Tour de Corse en croisière sur La Belle des Océans avec CroisiEurope

Tour de Corse - CroisiEurope

Avec ses côtes escarpées, ses villages perchés, ses eaux turquoise et son maquis sauvage, la Corse se dévoile comme une terre de contrastes. Embarquer sur La Belle des Océans, de la compagnie CroisiEurope, c’est découvrir la Corse par la mer avec une perspective inédite, où chaque escale révèle une facette différente de cette île de beauté : paysages uniques, nature préservée et patrimoine authentique.

Avec Nice pour port d’attache de cette boucle insulaire, La Belle des Océans fait escale à Ajaccio (2 jours avec une nuit à quai), Bonifacio, Porto-Vecchio, Bastia et Île-Rousse.

Jour 1 : Embarquement à Nice départ du Tour de Corse

Le départ en début de soirée de La Belle des Océans permet de déposer les bagages directement au bateau et d’en profiter pour visiter Nice et ses alentours.

L’accueil à bord de La Belle des Océans se fait avec le sourire par Alvaro, le commissaire de bord. Les cartes de cabine nous sont remises et on nous attribue notre table au restaurant. Ce sera la même à chaque repas pris au restaurant du bateau. Nous retrouverons ainsi les mêmes serveurs à chaque repas.

Nous en profitons pour découvrir le navire et ses différents espaces. Avec ses ponts extérieurs à la vue imprenable sur la mer, ses salons confortables et ses espaces chaleureux, La Belle des Océans offre immédiatement une atmosphère conviviale. Sur les ponts supérieurs, le solarium invite à la détente.

Lire l’article sur la découverte de La Belle des Océans et visitez le navire ici

Les valises sont déjà devant la porte de la Suite 603. Avec ses 26 m2, elle est particulièrement bien équipée : nombreux rangements, petit bureau, coiffeuse avec sèche-cheveux, canapé convertible, télévision à écran plat, mini-frigo, thé/café, petit balcon équipé de chaises et d’une petite table… Le journal de bord présente les temps forts de l’itinéraire et rendez-vous est pris pour le traditionnel exercice de sécurité obligatoire pour tous les passagers avant le départ.

La Belle des Océans - CroisiEurope - Explorer Lounge

En fin d’après-midi (comme chaque jour), une réunion d’information permet aux passagers d’en savoir plus sur le programme du jour suivant. Le programme des excursions est disponible en cabine et un mini guide « Que voir et que faire » sur chaque destination ainsi que des plans des villes sont disponibles à chaque escale à la réception du bateau.

Le soleil décline lentement sur la Baie des Anges lorsque les passagers prennent un cocktail sur le pont avant d’aller dîner. Puis, le navire quitte le port de Nice pour une traversée de nuit vers Ajaccio. La soirée se poursuit dans la contemplation des lumières de la côte qui s’éloignent peu à peu. Cap sur la Corse !

Jour 2 : Ajaccio – Sur les traces de Napoléon

Ce matin, le paquebot fait escale à quelques mètres du marché d’Ajaccio où les senteurs de fromage de brebis, de charcuterie et de Canistrelli (gâteau Corse) se mêlent à l’accent local des camelots dans une ambiance qui donne le ton des vacances.

Le port entouré de maisons colorées est idéal pour une promenade. Les nombreux bistrots où chante l’accent Corse sont parfaits pour se rafraîchir ou prendre un café et profiter de l’ambiance matinale. Dans les rues et ruelles du centre-ville : rue Fesch, Cour Napoléon… On trouve des artisans, des boutiques de souvenirs, des antiquaires ou encore des enseignes de mode et des bijouteries.  

Parcourir Ajaccio, c’est suivre les pas de Napoléon : de sa maison natale aux statues qui ponctuent la ville, chaque recoin évoque l’Empereur – entre mémoire familiale et légende historique. Voici quelques incontournables d’une promenade sur les pas de Napoléon à Ajaccio :

  • Maison Bonaparte : lieu de naissance de Napoléon, aujourd’hui musée national (rue Saint-Charles).
  • Place Foch : statue de Napoléon en toge romaine, sur la fontaine aux lions, devant l’Hôtel de Ville.
  • Place d’Austerlitz : monument commémoratif où Napoléon aurait rêvé de conquêtes enfant.
  • Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption : là où il fut baptisé en 1771.
  • Rue du Cardinal Fesch : artère piétonne avec le musée Fesch (collections napoléoniennes), du nom de son oncle, archevêque.
  • Place du Diamant : grande place face à la mer avec la statue équestre de Napoléon entouré de ses quatre frères.

Excursion Ajaccio et les îles Sanguinaires – Durée 4h

Après le déjeuner sur le bateau, cette excursion offre un panorama sur l’essentiel de la ville en car climatisé. La guide expérimentée nous communique d’intéressantes informations sur la Corse ainsi que sur les hauts lieux de la ville et son lien avec Napoléon.

Terre convoitée depuis l’Antiquité, la Corse a vu se succéder de nombreuses civilisations : les Grecs, les Étrusques, les Romains, puis les Génois qui y ont laissé un héritage architectural durable, notamment ses nombreuses tours sur le littoral. L’île a longtemps lutté pour son indépendance, notamment sous l’impulsion de Pasquale Paoli, père de la nation corse au XVIIIe siècle, avant d’être cédée à la France en 1768. Entre traditions farouches, culture bilingue et fierté de ses racines, la Corse continue de cultiver son caractère unique, entre Méditerranée et montagne.

Fondée par les Génois au XVe siècle, Ajaccio s’est développée autour de sa citadelle et de son port naturel, protégée par le golfe du même nom. Elle devient célèbre en 1769 comme ville natale de Napoléon Bonaparte, dont la présence marque encore profondément la ville à travers musées, statues et lieux de mémoire et dont l’histoire rejaillit encore aujourd’hui sur l’identité insulaire. Au fil du temps, Ajaccio s’est imposée comme capitale politique et administrative de la Corse.

La route des Sanguinaires dévoile une autre facette d’Ajaccio. Les pointes rocheuses plongeant dans la mer, les plages sauvages et les panoramas ouverts sur le large dessinent un paysage changeant. La visite se poursuit avec une jolie balade nature à pied. Depuis la tour de la Parata, le regard embrasse l’archipel des îles Sanguinaires, refuge d’oiseaux marins. Ces dernières ont été rendues célèbres par Alphonse Daudet, qui y situe la nouvelle Le Phare des Sanguinaires dans ses Lettres de mon moulin : une fiction inspirée par l’isolement réel du gardien de phare posté sur ces îlots battus par les vents.

Ce soir, l’équipage nous est présenté lors du cocktail qui précède le dîner. Les officiers se font un point d’honneur à trinquer avec chaque passager en leur adressant un petit mot de bienvenue.

Au menu du dîner Corse de ce soir quelques spécialités : moules à la Corse, assortiment de charcuteries locales, sauté de veau aux olives, filet de Maigre et pain perdu d’aubergines avec une bolognaise de seiche sauce aux crevettes ou cannellonis aux épinards et au Brocciu, assiette de fromages Corses et confiture de clémentine, Fiadone et sa crème glacée à la pistache.

La soirée « Chansons Corses » avec le groupe Isula Bella est fantastique. Avoir la chance de voir se produire ces très bons chanteurs avec autant de proximité dans le salon de La Belle des Océans permet d’assister à un concert unique pour un moment privilégié au plus près de la culture Corse.

Nous passons la nuit à quai, les noctambules peuvent ainsi profiter du marché nocturne et de ses stands d’artisans sur la place Foch à deux pas du bateau.

Jour 3 – Les Calanques de Piana et Porto depuis Ajaccio

La journée est consacrée à l’une des excursions phares du tour de Corse : Porto et les célèbres calanques de Piana (durée 9h). La route qui serpente à travers l’intérieur des terres offre un premier spectacle grandiose : crêtes boisées, villages perchés, maquis… Une halte permet d’apercevoir le fameux cochon corse qui évolue ici en liberté. La guide apporte des explications sur la vie rurale corse, les spécificités de la végétation méditerranéenne et les traditions montagnardes de l’île.

Au col de San Bastiano, la vue s’ouvre sur le golfe de Sagone. Plus loin, les nuances géologiques de la région se dévoilent à mesure que l’on approche de Porto : les forêts cèdent peu à peu la place à des formations rocheuses impressionnantes aux couleurs chaudes.

Evisa Corse - LBO

En chemin, une pause dans le village d’Evisa, en pleine montagne révèle un bistrot typique, où trois anciens discutent en Corse pendant que le patron, observe la scène d’un œil tranquille derrière son comptoir patiné.

Niché au fond d’un golfe spectaculaire, Porto est un petit village de la côte ouest. Son histoire est marquée par la présence génoise, comme en témoigne sa tour carrée du XVIe siècle, bâtie pour défendre la côte contre les incursions barbaresques. Entouré des célèbres calanques de Piana et de la réserve de Scandola, Porto a progressivement trouvé une nouvelle vocation touristique attirant les voyageurs en quête de nature et de paysages grandioses. Son petit port et ses maisons aux teintes ocre s’intègrent harmonieusement dans cet environnement minéral.

Pendant 1h30, c’est d’ici que nous allons découvrir les calanques de Piana en bateau. Ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO constitue l’un des joyaux naturels de la Corse. Situées entre le village de Piana et le golfe de Porto, les calanques forment un paysage spectaculaire de falaises de porphyre rouge, aux formes sculptées par l’érosion : arches, aiguilles et promontoires où nichent des espèces protégées comme le balbuzard pêcheur. Leur beauté tient à la palette de couleurs qui évolue selon la lumière du jour, contrastant avec les eaux turquoise en contrebas.

De retour à terre, le déjeuner est servi face à la mer au restaurant El Toro. Depuis la terrasse, la vue embrasse le golfe les embarcations de plaisance amarrées au port.

Le retour vers Ajaccio s’effectue par la route côtière avec de nouveaux panoramas sur les calanques, les criques et les villages accrochés à flanc de montagne, baignés par la lumière changeante de l’après-midi.

La Belle des Océans - CroisiEurope - Cocktail

Ce soir, c’est un cocktail en musique sur le pont supérieur qui marque le départ de La Belle des Océans. Lors du point d’information quotidien, un changement de programme est annoncé : en raison de conditions météorologiques agitées dans les bouches de Bonifacio, l’escale prévue dans la cité perchée est remplacée par une nuit supplémentaire à Porto-Vecchio. Le programme reste inchangé avec seulement une vingtaine de minutes de trajets en car depuis Porto-Vecchio.

Le navire quitte Ajaccio, les îles Sanguinaires qui disparaissent lentement à l’horizon. Le soleil décline, baignant la côte d’une lumière dorée. Un temps idéal pour un dîner en extérieur sur le pont. L’expérience du Grill est très conviviale. On peut choisir entre un service à l’assiette ou la cuisson de viande ou poisson à la plancha, directement à table. C’est un délice. Un service en rotation permet à chacun de profiter de repas à ciel ouvert.

Après le dîner, plusieurs options pour la soirée : concert de la chanteuse du navire, ou projection du film L’Enquête Corse dans le salon du pont 5 — également accessible depuis les télévisions en cabine. Pendant la nuit, le navire met le cap sur Porto-Vecchio.

Jour 4 – Bonifacio et les Îles Lavezzi entre falaises déchiquetées et citadelle imprenable

À l’aube, La Belle des Océans accoste à Porto-Vecchio. Après le petit-déjeuner pris au buffet, direction le sud de l’île en car.

Bonifacio doit son nom au marquis toscan Boniface II, qui fit ériger une première forteresse au IXe siècle pour protéger la pointe sud de la Corse des invasions sarrasines. Grâce à sa position stratégique sur un promontoire calcaire, à l’entrée des redoutées Bouches de Bonifacio, la cité s’est rapidement imposée comme un bastion militaire et commercial majeur en Méditerranée. Elle passe sous domination génoise au XIIe siècle, une période qui façonnera durablement son identité : remparts, citadelle, ruelles étroites, escaliers taillés dans la roche, tout rappelle l’architecture défensive typique de la République de Gênes.

Convoitée pour sa situation entre la Corse et la Sardaigne, Bonifacio fut aussi le théâtre de nombreux affrontements, notamment face aux Aragonais et aux pirates barbaresques. Son port naturel, dissimulé dans une étroite calanque, en faisait à la fois une base navale et un abri précieux pour les marins. À l’époque moderne, la ville conserve un rôle militaire avant de s’ouvrir progressivement au tourisme au XXe siècle, sans jamais renier son âme de citadelle imprenable.

Arrivés à Bonifacio, l’embarquement se fait sur une vedette locale pour une navigation qui révèle l’un des plus beaux panoramas de la Corse : depuis la mer, la citadelle semble suspendue au-dessus des falaises de calcaire.

La mer, fouettée par les vents, offre un spectacle à la hauteur de la réputation des Bouches de Bonifacio. Au fil de la navigation, les paysages défilent : falaises déchiquetées, grottes marines, reliefs torturés par l’érosion.

En quittant Bonifacio, juste à la sortie du goulet, se cache une curiosité naturelle : la grotte du Chapeau de Napoléon. Accessible uniquement par bateau, cette cavité spectaculaire doit son nom à la forme de son ouverture, qui évoque le célèbre bicorne de Napoléon Bonaparte.

Avec sa forme caractéristique sculptée dans la falaise au début du XXe siècle, le « Gouvernail de la Corse » abrite à son sommet un ancien poste militaire d’observation et de défense. Ce site stratégique, invisible depuis la mer, comprend un tunnel d’environ 168 marches qui mène à une casemate dissimulée dans la roche, avec une ouverture orientée vers le large. Il permettait aux militaires de surveiller discrètement le détroit, de repérer d’éventuelles menaces maritimes, et – en temps de guerre – de coordonner la défense de la côte.

Son nom poétique de – Gouvernail de la Corse – fait référence à sa position avancée et dominante, semblable à celle d’un gouvernail dirigeant l’île. Aujourd’hui ouvert aux visiteurs, ce lieu offre un point de vue spectaculaire sur les falaises, le goulet de Bonifacio, l’île de Cavallo et, par temps clair, jusqu’à la Sardaigne.

Taillé à même la falaise calcaire, l’escalier du Roy d’Aragon (ligne en biais sur la photo) est l’un des sites les plus spectaculaires et insolites de Bonifacio. En 1420, le roi Alphonse V d’origine aragonaise, est maître de la Sardaigne et du Royaume des Deux-Siciles, tente de s’emparer de Bonifacio, alors sous domination génoise. La ville est solidement fortifiée, perchée au sommet d’une falaise calcaire quasi imprenable depuis la mer. Bien que la légende attribue la création de l’escalier aux troupes du roi, il est plus probable qu’il ait été taillé par les habitants eux-mêmes pour accéder à une source d’eau potable en contrebas. Aujourd’hui, on peut toujours emprunter les 189 marches abruptes équipé d’un casque et avec de bonnes chaussures. Il offre une descente vertigineuse… et une montée inoubliable !

Suspendue au bord de la falaise, la vieille ville de Bonifacio impressionne autant qu’elle fascine. Ce village fortifié a été bâti au sommet d’un promontoire calcaire de 70 mètres de haut, pour mieux résister aux invasions venues de la mer. Entourée de remparts, la cité génoise offrait ainsi un refuge sûr à ses habitants tout en dominant le détroit stratégique entre Corse et Sardaigne. À l’intérieur, la vie s’organisait autour de petites ruelles étroites, pensées pour se défendre et se préserver du vent marin. Les maisons, aux façades sobres mais solidement ancrées dans la roche, semblent défier le vide.

Situé à l’extrémité sud-ouest de l’entrée du port de Bonifacio, le phare de la Madonetta (construit en 1854) est juché sur un piton rocheux, directement au-dessus de la mer. Il marque l’entrée du goulet et guide les navires à travers les Bouches de Bonifacio, réputées pour leurs courants puissants, leurs vents violents et leurs récifs. Le nom Madonetta vient d’une petite statue de la Vierge installée à proximité pour protéger les marins.

Puis apparaissent les îles Lavezzi, chaos granitique baigné d’eaux translucides, classé réserve naturelle. Parmi les blocs de pierre, une pyramide se dresse : c’est le monument à la mémoire des marins de la Sémillante, frégate de la marine impériale naufragée ici en 1855, emportant près de 700 hommes. Une tragédie maritime que la mer, impassible, semble garder prisonnière en ce lieu.

Un peu plus loin, on longe l’île de Cavallo, surnommée « l’île des milliardaires ». Privée, discrète, elle abrite quelques villas somptueuses appartenant à de grandes fortunes, célébrités et hommes d’affaires. Le contraste avec les paysages vierges des Lavezzi est frappant.

La vedette prend ensuite la route du retour en longeant les plages immaculées de Sperone, où le sable blanc tranche avec l’azur de la mer.

De retour à Bonifacio, nous avons deux heures de temps libre pour visiter la ville. L’ascension jusqu’à la citadelle peut être rude, mais le petit train touristique permet de l’éviter tout en profitant d’un aperçu global de la ville. En haut, les ruelles typiques déroulent leurs façades claires, jalonnées de petites places, d’églises et d’ateliers d’artisans. Le cimetière marin, avec ses chapelles face à la mer, est l’un des plus impressionnants de Corse. Depuis les remparts, la vue embrasse toute la vieille ville, le port et les falaises.

La Belle des Océans - CroisiEurope - Explorer Lounge

De retour à Porto-Vecchio, tandis que certains s’installent au soleil sur les transats du pont ou profitent de la piscine, d’autres assistent à une conférence : « La Corse d’hier et d’aujourd’hui », un moment d’échange autour de l’histoire, de la langue et des traditions insulaires. Plus tard des animations sont proposées dans le salon principal : pliage de serviettes, fabrication de cocktails…

Le soir venu, tous les passagers sont conviés à une soirée corse dans l’auberge traditionnelle Pozzo di Mastri, nichée dans la campagne près de Figari. L’accueil y est chaleureux avec de grandes tables dressées en extérieur à l’ombre des chênes liège. Un groupe local entonne les chants corses, mêlant guitare et voix puissantes. Dans les assiettes : aubergines à la Bonifacienne, sauté de veau aux olives et polenta au brocciu, suivis d’un plateau de fromages corses généreux et d’un fondant à la châtaigne. Un dîner authentique et convivial, qui conclut cette très belle journée.

Retour au bateau dans la soirée. La Belle des Océans reste à quai à Porto-Vecchio, prête à dévoiler le lendemain une autre facette de l’île de Beauté.

Jour 5 – Porto-Vecchio : un balcon sur la mer

Les passagers ont le choix entre profiter d’une journée à la plage et visiter la ville de Porto-Vecchio. Pour le transfert vers la magnifique plage de Palombaggia – célèbre pour ses pins parasols, son sable blanc et son eau turquoise – la compagnie a tout prévu : prêt de parasols, serviettes de plage et même pique-niques.

L’excursion « visite de Porto-Vecchio » permet d’en savoir plus sur le cœur historique de la ville avec ses remparts qui dominent le golfe et les salines. La visite débute dans la ville haute. Fondée au XVIe siècle par les Génois, Porto-Vecchio occupe une position stratégique entre mer et montagne. Elle doit son surnom de « Cité du Sel » à ses marais salants qui ont longtemps constitué une activité économique majeure. Le développement de la ville a longtemps été limité par la malaria qui sévissait dans les zones humides, et ce n’est qu’au XXe siècle, après l’assèchement des marais, que Porto-Vecchio a connu un essor touristique et urbain important.

En se promenant dans les ruelles étroites de la vieille ville, on remarque un détail architectural typique : des pierres dépassent sur certaines façades, indiquant la possibilité pour les habitants de prévoir une extension. Les grandes barres de granit qui dépassent, permettent quant à elle d’envisager la création d’un balcon. Une manière ingénieuse pour les familles d’anticiper l’évolution de leur foyer sans tout reconstruire. C’est un témoignage discret mais qui évoque la vie locale d’autrefois.

Au cœur de la vieille ville, la Place de la République dispose de nombreuses terrasses ombragées. Un arbre monumental attire immédiatement l’attention : un Belombra, aussi appelé Ombu (Phytolacca dioica). Originaire d’Amérique du Sud, c’est une véritable curiosité botanique. Malgré sa silhouette massive, cet arbre n’a pas de bois dur et appartient en réalité à la famille des herbacées.

L’église Saint-Jean-Baptiste date du XIXe siècle mais repose sur un lieu de culte plus ancien. Derrière sa façade sobre en granit se cache une décoration intérieure en trompe-l’œil : marbre, moulures et même les colonnes ne sont qu’illusion.

Juste en face se trouve la chapelle de la Sainte-Croix. Son allure austère cache un haut lieu de spiritualité pour les Porto-Vecchiais. Fondée par une confrérie de pénitents au XVIIe siècle, elle est encore aujourd’hui au cœur des traditions religieuses locales. C’est en effet d’ici que partent les processions de la Semaine Sainte, dans une ferveur qui traverse les générations.

La Porte Génoise est l’une des anciennes entrées de la ville fortifiée. Elle permettait de contrôler l’accès à la citadelle. Aujourd’hui encore, elle marque symboliquement l’entrée dans la vieille ville.

Les fortifications avec leurs cinq bastions datent de la fondation de la ville en 1539. Le bastion de France, le plus célèbre, fut terminé en 1542. Les Génois le baptisèrent U Baluardo di a marina car il était affecté à la garde du port. Aujourd’hui, il accueille un petit musée qui retrace l’histoire de la ville.

La terrasse panoramique du bastion offre une vue exceptionnelle sur le golfe de Porto-Vecchio, les marais salants, le port de plaisance et les montagnes corses. Un spot parfait à explorer pendant le temps libre prévu dans l’excursion afin de capturer la ville sous un autre angle.

Après la découverte des lieux emblématiques, le temps libre permet de profiter de la vieille ville à son rythme. On pourra également y revenir dans l’après-midi après le déjeuner à bord, ou encore se promener sur le port.

En fin d’après-midi, La Belle des Océans largue les amarres au coucher du soleil et prend la direction de Bastia.

Jour 6 — Bastia et le Cap Corse, entre patrimoine et paysages sauvages

Bastia se dévoile au petit matin, baignée d’une lumière dorée. Depuis le pont, on aperçoit les silhouettes des églises baroques, les façades colorées de la vieille ville et les ferries déjà à quai. Nichée entre mer et montagne, Bastia, fondée au XIVe siècle par les Génois autour d’une « bastiglia » (citadelle), fut longtemps la capitale de la Corse.

Programme de la journée : excursion « Le Cap Corse » – 9h de découverte entre histoire, littoral et traditions. La visite commence par une promenade commentée à pied dans la ville de Bastia. Près de la place Saint-Nicolas, vaste esplanade bordée de palmiers face à la mer, se trouve un monument hors du commun : la réplique du kiosque de l’emblématique sous-marin Casabianca.

En novembre 1942, alors que la flotte française de Toulon se sabordait pour ne pas tomber aux mains des Allemands, le Casabianca, sous les ordres du commandant Jean L’Herminier, prit une décision audacieuse : désobéir et s’échapper en mer. Son évasion spectaculaire marque le début d’une série de missions secrètes vers la Corse occupée. Le sous-marin livre des armes, débarque des agents de la Résistance, exfiltre des blessés… Grâce à ses interventions, la Résistance corse s’organise. Il devient l’un des piliers de la libération de l’île, qui intervient en septembre 1943 — faisant de la Corse le premier territoire français libéré.

Sur la place Saint-Nicolas – 300 mètres de long sur 90 mètres de large, soit près de 27 000 m² – se dresse la statue de Napoléon en empereur romain et un kiosque à musique qui évoque les grandes heures de la ville bourgeoise du XIXe siècle. Elle répond alors aux critères urbanistiques de l’époque, inspirés des places à la parisienne, conçues pour structurer l’espace public, accueillir les rassemblements, les foires, les marchés… et les promenades bourgeoises. Autour, les élégants immeubles témoignent de l’urbanisme impulsé sous le Second Empire. Aujourd’hui encore, elle reste le cœur vivant de la ville moderne et continue d’accueillir des rassemblements populaires : foires, concerts…

Nous longeons ensuite l’ancien couvent des missionnaires lazaristes, fondé au XIXe siècle qui est aujourd’hui le lycée Jean Nicoli. Ce lieu d’enseignement porte le nom d’un héros de la Résistance corse. Né près de Porto-Vecchio, Jean Nicoli, instituteur et militant engagé, a dirigé le réseau clandestin du Front national corse sous l’occupation italienne. Arrêté, torturé, il fut fusillé en 1943 sans jamais trahir les siens. À quelques semaines près, il ne verra pas la libération de l’île qu’il avait contribué à préparer. Ici, l’histoire s’invite au cœur même de la vie quotidienne : ce bâtiment, autrefois religieux, devenu bastion du savoir, incarne aussi la mémoire vive d’un engagement courageux pour la liberté.

Ancienne mairie de Bastia - LBO

Sur la place du marché, l’ancienne mairie rappelle le Bastia d’antan. Construite au XVIIIe siècle, elle accueillait les délibérations municipales, au cœur du quartier populaire et vivant du Vieux Port. Sur le fronton, le blason de Bastia représente la forteresse bâtie en 1380 sur ordre du gouverneur génois Leonello Lomellini. Appelée alors Castello della Bastia, cette bastide donna naissance à la ville, dont elle demeure le symbole historique et stratégique.

Avec ses deux clochers jumeaux, l’église Saint-Jean-Baptiste est la plus grande de Corse. Curieusement, lorsqu’on se trouve à ses pieds, l’édifice semble presque effacé par les constructions environnantes. Il faut se placer sur les quais du vieux port pour apprécier pleinement sa silhouette majestueuse.

L’oratoire de l’Immaculée Conception se trouve à quelques rues de là. Construit en 1589, le contraste entre sa façade austère et son décor intérieur surprend. Dorures, marbres, boiseries sculptées et murs ornés de velours écarlate habillent sa nef. Au plafond, la voûte peinte dans le style baroque met en scène l’Immaculée Conception entourée des Apôtres et des Évangélistes.

Ce lieu de culte fut aussi un haut lieu politique : entre 1794 et 1796, il accueillit les sessions du Parlement Anglo-Corse. À cette époque, le trône du roi George III d’Angleterre était installé au cœur de la nef, rappelant l’éphémère alliance entre la Corse et la Couronne britannique.

Après un peu de temps libre dans le vieux Bastia, nous reprenons le car pour emprunter la route panoramique qui longe le littoral vers le Cap Corse. Les vues se succèdent : falaises abruptes, criques turquoise, villages perchés…

Le long de la route on devine Erbalunga, ancien port de pêche devenu repaire d’artistes. À la Marine de Pietracorbara, une tour génoise domine la plage. Édifiée au XVIe siècle pour repousser les invasions, elle abrite aujourd’hui un petit musée. Du sommet, on peut profiter d’une très belle vue sur la plage. À deux pas, une paillote typiquement corse accueille le groupe pour un déjeuner bien agréable, presque les pieds dans l’eau.

La route se poursuit vers Cagnano et Porticciolo, de petits ports traditionnels, puis on traverse les villages de Pino, Cagnano, Luri… nous sommes sur la Route des chapelles. Dix-huit chapelles romanes, baroques… se cachent dans la verdure face à la mer. Des fresques parmi les plus anciennes de Corse, à l’oratoire de la fille de Gustave Eiffel, en passant par le mystérieux bénitier des chevaliers de Canari ou encore la légende du mariage mystique de sainte Catherine à Pietracorbara. Chaque chapelle révèle un fragment d’histoire, de foi et de légende insulaire.

Mausolée de la famille Piccioni à Pino où reposent les cendres de Valentine Eiffel, fille de Gustave Eiffel et épouse du diplomate Camille Piccioni, fils d’Antoine Piccioni, maire de Bastia en 1865.

C’est également sur cette route que se dévoilent les exubérantes “maisons des américains”« I Palazzi di l’Americani  » en Corse. Ces villas construites au XIXe siècle, furent édifiées par des Corses partis faire fortune aux Amériques avant de revenir au pays. On en compte près de 140 dans cette région. Influencés par l’époque coloniale, ils firent bâtir ces demeures extravagantes, souvent entourées de cyprès et de palmiers.

La route continue entre mer et maquis, offrant des points de vue sublimes sur la côte déchiquetée de Barrettali, puis vers Canari, où l’on évoque l’histoire singulière de la mine d’amiante exploitée jusque dans les années 1960. La plage de sable noir formée par les résidus miniers reste visible, contraste frappant avec le bleu profond de la mer.

Après Ogliastro et Nonza, le paysage change peu à peu. Les collines se couvrent de vignes. Une halte à Patrimonio, haut lieu viticole, permet de découvrir un terroir d’exception au domaine U Mortone. Jean-Luc Santini nous y accueille pour déguster des vins corses accompagnés de charcuterie locale (saucisson corse, coppa, lonzu…) ou encore la liqueur de myrte qui rappelle le parfum unique du maquis.

Sur la route du retour, un dernier arrêt a lieu au col de Teghime. C’est ici que se trouve le monument du 2e Groupe de Tabors Marocains qui rend hommage aux soldats marocains qui livrèrent un combat décisif pour libérer la Corse des forces allemandes en octobre 1943. Ces goumiers, réputés pour leur courage, ont pris ce passage stratégique, ouvrant la voie vers Bastia. Premier territoire français libéré grâce à ses propres forces, la Corse garde ici la mémoire de cette alliance entre les combattants corses et marocains.

La vue panoramique sur Bastia et la mer Tyrrhénienne conclut cette excursion dense et riche d’histoire et de culture corse.

En fin d’après-midi, peu après notre retour, La Belle des Océans largue les amarres. Nous avons la chance exceptionnelle d’assister à la manœuvre depuis la passerelle de commandement, en présence du commandant Gjuro Vidak et du pilote. Une manœuvre orchestrée dans le silence et la concentration, alors que les ferries s’activent tout autour. Le pilote quitte ensuite le navire qui contourne cette fois le Cap Corse par la mer pour rejoindre Île-Rousse, dernière escale de cet itinéraire.

La journée s’achève avec le cocktail et le dîner de gala. Un menu raffiné a été concocté par le Chef ce soir : terrine de foie gras et chutney d’abricot en entrée, filet de bœuf basse température sauce aux morilles, légumes glacés et parmentier truffé, suivi d’un provolone tiède sur confiture de tomate et d’un galet givré au citron.

Une soirée dansante, animée par la musicienne du bord, prolonge cette ambiance festive, tandis que dans un autre salon certains passagers assistent à la projection de la comédie corse « Permis de construire » pour clore cette magnifique journée.

Jour 7 – D’Île-Rousse à Calvi, dernière escale en Corse

À l’aube, La Belle des Océans entre dans la baie d’Île-Rousse. On aperçoit la ville entre les collines verdoyantes de la Balagne et les îlots qui lui ont donné son nom. Ces rochers ocre, frappés par le soleil, prennent des teintes rousses à l’aube et au crépuscule, d’où le nom poétique attribué à ce port fondé au XVIIIe siècle par Pascal Paoli qui tente alors de couper le trafic maritime entre Gênes et Calvi.

Pour cette dernière journée, l’excursion « Visite guidée de Calvi » (4h) va nous permettre d’en savoir davantage sur cette cité fortifiée. Nous prenons le car qui nous mène au promontoire de Notre-Dame de la Serra. Ce sanctuaire du XIXe siècle abrite une statue de la Vierge, protectrice des marins et des habitants. De là, la vue panoramique est saisissante : la citadelle de Calvi entourée par la mer, avec en toile de fond les montagnes du Monte Cinto.

De retour à Calvi, la visite commence par la citadelle génoise. Bâtie au XVe siècle, ses remparts, ruelles pavées, bastions et anciennes casernes racontent l’histoire d’une ville longtemps sous domination génoise. C’est ici que serait né Christophe Colomb, selon une légende locale encore débattue. La citadelle abrite aussi le 2e régiment étranger de parachutistes de la Légion étrangère, installé à Calvi depuis les années 1960. La présence de cette unité d’élite renforce encore le lien entre la ville et l’histoire militaire contemporaine. L’excursion prévoit du temps libre pour se perdre dans le dédale des ruelles typiques de la ville.

Phare de la Revelatta depuis Calvi

De retour au bateau, après le déjeuner, les passagers peuvent s’inscrire pour une visite de la passerelle de commandement. Ce moment privilégié permet de découvrir l’envers du décor : instruments de navigation, cartes marines, radar, communication avec les ports…

L’après-midi est libre. Certains choisissent d’aller à la plage qui se trouve à quelques minute du bateau à pied ou la piscine du navire, d’autres partent explorer Île-Rousse. Le centre-ville s’organise autour de la place Paoli, dominée par la statue de ce père de la nation corse. À deux pas, se trouve le marché couvert (il a lieu chaque mardi, jeudi et dimanche matin). Les ruelles commerçantes de la ville sont l’occasion pour les passagers de faire leurs derniers achats de souvenirs de Corse.

On peut également voir la gare où se trouve le « U Trinichellu ». Ce petit train des plages relie Île-Rousse à Calvi sur une ligne côtière avec des arrêts à différentes plages du littoral.

Près du bateau, on peut se rendre sur l’île de la Pietra qui offre une belle promenade. Un phare et un sémaphore y veillent sur les bateaux et une tour génoise témoigne de l’importance stratégique du site.

À 17h, La Belle des Océans quitte la Corse. La visibilité est exceptionnelle : à bâbord, la côte corse s’éloigne lentement ; à tribord, les reliefs du continent se dessinent déjà à l’horizon. Sur le solarium, on savoure ce moment suspendu. Le clapotis de l’eau, le silence doré de la mer… et soudain, des dauphins bondissent près du navire.

À 19h, le cocktail d’au revoir réunit l’équipage, les passagers et le commandant dans une ambiance chaleureuse. Le dîner en plein air, sur le pont est appréciable. Après le coucher de soleil, le ciel s’obscurcit puis laisse la place à un lever de lune rousse sur les montagnes corses qui s’éloignent. Un spectacle de dernier jour inoubliable.

La soirée se termine en musique : un karaoké est organisé dans l’un des salons. Certains préparent aussi les valises. Sur ce petit navire, inutile de sortir les bagages la veille au soir, quelques minutes avant de débarquer suffiront. Nous passons notre dernière nuit, bercés par les flots, avec dans les yeux les images de cette île de beauté qui porte bien son nom.

Jour 8 – Retour à Nice, clap de fin de ce Tour de Corse

Au lever du jour, La Belle des Océans retrouve la baie de Nice. Après une semaine rythmée par des paysages plein de contrastes, le retour sur le continent marque la fin d’un voyage où chaque escale a révélé une facette singulière de l’île. Des villages perchés aux cités portuaires, des plages de cartes postales aux vignobles confidentiels, les excursions organisées ont su révéler la richesse d’une culture insulaire farouchement préservée.

Le Tour de Corse proposé par CroisiEurope est un voyage authentique, réellement centré sur la culture locale. Les passagers apprécient particulièrement les chants Corse proposés lors des soirées, les différents repas Corse proposés par le Chef de La Belle des Océans, dans l’auberge près de Figari (sans supplément) ainsi que dans les restaurants lors des excursions.

Avec les différents choix d’excursions proposés, incluant également des transferts vers les plus belles plages de l’île, les passagers peuvent profiter d’un voyage culturel mais aussi de moments de détente. La Belle des Océans étant un petit navire où l’on parle français, il permet non seulement de découvrir des escales où les gros paquebots ne vont pas, mais également de tisser des liens, que ce soit entre passagers ou avec l’équipage.

Nous avons d’ailleurs échangé longuement avec Alvaro Moreira, commissaire de bord, au sujet de ce Tour de Corse.

🎙️ Interview : Alvaro Moreira, commissaire de bord de La Belle des Océans

La Belle des Océans - CroisiEurope - Alvaro Moreira

Alvaro Moreira est portugais. Il est arrivé chez CroisiEurope en 2006 comme serveur sur La Belle de Cadix, il a ensuite gravi les échelons en devenant maître d’hôtel puis commissaire de bord. Aujourd’hui, il est responsable des commissaires à bord de trois navires de la compagnie : La Belle des Océans, La Belle de l’Adriatique et La Belle de Cadix. « Ce que j’aime ici, c’est l’esprit familial, la proximité avec les passagers. On partage bien plus qu’un simple voyage…« , précise-t-il. Rencontre avec un professionnel passionné, témoin privilégié de l’esprit CroisiEurope.

Escale Croisière : Quelles sont les excursions les plus appréciées des passagers pendant le Tour de Corse ?

Alvaro Moreira :« Les calanques de Piana et Porto sont vraiment les plus demandées. C’est une excursion incontournable. Le site offre des paysages exceptionnels et il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il y a aussi le Cap Corse qui est très apprécié et évidemment Bonifacio et ses magnifiques falaises. Les îles Lavezzi séduisent aussi beaucoup, ainsi que la journée à la plage de Palombaggia. Les passagers bénéficient d’un vrai service : mise à disposition de serviettes de plage, pique-niques, parasols, tout est prévu pour qu’ils profitent d’une belle journée. C’est une approche simple, mais que les passagers adorent. »

Escale Croisière : Le Tour de Corse est une exclusivité CroisiEurope. Qu’en pensent les passagers ?

Alvaro Moreira :« Beaucoup nous disent qu’ils ont choisi cet itinéraire précisément pour ça. Le vrai Tour de Corse, avec autant d’escales en une semaine, ça n’existe pas ailleurs. On fait Nice, Ajaccio, Bonifacio, Porto-Vecchio, Bastia, L’Île-Rousse, et on revient à Nice. Cela permet d’avoir un bel aperçu de l’île, et parfois, ça donne envie d’y revenir, pour explorer un coin en particulier. C’est une belle porte d’entrée vers la Corse. »

Parcourir la Corse par la mer, c’est s’offrir une lecture unique de l’île de Beauté, entre reliefs escarpés, villages perchés et plages paradisiaques. À bord de La Belle des Océans, CroisiEurope propose bien plus qu’une croisière : une expérience immersive alliant confort, découverte et authenticité, où tout est compris : boissons, wifi, dîner dans une auberge corse à Figari. Des atouts qui permettent de profiter pleinement du voyage sans se soucier de suppléments imprévus. Grâce à un programme d’excursions soigné, mené par des guides passionnés, chaque escale devient une rencontre avec la nature, l’histoire, la culture et les saveurs corses. L’atmosphère chaleureuse, l’attention de l’équipage et la qualité des services offrent un cadre idéal pour vivre cette parenthèse insulaire, où chaque jour révèle une facette différente de la Corse, aussi sauvage qu’attachante.

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION

Revue 303 – Paquebots et chantiers de Saint-Nazaire

Revue 303 - Paquebots et chantiers de Saint-Nazaire

Dans son numéro 174, la revue 303 – Arts, recherches et créations consacre un dossier complet aux paquebots et Chantiers de Saint-Nazaire. Ce numéro propose une lecture différente de ce que l’on trouve habituellement sur le thème : plus artistique que technique, plus sensible qu’anecdotique. Une belle découverte !

On y retrouve la trace des grandes figures comme le Normandie ou le France, mais surtout une réflexion sur l’impact culturel des paquebots, qui ont marqué à la fois le paysage industriel et l’imaginaire collectif.

Une revue ancrée dans le territoire

Publiée par les Éditions 303, cette revue culturelle met en lumière le patrimoine de la région des Pays de la Loire. Il était donc naturel qu’elle s’intéresse aux paquebots, tant leur histoire est liée à celle de Saint-Nazaire. Ce numéro ne se contente pas de retracer les grandes heures de la construction navale. Il explore les liens entre les paquebots et la création artistique, qu’elle soit visuelle, littéraire, sonore ou architecturale.

Au fil des pages, plusieurs thématiques s’entrecroisent, offrant une vision panoramique et nuancée :

  • Une histoire industrielle revisitée : les chantiers de Saint-Nazaire sont au cœur du propos, mais abordés avec un regard patrimonial et humain. Le rôle des ouvriers, la mémoire des constructions, les mutations du port : autant d’aspects qui enrichissent la compréhension du sujet.
  • Des créations contemporaines inspirées par les paquebots : photos, installations, peinture… L’art prend le large et dialogue avec le monde maritime.
  • Des récits et des textes choisis : on découvre comment écrivains et penseurs se sont emparés du thème du voyage en paquebot, entre nostalgie et fascination.
  • Un focus sur le design et l’architecture navale : salons Art déco, innovations techniques, aménagements pensés pour le rêve et le confort.
  • Un patrimoine à valoriser : entre muséographie, conservation et transmission, la revue s’interroge sur la manière de préserver cette mémoire collective.

L’ensemble est bien documenté, avec une iconographie soignée et des articles passionnants. Cette revue s’adresse aux curieux, prêt à explorer d’autres facettes de l’univers des paquebots.

Un sommaire riche et original

Dossier

  • Editorial
    Daniel Sicard, conservateur du patrimoine, ancien directeur de l’Écomusée de Saint-Nazaire
  • L’industrie navale de Saint-Nazaire. Un territoire estuarien
    Daniel Sicard
  • Saint-Nazaire : des chantiers navals aux hydravions
    Marion Weckerle, historienne des techniques
  • Les gars des chantiers
    Frédérique Letourneux, journaliste
  • « Monsieur Jean Dunand a distinguished French artist« 
    Hubert Cavaniol, responsable du prêt des œuvres et de la coordination des expositions au Petit Palais
  • Gastronomie et arts décoratifs à bord des grands transatlantiques français
    Jean-Baptiste Schneider, docteur en histoire contemporaine
  • Mers, intérieurs
    Pascaline Vallée, journaliste culturelle
  • Traversée immobile. Architectures « style paquebot »
    Sévak Sarkissian, architecte urbaniste
  • Migrer pendant la Seconde Guerre. Un témoignage photographique de Germaine Krull
    Éric Jennings, professeur d’histoire contemporaine
  • Traverser les océans. Des paquebots aux croisières
    François Drémeaux, historien
  • « C’est ici que ça se passe.  » Les Chantiers de l’Atlantique aujourd’hui
    Entretien de Jean-Louis Kerouanton, enseignant-chercheur à Nantes Université avec Laurent Castaing, directeur des Chantiers de l’Atlantique
  • Échos / Paquebots et Chantiers de Saint-Nazaire
    Jean-Louis Kerouanton, Sabrina Rouillé, Daniel Sicard

Carte blanche

  • Photographe invité : Sylvain Bonniol
  • Les Chantiers, un vaisseau spécial
    Bernard Renoux, photographe-auteur

Chroniques

  • Alain Girard-Daudon, François-Jean Goudeau, Thierry Pelloquet, Éva Prouteau, Pascaline Vallée
Revue 303 - Les paquebots citation EC

Revue 303 – Paquebots

Extrait

Une autre façon de parler des paquebots

Ce numéro présente les paquebots autrement. Sans nostalgie ni technique, il offre un regard différent sur un sujet passionnant, en croisant les thématiques et les points de vue. Il s’adresse autant à ceux qui s’intéressent à l’histoire navale qu’à ceux qui apprécient l’art, l’architecture ou les récits de voyage. C’est une revue que l’on explore à son rythme, comme on découvre un paquebot, pont par pont à la recherche de secrets cachés.

Bonne lecture !

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION

Croisière au Japon : cap sur l’Exposition Universelle d’Osaka

L’Exposition Universelle d’Osaka se tient au Japon depuis le 13 avril et se poursuit jusqu’au 13 octobre 2025. Cet événement mondial présente les dernières innovations, visions du futur et cultures du monde entier. Quelle meilleure façon de visiter l’Expo 2025 qu’en y faisant escale lors d’une croisière Japon ?

Plusieurs compagnies incluent Osaka dans leurs itinéraires en 2025 : Celebrity Cruises avec le Celebrity Millennium, Cunard avec le Queen Elizabeth, Norwegian Cruise Line avec le Norwegian Spirit, Princess Cruises avec le Diamond Princess, Silversea avec le Silver Moon, Viking Cruises avec le Viking Venus, Oceania Cruises avec le Riviera… une occasion unique de vivre cette expérience unique.

Un accès facile grâce à la station de métro Yumeshima

L’accès à l’Exposition Universelle via le métro est simple et fluide grâce à la station Yumeshima, spécialement créée pour l’événement. Située sur l’île artificielle du même nom et où se trouve l’Expo, cette station flambant neuve est desservie par la ligne Chuo, qui permet de rejoindre rapidement le centre d’Osaka. Les rames sont fréquentes, modernes, climatisées et ponctuelles, même aux heures de grande affluence. La signalétique est claire, en japonais et en anglais, et le flux des visiteurs est parfaitement géré par un personnel nombreux et accueillant. En quelques minutes à pied depuis la station, vous vous retrouvez directement aux portes de l’Expo. Un modèle d’efficacité à la japonaise !

Un anneau végétalisé pour profiter des plus belles vues sur l’Expo

Les Expositions Universelles ont lieu tous les cinq ans et durent six mois. La première a eu lieu en 1851 à Londres. Celle d’Osaka 2025 est la 6e Exposition Universelle au Japon, et la 2e à Osaka après celle de 1970. Le thème de cette édition est : « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain ». Elle est organisée en quartiers thématiques et entourée d’un immense anneau en bois végétalisé appelé le Ring, un symbole architectural qui permet de faire le tour de l’exposition en profitant de vues exceptionnelles sur les pavillons qu’il surplombe.

Les pavillons de l’Espagne, de la Belgique et du Canada vus depuis le Ring.

Myaku Myaku : l’étrange mascotte dont tout le monde devient fan

La mascotte officielle de l’exposition s’appelle Myaku Myaku,. Cette créature colorée et attachante est visible dès l’entrée du site avec une grande statue qui la représente dans une posture de salutation japonaise. Myaku Myaku symbolise le cycle de l’eau, de l’énergie et de la vie. Elle a été conçue à partir de concepts japonais traditionnels mêlés à une touche futuriste. Sa posture et son design sont pensés pour être à la fois accueillants et intrigants, ce qui en fait une star auprès des visiteurs.

Optimiser sa visite en une journée pour une escale inoubliable

Avec le succès de l’exposition, certains pavillons se visitent uniquement sur réservation et via une loterie. Il est donc essentiel d’adopter une stratégie de visite. Pour gagner un temps précieux, la promenade sur le Ring est idéale. Elle est accessible via des escaliers, ascenseurs et escalators géants. Conçu par l’architecte japonais Sou Fujimoto, le Ring fait plus de 2 kilomètres de circonférence, 615 mètres de diamètre, 12 mètres de haut. On peut ainsi visualiser tous les pavillons situés à l’intérieur, admirer leur design impressionnant et repérer ceux pour lesquels il y a peu d’attente et qui se visitent sans réservation.

Des pavillons au design étonnant

Voici quelques pavillons que nous avons pu visiter facilement ou qui ont attiré notre attention pour leur originalité : le pavillon du Qatar combine modernité et traditions avec une immersion dans le patrimoine culturel du pays. Celui des Émirats Arabes Unis met en avant les perspectives de vie dans un environnement désertique.

Le pavillon de Monaco valorise la haute technologie au service de l’écologie et propose des expériences sensorielles autour de la Méditerranée.

Parmi les designs impressionnants on peut noter les pavillons de l’Autriche avec son architecture en ruban gigantesque, la Thaïlande avec son toit qui se reflète dans un miroir et ses éléphants de bois.

Les pavillons intitulés Commons sont de grandes halles où sont regroupées différents pays. Sans réservation, ils offrent une très bonne opportunité de découvrir ce que présentent ces pays sans attente.

Le japon à l’honneur dans différents espaces de l’Expo

Le Japon, pays hôte de l’Exposition Universelle 2025, est à l’honneur à travers plusieurs pavillons emblématiques. Ces espaces reflètent à la fois la richesse culturelle, l’innovation technologique et la créativité japonaise. Voici un aperçu des pavillons à découvrir.

L’espace West Ringside Marketplace est facile d’accès en dehors des heures des repas et sa visite est à faire absolument. Ce foodcourt offre une expérience immersive qui mêle gastronomie et robotique. Des bras mécaniques cuisinent sous vos yeux, et des serveurs robots vous servent et vous débarrassent dans un décor typique de restaurants japonais. ORA Gaishoku – UTAGE explore également la restauration et la robotique. Certains fabriquent et servent des boissons on peut aussi explorer une cuisine plus traditionnelle en fabriquant du pain maison lors d’ateliers.

Confection des Takoyaki – Boulettes de poulpes – assistée par un robot

Avec sa grande boule rouge surmontée d’un emoji cœur, le Yoshimoto Pavilion – Waraii Miraii est consacré à l’humour japonais et à la comédie, avec des performances live qui ont lieu sur la grande scène adjacente.

La forme de coquillage du pavillon Pasona Natureverse avec à son sommet le célèbre Astro Boy, personnage bien connu de la culture manga attire la foule. Ce petit héro créé en 1952 symbolise la fusion humain/technologie.

L’incontournable Gundam Pavilion accueille les visiteurs avec son imposante statue grandeur nature du légendaire robot de la série Mobile Suit Gundam (modèle RX‑78F00/E). Avec ses 17 m de haut pour un poids de 49 tonnes, il est présenté genou à terre, le bras tendu vers le ciel pour évoquer l’élan vers l’espace et l’avenir. Très populaire auprès des fans de pop culture japonaise, il est l’un des personnages les plus photographiés de l’exposition. Autant dire qu’il faut beaucoup de chance à la loterie et de patience pour avoir l’opportunité de visiter ce pavillon.

Le null² – Yoichi Ochiai Signature Pavilion se distingue dès le premier regard par son architecture intrigante : un ensemble de cubes réfléchissants recouverts d’un film-miroir organique qui déforme le paysage alentour.

La Forêt de la Tranquillité : un havre de paix au cœur de l’Expo

Au cœur du Ring se niche la Forêt de la Tranquillité, un espace apaisant de 2,3 hectares où environ 1 500 arbres ont été transplantés des parcs d’Osaka. Entourant un grand étang central de 20 m de diamètre, elle a été conçue par le paysagiste Hiroki Kutsuna et le cabinet Nikken Sekkei pour incarner la coexistence entre l’homme et la nature, un espace où respirer et se ressourcer au milieu de l’exposition. Le lieu invite à la pause et à la réflexion, un contraste saisissant avec l’effervescence du reste de l’Expo.

Souvenirs à tamponner et robots à découvrir

On peut rendre la visite de l’Expo ludique en s’amusant à chercher les tampons souvenirs de chaque pavillon ou encore en essayant de croiser le plus de robots possible. Il y en a à peu près pour tout : poubelles roulantes, aide pour s’orienter, agents de sécurité, serveurs… ces machines high-tech ajoutent une touche futuriste et interactive à l’expérience.

Événements et apparition des mascottes

Pour assister à des événements, des concerts ou croiser des mascottes lors de l’Expo, l’application sur mobile Osaka Expo 2025 est bien pratique. Accessible en anglais, elle permet de disposer des horaires et de géolocaliser leurs emplacements.

À la nuit tombée, l’Expo s’illumine et émerveille

Lorsque que le soleil se couche, certains pavillons révèlent toute leur splendeur grâce à des jeux de lumière, des écrans géants ou des effets visuels spectaculaires. C’est le cas près de l’entrée West, où le pavillon de la France attire tous les regards avec son architecture élégante. Très prisé, il ne nécessite pas de réservation, mais la file d’attente est souvent interminable du matin au soir. Juste à côté, le pavillon des États-Unis propose lui aussi un parcours sans réservation, combinant expériences interactives et cinéma immersif autour de l’exploration spatiale et des valeurs américaines. Pour ce dernier, la file dédiée aux anglophones peut permettre de gagner un peu de temps.

Spectacles nocturnes : le Water Show et le Shining Hat Show

Chaque soir, après le coucher du soleil deux événements sont à ne pas manquer. Le Water Show “Under the Midnight Rainbow”, orchestré sur le Water Plaza, combine plus de 300 jets et écrans d’eau, lasers, musique et projections dans une mise en scène de 20 minutes. Ce spectacle raconte une fable cosmique sur l’air et l’eau, avec un design et une bande-son originale. La zone près du bassin étant très prisée, on peut privilégier une vue d’en haut depuis le Ring au-dessus du lac (Grand Roof Water Basin) pour profiter de ce spectacle visuel et sonore impressionnant.

Juste à côté, l’Expo Hall surnommé “Shining Hat” s’illumine en soirée grâce à un impressionnant mapping vidéo géant. Ces spectacles ne nécessitent pas de réservation, mais une place assise peut être réservée à l’avance pour le Water Show dans une zone dédiée. L’ambiance immersive et futuriste de ces shows apporte une note magique à la clôture de l’Expo.

Astuces pratiques pour une visite optimisée

  • S’équiper d’une e-sim spéciale Asie pour bénéficier d’une connexion Internet illimitée.
  • Utiliser l’application officielle de l’Expo pour repérer les pavillons, les événements, les points d’eau, toilettes, restaurants…
  • Profiter au maximum des visites extérieures des pavillons et surtout se faire à l’idée d’éviter de faire la queue aux pavillons les plus prisés (perte de temps et déception assurée).
  • Apporter un pique-nique pour gagner du temps et éviter de faire la queue dans les espaces de restauration. Des bancs ombragés sont situés sous le Ring ainsi que dans la forêt de la tranquillité.
  • Explorer les espaces boutiques des pavillons. Ils sont souvent accessibles sans file d’attente interminable. Pour les achats de souvenirs aux couleurs de Myaku Myaku, les boutiques ambulantes officielles situées sous le Ring sont moins fréquentées que les grandes boutiques près de l’entrée principale.

Une escale à Osaka durant l’Exposition Universelle 2025 est une expérience mémorable, enrichissante et parfaitement adaptée à une journée d’escale en croisière. Préparez bien votre visite et partez à la découverte du futur dans un cadre spectaculaire et unique, au cœur du Japon !

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION

MS Hamburg – Plantours 

Construit en Allemagne et lancé en 1997, le MS Hamburg a d’abord navigué sous le nom de Columbus pour Hapag-Lloyd, avant d’être repris par Plantours Kreuzfahrten en 2012. Depuis, il porte fièrement le nom de son port d’attache et sillonne les mers du globe, des Grands Lacs d’Amérique du Nord à l’Arctique, en passant par la Méditerranée et l’Asie. Sa petite taille lui permet d’accéder à des ports exclusifs, offrant à ses passagers une expérience de croisière intime et personnalisée. Aujourd’hui, le MS Hamburg incarne la philosophie de Plantours : proposer des itinéraires originaux et une atmosphère conviviale, tout en garantissant un haut niveau de confort et de service à bord.

Escale inaugurale du MS Hamburg au Havre

9 mai 2025 – Le Havre accueille la toute première visite du paquebot MS Hamburg (sous ce nom) dans le port normand, marquée par la traditionnelle cérémonie d’échange de plaques entre le commandant du navire, Igor Gaber, et les autorités havraises. Cet événement symbolise le lien entre le port du Havre et la compagnie Plantours Kreuzfahrten, opérateur du navire.

Cérémonie d’échange de plaques entre les officiers du Hamburg et les autorités havraises

Caractéristiques techniques du paquebot MS Hamburg

Cheminée - MS Hamburg - Plantours
  • Construit en Allemagne au chantier MTW Schiffswerft GmbH de Wismar
  • Mise en service : 1997
  • Entrée en service pour Plantours : 2012
  • Longueur : 144 m
  • Largeur : 21,5 m
  • Tirant d’eau : 5,15 m
  • Tonnage : 15 000 tonneaux
  • 197 cabines
  • 400 passagers
  • 170 membres d’équipage
  • 6 ponts
  • Vitesse de croisière : 16 nœuds
  • Classe glace : GL E2
  • 2 restaurants
  • 5 bars et salons
  • 1 piscine
  • Centre de fitness avec sauna
  • Bibliothèque
  • Boutique duty-free

Passerelle de commandement du Hamburg

Captain Igor Gaber

Un petit paquebot intimiste idéal pour découvrir les destinations

À bord, les passagers allemands peuvent profiter d’espaces lumineux, d’une piscine, d’un centre de fitness, d’un sauna, d’une bibliothèque, d’une boutique et d’un grand salon accueillant conférences et spectacles. Son ratio équipage/passagers élevé – 170 membres d’équipage pour 380 passagers – garantit un service attentionné.

Le MS Hamburg incarne l’esprit de la croisière intimiste et témoigne de l’attrait croissant pour des croisières avec des escales au cœur des villes avec un accueil et un service personnalisé.

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION

MSC World America

Le MSC World America est le deuxième paquebot de la classe World. Il a été spécialement conçu pour les clients nord-américains. Avec son sistership le MSC World Europa, ils sont les navires les plus longs de la flotte de MSC Croisières. Avec son design ultramoderne, il propose de nouvelles expériences croisières. Grâce à sa capacité de propulsion au GNL, MSC Croisières le positionne comme le navire le plus innovant et le plus avancé sur le plan environnemental de sa génération. Sa silhouette futuriste, sa proue à 90 degrés en forme de flèche et son arrière en forme de Y lui donne un style impressionnant qui ne ressemble à aucun autre navire.

Caractéristiques du MSC World America

  • Construit aux Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire
  • Type de navire : World Class
  • Pose de la quille : 30 mai 2023
  • Livraison: 27 mars 2025
  • Baptême : 9 avril 2025 à Miami
  • Marraine : l’actrice Drew Barrymore
  • 6 764 passagers
  • 2 614 cabines dont 66 adaptées pour les personnes à mobilité réduite
  • 2 138 membres d’équipage
  • Longueur : 333 mètres
  • Largeur : 47 mètres
  • Hauteur : 77 mètres
  • 205 700 tonneaux
  • Ratio de 5,68 m2 par passager
  • Vitesse maximum : 22,7 nœuds
  • 22 ponts
  • 23 ascenseurs réservés aux passagers dont 4 panoramiques
  • 38 400 m2 d’espaces publics
  • Moteurs : propulseurs GNL, moteurs à double combustible
  • Stabilisé avec 2 ailerons
  • 19 lieux de restauration dont 6 restaurants de spécialités
  • 18 bars et salons
  • 6 piscines dont 1 piscine couverte avec toit rétractable et 2 piscines zen réservées aux adultes
  • 14 bains à remous dont 1 au Yacht Club
  • Parc Aquatique avec toboggans
  • Toboggan géant (sec)
  • Sportplex : piste de roller, auto-tamponneuses, terrain de sports,
  • Salle de spectacle
  • Centre de bien-être avec spa et salle de sport
  • Espace de jeux virtuels
  • Boutiques
  • Casino
  • Discothèque
  • Clubs enfants par tranches d’âge

Brochure MSC World America

Téléchargez le plan des ponts du MSC World America – pdf

Vidéo : les nouveautés et futurs itinéraires du MSC World America

Patrick Pourbaix, Directeur Général France de MSC Croisières nous en dit plus sur les nouvelles expériences que les passagers peuvent découvrir sur le MSC World America. Il présente également les premiers itinéraires du paquebot au départ du nouveau terminal croisière MSC de Miami.

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Triple cérémonie World Class MSC Croisières à Saint-Nazaire

Jeudi 27 mars 2025 – Les Chantiers de l’Atlantique accueillent une nouvelle fois un triple événement MSC Croisières démontrant le succès des paquebots de la class World et la fidélité de la compagnie au chantier naval français de Saint-Nazaire :

  • La livraison du nouveau fleuron MSC Croisières, le MSC World America
  • La cérémonie des pièces du MSC World Asia
  • La découpe de la première tôle du MSC World Class IV dont le nom a été révélé : MSC World Atlantic

Au-delà des innovations majeures de cette classe de navire, la collaboration continue entre MSC Croisières et Chantiers de l’Atlantique témoigne d’un engagement plus large de la compagnie en faveur de l’industrie navale française. Avec plus de 15 milliards d’euros directement investis dans la construction navale en France au cours des 20 dernières années, MSC Croisières demeure l’un des principaux contributeurs privés au développement industriel et à la balance commerciale de la France.

Les trois paquebots World Class — MSC World America, MSC World Asia et MSC World Atlantic — représentent à eux seuls un impact global de quelques 5,6 milliards d’euros dans l’économie réelle, soutenant 3 750 emplois directs et plus de 30 millions d’heures de travail supplémentaires aux chantiers navals.

Livraison du MSC World America à MSC Croisières

MSC World America devient le 23e navire de la flotte MSC Croisières. Il sera officiellement baptisé le 9 avril aux États-Unis, dans le nouveau terminal de croisière MSC à Miami, le plus grand au monde. Ce nouveau paquebot inaugure des espaces inédits et des concepts pensés spécialement pour le marché américain, tout en mariant l’élégance européenne emblématique de la marque au confort à l’américaine.

Après le changement de pavillon marquant la livraison du navire par les Chantiers de l’Atlantique à MSC Croisières, le MSC World America a été béni par le père Arnaud Laganier. Point culminant de la cérémonie, c’est ensuite Asya Aponte, petite-fille du fondateur et président du groupe MSC, Gianluigi Aponte, qui a coupé le ruban pour lancer la bouteille de champagne contre la coque du navire. Cette cérémonie traditionnelle de bénédiction et de protection du navire et de ses passagers marque également l’aboutissement du travail de tous ceux qui ont contribué à la construction du navire.

Le MSC World America sera placé sous le commandement expérimenté du captain Dino Sagani qui a déjà pris livraison de plusieurs nouveaux navires au cours de sa carrière.

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Star Legend – Windstar Cruises

Le petit paquebot Star Legend de Windstar Cruises peut accueillir jusqu’à 312 passagers et permet d’être à quai au cœur des villes et d’accéder à des escales plus intimistes où les grands navires ne peuvent accoster. La compagnie présente ses navires comme des yachts. C’est d’ailleurs de l’ambiance yachting qu’elle souhaite faire profiter ses passagers. En effet, avec un ratio d’un membre d’équipage pour 1,5 passager, elle démontre toute l’attention portée par l’équipage à prendre soin des passagers. Les cabines sont exclusivement des suites et elles sont particulièrement bien équipées. Le navire ne dispose pas d’installations spécifiques pour accueillir les enfants qui ne peuvent embarquer avec leur famille que s’ils ont plus de 8 ans.

Caractéristiques techniques du Star Legend

  • Construit au chantier naval Schichau-Seebeckwerft en Allemagne
  • Autres noms : Royal Viking Queen (1992-1995) – Queen Odyssey (1995-1996) – Seabourn Legend (1996-2015)
  • Entrée en service pour Windstar en Mai 2015
  • Rénovation et extension au chantier Fincantieri de Palerme en Mars 2021
  • 312 passagers
  • 158 Suites
  • 204 membres d’équipage
  • Longueur : 160 m
  • Largeur : 19 m
  • Tirant d’eau : 5,4 m
  • Tonnage : 13 000 tonneaux
  • Vitesse de croisière : 15 nœuds
  • 4 ascenseurs
  • 6 ponts réservés aux passagers
  • 3 restaurants dont 2 de spécialités
  • Bars et salons
  • 2 bains à hydro massage
  • 1 piscine extérieure
  • Plateforme d’accès à la mer pour les sports nautiques
  • World Spa : centre de bien-être avec salles de soins, sauna, hammam
  • Salle de sport équipée de vélos, rameurs…
  • Boutique
  • Bibliothèque
  • Voltage en cabine : 110/220 volts

Passerelle ouverte et accessible au public

Les invités peuvent échanger avec le commandant et les officiers de quart, consulter les cartes de navigation, prendre un café avec l’équipage et profiter de l’une des meilleures vues du navire dans un petit salon face à la mer.

Vidéo : visite du Star Legend ship tour

Piscines et jacuzzis

Le Star Legend dispose d’une jolie piscine à débordement surplombée par un jacuzzi. Un deuxième bain à remous est présent à la proue du navire.

Jacuzzi avant - Star Legend

Restauration

Les plats proposés dans les différents restaurants sont composés d’ingrédients frais et locaux, souvent sélectionnés par le chef du navire lors d’une visite au marché local. Il y a plusieurs options de restauration à bord et il n’y a pas de frais supplémentaires pour fréquenter un restaurant de spécialités. Seule la réservation est nécessaire pour ces derniers. On peut se restaurer où on le souhaite et quand on le souhaite dans les créneaux horaires indiqués dans le journal de bord et il n’y a pas de table attribuée, ni de premier ou second service.

Windstar est la compagnie de croisière officielle de la James Beard Foundation. Elle travaille avec une vingtaine de grands chefs pour créer les plats proposés à bord et faire des démonstrations culinaires.

Restaurant Amphora

C’est le restaurant principal du navire. Il n’y a pas de table assignée. La carte propose une cuisine internationale contemporaine et des plats régionaux réalisés avec des ingrédients locaux. La salle à l’éclairage tamisé dispose de panneaux décoratifs en verre de Murano. À la carte, on trouve chaque soir des plats préparés par des chefs affiliés à la James Beard Foundation.

Restaurant Cuadro 44 by Anthony Sasso

Ce restaurant espagnol éclectique d’une capacité de 36 places a été conçu en partenariat avec le chef Anthony Sasso, reconnu par la James Beard Foundation. Ce dernier a passé 13 ans au restaurant étoilé au Michelin, Casa Mono à New York. On y déguste une cuisine espagnole inventive et moderne inspirée de ses voyages dans toute l’Espagne. Pour y dîner, il est nécessaire de réserver à l’avance.

Restaurant Candles

Le restaurant Candles n’est ouvert qu’en soirée. Dans un cadre romantique on peut y prendre son repas face à la mer ou avec vue sur la ville en escale. Lorsque la météo le permet, on peut même y dîner sous les étoiles. La carte propose aussi bien des steaks raffinés, des plats de viande ainsi que du poisson, des crustacés et bien plus encore. Les plats sont cuisinés et préparés dans la cuisine ouverte face aux passagers. La réservation est obligatoire.

Buffet : Veranda

Le matin et le midi, le restaurant Candles laisse place au buffet Veranda. C’est l’endroit idéal pour prendre son petit-déjeuner et pour déjeuner. On peut s’y restaurer à l’intérieur ou en plein air. Des plats variés et de la cuisine locale sont proposés.

Restaurant Star Grill by Steven Raichlen

Situé face au Star bar et ouvert uniquement lorsque la météo le permet, le Star Grill permet de se restaurer face à la mer en extérieur. On y sert de la cuisine au barbecue et des grillades ainsi que des fruits de mer dans une atmosphère décontractée. Le cuisinier Steven Raichlen est renommé mondialement pour ses grillades.

Bars et salons

Yacht Club Café & Bibliothèque

Le matin on peut y prendre son café ou un thé accompagné d’un petit déjeuner continental. Tout au long de la journée, l’espace snack propose sandwiches et gourmandises. Le lieu est parfait pour se détendre tout en profitant d’une magnifique vue sur l’extérieur.

La grande bibliothèque propose de nombreux ouvrages en anglais aussi bien sur le thème du voyage que de la nature. On trouve également des romans et de très beaux livres.

La ludothèque propose de nombreux jeux de société mais aussi des puzzles ainsi qu’une table dédiée pour jouer aux échecs.

Compass Rose

C’est dans le salon Compass Rose que les passagers viennent prendre l’apéritif et profiter des concerts. Lorsque le navire est en escale avec une nuit à quai, il n’est pas rare de voir un groupe musical local venir se produire à bord pour la soirée.

Lounge

C’est dans le Lounge que se déroule les moments clés du navire. On y assiste aussi bien à des conférences, aux présentations des escales et des excursions, aux points météo présentés par le Commandant ou encore au spectacle tant attendu de l’équipage.

Star bar

Suite – Catégorie BS 517

Les suites sont particulièrement bien équipée : lit Queen size, télé interactive avec le journal de bord contenant le programme des activités, les excursions disponibles, les horaires des restaurants ou encore des films à la demande sans supplément de tarif… Dans le salon se trouve un meuble bar avec des verres et des carafes d’eau filtrée, un mini-bar, une corbeille de fruits frais et chaque soir on trouve quelques douceurs : fraises au chocolat, biscuits maison, chocolats…

Le grand dressing comporte un coffre-fort et de nombreux rangements, un parapluie, des chaussons au logo de la compagnie et des peignoirs. La salle de bain dispose d’une baignoire et d’une double vasque. On y trouve aussi un miroir grossissant, des produits de beauté L’Occitane (shampoing et après-shampoing, gel douche, crème pour le corps, savon, cotons et contons tige. Un sèche-cheveux est à disposition dans la cabine. Pour recharger vos appareils informatiques et smartphones, il y a tout le nécessaire : 4 prises USB, prises européennes et américaines. À noter également que le room service est disponible 24h/24 et qu’il y a même un service d’entretien gratuit pour vos chaussures. Pendant les heures des repas, on peut se faire servir certains plats proposés au restaurant principal l’Amphora.

Espace bien-être

L’espace bien-être dispose de nombreuses salles de massage. Le sauna, hammam ainsi que les transats chauffants de l’espace détente sont accessibles à tous sans supplément de prix. On trouve également un salon de coiffure et un espace pour les soins esthétiques.

World Spa by Windstar

Salon de coiffure et de soins esthétiques

Salle de sport

Plateforme pour les sports nautiques – Watersports platform

Lorsque la météo le permet et quand le navire est au mouillage sur certaines destinations, la plateforme arrière dédiée aux sports nautiques permet de profiter gratuitement de matériel de plongée (snorkeling), paddles, kayaks, tapis flottants, trampoline aquatique, mini voiliers…

Star Boutique

La boutique du Star Legend propose aussi bien des articles de mode, des objets souvenirs au logo de la compagnie, des bijoux, des parfums et produits L’Occitane (on les retrouve aussi bien dans les salles de bain des suites que dans les douches et toilettes publiques).

En savoir plus les croisières Windstar

Vie à bord et dress code

Le service est particulièrement attentionné à l’égard des passagers qui sont particulièrement choyés. C’est vraiment comme si on voyageait sur un yacht en ayant juste à profiter du voyage.

Côté dress code, voici ce que précise la compagnie : « Pour dînez au restaurant Amphora, Stella Bistro ou Cuadro 44 d’Anthony Sasso le soir, le style « Country Club » sera parfait. Pantalons ou jeans non usés associés à des chemises boutonnées, polos, hauts tendance sont appropriés. Les cravates ne sont pas nécessaires. Les jupes avec de jolis hauts, les robes décontractées ou les robes d’été sont également de bons choix. Des chaussures habillées, de jolis nus pieds ou des chaussures de sport élégantes peuvent compléter votre tenue de soirée. Selon vos destination, les passagers peuvent emporter des shorts, chapeaux, tongs et T-shirts, mais ils sont réservés pour les activités en journée ». Le style général à bord est élégant, mais décontracté, comprenant des jeans et des bermudas/shorts de marche…

Excursions et visites en escales

L’approche personnalisée et immersive des croisières Windstar permet de réserver des excursions accompagnés en petits groupes. On peut également réserver des visites privées pour explorer la destination à sa guise en véhicule privé avec chauffeur et guide personnel (anglophone) pour une approche plus libre, tout en étant accompagnés. L’accès au cœur des ports en escale permet également de visiter les villes par soi-même.

Activités à bord

Restaurant Amphora - Star Legend - Chef Gavin Baxter
Chef Gavin Baxter

Les activités à bord sont nombreuses. On trouve bien entendu des séances de sports, des cours de danse et des jeux de société ou des quizz mais parmi les plus originales on peut noter des démonstrations culinaires avec le Chef qui sont proposées après avoir fait le marché avec lui lors de certaines escales. La passerelle ouverte permet de profiter de cours de navigations et d’explications précises sur les instruments. Les officiers animent même des séances d’observation des étoiles avec lunette astronomique. Lorsque le navire est au mouillage et si la météo le permet, la plateforme arrière devient propice à différentes activités nautiques. Du matériel de plongée est alors disponible gratuitement. Des séances de yoga sont proposées gratuitement. Le navire étant de petite taille, toutes ces activités sont vraiment très conviviales avec un équipage qui est particulièrement attentionné.

En savoir plus de la compagnie Windstar

La flotte Windstar Cruises est composée d’une flotte de six petits paquebots qui peuvent accueillir entre 148 et 342 passagers. Trois font partie de la classe Star Plus : Star Breeze, Star Legend et Star Pride et les trois autres sont de petits paquebots à voiles conçus en France aux Ateliers et Chantiers du Havre (ACH) : Wind Star, Wind Surf, Wind Spirit. Ils naviguent vers plus de 330 ports dans près de 80 pays – Europe, Caraïbes, Costa Rica, Canal de Panama, Asie, Alaska, Australie et Nouvelle-Zélande, Pacifique Sud, Amérique centrale et Tahiti, où des croisières sont proposées toute l’année.

La compagnie propose plus de 2 500 excursions à terre dans le monde entier lors d’escales dans des ports populaires et hors des sentiers battus. Avec des navires dont la capacité est inférieure à 350 passagers, Windstar offre la possibilité de faire de charmantes découvertes tout en participant à des expériences immersives authentiques. Avec des escales de deux jours dans les différents itinéraires, les passagers profitent de tous les avantages du « slow cruising » : profiter de journées entières sans se soucier de l’heure du retour à bord, avoir la possibilité de passer la soirée dans les ports, prendre son temps… Le service exceptionnel et la gastronomie sont des atouts majeurs qui font de ces croisières des moments inoubliables.

Qu’est-ce qui différencie Windstar Cruises des autres compagnies

La compagnie propose une véritable expérience de yachting. Les navires Windstar peuvent entrer dans des ports inaccessibles aux grands paquebots de croisière. Cela permet à la compagnie de proposer des escales confidentielles et des visites hors des sentiers battus : Barbuda, Montserrat, Wrangell, Vinuatu… La petite taille des navires permet d’accoster au cœur des principaux ports alors que les grands paquebots se trouvent plus éloignés des centres-villes. C’est le cas à Marseille où le navire accoste à proximité du Mucem ou encore à Barcelone où le navire se met à quai non loin de la Rambla.

Windstar propose un accès à la passerelle aux passagers lors que le navire est en mer ce qui est de plus en plus rare aujourd’hui. Les croisiéristes peuvent alors échanger avec l’équipage et le commandant en prenant un café en leur compagnie dans cet endroit exceptionnel.

Lorsque le navire est au mouillage. Les passagers peuvent profiter d’une plateforme pour les activités nautiques : kayak, paddle board, baignade et plongée (snorkeling), détente sur des tapis flottants et bien plus encore.

Le voilier Wind Surf a été construit en France aux Ateliers et Chantiers du Havre (ACH). Lors de son lancement, il est alors l’un des plus grands voiliers du monde. Ses cinq mâts culminent à plus de 67 mètres de haut et supportent des voiles de  pieds et supportant près de 2500 m2 de voiles. Son record de vitesse à la voile est de 15,8 nœuds.

L’histoire de la compagnie Windstar

  • 1984 – Création de la compagnie Windstar Sail Cruises. Son premier navire, le Wind Star, est lancé en 1986, suivi par le Wind Song en 1987 et le Wind Spirit en 1988.
  • 1988 – Holland America Line rachète Windstar Sail Cruises qui est rebaptisé Windstar Cruises.
  • 1989 – Holland America devient une filiale de Carnival Corporation.
  • 1998 – Windstar rachète le voilier Club Med I à Club Med Cruises et le rebaptise Wind Surf. Ce navire est alors considéré comme le plus grand voilier commercial du monde et navigue encore aujourd’hui sous les couleurs de Windstar. Une rénovation majeure réalisée fin de 2019 permet d’y ajouter de nouvelles suites, d’améliorer les espaces publics et de transformer le spa.
  • 2007 – Carnival vend Windstar à Ambassadors International.
  • 2011 – Ambassadors International est placée sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites et une société affiliée à Xanterra Travel Collection® la rachète aux enchères.
  • 2013 – Windstar achète trois paquebots à Seabourn, doublant ainsi la taille de sa flotte.
  • 2014 – Le Star Pride rejoint la flotte Windstar.
  • 2015 – Lancement des paquebots Star Breeze et Star Legend.
  • 2018 – Windstar annonce la jumboïsation (agrandissement) des paquebots de la classe Star qui se voient ajouter une section de 25,6 mètres qui permet de disposer de 50 nouvelles suites et de passer d’une capacité d’accueil de 212 à 312 passagers. Les travaux comprennent également la modernisation et l’ajout d’espaces publics dont deux nouveaux restaurants. Un projet d’envergure qui s’achève en 2022.

Le siège social de Winstar est basé à Miami et tous les navires sont immatriculés aux Bahamas.

Le programme de transformation des paquebots Windstar

Le Star Legend a été rénové en mars 2021 au chantier Fincantieri de Palerme pour être mis au standard  » Star Plus » de la compagnie. Windstar Cruises a investi 250 millions de dollars dans ce projet d’extension et de modernisation. Une section centrale de 25,6 mètres a été ajoutée, les moteurs et les générateurs diesel ont été changés afin d’assurer une navigation plus respectueuse de l’environnement. Les espaces publics, cabines passagers et ponts extérieurs ont également été mis au goût du jour.

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION

Beau livre : Sur les paquebots

Lire : Sur les paquebots - Editions des Falaises

Le livre « Sur les Paquebots » de Stéphane William Gondoin publié aux Éditions des Falaises est une ode à l’âge d’or des transatlantiques français. Ce beau livre de 140 pages explore l’histoire fascinante de la Compagnie Générale Transatlantique, connue sous le nom de French Line dans le monde anglo-saxon. Entre 1864 et 1974, cette compagnie a assuré la liaison mythique entre Le Havre et New York, transportant des milliers de passagers : émigrants, célébrités, politiciens ou hommes d’affaires.

À travers un récit richement documenté, l’auteur retrace les grandes étapes de cette aventure maritime. Le livre met en lumière la rivalité acharnée avec les flottes britanniques, allemandes et américaines, tout en soulignant le rôle des chantiers navals de Saint-Nazaire dans la construction de ces géants des mers. Les paquebots évoqués – Normandie, Île-de-France ou encore Paris – deviennent ici les symboles d’une époque marquée par le luxe, le progrès et parfois le drame.

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Toulon : les escales de paquebots en 2025

Cette année les ports de Toulon et La Seyne-sur-Mer accueilleront 100 escales de paquebots. Le port de Toulon accueillera 33 navires de croisières au quai Fournel et 67 feront escale à La Seyne-sur-Mer. Voici le planning des escales prévues en 2025 ainsi que les temps forts à retenir.

Nouvelles escales et temps forts

  • La Seyne-sur-Mer tête de ligne des paquebots Costa : des aller/retour hebdomadaires à bord du Costa Pacifica sont prévus chaque dimanche d’avril à octobre. Le Costa Fascinosa embarquera aussi des passagers le 3 mai 2025. Costa Croisières a programmé 26 escales et 2 itinéraires :

    ☀  Une croisière de 7 jours avec escales à Valence, Palma, en Sardaigne, à Rome et Savone.
    ☀  Un itinéraire de 15 jours avec escales à Palerme, Olbia, Civitavecchia/Rome, en Crète, à Mykonos, Santorin et Argostoli.

    Pour faciliter la venue des passagers, la compagnie propose des trajets en train depuis Paris et Lyon aller-retour jusqu’à Toulon et des transferts gratuits jusqu’au port d’embarquement de la Seyne-sur-Mer depuis la gare de Toulon. Des services de navettes reliant Toulon / La Seyne-sur-Mer à des villes comme Nice et Marseille sont aussi proposés pour faciliter la venue des passagers. Un parking adjacent au port est également disponible.

👉 Visitez le Costa Pacifica ici
👉 Visitez le Costa Fascinosa ici

Téléchargez ici le guide pratique du croisiériste
réalisé par la CCI du Var (Ports Rade de Toulon)

Vous y trouverez toutes les informations pratiques pour embarquer à La Seyne-sur-Mer concernant votre arrivée en train, en avion, le stationnement en voiture avec différentes options de parking ou encore les navettes maritimes depuis Toulon.

Port Rade Toulon - Gudie pratique du croisiériste

  • Escales inaugurales : 8 paquebots feront escale pour la toute première fois à Toulon ou La Seyne-sur-Mer :
    • Ambience le 5 mars 2025
    • Seabourn Venture le 7 avril 2025
    • Emerald princess le 1er mai 2025
    • Disney Fantasy le 22 mai 2025
    • Ilma – le yacht de luxe de Ritz-Carlton le 20 juin 2025
    • Bolette le 2 juillet 2025
    • Azamara Onward le 7 septembre 2025
    • Silver Ray le 8 septembre 2025

  • Arvia sera le paquebot le plus long à faire escale en rade de Toulon. Il sera présent les lundis, tous les 15 jours à partir du mois d’avril. 👉 Découvrez le navire ici 👈

  • Premières escales croisières connectées au courant à quai – Les tests réussis lors de l’escale du Brillant Lady de Virgin Voyages en décembre dernier ont permis de certifier l’installation CENAQ (Connexion Electrique des Navires à Quai). Des paquebots pourront donc être branchés dès cette année ce qui permet d’éliminer des émissions de particules et de CO2 mais aussi de supprimer le bruit et les vibrations générées par les moteurs.

Planning des escales prévues en 2025

Voici les 100 escales prévues sur l’année 2025 à Toulon / La Seyne-sur-Mer. En bleu figurent les escales inaugurales avec les paquebots qui feront leur toute première visite.

Il s’agit d’une liste d’escales prévisionnelles communiquée en date du 17 février 2025 et qui est susceptible d’être modifiée.

Terminal croisière de Toulon

Terminal croisière de La-Seyne-sur-Mer

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION
Source : Port Rade de Toulon – CCI Var

Beau livre : Cherbourg et son patrimoine maritime

Livre : Cherbourg et son patrimoine maritime

Plongez au cœur de l’histoire maritime de Cherbourg avec le nouveau livre d’Emmanuelle Lemesle, Cherbourg et son Patrimoine Maritime. Cet ouvrage richement documenté vous invite à explorer le lien indissoluble entre la ville et la mer qui a façonné son identité au fil des siècles. C’est un incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de Cherbourg, des paquebots transatlantiques et des grandes aventures maritimes. Il offre un éclairage nouveau sur Cherbourg, une escale emblématique qui a accueilli certains des navires les plus célèbres au monde, comme le Titanic et le Queen Mary 2.

Ce livre ne se limite pas à une simple description des digues, des forts ou de la Cité de la Mer. Il explore toutes les facettes du patrimoine maritime de Cherbourg, des batailles navales aux grandes épopées transatlantiques, en passant par l’essor de son activité industrielle. Il aborde l’histoire de Cherbourg sous tous ses angles, de l’époque des bateaux corsaires à la construction du Redoutable, le seul sous-marin nucléaire visitable au monde.

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CFC Croisières – Ambassador Cruise Line : des itinéraires depuis Dunkerque et les Antilles

Article du 11 janvier 2025Mise à jour du 28 février 2025

Compagnie Française de Croisières – CFC annonce que son rapprochement avec la compagnie britannique Ambassador Cruise Line devrait être effectif d’ici fin janvier 2025. Une nouvelle étape de développement pour CFC qui annonce désormais des départs depuis Dunkerque et les Antilles françaises.

Renaissance avec sa nouvelle couleur de coque et de cheminée

Flash back sur l’histoire de la croisière à la française de CFC

CMV_Jules Verne_Nouvelle Livree 2

Si le nom d’Ambassador Cruise Line n’est pas connu des français, on peut tout de même faire un lien entre celle-ci et l’histoire de la création de CFC Croisières. En effet, Ambassador Cruise Line a été créée en 2021 par d’anciens dirigeants de Cruise & Maritime Voyages (CMV) qui, pour mémoire, avait fait naître le projet du paquebot Jules Verne (Ex-Astor) sur le marché français et dont la filiale bleu, blanc, rouge était dirigée à l’époque par Clément Mousset et  Cédric Rivoire-Perrochat. Placée sous administration judiciaire en 2020, la compagnie ne se relèvera pas de la crise économique liée à la pandémie de COVID-19. Quelques années plus tard, ses dirigeants français deviendront les armateurs de CFC Croisières.

Un futur rapprochement pour mieux répondre aux défis du secteur

Renaissance - CFC Croisières

Par cette alliance avec Ambassador Cruise Line, CFC souhaite renforcer sa position sur son marché et développer une stratégie de croissance plus dynamique. Mutualiser ses forces et expertises avec un acteur clé du secteur permettra de mieux répondre aux défis croissants du marché, à la fois en termes de diversification de l’offre et d’engagements durables.

De nombreuses synergies permettront à chaque compagnie d’optimiser ses opérations et de développer de nouvelles opportunités. L’authenticité, la dimension à taille humaine des croisières proposées et l’engagement environnemental constituent un socle de valeurs communes aux deux compagnies. CFC préservera son identité et indépendance et continuera de proposer à ses passagers une expérience de voyage en mer authentique, à la fois traditionnelle et premium dans une ambiance intimiste et conviviale.

Renaissance verte et horizons bleus : les projets CFC pour 2025 – 2026

Renaissance en chantier pour des travaux d’amélioration

Travaux Renaissance - Bremerhaven-2025 ©CFC

Au sein d’une industrie maritime de plus en plus engagée dans une démarche durable, Renaissance fait à nouveau l’objet d’améliorations techniques lors de sa mise en cale sèche entre janvier et fin février 2025. Ces travaux sont réalisés à Bremerhaven en Allemagne. Ils concernent notamment une mise en conformité avec la norme environnementale OMI niveau Tier III – à l’instar des deux autres navires de la flotte d’Ambassador – et d’être ainsi conforme aux ambitions et aux engagements du groupe en matière de croisières durables. Les travaux prévoient plus précisément :

  • L’installation de pots catalytiques de dernière génération (ou SCR) afin d’éliminer les rejets d’oxydes d’azote (Nox).
  • Mise en place de la connexion électrique pour pouvoir se connecter dans les ports équipés et devenir ainsi « zéro émission » polluante lorsque le navire est à quai.
  • Améliorations des cabines.
  • Rénovation d’espaces publics pour apporter plus de confort.
  • Réorganisation des boutiques.
  • La cheminée passera du bleu blanc rouge au violet d’Ambassador Cruise Line et la coque disposera d’un liseré également violet et du « A » de Ambassador, tout comme les autres navires de la flotte.

Les croisières CFC s’ouvrent au marché néerlandais

Le partenariat CFC Croisières – Ambassador se concrétise dès cette année avec la mise en marché d’un nouveau produit commun : les croisières aux Caraibes pour l’hiver 2025-2026, en partenariat avec le voyagiste européen Corendon. Des itinéraires au départ des îles françaises seront proposés dès novembre 2025 à la fois sur les marchés britannique, français et hollandais. Plus largement, cette nouvelle destination enrichit la programmation annuelle du groupe et lui permet de se positionner sur le marché de la croisière avec acheminement aérien.

Le site néerlandais de Corendon annonce déjà le détail des itinéraires de Renaissance sur ce nouveau marché hollandais :

  • 31 octobre 2025 – Croisière d’Ijmuiden à Curaçao – 19 nuits – Départ d’Ijmuiden – Escales : Dunkerque – Lisbonne – Ponta Delgada – Antigua – Roseau – Sainte-Lucie – La Barbade – Curaçao.
  • 10 décembre 2025- Croisière Curaçao et Perles des Caraïbes – 12 jours – Aller/Retour de Willemstad (Curaçao) avec vols A/R d’Amsterdam. Escales : St. Kitts & Nevis – Pointe-à-Pitre – Fort-de-France – Antigua – Saint-Martin – Tortola – Bonaire.
    ➤ Différents itinéraires dans les caraïbes sont est annoncés jusqu’en février 2026.
  • 4 mars 2026 – Croisière de Curaçao à Ijmuiden – 21 nuits – Départ de Willemstad (Curaçao) – Roseau – Pointe-à-Pitre – Fort-de-France – Saint Vincent & Les Grenadines – La Barbade – Sainte-Lucie – Antigua – St Kitts & Nevis – Ponta Delgada – Porto Ijmuiden.

Les nouveaux ports d’embarquements français de Renaissance : Dunkerque – Pointe-à-Pitre et Fort-de-France

Voici les dates des nouveaux itinéraires proposés par CFC Croisières :

Dunkerque - 3J - CFC Renaissance - Carte 2025
  • 29 octobre 2025 – Croisière escapade royale – Croisière de 3 nuits – Aller/Retour de Dunkerque avec escales à Londres Tilbury et Ijmuiden.
  • 1er novembre 2025 – Croisière Odyssée Tropicale – Croisière de 21 nuits de Dunkerque à Pointe-à-Pitre avec escales : Lisbonne – Ponta Delgada – Antigua – Roseau – Sainte-Lucie – La Barbade – Curaçao – St Kitts & Nevis.
  • 22 novembre 2025 – Croisière Secrets de Caraïbes – Croisière aller/retour de Pointe-à-Pitre de 10 nuits avec escales à Fort-de-France – Antigua – Saint-Martin – Tortola – Bonaire – Curaçao – La Barbade.
    ➤ Différents itinéraires dans les caraïbes sont est annoncés jusqu’en février 2026. Un départ de Fort-de-France est à ce jour annoncé le 13 janvier 2026.
  • 7 mars 2026 – Croisière Dans le sillage de Christophe Colomb – 20 nuits – De Pointe-à-Pitre à Dunkerque avec escales à Saint Vincent & Les Grenadines – La Barbade – Sainte-Lucie – Antigua – St Kitts & Nevis – Ponta Delgada – Porto – Ijmuiden – Londres Tilbury – Dunkerque.

Les croisières aller/retour depuis Le Havre sont toujours prévues jusqu’au 5 août 2025. Elles seront suivies par des croisières aller/retour de Marseille du 16 août au 18 octobre 2025. Si Le Havre a vu le baptême de Renaissance le 28 juin 2023, l’arrivée de Dunkerque comme port d’embarquement annoncerait-t-il la fin des croisières depuis le port normand ? L’histoire le dira, à ce jour, il est encore trop tôt pour l’affirmer. Une chose est certaine, la perte des couleurs bleu, blanc, rouge sur la cheminée du navire fait déjà parler d’elle et inquiète sur l’avenir des croisières à la française, promesse initiale des fondateurs historiques de la compagnie.

Un nouveau groupe leader en Europe

Fort du succès de la compagnie Ambassador au Royaume-Uni et du démarrage prometteur de CFC en France, le nouveau groupe Ambassador souhaite se déployer sur l’ensemble du marché européen de la croisière, particulièrement dynamique depuis 10 ans. Alors qu’une croissance de 12% est attendue sur les 5 prochaines années, le Groupe s’appuiera sur son expertise pour ouvrir de nouvelles destinations tout en garantissant une expérience authentique et durable à ses passagers.

Le Groupe exploitera trois navires de taille petite à moyenne : les bateaux Ambience et Ambition d’Ambassador et le navire Renaissance de CFC. Chacune des compagnies continuera de proposer une expérience à bord en phase avec les attentes de leurs clientèles respectives. Chaque navire conservera son identité et offrira ainsi aux passagers britanniques et français des séjours complémentaires, non concurrents.

Le nouveau groupe Ambassador sera détenu en majorité par Njord Partners, actionnaire actuel de la compagnie Ambassador Cruise Line, et en minorité par Cheyne Capital, actionnaire actuel de Compagnie Française de Croisières.

Christian Verhounig - CEO Ambassador Cruise Line ©DR

Christian Verhounig, Président d’Ambassador Cruise Line : « Ce rapprochement est une étape majeure dans la construction de notre vision commune de l’industrie de la croisière. En unissant nos forces, nous allons créer une compagnie capable d’offrir des expériences exceptionnelles à ses clients, tout en défendant des pratiques plus durables. Ensemble, nous ouvrons la voie vers une offre de croisières accessible, premium, authentique et respectueuse de l’environnement. »

Maëlysse Pierrot-Guibourt - Présidente de CFC - ©DR

Maëlysse Pierrot-Guibourt, Présidente de Compagnie Française de Croisières : « Cette union souligne nos ambitions pour l’avenir de la compagnie CFC, une jeune entreprise en plein développement. Se rapprocher d’Ambassador, une compagnie britannique en pleine expansion, est extrêmement positif pour nous. Les synergies prévues vont nous permettre de renforcer notre position dans le secteur. Nos clients sont satisfaits et fidèles, nous restons engagés à leur offrir une expérience premium à bord et même à l’enrichir. »

Jakob Kjellberg - Partner at Njord Partners ©DR

Jakob Kjellberg, co-fondateur de Njord Partners : « Nous sommes très fiers d’annoncer cette prochaine étape qui renforcera le positionnement d’Ambassador en tant qu’acteur leader de la croisière accessible en Europe sur le marché de la silver economy. Nous souhaitons continuer d’impulser un dynamisme dans le secteur, confiants en son potentiel et en notre capacité de mener des projets clés. Cette union illustre notre force et notre volonté de croissance dans le marché européen de la croisière. »

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION

Honfleur : les escales de paquebots en 2025

Cette année, le port de Honfleur prévoit d’accueillir 57 escales de paquebots dont 6 escales inaugurales. Voici le planning des escales prévues en 2025 ainsi que les temps forts à retenir.

Nouvelles escales et temps forts

Les voyageurs en escales à Honfleur sont essentiellement américains et britanniques mais aussi allemands. On ne compte plus les paquebots de luxe qui ont jeter leur dévolu sur le petit port Normand de Honfleur. Cette année ne déroge par à la règle avec au planning des navires particulièrement haut de gamme comme le Ilma de The Ritz-Carlton Yacht Collection ou encore le Scenic Eclipse de Scenic Cruises – un navire équipé de deux hélicoptères et d’un sous-marin de poche pour proposer de nouvelles expériences aux passagers.

  • Escales inaugurales : six paquebots feront escale pour la toute première fois à Honfleur :
    • Seadream II de Seadream Yacht Club le 20 mai 2025
    • Vista de Oceania le 22 mai 2025
    • Seabourn Odyssey le 25 mai 2025
    • Seven Seas Grandeur de la compagnie Regent le 10 juin 2025
    • Ilma de The Ritz-Carlton Yacht Collection le 7 septembre 2025
    • Scenic Eclipse le 18 septembre 2025
  • Overnights : neufs paquebots passeront la nuit à quai offrant à leurs passagers une escale plus longue pour profiter davantage de la destination (en jaune dans le planning ci-après). Parmi ces navires figure l’Hebridean Princess qui passera quelques heures à Honfleur le 21 août avant d’aller à Rouen. Il y sera de nouveau le 23 août 2025 pour une escale plus longue avec la nuit à quai. Cet ancien ferry a été lancé en 1964. Transformé en paquebot de luxe il ne transporte que 49 passagers et 38 membres d’équipage. Il a été affrété à deux reprises par la reine Elizabeth II : en 2006 pour quelques jours de vacances autour des îles écossaises pour son 80e anniversaire ainsi qu’en 2010 pour un périple similaire.

Planning des escales prévues à Honfleur en 2025

Voici les 57 escales prévues sur l’année 2025 à Honfleur. En bleu figurent les escales inaugurales avec les paquebots qui feront leur toute première visite dans le port normand et en jaune sont présentées les escales de navires qui passeront une nuit à quai.

Liste d’escales prévisionnelles communiquée en date du 24 janvier et susceptible d’être modifiée.
Les horaires des navires mentionnées TbC sont à reconfirmer

Voici quelques paquebots prévus en escale à Honfleur cette année et que vous pouvez découvrir plus en détail dans les liens ci-après :

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION
Source : Haropa Port