Pour découvrir les trésors cachés des îles grecques et d’Istanbul avec des escales incontournables, rien de tel que de confier son projet de voyage à Celestyal, compagnie de croisière spécialiste de la destination dont l’expérience et la renommée n’est plus à faire. Des paysages spectaculaires aux sites archéologiques fascinants, chaque jour apporte son lot de découvertes et d’émerveillement. Des escales charmantes, une expérience de voyage conviviale imprégnée de l’hospitalité chaleureuse typiquement grecque, rien de tel pour se dépayser.
Durant 10 jours à bord du Celestyal Journey, nous avons pu plonger au cœur de la riche histoire et de la culture locale tout en profitant d’un navire fraîchement rénové qui est entré dans la flotte de la compagnie en septembre 2023 – voir l’article ici.
Les francophones qui ne connaissent pas cette compagnie seront surpris positivement de découvrir qu’à bord, que ce soit à la réception, au bureau des excursions ou encore dans les bars et restaurants, on trouve toujours des membres d’équipage parlant notre langue. Le journal de bord distribué chaque soir en cabine ainsi que les menus au restaurant sont en français. Enfin, les annonces et certaines excursions lorsque le nombre de participants est suffisant sont aussi proposées en français.
Jour 1 – Embarquement au Pirée
Situé à une quarantaine de kilomètres de l’aéroport et à un moins de 15 kilomètres d’Athènes, Le Pirée est le port de départ et d’arrivée de cette croisière. Beaucoup de passagers en profitent pour faire un court séjour à Athènes avant ou après la croisière. Il est bon de savoir que les taxis depuis l’aéroport ont un tarif fixe vers Le Pirée et Athènes. La compagnie propose également des transferts depuis l’aéroport vers le port.
Le port de commerce se trouve à environ quinze minutes de marche d’un joli port de plaisance : Marina Zea. La promenade est agréable et les petits bars environnants s’animent à l’heure du déjeuner, offrant une pause sympathique avec une vue pittoresque sur le port. En ville les parcs ornés de statues, le théâtre, l’hôtel de ville ainsi que les petites églises orthodoxes donnent le ton.
L’embarquement sur le Celestyal Journey est bien organisé avec des rafraîchissements pour patienter. Le terminal croisière dispose de nombreux comptoirs d’enregistrements et le personnel parle français. À bord, les buffets sont ouverts pour se restaurer, même tardivement.
Nous découvrons la suite 9134. Très spacieuse elle comporte de nombreux rangements, un salon avec grand canapé, un minibar et un coin bureau. Il y a également de nombreuses prises de courant européennes et des prises USB (près du bureau et près du lit) ce qui est très pratique.
Il reste un peu de temps avant que le navire quitte le port. C’est l’occasion de découvrir le navire – Visite complète ici.
Retour en images sur cette première découverte du Celestyal Journey et départ du Pirée
Jour 2 – Escale à Santorin
Les contours des îles volcaniques se dessinent au loin. Savourer le petit-déjeuner en plein air sur le pont, face à ce paysage spectaculaire, est un véritable plaisir.
Le Celestyal Journey est au mouillage, le débarquement se fait via des bateaux locaux. Les excursionnistes se réunissent dans les salons pour un départ prioritaire. Pour nous, ce sera « Tour des îles et des volcans de Santorin » (environ 4h). Un ticket retour pour le téléphérique est remis aux participants.
L’excursion est dépaysante car la navigation vers le volcan de Nea Kameni se fait à bord d’un caïque local. Une fois accosté, une marche d’environ 1h est prévue sur cette île qui offre un panorama unique sur Fira.
Pour aller jusqu’au cratère, il est préférable de prévoir des chaussures adaptées et de l’eau pour s’hydrater. L’ascension n’est pas très difficile et le chemin pentu est bien aménagé avec des parasols pour s’abriter et faire des pauses.
La dernière éruption remonte à 1950, comme en témoignent les roches les plus sombres. Notre guide francophone nous éclaire sur les différentes éruptions et les formations rocheuses. Près du cratère principal, des trous ont été creusés par les volcanologues. En s’approchant, on ressent la chaleur émanant du sol. Plus loin, des fumerolles tourbillonnent près d’une roche jaune, signe de la présence de soufre. Bien que le volcan soit actif mais en sommeil, il reste sous étroite surveillance pour alerter les habitants en cas de changement. Depuis le sommet du volcan, la vue sur la caldeira est magnifique.
Nous rejoignons ensuite l’îlot voisin de Palea Kameni. Le bateau se met au mouillage dans une petite crique, où l’eau d’un bleu marine vif vire progressivement au vert, puis à la couleur rouille. C’est le moment idéal pour une baignade de 45 minutes pour ceux qui le désirent. Au bureau des excursions, on nous avait avertis de prendre un maillot de bain sombre, car l’eau boueuse teinte facilement les vêtements clairs.
Près du rivage, la boue volcanique peut être appliquée sur la peau. Ce masque naturel est réputé pour ses bienfaits thérapeutiques. En raison de l’activité volcanique, l’eau est bien plus chaude dans cette zone que près du bateau.
Après notre retour au port d’Athinios, nous embarquons dans un car en direction de Fira, où se termine l’excursion. Il est ensuite possible de prendre un bus pour se rendre à Oia par ses propres moyens. Ce village offre un panorama époustouflant avec ses maisons blanches et ses clochers.
De retour à Fira, on peut profiter de la vue sur les paquebots au mouillage. La ville est superbe avec ses maisons typiques aux piscines turquoise à flanc de falaise.
Pour rejoindre le transfert en bateau vers le Celestyal Journey, deux options. La première : prendre le chemin muletier qui est très glissant. Le faire à dos d’âne n’est pas recommandé non plus. L’option la plus simple consiste à prendre le téléphérique. Il faut cependant être prudent côté timing car redescendre peut prendre plus d’une heure. Il peut en effet y avoir beaucoup de monde surtout quand plusieurs paquebots sont au mouillage et que c’est l’heure de pointe (c’est la même chose à l’aller si vous n’avez pas pris d’excursion).
19h – Le Celestyal Journey lève l’ancre pour prendre la direction de Rhodes. Alors que le soleil se couche et que Fira et Oia s’éloignent, les passagers se préparent pour la soirée. Nous dînons au restaurant Thalassa où la carte permet de découvrir quelques recettes grecques.
La soirée se poursuit avec le spectacle Hellenic Voyage. Un thème bien choisi pour une croisière en Grèce.
Revivez l’aventure autour des volcans de Santorin en vidéo
Jour 3 – Escale à Rhodes
Rhodes, la plus grande des îles du Dodécanèse, est enracinée dans une passionnante histoire et les vestiges de son occupation par les Chevaliers de Saint-Jean lors des Croisades sont encore bien visibles. Les imposants remparts qui entourent la cité cachent les vestiges d’un passé glorieux où les monuments emblématiques racontent les exploits des chevaliers et des sultans. L’excursion « Visite à pied de la cité médiévale de Rhodes » permet de s’immerger totalement dans l’histoire et l’atmosphère du lieu.
On emprunte la rue des Chevaliers pour découvrir où vivaient ces derniers, répartis selon leur Ordre, comme indiqué sur les blasons encore visibles aujourd’hui. Nous verrons également l’extérieur de l’imposant Palais des Grands Maîtres des Chevaliers de Rhodes, un château médiéval également appelé le Kastello. C’est l’un des rares exemples d’architecture gothique en Grèce. La citadelle a été construite au VIIe siècle, tandis que le palais lui-même remonte au XIVe siècle.
Nous sommes le 25 mars, jour de la fête nationale. Rhodes s’anime pour des festivités colorées pour lesquelles les costumes traditionnels sont de sortie. On commémore le début de la guerre d’indépendance grecque contre l’Empire ottoman en 1821. Les Grecs célèbrent cette journée avec des défilés militaires, des cérémonies officielles, des manifestations patriotiques et divers événements culturels à travers tout le pays. C’est une occasion pour les Grecs de se remémorer leur histoire, de célébrer leur identité nationale et de rendre hommage aux héros de la lutte pour l’indépendance.
Rhodes est une ville particulièrement agréable où l’on se plaît à flâner, prendre un verre dans des cours secrètes cachées au milieu des remparts et où le bord de mer entouré de moulins offre un paysage typique. Le départ est à 18h ce qui laisse largement le temps de visiter.
Ce soir c’est le cocktail du commandant et tous les passagers sont invités à la présentation des officiers du navire. Ceux qui le souhaitent peuvent se faire photographier avec le commandant Angelos Vasilakos, une tradition qui devient plutôt rare à bord des navires de croisières.
Explorer Rhodes en vidéo avec le meilleur de cette escale
Jour 4 – Escale à Samos
Au mouillage près de la ville de Samos, le Celestyal Journey permet de visiter une île célèbre pour son vin, ses plages et ses paysages verdoyants. L’excursion « L’île de Pythagore : culture, paysages et vignoble » permet de voir les principaux sites de l’île éponyme.
Après avoir débarqué en chaloupe, nous sommes accueillis avec des fleurs et quelques spécialités locales : mignonnettes d’Ouzo et de Samos accompagnées d’un petit pot de tomates cerises produites localement. Ce geste particulièrement apprécié témoigne de l’hospitalité grecque et de la volonté de faire découvrir les saveurs de la région.
Notre première étape nous a conduits à explorer la ville de Samos, où l’histoire et la culture se mêlent dans les rues pavées et les bâtiments anciens.
Puis, nous sommes conduits au Musée du Vin qui plonge le visiteur dans les traditions viticoles de l’île. C’est l’occasion de se familiariser avec les procédés de production du vin local. Une dégustation de quelques cépages de Muscat blanc est proposée.
La promenade dans le village pittoresque de Kokkari nous a enchantés avec ses maisons blanchies à la chaux, ses tavernes accueillantes et ses ruelles étroites.
Enfin, un arrêt de plus d’une heure à Pythagoreio nous a permis de profiter d’une terrasse en bord de mer. Ce charmant village côtier tire son nom du célèbre mathématicien et philosophe grec, Pythagore, qui aurait vécu ici.
De retour au port, il est temps de poursuivre la flânerie puis de rentrer au bateau pour se détendre sur les transats près de la piscine.
Après le dîner nous passons la soirée au Blue bar pour un concert de musiques grecques avec El Greco.
Visionnez l’escale de Samos en une minute chrono
Jour 5 et 6 – Escale à Istanbul avec nuit à quai
Aujourd’hui, la matinée se déroule paisiblement en mer alors que nous naviguons vers Istanbul. Petit déjeuner au buffet puis détente jusqu’à l’arrivée qui est prévue pour 13h30.
C’est dans les confortables fauteuils du salon Horizons Lounge au pont 12 que l’on profite le mieux de la vue. Au loin, les contours de la ville se dessinent, baignés dans une brume légère. Peu à peu, les premiers monuments emblématiques émergent : la Mosquée Bleue, Sainte-Sophie… notre arrivée est imminente. Soudain, quelques dauphins font leur apparition. Notre guide nous indiquera plus tard qu’en cette période, ils traversent la Mer de Marmara puis le Bosphore pour rejoindre la Mer Noire plus poissonneuses.
De rares passagers avisés se retrouvent sur la partie extérieure de la salle de sport au pont 10. Située juste au-dessus de la passerelle de navigation, c’est l’endroit idéal pour les photos des arrivées en escales.
Le Celestyal Journey accoste sur la rive asiatique à Galataport. Ce terminal croisière ultra moderne a ouvert en 2021. Pour faciliter les entrées et sorties, les passagers en transit ont reçu un laissez-passer avec un code barre qu’il suffit de scanner pour entrer et sortir du terminal. Istanbul est également un port d’embarquement. À noter que le terminal dispose d’un hall immense où l’on trouve même des consignes à bagages adaptées pour les gros volumes. C’est suffisamment rare et pourtant pratique pour être mentionné ici. Important également à savoir, lorsqu’on embarque à Istanbul, il n’est pas possible de monter et descendre du bateau à sa convenance.
C’est en petit groupe que nous partons pour l’excursion « Les secrets cachés de la place Sultanahmet » avec notre guide francophone. Nous partons en car pour rejoindre la Mosquée Bleue qui a été construite entre 1609 et 1616. Officiellement connue sous le nom de Sultan Ahmet Camii, elle abrite de magnifiques carreaux de faïence bleue peints à la main qui lui ont donné son surnom, ainsi que les tombeaux de son architecte et de certains sultans ottomans dont le Sultan Ahmet Ier qui a donné l’ordre de construire la mosquée à l’âge de 20 ans.
Nous traversons ensuite la place pour rejoindre le musée de Sainte-Sophie, Hagia Sophia. Construite en 537 de notre ère sous le règne de l’empereur byzantin Justinien Ier, c’est le symbole éternel de Constantinople, l’appellation historique d’Istanbul. L’église byzantine de la Sainte sagesse de Dieu était la cathédrale orthodoxe de Constantinople. Après la conquête ottomane, l’église a été transformée en mosquée, puis en musée en 1934 avant d’être reconvertie en mosquée, son statut actuel.
Si le rez-de-chaussée est utilisé quotidiennement comme mosquée, le musée se trouve quant à lui sur le balcon de celle-ci. On y découvre ses murs qui recèlent encore les vestiges de son passé multiculturel et religieux. Les impressionnantes fresques et mosaïques qui décorent l’intérieur de l’édifice représentent des scènes bibliques et des figures religieuses. Avant d’être restaurées, celles-ci avaient été recouvertes de plâtre et de peinture afin de conformer l’édifice aux pratiques artistiques islamiques qui interdisent la représentation d’êtres humains dans les lieux de culte.
Nous découvrons ensuite la face cachée d’Istanbul qui se trouve en dessous de la ville. La Citerne Basilique – ou le « Palais englouti » – est le réservoir d’eau de l’empereur Justinien. Construit en 535 après J.-C., il compte 338 colonnes doriques, ioniques et corinthiennes en marbre, dont certaines dépassent les 9 mètres de haut. Au fond de l’immense salle, on découvre deux bases de colonnes sculptées représentant la tête de Méduse, une créature mythologique ailée avec des serpents en guise de cheveux.
Nous sommes en fin d’après-midi, le car nous ramène au bateau mais nous sommes en escale jusqu’à demain soir et la vie nocturne commence à animer les rues. Les restaurateurs du pont de Galata invitent les passants à s’installer en terrasse avec vue sur le Bosphore. Près du bateau, à Galataport, il y a de quoi faire, les boutiques sont ouvertes tardivement et surtout de nombreux restaurants et bars donnent envie de passer du bon temps en terrasse et de profiter des délices locaux.
Notre deuxième journée à Istanbul commence avec la traversée du pont de Galata, où les pêcheurs s’activent dès les premières lueurs du jour.
L’atmosphère est authentique, imprégnée de la vie locale. Nous rejoignons le souk des épices. Les étals débordent de café fraîchement moulu, de tomates séchées, d’épices aux arômes qui invitent au voyage. En explorant les ruelles moins fréquentées, nous découvrons des boutiques insolites, véritables cavernes d’Ali Baba regorgeant de trésors locaux.
Notre périple nous mène ensuite vers le Grand bazar, un dédale de ruelles où se côtoient différents quartiers thématiques : cuir, bijoux, antiquités. Malgré l’afflux de touristes, l’atmosphère demeure fascinante. Après une pause bien méritée autour d’un café ou d’un thé à la pomme, nous mettons le cap sur le Bosphore pour une excursion en bateau. De là, nous contemplons les majestueux monuments et palais qui bordent les rives, offrant une vue panoramique sur cette ville millénaire. Parmi ces derniers :
- La Tour de Galata : Galata Kulesi en turc. C’est l’une des plus hautes et des plus anciennes tours d’Istanbul (63 mètres de haut).
- Le Palais de Dolmabahçe : édifié au XIXe siècle sur ordre du sultan Abdülmecid Ier, il allie l’opulence européenne à l’esthétique ottomane. Il fut la résidence officielle des sultans jusqu’à la chute de l’Empire ottoman en 1922.
- Le Palais de Ciragan : en 1835, le sultan Mahmud II a ordonné la construction d’un palais qui présente un mélange de styles architecturaux ottoman et occidental.
- Le quartier et la mosquée de Ortaköy : c’est l’un des lieux les plus célèbres d’Istanbul en raison de son caractère multiculturel.
- La Forteresse de Rumeli : construite au XVe siècle par l’empereur ottoman Mehmed II en préparation de la conquête de Constantinople. Elle avait pour objectif de bloquer les approches maritimes de la ville, contribuant ainsi à la réussite de la conquête de Constantinople en 1453.
- La forteresse d’Anatolie : située dans la partie la plus étroite d’Istanbul. Le sultan Beyazıt I a ordonné sa construction pour contrôler le trafic maritime.
- Le Palais de Beylerbeyi : situé sur la rive asiatique du Bosphore, ce palais ottoman a été construit au XIXe siècle. Il était autrefois utilisé comme résidence d’été par les sultans ottomans et servait également de lieu de réception pour les dignitaires étrangers.
- La Tour de Maidan : construite au XVe siècle par l’empereur byzantin Théodore II Paléologue pour défendre l’entrée du Bosphore.
- La Mosquée Bleue
- La Mosquée de Sainte-Sophie
De retour à Galataport, il reste encore un peu de temps pour faire du shopping dans cette zone commerciale entièrement sécurisée au pied du bateau. On y trouve plus de 230 boutiques, bars et restaurants mais aussi le premier musée d’art moderne et contemporain de Turquie ou encore le Musée de peinture et de sculpture.
L’heure du départ approche et nous rejoignons le très moderne terminal croisière. Maintenant que nous connaissons un peu mieux Istanbul, il est facile de faire le parallèle entre son design moderne et celui des anciennes citernes dont il est inspiré.
Le Celestyal Journey largue les amarres en longeant les mosquées, le soleil se couche. Il est temps de profiter d’un dîner au restaurant Thalassa avant le spectacle Odyssea qui se joue ce soir.
Laissez-vous dépayser avec cette vidéo de l’escale à Istanbul
Rares seront les téméraires qui iront, en plein milieu de la nuit, voir le Pont Çanakkale marquant le passage dans le Détroit des Dardanelles. Construit entre 2017 et 2022, c’est à ce jour le plus long pont suspendu du monde. Sa longueur totale est de 4 608 mètres et la distance entre les deux piles du pont est de 2 023 mètres.
Jour 7 – Escale à Chios
Ce matin, nous passons la matinée en mer, une occasion parfaite pour explorer les installations à bord, découvrir le spa et les espaces sportifs, puis se détendre près de la piscine.
Différentes activités sont proposées ce matin. Parmi celle-ci, une démonstration de découpe de fruits durant laquelle les artistes des cuisines prodiguent des conseils aux passagers attentifs. Pendant la déjeuner pris au buffet, nous naviguons entre les îles, avant l’arrivée à Chios.
Une fois au mouillage, nous rejoignons les chaloupes pour participer à l’excursion « Mesta Pyrgi » . Sur le port, nous sommes accueillis avec des spécialités locales à base de mastic : petit verre d’alcool, bonbons et chewing gums… une découverte gustative dont le parfum végétal est indescriptible et dont nous en saurons plus pendant notre visite.
Nous traversons la région de Mastichochoria qui tire son nom du lentisque, l’arbre à mastic de l’île de Chios. La plupart des villages du mastic du sud de Chios ont été fondés à l’époque de l’occupation génoise de l’île, au XIIe siècle. Ils ont souvent été construits sous forme de forteresse afin de se protéger des pirates.
La visite commence par le Musée du mastic, où l’on découvre les plantations ainsi que tout le processus de culture, de préparation du terrain et les instruments utilisés. Le mastic a joué un rôle majeur sous l’Empire turc et encore aujourd’hui, l’exportation de ce produit et ses dérivés est essentielle à la vie de l’île.
L’arrêt suivant sera le village fortifié de Mesta. Les maisons sont collées les unes aux autres, formant un rempart qui encercle le village. Lorsque les envahisseurs menaçaient les remparts du village, les habitants avaient ainsi la possibilité de s’enfuir par les toits reliés les uns aux autres. Dans le village, nous croisons une femme qui nettoie le mastic brut avant qu’il soit transformé pour être vendu. Nous parcourons à pied les anciennes et étroites ruelles et allées couvertes de Mesta et débouchons sur la place centrale où se dresse la petite église de Taxiarches.
Nous poursuivons par un arrêt à Pyrgi dont les fortifications ont été détruites lors du grand séisme de 1881. Ce qui rend atypique ce village médiéval ce sont ses surprenantes habitations aux façades ornées des décorations « xysta ». Ces motifs géométriques gris et blancs incisés dans le plâtre des façades des maisons représentent souvent des croix ou des fleurs ce qui donne un charme unique à ce village. Initialement conçus pour protéger les maisons des énergies maléfiques et des mauvais esprits, ils sont devenus une caractéristique esthétique distinctive de l’architecture locale.
Dans le village de petites boutiques proposent des souvenirs en tout genre à base de mastic. Il y a de quoi ramener des produits originaux et peu connus.
De retour au port de Chios à la nuit tombée, il est temps de reprendre la chaloupe pour rentrer au bateau. Cette escale est vraiment trop courte et nous aurions vraiment apprécié de prendre plus de temps dans les villages.
En déambulant sur le bateau près des boutiques du navire après le dîner, nous découvrons par hasard un spectacle réalisé par l’équipage dans un bar du navire. Ils nous font découvrir leurs talents cachés : magie, danse, concert live au programme !
L’essentiel de l’escale à Chios en vidéo
Jour 8 – Escale à Kos
C’est une journée complète qui nous attend pour l’escale de Kos. Cette petite île située dans la Mer Égée orientale fait environ 842 km2 et fait face Bodrum en Turquie. Après le petit déjeuner, il est temps de rejoindre la ville en chaloupe pour participer à l’excursion « Asclépiéion, Zia et le platane d’Hippocrate » . Notre guide français, Constantin, a 86 ans et partage toujours avec passion l’histoire de l’île au plus grand bonheur des participants.
Notre premier arrêt se fait au village de Zia où l’église de l’Assomption de la Vierge domine la ville et offre un beau point de vue sur la région. L’intérieur recèle de magnifiques peintures religieuses. Quelques échoppes proposent des souvenirs artisanaux, des herbes aromatiques locales ou encore du miel de thym. Les terrasses du village offrent également un ombrage à qui souhaite y prendre du bon temps.
Quelques kilomètres plus loin, c’est au village de Pyli que nous faisons un nouvel arrêt. On nous présente une fontaine qui date de l’époque ottomane. Elle est connue pour sa conception architecturale unique et sa grande importance historique pour la région. La fontaine servait autrefois de source d’eau potable pour les habitants du village et était un lieu de rassemblement social. Nous avons un peu de temps libre pour prendre un verre et faire le tour de ce tout petit village.
Nous reprenons la route pour Antimachia. Le petit Musée de la Tradition Populaire a été installé dans une maison typique qui offre un aperçu de la vie traditionnelle à Kos, avec des expositions sur l’artisanat local, les vêtements traditionnels et d’autres aspects de la culture insulaire. Il est malheureusement fermé temporairement.
Toujours fonctionnel, le moulin à vent se visite. Restauré avec soin, ses grandes ailes en bois utilisent le vent pour faire tourner une meule en pierre qui broie le blé en farine. Après une démonstration à l’intérieur du moulin, une dégustation de petits gâteaux réalisés avec la farine produite ici est proposée. Il est impossible de résister à l’achat de quelques délicieuses gourmandises.
Nous regagnons la ville de Kos pour visiter l’Odéon, théâtre romain découvert en 1929. Construit au cours des IIe et IIIe siècles, il conserve ses gradins originaux. Un autre site archéologique majeur fait face à l’Odéon, le Nymphaeum (les thermes romains) et le Xysto (le gymnase), dont nous explorerons les vestiges romains et grecs.
Nous nous promenons ensuite dans la ville en faisant un arrêt au platane d’Hippocrate. La légende raconte qu’Hippocrate – le père de la médecine né à Kos – dispensait ses enseignements à ses disciples sous cet arbre il y a plus de 2 500 ans. La statue d’Hippocrate se trouve près du port de plaisance.
L’excursion est terminée mais la place principale est idéale pour flâner avec ses restaurants et bars en terrasse ainsi que son petit marché de souvenirs locaux. Il y a encore quelques belles choses à explorer en ville.
Près de la plage, on peut voir le Palais du gouverneur – Palazzo del Governo. Ce bâtiment historique au style néoclassique a été construit au début du XXe siècle. Il a servi de résidence au gouverneur italien de l’île lors de la période où Kos était sous domination italienne de 1912 à 1943. Le bâtiment se distingue par son architecture élégante, avec ses colonnes, ses arcades et ses détails décoratifs caractéristiques de l’époque. Aujourd’hui, il abrite des bureaux administratifs.
Toujours en bord de mer, on peut voir le Château des Chevaliers. Il a été construit au XIVe siècle par les Chevaliers de Saint-Jean. Aussi connu sous le nom de Château Neratzia, il se trouve sur les ruines d’une ancienne acropole byzantine et servait de point de défense stratégique contre les attaques extérieures, notamment celles des Ottomans.
Après avoir bien profité de la journée, nous retournons sur le Celestyal Journey qui nous offre un autre point de vue sur la baie et sur la ville mais aussi sur la Turquie toute proche.
Ce soir, ce sont des spécialités de poissons que nous dégustons au restaurant Thalassa, nous profitons de la musique dans les bars du navire en prenant un verre.
Transportez-vous à Kos avec cette courte vidéo
Jour 9 – Escale à Mykonos
Dernière escale de ce beau périple en Grèce, Mykonos. Habituellement très prisée des touristes, nous sommes hors saison est c’est une autre facette de la ville que nous allons découvrir. L’excursion s’appelle « Campagne mykonienne, Chora et la petite venise« .
Nous débutons par un tour de ville accompagnée de notre guide francophone. Nous commençons par l’église Paraportiani qui signifie littéralement Notre Dame de la Porte latérale. Sa silhouette blanche immaculée se découpe sur un ciel d’azur, c’est vraiment superbe. Celle-ci se compose en fait de cinq églises.
Nous poursuivons vers la Petite Venise et le quartier d’Alefkhandra pour admirer les célèbres moulins à vent, un paysage dont on ne se lasse jamais.
Nous parcourons les ruelles sinueuses jusqu’au Musée du folklore. Situé dans une charmante maison traditionnelle, il abrite une riche collection d’objets, de costumes et d’artefacts qui témoignent de la vie quotidienne et des traditions locales.
Après un peu de temps libre, nous quittons la ville de Mykonos, également appelée Chora, en autocar jusqu’au village d’Ano Mera. Nous visitons le Monastère de Panagia Tourliani. Fondé en 1542, il se compose d’un superbe clocher flanqué d’une fontaine en marbre et abrite une belle collection d’icônes.
La ravissante place du village d’Ano Mera est l’endroit idéal pour s’octroyer une brève pause où on nous offre quelques spécialités locales : café frappé, limonade grecque et assiettes de loukoumades (beignets au miel et à la cannelle).
Nous rejoignons ensuite la grande plage de Kalafatis qui n’a pas encore été aménagée pour l’accueil des touristes et qui dévoile son côté sauvage.
De retour à Mykonos, la ville est plus animée. Les touristes des deux paquebots en escale en profitent pour se restaurer sur le port. D’autres retournent à bord pour déjeuner sur le pont avec vue sur Mykonos. L’escale étant jusqu’à 20h, on peut aisément profiter du bateau pendant qu’il y a plus de monde en ville et redescendre vers 15h quand la plupart des passagers regagnent leurs bateaux.
Le soleil se couche lorsque nous quittons cette belle escale qui fait partie des incontournables des voyages en Grèce. Après une chaude journée, rien de tel qu’un verre de Mastiqua. Cette boisson sans alcool à base de mastic est originaire de Chios. Son goût légèrement résineux, avec des notes florales, en fait une boisson rafraîchissante. Le mastic est réputé pour ses propriétés digestives, anti-inflammatoires et antibactériennes.
Dernier soir à bord, nous avons envie d’en profiter le plus possible une dernière fois. Au programme : spectacle au théâtre, concert du groupe El Greco au Blue bar avec petits fours servis à 23h… de quoi oublier qu’il reste encore les valises à boucler et à laisser devant la porte de la cabine cette nuit.
L’escale de Mykonos en vidéo express
Jour 10 – Débarquement au Pirée
7h – Il faut malheureusement se préparer à quitter le navire. Dernier petit déjeuner face au Pirée… débarquement prévu à 8h30… beaucoup trop tôt. Nous avons le temps de faire un dernier tour sur les quais avant de récupérer nos bagages puis il faut se résoudre à prendre un taxi pour l’aéroport… C’est la fin d’un très beau voyage qui ne donne qu’une envie… repartir en Grèce.
Vous trouverez plus d’information sur les croisières Celestyal dans votre agence de voyages et sur le site de la compagnie.
ARTICLE PUBLIÉ PAR CORINNE ANCION