Journal de bord – Escales en Grèce et Turquie avec le Celestyal Journey

Pour découvrir les trésors cachés des îles grecques et d’Istanbul avec des escales incontournables, rien de tel que de confier son projet de voyage à Celestyal, compagnie de croisière spécialiste de la destination dont l’expérience et la renommée n’est plus à faire. Des paysages spectaculaires aux sites archéologiques fascinants, chaque jour apporte son lot de découvertes et d’émerveillement. Des escales charmantes, une expérience de voyage conviviale imprégnée de l’hospitalité chaleureuse typiquement grecque, rien de tel pour se dépayser.

Durant 10 jours à bord du Celestyal Journey, nous avons pu plonger au cœur de la riche histoire et de la culture locale tout en profitant d’un navire fraîchement rénové qui est entré dans la flotte de la compagnie en septembre 2023 – voir l’article ici.

Les francophones qui ne connaissent pas cette compagnie seront surpris positivement de découvrir qu’à bord, que ce soit à la réception, au bureau des excursions ou encore dans les bars et restaurants, on trouve toujours des membres d’équipage parlant notre langue. Le journal de bord distribué chaque soir en cabine ainsi que les menus au restaurant sont en français. Enfin, les annonces et certaines excursions lorsque le nombre de participants est suffisant sont aussi proposées en français.

Jour 1 – Embarquement au Pirée

Situé à une quarantaine de kilomètres de l’aéroport et à un moins de 15 kilomètres d’Athènes, Le Pirée est le port de départ et d’arrivée de cette croisière. Beaucoup de passagers en profitent pour faire un court séjour à Athènes avant ou après la croisière. Il est bon de savoir que les taxis depuis l’aéroport ont un tarif fixe vers Le Pirée et Athènes. La compagnie propose également des transferts depuis l’aéroport vers le port.

Le port de commerce se trouve à environ quinze minutes de marche d’un joli port de plaisance : Marina Zea. La promenade est agréable et les petits bars environnants s’animent à l’heure du déjeuner, offrant une pause sympathique avec une vue pittoresque sur le port. En ville les parcs ornés de statues, le théâtre, l’hôtel de ville ainsi que les petites églises orthodoxes donnent le ton.

L’embarquement sur le Celestyal Journey est bien organisé avec des rafraîchissements pour patienter. Le terminal croisière dispose de nombreux comptoirs d’enregistrements et le personnel parle français. À bord, les buffets sont ouverts pour se restaurer, même tardivement.

Nous découvrons la suite 9134. Très spacieuse elle comporte de nombreux rangements, un salon avec grand canapé, un minibar et un coin bureau. Il y a également de nombreuses prises de courant européennes et des prises USB (près du bureau et près du lit) ce qui est très pratique.

Il reste un peu de temps avant que le navire quitte le port. C’est l’occasion de découvrir le navire – Visite complète ici.

Retour en images sur cette première découverte du Celestyal Journey et départ du Pirée

Jour 2 – Escale à Santorin

Les contours des îles volcaniques se dessinent au loin. Savourer le petit-déjeuner en plein air sur le pont, face à ce paysage spectaculaire, est un véritable plaisir.

Le Celestyal Journey est au mouillage, le débarquement se fait via des bateaux locaux. Les excursionnistes se réunissent dans les salons pour un départ prioritaire. Pour nous, ce sera « Tour des îles et des volcans de Santorin » (environ 4h). Un ticket retour pour le téléphérique est remis aux participants.

L’excursion est dépaysante car la navigation vers le volcan de Nea Kameni se fait à bord d’un caïque local. Une fois accosté, une marche d’environ 1h est prévue sur cette île qui offre un panorama unique sur Fira.

Pour aller jusqu’au cratère, il est préférable de prévoir des chaussures adaptées et de l’eau pour s’hydrater. L’ascension n’est pas très difficile et le chemin pentu est bien aménagé avec des parasols pour s’abriter et faire des pauses.

La dernière éruption remonte à 1950, comme en témoignent les roches les plus sombres. Notre guide francophone nous éclaire sur les différentes éruptions et les formations rocheuses. Près du cratère principal, des trous ont été creusés par les volcanologues. En s’approchant, on ressent la chaleur émanant du sol. Plus loin, des fumerolles tourbillonnent près d’une roche jaune, signe de la présence de soufre. Bien que le volcan soit actif mais en sommeil, il reste sous étroite surveillance pour alerter les habitants en cas de changement. Depuis le sommet du volcan, la vue sur la caldeira est magnifique.

Nous rejoignons ensuite l’îlot voisin de Palea Kameni. Le bateau se met au mouillage dans une petite crique, où l’eau d’un bleu marine vif vire progressivement au vert, puis à la couleur rouille. C’est le moment idéal pour une baignade de 45 minutes pour ceux qui le désirent. Au bureau des excursions, on nous avait avertis de prendre un maillot de bain sombre, car l’eau boueuse teinte facilement les vêtements clairs.

Près du rivage, la boue volcanique peut être appliquée sur la peau. Ce masque naturel est réputé pour ses bienfaits thérapeutiques. En raison de l’activité volcanique, l’eau est bien plus chaude dans cette zone que près du bateau.

Après notre retour au port d’Athinios, nous embarquons dans un car en direction de Fira, où se termine l’excursion. Il est ensuite possible de prendre un bus pour se rendre à Oia par ses propres moyens. Ce village offre un panorama époustouflant avec ses maisons blanches et ses clochers.

De retour à Fira, on peut profiter de la vue sur les paquebots au mouillage. La ville est superbe avec ses maisons typiques aux piscines turquoise à flanc de falaise.

Pour rejoindre le transfert en bateau vers le Celestyal Journey, deux options. La première : prendre le chemin muletier qui est très glissant. Le faire à dos d’âne n’est pas recommandé non plus. L’option la plus simple consiste à prendre le téléphérique. Il faut cependant être prudent côté timing car redescendre peut prendre plus d’une heure. Il peut en effet y avoir beaucoup de monde surtout quand plusieurs paquebots sont au mouillage et que c’est l’heure de pointe (c’est la même chose à l’aller si vous n’avez pas pris d’excursion).

19h – Le Celestyal Journey lève l’ancre pour prendre la direction de Rhodes. Alors que le soleil se couche et que Fira et Oia s’éloignent, les passagers se préparent pour la soirée. Nous dînons au restaurant Thalassa où la carte permet de découvrir quelques recettes grecques.

La soirée se poursuit avec le spectacle Hellenic Voyage. Un thème bien choisi pour une croisière en Grèce.

Revivez l’aventure autour des volcans de Santorin en vidéo

Jour 3 – Escale à Rhodes

Rhodes, la plus grande des îles du Dodécanèse, est enracinée dans une passionnante histoire et les vestiges de son occupation par les Chevaliers de Saint-Jean lors des Croisades sont encore bien visibles. Les imposants remparts qui entourent la cité cachent les vestiges d’un passé glorieux où les monuments emblématiques racontent les exploits des chevaliers et des sultans. L’excursion « Visite à pied de la cité médiévale de Rhodes » permet de s’immerger totalement dans l’histoire et l’atmosphère du lieu.

On emprunte la rue des Chevaliers pour découvrir où vivaient ces derniers, répartis selon leur Ordre, comme indiqué sur les blasons encore visibles aujourd’hui. Nous verrons également l’extérieur de l’imposant Palais des Grands Maîtres des Chevaliers de Rhodes, un château médiéval également appelé le Kastello. C’est l’un des rares exemples d’architecture gothique en Grèce. La citadelle a été construite au VIIe siècle, tandis que le palais lui-même remonte au XIVe siècle.

Nous sommes le 25 mars, jour de la fête nationale. Rhodes s’anime pour des festivités colorées pour lesquelles les costumes traditionnels sont de sortie. On commémore le début de la guerre d’indépendance grecque contre l’Empire ottoman en 1821. Les Grecs célèbrent cette journée avec des défilés militaires, des cérémonies officielles, des manifestations patriotiques et divers événements culturels à travers tout le pays. C’est une occasion pour les Grecs de se remémorer leur histoire, de célébrer leur identité nationale et de rendre hommage aux héros de la lutte pour l’indépendance.

Rhodes est une ville particulièrement agréable où l’on se plaît à flâner, prendre un verre dans des cours secrètes cachées au milieu des remparts et où le bord de mer entouré de moulins offre un paysage typique. Le départ est à 18h ce qui laisse largement le temps de visiter.

Ce soir c’est le cocktail du commandant et tous les passagers sont invités à la présentation des officiers du navire. Ceux qui le souhaitent peuvent se faire photographier avec le commandant Angelos Vasilakos, une tradition qui devient plutôt rare à bord des navires de croisières.

Explorer Rhodes en vidéo avec le meilleur de cette escale

Jour 4 – Escale à Samos

Au mouillage près de la ville de Samos, le Celestyal Journey permet de visiter une île célèbre pour son vin, ses plages et ses paysages verdoyants. L’excursion « L’île de Pythagore : culture, paysages et vignoble » permet de voir les principaux sites de l’île éponyme.

Après avoir débarqué en chaloupe, nous sommes accueillis avec des fleurs et quelques spécialités locales : mignonnettes d’Ouzo et de Samos accompagnées d’un petit pot de tomates cerises produites localement. Ce geste particulièrement apprécié témoigne de l’hospitalité grecque et de la volonté de faire découvrir les saveurs de la région.

Notre première étape nous a conduits à explorer la ville de Samos, où l’histoire et la culture se mêlent dans les rues pavées et les bâtiments anciens.

Puis, nous sommes conduits au Musée du Vin qui plonge le visiteur dans les traditions viticoles de l’île. C’est l’occasion de se familiariser avec les procédés de production du vin local. Une dégustation de quelques cépages de Muscat blanc est proposée.

La promenade dans le village pittoresque de Kokkari nous a enchantés avec ses maisons blanchies à la chaux, ses tavernes accueillantes et ses ruelles étroites.

Enfin, un arrêt de plus d’une heure à Pythagoreio nous a permis de profiter d’une terrasse en bord de mer. Ce charmant village côtier tire son nom du célèbre mathématicien et philosophe grec, Pythagore, qui aurait vécu ici.

De retour au port, il est temps de poursuivre la flânerie puis de rentrer au bateau pour se détendre sur les transats près de la piscine.

Après le dîner nous passons la soirée au Blue bar pour un concert de musiques grecques avec El Greco.

Visionnez l’escale de Samos en une minute chrono

Jour 5 et 6 – Escale à Istanbul avec nuit à quai

Aujourd’hui, la matinée se déroule paisiblement en mer alors que nous naviguons vers Istanbul. Petit déjeuner au buffet puis détente jusqu’à l’arrivée qui est prévue pour 13h30.

C’est dans les confortables fauteuils du salon Horizons Lounge au pont 12 que l’on profite le mieux de la vue. Au loin, les contours de la ville se dessinent, baignés dans une brume légère. Peu à peu, les premiers monuments emblématiques émergent : la Mosquée Bleue, Sainte-Sophie… notre arrivée est imminente. Soudain, quelques dauphins font leur apparition. Notre guide nous indiquera plus tard qu’en cette période, ils traversent la Mer de Marmara puis le Bosphore pour rejoindre la Mer Noire plus poissonneuses.

De rares passagers avisés se retrouvent sur la partie extérieure de la salle de sport au pont 10. Située juste au-dessus de la passerelle de navigation, c’est l’endroit idéal pour les photos des arrivées en escales.

Le Celestyal Journey accoste sur la rive asiatique à Galataport. Ce terminal croisière ultra moderne a ouvert en 2021. Pour faciliter les entrées et sorties, les passagers en transit ont reçu un laissez-passer avec un code barre qu’il suffit de scanner pour entrer et sortir du terminal. Istanbul est également un port d’embarquement. À noter que le terminal dispose d’un hall immense où l’on trouve même des consignes à bagages adaptées pour les gros volumes. C’est suffisamment rare et pourtant pratique pour être mentionné ici. Important également à savoir, lorsqu’on embarque à Istanbul, il n’est pas possible de monter et descendre du bateau à sa convenance.

C’est en petit groupe que nous partons pour l’excursion « Les secrets cachés de la place Sultanahmet » avec notre guide francophone. Nous partons en car pour rejoindre la Mosquée Bleue qui a été construite entre 1609 et 1616. Officiellement connue sous le nom de Sultan Ahmet Camii, elle abrite de magnifiques carreaux de faïence bleue peints à la main qui lui ont donné son surnom, ainsi que les tombeaux de son architecte et de certains sultans ottomans dont le Sultan Ahmet Ier qui a donné l’ordre de construire la mosquée à l’âge de 20 ans.

Nous traversons ensuite la place pour rejoindre le musée de Sainte-Sophie, Hagia Sophia. Construite en 537 de notre ère sous le règne de l’empereur byzantin Justinien Ier, c’est le symbole éternel de Constantinople, l’appellation historique d’Istanbul. L’église byzantine de la Sainte sagesse de Dieu était la cathédrale orthodoxe de Constantinople. Après la conquête ottomane, l’église a été transformée en mosquée, puis en musée en 1934 avant d’être reconvertie en mosquée, son statut actuel.

Si le rez-de-chaussée est utilisé quotidiennement comme mosquée, le musée se trouve quant à lui sur le balcon de celle-ci. On y découvre ses murs qui recèlent encore les vestiges de son passé multiculturel et religieux. Les impressionnantes fresques et mosaïques qui décorent l’intérieur de l’édifice représentent des scènes bibliques et des figures religieuses. Avant d’être restaurées, celles-ci avaient été recouvertes de plâtre et de peinture afin de conformer l’édifice aux pratiques artistiques islamiques qui interdisent la représentation d’êtres humains dans les lieux de culte.

Nous découvrons ensuite la face cachée d’Istanbul qui se trouve en dessous de la ville. La Citerne Basilique – ou le « Palais englouti » – est le réservoir d’eau de l’empereur Justinien. Construit en 535 après J.-C., il compte 338 colonnes doriques, ioniques et corinthiennes en marbre, dont certaines dépassent les 9 mètres de haut. Au fond de l’immense salle, on découvre deux bases de colonnes sculptées représentant la tête de Méduse, une créature mythologique ailée avec des serpents en guise de cheveux.

Nous sommes en fin d’après-midi, le car nous ramène au bateau mais nous sommes en escale jusqu’à demain soir et la vie nocturne commence à animer les rues. Les restaurateurs du pont de Galata invitent les passants à s’installer en terrasse avec vue sur le Bosphore. Près du bateau, à Galataport, il y a de quoi faire, les boutiques sont ouvertes tardivement et surtout de nombreux restaurants et bars donnent envie de passer du bon temps en terrasse et de profiter des délices locaux.

Notre deuxième journée à Istanbul commence avec la traversée du pont de Galata, où les pêcheurs s’activent dès les premières lueurs du jour.

L’atmosphère est authentique, imprégnée de la vie locale. Nous rejoignons le souk des épices. Les étals débordent de café fraîchement moulu, de tomates séchées, d’épices aux arômes qui invitent au voyage. En explorant les ruelles moins fréquentées, nous découvrons des boutiques insolites, véritables cavernes d’Ali Baba regorgeant de trésors locaux.

Notre périple nous mène ensuite vers le Grand bazar, un dédale de ruelles où se côtoient différents quartiers thématiques : cuir, bijoux, antiquités. Malgré l’afflux de touristes, l’atmosphère demeure fascinante. Après une pause bien méritée autour d’un café ou d’un thé à la pomme, nous mettons le cap sur le Bosphore pour une excursion en bateau. De là, nous contemplons les majestueux monuments et palais qui bordent les rives, offrant une vue panoramique sur cette ville millénaire. Parmi ces derniers :

  • La Tour de Galata : Galata Kulesi en turc. C’est l’une des plus hautes et des plus anciennes tours d’Istanbul (63 mètres de haut).
  • Le Palais de Dolmabahçe : édifié au XIXe siècle sur ordre du sultan Abdülmecid Ier, il allie l’opulence européenne à l’esthétique ottomane. Il fut la résidence officielle des sultans jusqu’à la chute de l’Empire ottoman en 1922.
  • Le Palais de Ciragan : en 1835, le sultan Mahmud II a ordonné la construction d’un palais qui présente un mélange de styles architecturaux ottoman et occidental.
  • Le quartier et la mosquée de Ortaköy : c’est l’un des lieux les plus célèbres d’Istanbul en raison de son caractère multiculturel.
  • La Forteresse de Rumeli : construite au XVe siècle par l’empereur ottoman Mehmed II en préparation de la conquête de Constantinople. Elle avait pour objectif de bloquer les approches maritimes de la ville, contribuant ainsi à la réussite de la conquête de Constantinople en 1453.
  • La forteresse d’Anatolie : située dans la partie la plus étroite d’Istanbul. Le sultan Beyazıt I a ordonné sa construction pour contrôler le trafic maritime.
  • Le Palais de Beylerbeyi : situé sur la rive asiatique du Bosphore, ce palais ottoman a été construit au XIXe siècle. Il était autrefois utilisé comme résidence d’été par les sultans ottomans et servait également de lieu de réception pour les dignitaires étrangers.
  • La Tour de Maidan : construite au XVe siècle par l’empereur byzantin Théodore II Paléologue pour défendre l’entrée du Bosphore.
  • La Mosquée Bleue
  • La Mosquée de Sainte-Sophie

De retour à Galataport, il reste encore un peu de temps pour faire du shopping dans cette zone commerciale entièrement sécurisée au pied du bateau. On y trouve plus de 230 boutiques, bars et restaurants mais aussi le premier musée d’art moderne et contemporain de Turquie ou encore le Musée de peinture et de sculpture.

L’heure du départ approche et nous rejoignons le très moderne terminal croisière. Maintenant que nous connaissons un peu mieux Istanbul, il est facile de faire le parallèle entre son design moderne et celui des anciennes citernes dont il est inspiré.

Le Celestyal Journey largue les amarres en longeant les mosquées, le soleil se couche. Il est temps de profiter d’un dîner au restaurant Thalassa avant le spectacle Odyssea qui se joue ce soir.

Laissez-vous dépayser avec cette vidéo de l’escale à Istanbul

Rares seront les téméraires qui iront, en plein milieu de la nuit, voir le Pont Çanakkale marquant le passage dans le Détroit des Dardanelles. Construit entre 2017 et 2022, c’est à ce jour le plus long pont suspendu du monde. Sa longueur totale est de 4 608 mètres et la distance entre les deux piles du pont est de 2 023 mètres.

Jour 7 – Escale à Chios

Ce matin, nous passons la matinée en mer, une occasion parfaite pour explorer les installations à bord, découvrir le spa et les espaces sportifs, puis se détendre près de la piscine.

Différentes activités sont proposées ce matin. Parmi celle-ci, une démonstration de découpe de fruits durant laquelle les artistes des cuisines prodiguent des conseils aux passagers attentifs. Pendant la déjeuner pris au buffet, nous naviguons entre les îles, avant l’arrivée à Chios.

Une fois au mouillage, nous rejoignons les chaloupes pour participer à l’excursion « Mesta Pyrgi » . Sur le port, nous sommes accueillis avec des spécialités locales à base de mastic : petit verre d’alcool, bonbons et chewing gums… une découverte gustative dont le parfum végétal est indescriptible et dont nous en saurons plus pendant notre visite.

Nous traversons la région de Mastichochoria qui tire son nom du lentisque, l’arbre à mastic de l’île de Chios. La plupart des villages du mastic du sud de Chios ont été fondés à l’époque de l’occupation génoise de l’île, au XIIe siècle. Ils ont souvent été construits sous forme de forteresse afin de se protéger des pirates.

La visite commence par le Musée du mastic, où l’on découvre les plantations ainsi que tout le processus de culture, de préparation du terrain et les instruments utilisés. Le mastic a joué un rôle majeur sous l’Empire turc et encore aujourd’hui, l’exportation de ce produit et ses dérivés est essentielle à la vie de l’île.

L’arrêt suivant sera le village fortifié de Mesta. Les maisons sont collées les unes aux autres, formant un rempart qui encercle le village. Lorsque les envahisseurs menaçaient les remparts du village, les habitants avaient ainsi la possibilité de s’enfuir par les toits reliés les uns aux autres. Dans le village, nous croisons une femme qui nettoie le mastic brut avant qu’il soit transformé pour être vendu. Nous parcourons à pied les anciennes et étroites ruelles et allées couvertes de Mesta et débouchons sur la place centrale où se dresse la petite église de Taxiarches.

Nous poursuivons par un arrêt à Pyrgi dont les fortifications ont été détruites lors du grand séisme de 1881. Ce qui rend atypique ce village médiéval ce sont ses surprenantes habitations aux façades ornées des décorations « xysta ». Ces motifs géométriques gris et blancs incisés dans le plâtre des façades des maisons représentent souvent des croix ou des fleurs ce qui donne un charme unique à ce village. Initialement conçus pour protéger les maisons des énergies maléfiques et des mauvais esprits, ils sont devenus une caractéristique esthétique distinctive de l’architecture locale.

Dans le village de petites boutiques proposent des souvenirs en tout genre à base de mastic. Il y a de quoi ramener des produits originaux et peu connus.

De retour au port de Chios à la nuit tombée, il est temps de reprendre la chaloupe pour rentrer au bateau. Cette escale est vraiment trop courte et nous aurions vraiment apprécié de prendre plus de temps dans les villages.

En déambulant sur le bateau près des boutiques du navire après le dîner, nous découvrons par hasard un spectacle réalisé par l’équipage dans un bar du navire. Ils nous font découvrir leurs talents cachés : magie, danse, concert live au programme !

Spirit and Ales bar - Celestyal Journey

L’essentiel de l’escale à Chios en vidéo

Jour 8 – Escale à Kos

C’est une journée complète qui nous attend pour l’escale de Kos. Cette petite île située dans la Mer Égée orientale fait environ 842 km2 et fait face Bodrum en Turquie. Après le petit déjeuner, il est temps de rejoindre la ville en chaloupe pour participer à l’excursion « Asclépiéion, Zia et le platane d’Hippocrate » . Notre guide français, Constantin, a 86 ans et partage toujours avec passion l’histoire de l’île au plus grand bonheur des participants.

Notre premier arrêt se fait au village de Zia où l’église de l’Assomption de la Vierge domine la ville et offre un beau point de vue sur la région. L’intérieur recèle de magnifiques peintures religieuses. Quelques échoppes proposent des souvenirs artisanaux, des herbes aromatiques locales ou encore du miel de thym. Les terrasses du village offrent également un ombrage à qui souhaite y prendre du bon temps.

Quelques kilomètres plus loin, c’est au village de Pyli que nous faisons un nouvel arrêt. On nous présente une fontaine qui date de l’époque ottomane. Elle est connue pour sa conception architecturale unique et sa grande importance historique pour la région. La fontaine servait autrefois de source d’eau potable pour les habitants du village et était un lieu de rassemblement social. Nous avons un peu de temps libre pour prendre un verre et faire le tour de ce tout petit village.

Nous reprenons la route pour Antimachia. Le petit Musée de la Tradition Populaire a été installé dans une maison typique qui offre un aperçu de la vie traditionnelle à Kos, avec des expositions sur l’artisanat local, les vêtements traditionnels et d’autres aspects de la culture insulaire. Il est malheureusement fermé temporairement.

Toujours fonctionnel, le moulin à vent se visite. Restauré avec soin, ses grandes ailes en bois utilisent le vent pour faire tourner une meule en pierre qui broie le blé en farine. Après une démonstration à l’intérieur du moulin, une dégustation de petits gâteaux réalisés avec la farine produite ici est proposée. Il est impossible de résister à l’achat de quelques délicieuses gourmandises.

Nous regagnons la ville de Kos pour visiter l’Odéon, théâtre romain découvert en 1929. Construit au cours des IIe et IIIe siècles, il conserve ses gradins originaux. Un autre site archéologique majeur fait face à l’Odéon, le Nymphaeum (les thermes romains) et le Xysto (le gymnase), dont nous explorerons les vestiges romains et grecs.

Nous nous promenons ensuite dans la ville en faisant un arrêt au platane d’Hippocrate. La légende raconte qu’Hippocrate – le père de la médecine né à Kos – dispensait ses enseignements à ses disciples sous cet arbre il y a plus de 2 500 ans. La statue d’Hippocrate se trouve près du port de plaisance.

L’excursion est terminée mais la place principale est idéale pour flâner avec ses restaurants et bars en terrasse ainsi que son petit marché de souvenirs locaux. Il y a encore quelques belles choses à explorer en ville.

Près de la plage, on peut voir le Palais du gouverneur – Palazzo del Governo. Ce bâtiment historique au style néoclassique a été construit au début du XXe siècle. Il a servi de résidence au gouverneur italien de l’île lors de la période où Kos était sous domination italienne de 1912 à 1943. Le bâtiment se distingue par son architecture élégante, avec ses colonnes, ses arcades et ses détails décoratifs caractéristiques de l’époque. Aujourd’hui, il abrite des bureaux administratifs.

Toujours en bord de mer, on peut voir le Château des Chevaliers. Il a été construit au XIVe siècle par les Chevaliers de Saint-Jean. Aussi connu sous le nom de Château Neratzia, il se trouve sur les ruines d’une ancienne acropole byzantine et servait de point de défense stratégique contre les attaques extérieures, notamment celles des Ottomans.

Après avoir bien profité de la journée, nous retournons sur le Celestyal Journey qui nous offre un autre point de vue sur la baie et sur la ville mais aussi sur la Turquie toute proche.

Ce soir, ce sont des spécialités de poissons que nous dégustons au restaurant Thalassa, nous profitons de la musique dans les bars du navire en prenant un verre.

Transportez-vous à Kos avec cette courte vidéo

Jour 9 – Escale à Mykonos

Dernière escale de ce beau périple en Grèce, Mykonos. Habituellement très prisée des touristes, nous sommes hors saison est c’est une autre facette de la ville que nous allons découvrir. L’excursion s’appelle « Campagne mykonienne, Chora et la petite venise« .

Nous débutons par un tour de ville accompagnée de notre guide francophone. Nous commençons par l’église Paraportiani qui signifie littéralement Notre Dame de la Porte latérale. Sa silhouette blanche immaculée se découpe sur un ciel d’azur, c’est vraiment superbe. Celle-ci se compose en fait de cinq églises.

Nous poursuivons vers la Petite Venise et le quartier d’Alefkhandra pour admirer les célèbres moulins à vent, un paysage dont on ne se lasse jamais.

Nous parcourons les ruelles sinueuses jusqu’au Musée du folklore. Situé dans une charmante maison traditionnelle, il abrite une riche collection d’objets, de costumes et d’artefacts qui témoignent de la vie quotidienne et des traditions locales.

Après un peu de temps libre, nous quittons la ville de Mykonos, également appelée Chora, en autocar jusqu’au village d’Ano Mera. Nous visitons le Monastère de Panagia Tourliani. Fondé en 1542, il se compose d’un superbe clocher flanqué d’une fontaine en marbre et abrite une belle collection d’icônes.

La ravissante place du village d’Ano Mera est l’endroit idéal pour s’octroyer une brève pause où on nous offre quelques spécialités locales : café frappé, limonade grecque et assiettes de loukoumades (beignets au miel et à la cannelle).

Nous rejoignons ensuite la grande plage de Kalafatis qui n’a pas encore été aménagée pour l’accueil des touristes et qui dévoile son côté sauvage.

De retour à Mykonos, la ville est plus animée. Les touristes des deux paquebots en escale en profitent pour se restaurer sur le port. D’autres retournent à bord pour déjeuner sur le pont avec vue sur Mykonos. L’escale étant jusqu’à 20h, on peut aisément profiter du bateau pendant qu’il y a plus de monde en ville et redescendre vers 15h quand la plupart des passagers regagnent leurs bateaux.

Le soleil se couche lorsque nous quittons cette belle escale qui fait partie des incontournables des voyages en Grèce. Après une chaude journée, rien de tel qu’un verre de Mastiqua. Cette boisson sans alcool à base de mastic est originaire de Chios. Son goût légèrement résineux, avec des notes florales, en fait une boisson rafraîchissante. Le mastic est réputé pour ses propriétés digestives, anti-inflammatoires et antibactériennes.

Dernier soir à bord, nous avons envie d’en profiter le plus possible une dernière fois. Au programme : spectacle au théâtre, concert du groupe El Greco au Blue bar avec petits fours servis à 23h… de quoi oublier qu’il reste encore les valises à boucler et à laisser devant la porte de la cabine cette nuit.

L’escale de Mykonos en vidéo express

Jour 10 – Débarquement au Pirée

Jus - Celestyal Journey

7h – Il faut malheureusement se préparer à quitter le navire. Dernier petit déjeuner face au Pirée… débarquement prévu à 8h30… beaucoup trop tôt. Nous avons le temps de faire un dernier tour sur les quais avant de récupérer nos bagages puis il faut se résoudre à prendre un taxi pour l’aéroport… C’est la fin d’un très beau voyage qui ne donne qu’une envie… repartir en Grèce.

Vous trouverez plus d’information sur les croisières Celestyal dans votre agence de voyages et sur le site de la compagnie.

ARTICLE PUBLIÉ PAR CORINNE ANCION

Journal de bord en Méditerranée sur le Star Legend de Windstar Cruises

Star Legend - Windstar Cruises

Si l’attrait de l’été en Méditerranée est indéniable, la découvrir en prenant son temps avec des escales plus longues lui donne un charme inédit. Arriver au cœur des villes sur un navire intimiste et calme où la gastronomie est à l’honneur permet vraiment de se ressourcer et de voyager paisiblement au gré des flots.

Star Legend - Windstar Méditerrannée 2024

Pour cette nouvelle expérience à bord du Star Legend de Windstar Cruises, nous avons pu découvrir et redécouvrir sous un autre jour, les ports de Civitavecchia (Rome), Livourne (Florence/Pise), Nice et Barcelone. Les nuits à quai dans les ports de Civitavecchia, Nice et Barcelone permettent de visiter la région sans contrainte pendant des journées complètes et de profiter de soirées en ville. C’est une façon d’aborder la croisière autrement, à un rythme plus souple et paisible.

Jour 1 – Embarquement à Civitavecchia

Le voyage en mode yachting commence dès l’aéroport avec le transfert organisé par Windstar Cruises. C’est en confortable van privé que nous sommes acheminés jusqu’au navire. Arrivés à Civitavecchia, une hôtesse appose une étiquette bagages et les prend en charge. On comprend mieux pourquoi nous n’avions pas reçu d’étiquette à imprimer avant de partir. Nous sommes ici sur un petit navire et le service haut de gamme facilite la vie des passagers. Nous embarquons à bord du Star Legend sans plus attendre. On nous accompagne jusqu’à la réception où une coupe de champagne nous attend. Les formalités sont réalisées en quelques minutes. On nous guide ensuite vers notre suite n°517. La porte s’ouvre sur une pièce charmante : petit salon avec une magnifique composition de fleurs fraîches, fraises aux chocolats, bouteille de vin, corbeille de fruits… Les bagages sont déjà là ! Notre garçon de cabine nous montre le mini bar, le grand dressing dont la lumière s’allume automatiquement ainsi que la salle de bain avec double vasque, baignoire et produits de douche, crème pour le corps… de la marque L’Occitane. Le lit queen size est particulièrement moelleux et douillet. Voyager dans ce cocon s’annonce bien agréable.

Le programme des activités, horaires des restaurants, informations sur le navire et l’équipage sont disponibles sur la télévision interactive ainsi que sur nos mobiles en se connectant gratuitement au wifi du bateau. Des forfaits sont disponibles pour utiliser d’autres fonctionnalités sur Internet.

La soirée débute par une visite du bateau. Trois grands salons dont un avec une magnifique bibliothèque. Les trois restaurants du navire permettent de disposer de différentes options. Les espaces sont proches les uns des autres. Lire l’article sur la visite du Star Legend ici.

Nous assistons à la conférence sur la vie à bord et à la présentation des excursions. Laurice, la Destination Manager, présente également tout ce que les passagers peuvent découvrir s’ils décident de visiter Civitavecchia par eux-mêmes. Elles donnent également des explications sur les possibilités de se rendre à Rome par soi-même en train ou en taxi. Ainsi, chacun peut évaluer le mode de visite qui lui convient le mieux. Des plans sont disponibles à la réception.

Après l’apéritif en musique au salon Compass Rose, nous décidons dès à présent de découvrir le restaurant de spécialités Cuadro 44 et sa carte réalisée par le chef étoilé Anthony Sasso. Les restaurants de spécialités se réservent à l’avance et sont compris dans le prix de la croisière. Il nous est arrivé de réserver à peine quelques heures avant de s’y rendre sans aucun problème. Il faut savoir que la clientèle, majoritairement anglo-saxonne dîne, tôt ce qui explique cette facilité quand on dîne vers 20h – 20h30. Au menu, des tapas à partager et des plats délicieux aux saveurs espagnoles.

La soirée se termine en musique avec un dernier verre au salon Compass Rose où un groupe interprète en live de grands tubes américains. Cette nuit, le navire reste à quai avec une visite de Rome prévue demain.

Jour 2 – Escale à Civitavecchia & visite de Rome

Le Star Legend a passé la nuit à quai, nous laissant ainsi la possibilité d’aller visiter Rome pour la journée. L’excursion « Rome par soi-même » permet de faire le trajet en car (1h30), de bénéficier des informations culturelles et historique d’un guide expérimenté et d’être déposé le long du Tibre non loin des principaux centres d’intérêts pour visiter la ville à son rythme. C’est l’idéale pour tous ceux qui sont déjà venus à Rome. La guide nous accompagne jusqu’à la Piazza Navona, distribue des plans détaillés de la ville et donne des indications à ceux qui le souhaitent afin de les orienter et de les conseiller. Nous sommes près du Castel San Angelo, les ponts offrent une vue superbe sur Le Vatican avec sa chapelle Sixtine et la basilique Saint-Pierre qui restent des incontournables.

Musée du Vatican et la chapelle Sixtine

Riche de son histoire, on ne peut manquer les sites antiques comme le Colisée et le Palatin ou encore les colonnes de la Piazza di Pietra.

Les 4 heures de temps libre passent vite mais nous avons le temps d’aller voir le monument à Victor-Emmanuel II, connu aussi sous les noms de Vittoriano, le Panthéon, la Fontaine de Trevi, la Piazza di Spagna ou encore la Villa Médicis.  

Après une pause dans un café à déguster une focaccia près du touristique marché Campo dei Fiori, on peut aussi s’adonner au shopping dans la commerçante Via del Corso qui mène à la Piazza del Popolo avant de retourner vers le point de rendez-vous en passant devant de somptueux palais comme le Palazzo Chigi avec la Colonne de Marc-Aurèle ou encore le Palazzo Montecitorio (chambre des députés) et son obélisque.

Marché de Campo dei Fiori

Piazza del Popolo

De retour à bord du Star Legend, avant de quitter le port, le Captain Mark Symonds nous présente ses officiers. Après l’apéritif accompagné de petits fours, les passagers se rendent dans les différents restaurants. L’Amphora est le restaurant principal où l’on peut se rendre quand on le souhaite pendant les horaires d’ouverture et sans réservation. Le menu est particulièrement raffiné et la gastronomie est un réel atout de cette compagnie.

La soirée se termine au lounge avec un concert live de reprises de tubes des Beatles par les chanteurs du navire.

Jour 3 – Escale à Livourne & visite de Florence

Après une nuit de navigation nous accostons près du centre-ville de Livourne. Les grands paquebots accostent à une distance bien plus éloignée ce qui ne facilite pas les visites de cette ville réputée pour son port moderne, son architecture Renaissance et sa belle campagne toscane. Livourne est la porte d’entrée de Florence et de Pise. Lors de cette escale, les passagers qui le souhaitent ont pu s’inscrire la veille pour faire le marché de Livourne avec le Chef Gavin Baxter et faire quelques provisions de produits frais et spécialités qui seront cuisinés à bord.

Pour le petit déjeuner, le buffet à la Veranda offre une vue superbe sur l’arrière du navire. Quand la météo le permet, on peut même se restaurer dehors. Le buffet propose un vaste choix de fruits, viennoiseries et également des œufs brouillés, du bacon… On peut aussi demander des préparations spéciales comme des omelettes agrémentées de différents ingrédients ou encore choisir sur la carte parmi les suggestions proposées comme des pancakes, des gaufres ou encore des œufs Benedict qui sont d’ailleurs un délice. Les recettes peuvent être adaptées sur demande. Côté boissons on trouve aussi bien des smoothies que du jus de fruit frais et des spécialités de café et thé.

Pour cette journée, nous avons choisi de visiter Florence en excursion. Après environ 1h30 de car, notre guide nous amène au Belvédère Piazzale Michelangelo. Le panorama sur la ville de Florence est magnifique.

Après ce premier arrêt, nous débutons la visite de la ville à pied et commençons par la Galleria dell’Accademia où se trouve le célèbre David de Michel-Ange. La visite avec un guide local permet de gagner du temps et d’éviter de faire la queue pour voir ce chef d’œuvre de la Renaissance italienne. Cette sculpture a été achevée en 1504. Elle représente le héros biblique David avant son combat contre Goliath, capturant son expression déterminée et son calme intérieur. Mesurant plus de 5 mètres de hauteur, cette œuvre en marbre blanc est une incarnation de la perfection artistique et de l’idéal de beauté de l’époque. Initialement commandée pour orner la cathédrale de Florence, la statue a été déplacée en 1873 pour être préservée dans la Galerie de l’Académie de Florence.

La découverte de Florence se poursuit à pied avec la majestueuse cathédrale Santa Maria del Fiore. Très prisée des touristes, la visite du baptistère et du célèbre Duomo – l’imposante coupole conçue par Filippo Brunelleschi – nécessite d’avoir davantage de temps.

Nous nous rendons ensuite au célèbre Ponte Vecchio. Construit au XIVe siècle au-dessus du fleuve Arno, il est célèbre pour ses boutiques de bijoux et d’artisanat qui se trouvent sur le pont.

La Piazzale degli Uffizi abrite l’un des musées les plus renommés au monde : Les Offices ou Uffizi en italien. Fondé au XVIe siècle, cet édifice historique abrite une vaste collection d’œuvres d’art de la Renaissance italienne, notamment des peintures, des sculptures et des objets d’art décoratif. Les visiteurs peuvent admirer des chefs-d’œuvre de maîtres tels que Botticelli, Michel-Ange, Léonard de Vinci et Raphaël.

Notre guide nous laisse ensuite du temps libre ce qui nous permet de nous restaurer à l’une des nombreuses terrasses de café. Nous en profitons pour aller au Palazzo Vecchio. Situé sur la Piazza della Signoria, il a été construit au XIVe siècle, il était à l’origine le siège du gouvernement de la République florentine. Son impressionnante tour, la Torre d’Arnolfo, offre une vue panoramique sur la ville, la cathédrale et le Ponte Vecchio. Avec ses 223 marches à gravir, la vue se mérite et dissuade bon nombre de visiteurs ce qui est une opportunité lorsque le temps est compté.

Au pied du palais se trouve la Loggia dei Lanzi qui abrite une collection de sculptures antiques et Renaissance. Elle comprend des œuvres célèbres telles que le Perseo de Cellini et le Rapt de Polyxène de Pio Fedi.

Nous avons ensuite rendez-vous avec notre guide près de l’église de Santa Croce qui est l’une des plus grandes églises franciscaines d’Italie et un chef-d’œuvre de l’architecture gothique. Elle abrite les tombes de personnalités illustres telles que Michel-Ange, Galilée, et Machiavel. De plus, l’église est célèbre pour sa magnifique statue en marbre de Dante Alighieri, l’auteur de la Divine Comédie. Sculptée par Enrico Pazzi au XIXe siècle, cette statue est un hommage à l’un des plus grands poètes italiens, représentant Dante dans une pose méditative et introspective. La présence de cette statue et des tombes illustres font de Santa Croce un lieu de mémoire et de célébration de la culture italienne.

De retour à Livourne à bord du Star Legend, c’est l’heure de l’apéritif au bar Compass Rose puis nous dînons au restaurant Amphora. Nous ne manquons pas de déguster des Linguini, Sicilian pistachio pesto réalisées par le Chef avec les ingrédients achetés le matin même au marché de Livourne. Chaque soir, parmi les plats proposés à la carte, on trouve des plats inspirées par les escales que nous visitons.

Jour 4 – Escale à Nice & visite de Monaco

C’est sous un soleil radieux que nous arrivons à Nice. Nous sommes en escales deux jours complet ce qui permet d’organiser un beau programme de visites. Amarrés au port Lympia, nous sommes vraiment en cœur de ville.

Pour cette première journée nous décidons de nous rendre à Monaco en bus régional n°607. Il faut compter 45 minutes de trajet par la route panoramique qui longe Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer ou encore le Cap d’Ail.

Le bus nous dépose non loin du marché de la Condamine au pied du Rocher où se dresse le Palais Princier.

Le Palais est la résidence officielle de la famille princière de Monaco depuis le XIIIe siècle.

Assister à la relève de la garde qui a lieu chaque jour à 11h55 est un incontournable. Cette cérémonie, marquée par le défilé des gardes en uniforme et la musique militaire, est un événement qui attire de nombreux visiteurs.

La place du palais princier offre une vue imprenable sur les ports de Fontvielle à l’ouest et Monaco à l’est.

La Cathédrale de Monaco est un édifice néo-roman qui abrite les sépultures des membres de la famille royale dont la tombe de la princesse Grace Kelly. Elle a été le théâtre de nombreux événements marquants comme les mariages royaux et les funérailles des membres de la famille princière de Monaco. C’est un lieu chargé d’histoire. Juste à côté se trouve le Palais de Justice.

Plus loin le Musée Océanographique surplombe la mer Méditerranée. Fondé en 1910 par le prince Albert Ier de Monaco, ce musée offre une collection exceptionnelle d’objets marins, d’aquariums et de spécimens rares. Il est également connu pour ses expositions interactives et éducatives sur la vie marine et l’exploration océanographique. En tant qu’institution de renommée internationale, le Musée Océanographique de Monaco joue un rôle essentiel dans la sensibilisation à la conservation des océans et à la préservation de la biodiversité marine.

Devant le Musée : sous-marin biplace Anorep pour la recherche sur le corail
Sous-marin de poche American Turtle en bois : réplique d’un modèle de 1775
et maquette de la goélette Hirondelle II : navire océanographique d’Albert 1er – 1911

De retour sur le port, où les yachts de luxe rivalisent en élégance, la promenade se poursuit jusqu’au Casino de Monte-Carlo où quelques œuvres d’arts sont exposées comme la statue d’Ulysse par Anna Chromy ou encore la mosaïque Hexa Grace de Victor Vasarely. Elle est composée de 24 000 losanges en lave de Volvic émaillés en Provence et orne les 1500 m2 du toit de l’Auditorium Rainier III. Le Sky Mirror d’Anish Kapoor se trouve quant à lui face au casino qui incarne l’élégance et le luxe de Monte-Carlo.

Casino de Monte-Carlo

De retour à Nice, nous passons la soirée sur le navire. Après le dîner au restaurant Amphora, un groupe local originaire de Nice vient interpréter de célèbres chansons françaises.

De retour en cabine, nous découvrons un petit coffret de chocolats qui vient directement de la Confiserie & Chocolaterie Florian située sur le port de Nice. Notre cabinier à quant à lui décoré notre lit avec quelques sympathiques animaux. Il nous a également laissé un petit message personnalisé pour nous apprendre quelques mots d’Indonésien. Une façon très touchante de créer du lien avec l’équipage.

Jour 5 – Escale à Nice & visite d’Eze village

Prendre son petit déjeuner face au port de Nice sous un soleil radieux rend particulièrement appréciable cette escale.

Ce matin c’est au village perché d’Eze que nous allons profiter d’un panorama à couper le souffle. Il est situé à seulement 10 kilomètres de Nice. Le jardin exotique a été aménagé sur l’emplacement d’une ancienne forteresse médiévale à 429 mètres au-dessus de la Méditerranée. Il offre l’un des points de vue les plus exceptionnels de la Côte d’Azur. Le regard porte jusqu’aux monts de l’Esterel et au golfe de Saint-Tropez. Le jardin abrite dans sa partie sud plusieurs dizaines d’espèces de plantes succulentes, de xérophytes venues de tous les continents. La partie nord accueille des plantes méditerranéennes ou de régions humides avec des grottes et une cascade. Des parcours thématiques et artistiques incitent le visiteur à la flânerie et à s’imprégner de l’histoire des lieux.

Avec son atmosphère médiévale et son cadre enchanteur, il est agréable de se perdre dans les ruelles pavées d’Eze village. Les maisons pittoresques regorgent de boutiques d’artisans, de galeries d’art et d’hôtels de luxe. Au pied du village se trouve une usine du célèbre parfumeur Fragonard qui se visite gratuitement.

De retour dans le vieux Nice et à la recherche d’un nouveau point de vue, c’est depuis la Tour Bellanda que la vue est la plus belle sur la Promenade des Anglais, la Baie des Anges et la ville de Nice.

En ville, le marché aux fleurs du Cours Saleya propose également des produits locaux. Il se trouve juste devant le Palais de la Préfecture et la Chapelle de la Miséricorde.  

Plus loin l’Opéra, le Palais de Justice et la Tour de l’Horloge mènent à un dédale de ruelles typiques et commerçantes.

Deux boutiques attirent particulièrement le regard. Face à l’Opéra, au 7 rue Saint-François de Paule, la Maison Auer est une pâtisserie-confiserie traditionnelle qui transmet son savoir-faire de génération en génération depuis 1820. En vitrine, les fruits confits baignent dans leur sirop tandis que de jolis comptoirs présentent de délicieux chocolats et marrons glacés.

Plus loin, au 11 rue du Pont Vieux, se trouve la boutique Trésors Publics. Derrière ce nom intriguant se trouve, non pas un organisme d’état, mais bien une caverne d’Ali Baba. Avec son décor de droguerie traditionnelle, les étagères en bois recèlent de trésors de la culture française. Depuis les cabas en filet jusqu’à la célèbre colle Cléopatre de notre enfance en passant par les sachets de Zan, les Calissons d’Aix Léonard Parli, la crème de marrons d’Aubenas Imbert, les statues de Notre Dame de Lourdes, les stylos BIC ou encore les verres Duralex. Tout y est et tout s’achète.

Le retour au bateau se fait via la Promenade des Anglais puis en longeant le port Lympia. Ce dernier est entouré de bâtiments colorés comme l’église Notre-Dame.

Le port abrite également quelques yachts ainsi que des bateaux de pêche, de plaisance et de promenades sans oublier de nombreux pointus très colorés. Très animés, les quais sont entourés de terrasses de restaurants, cafés et boutiques.

De retour à bord du Star Legend, on profite encore du soleil sur un transat près de la piscine en prenant un café.

En fin d’après-midi, le Captain Mark Symonds annonce qu’une information importante sur notre itinéraire sera faite avant de quitter Nice. Le rendez-vous est pris au Lounge pour 18h. C’est avec une coupe de Champagne que les passagers sont invités à assister à cette intervention. C’est avec un ton des plus sérieux mais non dénué de touches d’humour anglais que le Captain nous présente un point météo particulièrement détaillé.

Cartes à l’appui, il nous présente la situation dans le Golfe du Lion. L’épisode Méditerranéen promet d’être sévère et toutes les sources météo sont formelles, ce qui s’annonce est bel et bien un tempête. Afin de nous préserver au mieux, il nous présente son plan pour assurer la sécurité de tous. Le navire va rejoindre directement Barcelone sans passer par Marseille. Pour être le moins secoué possible, il va devancer la tempête et contourner habilement la zone dépressionnaire. La prévision d’arrivée à Barcelone est annoncée pour 16h mais d’autres points sont prévus pour nous tenir informés de la situation en fonction de son évolution. Applaudit par l’auditoire, cette sage décision est saluée par tous les passagers qui ne seront bien entendu pas facturés des excursions annulées de ce fait.

19h – Nous franchissons les passes du port de Nice puis le pilote quitte le navire.

Ce soir nous dînons au restaurant Candles. Lumière tamisée, vue sur la mer et une carte qui propose aussi bien des spécialités de type steakhouse que du poisson ou des crustacés. Il y a même un choix parmi trois sels haut de gamme pour assaisonner ses plats (Hymalaya, Hawaïen et fumé au bois de pommier). La cuisine ouverte sur le restaurant permet de voir les plats préparés devant les convives. Une fois de plus la gastronomie est au rendez-vous. La cuisine aux saveurs subtiles de ce restaurant est un délice.

Au programme de cette soirée, un concert live des plus grands tubes d’ABBA. Succès garanti !

Jour 6 – Escale à Barcelone

Malgré le vent, la nuit n’a pas été si agitée qu’on ne se l’imaginait. Le changement de programme a un avantage, celui de passer un peu de temps en mer pour profiter du navire.

La bibliothèque et la ludothèque du salon Yacht Club sont magnifiques. Situé juste au-dessus de la passerelle, la vue sur la mer y est imprenable. Prendre son café y est bien agréable. Des petits gâteaux maison et sandwichs y sont toujours à disposition. En soirée, des petits fours y sont servis.

Cette matinée en mer est également l’occasion d’aller passer un peu de temps en passerelle avec les officiers. Nous faisons la connaissance de Nikos, 2nd Officer, Adam 3rd Officer, Eduardo, 4th Officer qui sont respectivement Grec, Hongrois et Panaméen. L’explication des différents instruments et avoir la chance de voir comment se passe la vie en passerelle en navigation est toujours intéressant. Nous faisons un point sur la météo car malgré la bonne stabilité du navire, la mer reste formée. L’arrivée à Barcelone est désormais prévue pour 14h et le soleil devrait être de la partie au moins jusqu’en fin d’après-midi.

Nous déjeunons au restaurant Veranda face à la mer. Un buffet de tapas a été dressé pour les entrées et différents plats sont proposés pour se restaurer.

Le Star Legend accoste au pied du World Trade Center. De par notre expérience des croisières, c’est bien la première fois que nous accostons si près de La Rambla. Une opportunité non négligeable surtout quand on a la chance de passer 2 nuits à quai pour profiter de 3 journées à Barcelone.

Nous sommes à 5 minutes à pied de Colonne Christophe Colomb point de départ de toute visite de Barcelone. Nous prenons La Rambla, célèbre avenue où l’animation, la diversité culturelle et la vie urbaine se rencontrent.

Nous rejoignons ensuite le Passeig de Gràcia, cette grande avenue où se trouvent La Pedrera et la Casa Batlló. Ces deux chefs-d’œuvre de l’architecture moderniste ont été conçus par l’architecte catalan Antoni Gaudí. La Pedrera, également connue sous le nom de Casa Milà, est un édifice résidentiel remarquable caractérisé par sa façade en pierre ondulante et ses cheminées sculpturales.

Quant à la Casa Batlló, c’est une maison de ville reconnaissable par sa façade colorée, ses balcons en forme de masques, et son toit évoquant un dos de dragon. Ces deux bâtiments sont des exemples impressionnants du génie créatif de Gaudí.

Nous rejoignons ensuite la cathédrale de Barcelone et avant de retourner à bord du Star Legend, nous prenons un verre sur la Plaça Reial où un concert anime cette place très conviviale où tout le monde aime se retrouver en début de soirée.

Ce soir c’est le spectacle de l’équipage présenté par Sin notre Entertainment Manager. Certains font découvrir leur culture au travers de danses et chants Indonésiens ou Thaïlandais, d’autres ont des talents acteurs avec des chorégraphies humoristiques et certains chantent à merveille et sont de véritables révélations au talent indéniable. C’est le cas de Nanda, maître d’hôtel au restaurant Amphora et que vous entendrez dans la bande son de la vidéo ci-après.

Jour 7 – Escale à Barcelone

Ce matin, nous allons dans un marché typique. La Boqueria ou Mercat de Sant Josep de la Boqueria, est l’un des marchés les plus fréquenté de Barcelone. Situé sur la Rambla, cette halle colorée est un véritable paradis gastronomique, offrant une variété incroyable de produits frais : fruits, viande, poisson et fruits de mer… Les étals débordent de spécialités locales : charcuterie, fromages, tapas et sucreries artisanales qui s’achète en portion à emporter. C’est un lieu de rencontre et de convivialité où les habitants et les touristes se plaisent à déguster des spécialités catalane.

Nous continuons notre promenade par les petites ruelles en parallèle de La Rambla et qui sont plus connue sous le nom de Barri Gòtic, ou quartier gothique. C’est l’un des quartiers les plus anciens et les plus charmants de la ville, avec ses rues étroites pavées, ses bâtiments historiques, ses places pittoresques et ses églises médiévales. C’est un dédale de ruelles sinueuses où l’on découvre des boutiques originales, des cafés branchés ou encore des galeries d’art dans une ambiance authentique qui témoigne de l’histoire riche et fascinante de Barcelone.

La visite de la Sagrada Familia est une expérience inoubliable qui offre une plongée dans l’extraordinaire vision architecturale d’Antoni Gaudí. Avec ses colonnes en forme d’arbres, ses voûtes organiques et ses jeux de lumière envoûtants, elle permet de découvrir l’histoire fascinante de cette basilique qui est en construction depuis… 1882.

Nous déjeunons quelques tapas à El Nacional, un concept original qui rassemble différents restaurants et comptoirs spécialisés où l’on peut apprécier des recettes traditionnelles dans une atmosphère conviviale. Situé en plein Passeig de Gràcia, l’établissement se trouve dans un hangar industriel singulier et réformé datant du XIXe siècle. Pour le dessert, rien de tel que de déguster un chocolat chaud servi avec quelques tartines à la Casa Amatller qui est mitoyenne de la Casa Batlló. Conçue par l’architecte Josep Puig i Cadafalch, cette maison se distingue par sa façade ornée de sculptures et de décorations inspirées de l’art gothique et de l’art médiéval catalan.

Nous rejoignons ensuite le quartier gothique en passant près du Musée de l’histoire de Barcelone et du Palau Reial Major.

Vers le port, nous visitons la très belle Basilique de la Mercè qui est dédiée à la Vierge de la Mercè, la patronne de la ville. Elle a été construite au XVIIIe siècle. Avant de retourner au bateau nous traversons la place du Duc de Medinaceli.

Pour ce dernier dîner à bord, la carte du restaurant Amphora propose un repas de gala avec à la carte : poulpe grillé, soufflé au fromage, langouste et coquilles Saint-Jacques avec pour le dessert un gâteau crémeux au chocolat.

Après le concert live au salon Compass Rose, il est temps de faire ses valises. De retour dans notre suite, nos étiquettes bagages ainsi que les indications de débarquement sont placées dans une petite pochette souvenir au logo de la compagnie.

Jour 8 – Dernier jour de croisière à Barcelone

Pour le dernier jour de ce voyage, nous décidons de faire le tour du port de plaisance pour rejoindre les plages de La Barceloneta. La promenade a été entièrement aménagée à l’occasion des Jeux Olympiques de 1992. On trouve de nombreuses œuvres d’art à ciel ouvert comme « La Gamba » (La crevette). Cette œuvre de Javier Mariscal a une histoire unique puisqu’elle a été commandée en 1989 pour un restaurant situé sur le Moll de la Fusta. Après les Jeux Olympiques de 1992, ce restaurant a fermé ses portes, et « La Gamba » est devenue la propriété de la mairie de Barcelone, symbolisant les transformations urbaines survenues dans la ville au début des années 90.

La sculpture « Barcelona’s Head » de Roy Lichtenstein, une figure éminente du pop-art américain, fait partie de la série de portraits intitulée « Brushstrokes » (coups de pinceaux). Cette œuvre utilise une palette de couleurs vibrantes disposées de manière à former le visage, évoquant ainsi le style caractéristique de Lichtenstein. La sculpture est embellie de mosaïques, un hommage subtil à l’art nouveau catalan, ajoutant une dimension artistique et locale à cette création emblématique.

« L’Estel ferit » (L’étoile blessée) est une œuvre de Rebecca Horn. Cette sculpture de 10 mètres de haut est composée de quatre cubes de fer, elle évoque les xiringuitos, les bars-restaurants délabrés que l’on trouvait sur la page avant les JO.

« Peix » (Poisson) est une création de Franck Gehry qui mesure 56 mètres de long pour 35 mètres de haut. Ce poisson en acier est emblématique de ce quartier de Barcelone.

Pour s’élever un peu et voir la ville de plus haut rien de tel que de prendre le Téléphérique du port. Conçu en 1926 par Carles Buïgas, en collaboration avec Ramón Calzada et Josep M. Roda à l’occasion de l’exposition universelle de 1929, il relie le port à Miramar, sur le versant de la colline Montjuïc. Les deux cabines rouges qui circulent au-dessus du port sont emblématiques de la ville.

Cette croisière à bord du Star Legend en Méditerranée s’achève avec la vue magnifique sur Barcelone qu’offre le téléphérique depuis la tour Sant Sebastià qui culmine à 78,4 m ainsi que depuis la terrasse Miramar.

Voyager sur ce petit paquebot est allé au-delà de nos attentes. En effet, comme mentionné au début de cet article, le fait de pouvoir accoster dans d’autres ports et/ou au cœur des villes permet de s’immerger tout de suite dans les destinations visitées en escale. Les nuits à quai permettent d’en profiter plus sereinement sans contrainte d’horaire de retour au bateau. Avec un ratio d’un membre d’équipage pour 1,5 passager, la qualité de service est indéniable et particulièrement appréciable. Une relation particulière peut vraiment se créer avec les membres d’équipage qui savent rapidement anticiper les attentes. La gastronomie est aussi un atout évident de Windstar Cruises. Les plats raffinés proposés dans les différents restaurants sont à la hauteur des plus grands établissements, offrant une expérience culinaire inoubliable.

Pour plus d’informations sur les croisières Windstar Cruises, consultez votre agence de voyages ou le site Internet de la compagnie.

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION

Journal de bord : Croisière de Noël vers la Grèce, la Turquie, Chypre, l’Égypte et Israël à bord du Celestyal Crystal

Découvrir de nouvelles destinations à travers trois continents en 11 jours tout en profitant de l’ambiance de Noël lors d’une croisière, c’est le voyage unique et exceptionnel que nous allons partager ici à travers ce journal de bord. Peu de compagnies proposent de découvrir sur un même itinéraire : l’Europe avec des escales en Grèce et à Chypre, l’Asie avec la Turquie et Israël ainsi que l’Afrique avec l’Egypte et ses majestueuses pyramides. Celestyal Cruises proposent chaque année des itinéraires vers ces trois continents ainsi que deux croisières spéciales, pour Noël et le nouvel an, afin de passer des fêtes dépaysantes avec des escales longues pour favoriser la visite des sites emblématiques.

Nous avons donc embarqué à bord du Celestyal Crystal depuis le Pirée (le port d’Athènes) et voici l’itinéraire que vous allez découvrir dans ce journal de bord :

Croisière de Noël 2022 - Celestyal Crystal
  • Jour 1 : Le Pirée (Grèce)
    Départ à 15h
  • Jour 2 : Thessalonique (Grèce)
    8h – 15h
  • Jour 3 : Izmir / Éphèse (Turquie)
    9h – 17h
  • Jour 4 : Rhodes (Grèce)
    8h – 14h
  • Jour 5 : Limassol (Chypre) 7h30 – 12h30
  • Jour 6 : Alexandrie / Le Caire (Égypte) – 6h
  • Jour 7 : Alexandrie (Égypte) – 13h
  • Jour 8 : Haïfa / Jérusalem (Israël) – 9h
  • Jour 9 : Haïfa / Tel Aviv (Israël) – 16h
  • Jour 10 : En mer
  • Jour 11 : Lavrion (Grèce)

Jour 1 : Départ du Pirée

Il est 13h30 lorsque nous embarquons à bord du Celestyal Crystal. Le vaste terminal croisière dispose de nombreux comptoirs et il n’y a aucune attente. Le check-in est particulièrement bien organisé en différentes étapes : formulaire de santé, dépose des bagages, récupération de la carte de cabine, choix du service pour le dîner et embarquement. Un tampon avec un smiley 🙂 sur nos billets d’embarquement annonce que les vacances commencent.

Le Celestyal Crystal est un petit paquebot de 162 mètres de long qui peut accueillir 1 200 passagers. Je vous invite à la visite du navire en cliquant ici.

Ce midi, le buffet et le restaurant sont ouverts tardivement afin de permettre à chacun de déjeuner. La restauration est grecque et internationale. Le menu est disponible en français.

Notre cabine est vaste avec un grand sabord qui offre une belle vue sur la mer. Pour cette croisière d’hiver, c’est parfait ! La cabine est équipée de nombreux rangements, un canapé lit, un bureau/coiffeuse avec sèche-cheveux et le lit peut être aménagé en lit double ou deux lits jumeaux. Mais assez trainé dans la cabine, le départ approche !

15h – Le Celestyal Crystal largue les amarres et quitte le port du Pirée sous le soleil.

Le Pirée a connu une expansion fulgurante au début du Ve siècle avant J.-C., quand la ville a été choisie comme port principal de la ville d’Athènes. Le Pirée a subi des transformations importantes afin d’accueillir tout le transit généré par l’activité commerciale d’Athènes. Malgré qu’il soit devenu le port principal de la Grèce antique, il a perdu de son importance progressivement après le IVe siècle apr. J.-C. Il a toutefois connu un renouveau au XIXe siècle lorsqu’Athènes fut déclarée capitale de la Grèce. Aujourd’hui Le Pirée fait partie intégrante de la banlieue d’Athènes. C’est le plus grand port du pays avec une activité maritime, commerciale et industrielle particulièrement importante.

Le navire longe la côte sous un ciel d’azur. Avec une température de 20°C en plein mois de décembre, c’est particulièrement agréable et dépaysant.

15h45 – Les français sont attendus au salon Éros pour un accueil en français. Le directeur de croisière nous donne les informations essentielles à savoir sur la vie à bord et répond aux questions des passagers. Il est assisté par l’hôte international qui est également francophone puisqu’originaire de l’île Maurice.

En cette fin d’après-midi, les passagers se renseignent sur les excursions au bureau dédié qui se trouve au pont 5. D’autres réservent déjà des soins au Spa afin d’avoir davantage de choix car les créneaux en mer sont les plus prisés. Un cours de danse est donné près de la piscine couverte puis un groupe musical vient jouer de la musique pour l’apéritif. Le ton des vacances est donné.

Avant et après le dîner, des concerts live ont lieu dans les salons Muse et Éros. Le spectacle de ce soir s’appelle ABBA’s Dream pour une interprétation des plus grands tubes de ce groupe d’anthologie.

Jour 2 : Escale à Thessalonique (Grèce) – 8h – 15h

7h30 – Le Celestyal Crystal accoste à Thessalonique. C’est la deuxième plus grande ville de Grèce et la capitale de la région de Macédoine centrale. Elle est considérée comme la capitale culturelle de la Grèce. Le golfe de Thessalonique est profond et fermé ce qui offre un mouillage sûr et une grande baie aux eaux calmes.

8h – Après le petit-déjeuner qui peut se prendre soit au restaurant, soit au buffet, nous avons rendez-vous au salon Éros pour l’excursion Tour panoramique de Thessalonique. Le tour en autocar comporte plusieurs arrêts et le guide nous apporte beaucoup d’informations sur la ville dont les monuments paléochrétiens et byzantins sont classés au patrimoine mondial par l’UNESCO.

Nous commençons par longer la grande promenade de 8 km sur le front de mer. Notre premier arrêt se fait à la Tour Blanche. Cette ancienne fortification byzantine du XIIe faisait partie des murailles de la ville. Elle a été reconstruite par les Ottomans au XVe siècle. Au fil du temps elle a porté différents noms : Tour du Lion, Tour de sang (suite à l’exécution de prisonniers lorsqu’elle était une prison) et Tour Janissaire. Son nom vient du fait que sa structure a été blanchie à la chaux en signe de purification. Ce travail a été réalisé par un détenu en échange de sa liberté. La tour mesure 34 mètres de haut. Elle abrite aujourd’hui un musée qui retrace toute l’histoire de la ville.

La Tour Blanche et la statue d’Alexandre le Grand

L’arrêt suivant se fait devant La Rotonde, l’une des églises byzantines qui fait partie des incontournables de la ville. Cet ancien temple romain dédié à Zeus a été construit par l’empereur César Galère. C’est l’empereur Théodose qui a transformé le temple en une église chrétienne orthodoxe. Son dôme mesure 24,50 mètres. Durant la période ottomane en 1590, l’église fut transformée en mosquée et un minaret (que l’on voit encore aujourd’hui) y a été ajouté. La Rotonde est actuellement l’église officielle de l’Université de Thessalonique et elle est dédiée à Saint Georges.

La Rotonde

Juste à côté se trouve l’Arc Galerius ou « Arc de Galère », aussi appelé Kamara. Construit IVe siècle, ce monument byzantin commémore la victoire triomphale de Galère contre les Perses.

L’Arc Galerius ou Arc de Galère

L’autocar nous emmène ensuite jusqu’à la Tour du Trigonion ou Tour de la chaîne. Le site offre un point de vue panoramique sur la ville. On peut également y voir les vestiges de la forteresse qui protégeait la ville.

La Tour du Trigonion ou Tour de la chaîne

Le dernier arrêt nous mène à la basilique Hagios Demetrios. Elle est dédiée à Saint Dimitri, le saint patron de la ville. Elle a été construite dans un style byzantin au VIIe siècle sur l’emplacement d’une première église datant du IVe siècle. C’est l’une des plus grandes églises de Grèce et un des sanctuaires les plus importants de l’Église orthodoxe grecque. Nous avons la chance de pouvoir assister à la fin de l’office.

La basilique Hagios Demetrios

C’est à pied que nous rejoignons ensuite un site archéologique où l’on peut découvrir les vestige d’une Agora Romaine découverte dans les années 1960.

La visite guidée se termine dans le grand parc situé à proximité où se trouve un grand marché de Noël. Au centre du parc, on peut voir la statue d’Eleftherios Venizelos. Cet homme politique est considéré comme le père fondateur de la Grèce moderne. La visite valait vraiment la peine car elle permet d’aller voir les sites emblématiques de la ville. Comme ils ne sont pas tous dans le même périmètre, cela fait gagner beaucoup de temps. Les explications données pendant l’excursion sont également très précieuses pour mieux comprendre l’histoire de Thessalonique. Notre guide propose ensuite à ceux qui le souhaitent de profiter du centre-ville par leurs propres moyens et raccompagne les autres en autocar jusqu’au bateau qui se trouve à une dizaine de minutes à pied.

Nous choisissons de poursuivre librement la visite et grâce aux indications de notre guide, nous voici à déambuler en immersion dans la vie locale désertée par les touristes en cette saison. En ce dimanche qui précède Noël, la ville est très animée. Le marché de Kapani est à voir absolument. On y vend de tout : fruits et légumes, épices, olives, feta… les bouchers présentent sur leurs étals tout ce qui peux se manger sur l’animal. Ils font la découpe sur des animaux quasi entiers devant les clients (âmes sensibles s’abstenir). On trouve aussi des artisans qui fabriquent des objets en bois ou qui réparent du mobilier. C’est très vivant et l’atmosphère y est authentique.

Le marché de Kapani

Thessalonique - Café Dolce Place Aristote

La place Aristotelous (Aristote) est très animée. Des artistes font des concerts et l’endroit est particulièrement plaisant avec de nombreux cafés et boutiques. Sur la grande place, une fête foraine met les sucreries à l’honneur et des danseurs professionnels invitent les passants à danser après leurs prestations. Plus loin, on déguste un café ou un jus de fruits frais entouré d’une sorte de gressin en cercle. Une spécialité locale à ne pas manquer au salon de thé Dolce.

La place Aristotelous (Aristote)

Le retour à pied sur la riviera de Thessalonique est bien agréable. Les terrasses sont bondées même en plein mois de décembre. Sur le front de mer, les anciens entrepôts du port abritent des musées sur la photographie, le cinéma et il y a même un centre d’art contemporain.

L’authenticité de Thessalonique sera le meilleur souvenir de cette première escale en Grèce.

14h – De retour à bord, pour se restaurer, le buffet est ouvert jusqu’à l’heure du départ. Ainsi ceux qui veulent profiter de l’escale au maximum trouvent de quoi se sustenter à leur retour.

15h – Celestyal Crystal largue les amarres. Certains assistent au départ sur le pont supérieur, d’autres profitent de la vue depuis le salon panoramique Horizon.

17h – C’est l’heure de rejoindre le théâtre pour assister à la finale de la coupe du monde de football France / Argentine. L’équipe d’animation propose du maquillage. À la mi-temps une chorégraphie équipage/passagers vient animer le théâtre. Nous resterons tristement vaincus malgré les prolongations.

Après l’apéritif au son du bouzouki près de la piscine, vient l’heure de dîner puis le spectacle au salon Muse. Ce soir, un voyage au temps de la Grèce antique nous attend. Dieux et Déesses sont à l’honneur dans le show intitulé Mythologia.

Jour 3 – Escale à Izmir et visite d’Éphèse

8h30 – Nous accostons au port d’Izmir. Après le petit-déjeuner au buffet, nous avons rendez-vous au salon Éros à 9h pour le départ de l’excursion Ephese et la maison de la vierge Marie. Il faut compter un peu plus d’une heure pour rejoindre le site. Durant le trajet, notre guide nous donne des informations intéressantes sur Izmir et sur les sites que nous allons voir.

Izmir est située sur la côte égéenne de la Turquie. Connue sous le nom de Smyrne dans l’Antiquité, elle a été fondée par les Grecs, reprise par les Romains et reconstruite par Alexandre le Grand avant de faire partie de l’Empire Ottoman au XVe siècle. Aujourd’hui, Izmir est la troisième plus grande ville de Turquie. C’est une ville moderne. Son port en fait l’une des principales plaques tournantes pour l’exportation de divers produits agricoles et industriels. Izmir accueille différentes communautés religieuses dans une ambiance de tolérance où différentes cultures, modes de vie et croyances (musulmans, chrétiens, juifs, arméniens, grecs orthodoxes) cohabitent en paix depuis des centaines d’années.

Nous faisons un arrêt d’une heure à la maison de la vierge Marie. Selon la Bible, Jésus sur la croix confia sa mère, la vierge Marie, à l’Évangéliste Saint Jean. Après la mort du Christ, Marie fut amenée à Éphèse où elle vécut jusqu’à la fin de ses jours dans une petite maison de pierre, construite pour elle sur le Bülbül Dağı (mont Rossignol) à 7 km de la ville de Selçuk. Aujourd’hui cette maison est un lieu de pèlerinage populaire pour les chrétiens et musulmans.

La maison de la vierge Marie

Peu de touristes sont présents en cette saison. Les photos à l’intérieur de la maison ne sont pas autorisées. En se dirigeant vers la sortie on trouve des fontaines pour les pèlerins et sur le mur juste à côté on peut déposer des prières.

Nous reprenons ensuite le car pour rejoindre Éphèse qui se trouve à une dizaine de minutes de là. Nous passons plus de 2h sur le site à suivre les intéressants commentaires de notre guide.

Éphèse

Éphèse est un immense site archéologique, classé en 2015 au patrimoine mondial de l’Unesco. Il offre un véritable retour dans le passé. Connue comme étant la ville sainte d’Artémis, le lieu joua un rôle prépondérant dans l’Antiquité.⁠ Nous visitons le quartier administratif de la cité, l’agora, l’odéon… Plus loin, des fouilles sont en cours dans les villas romaines. C’est incroyable de voir des mosaïques si bien restaurées.

Les fouilles ont révélé de grands monuments de la période de l’Empire romain, comme la bibliothèque de Celsus et le grand théâtre. Il ne reste que peu de vestiges du célèbre temple d’Artémis, l’une des sept merveilles du monde qui attirait des pèlerins de tout le bassin méditerranéen.

Ephèse - Turquie

Nous reprenons ensuite le car en direction d’une fabrique de tapis. Après une explication et une démonstration de la confection des tapis depuis le cocon des vers à soie jusqu’au tissage, nous passons à la salle des ventes où l’on nous sert du thé à la pomme ou du raki. Le site comporte également quelques échoppes de souvenirs. Au centre du patio un petit buffet a été dressé et un petit snack local nous est offert. Comme nous n’arriverons au port que vers 16h, ce petit repas est le bienvenu : salade locale, boulgour, yaourt à la menthe, brochettes de poulet, boulettes de viande… Nous reprenons ensuite la route pour rejoindre le port d’Izmir.

16h – La fin d’après-midi se passe près de la piscine centrale. Des cours de danse y sont proposés et des gâteaux sont proposés aux passagers. Le groupe El Greco arrive pour un départ en musique. Je suis ravie qu’ils me dédient une chanson grecque que j’affectionne particulièrement. Un grand merci à Vasileios pour ce cadeau qui me touche beaucoup.

Le Celestyal Crystal largue les amarres, la ville s’éloigne. Nous longeons la côte au coucher du soleil.

Jour 4 – Escale à Rhodes

7h30 – Le soleil se lève lorsque nous arrivons à Rhodes. C’est la plus connue des îles du Dodécanèse et l’une des stations balnéaires les plus populaires de la Méditerranée. La meilleure approche de Rhodes se fait par la mer, d’où l’on peut voir la ville médiévale qui domine le port avec sa forteresse, ses tours, bastions et remparts.

La vielle ville de Rhodes

Le ciel bleu est magnifique et la douceur de l’hiver bien agréable. Ce matin nous avons prévu une visite de Rhodes par nous-mêmes. Le bateau est au pied des remparts. C’est idéal pour profiter de la ville.

Nous commençons la promenade en longeant les remparts vers les moulins sur le port. Les petits chats de Rhodes sont toujours là. De petites cabanes ont été aménagées par des habitants bienveillants.

La visite se poursuit à l’intérieur des remparts dans la vieille ville. Il n’y a aucun touriste en cette saison. C’est l’idéal pour faire des photos. Les ruelles pavées sont magnifiques et seules quelques échoppes sont ouvertes.

Rhodes a été fondée en 408 av. J.-C. et se compose de la ville médiévale fortifiée et de la nouvelle ville qui comprend des bâtiments néoclassiques et modernes. La ville médiévale est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle a été construite en demi-cercle autour du port principal. L’idéal est de se promener dans les ruelles pittoresques et le long de la célèbre rue des Chevaliers qui a été restaurée à l’identique de ce qu’elle était au Moyen Âge. À l’époque, les maisons des membres de l’Ordre des Chevaliers de Saint-Jean bordaient la rue.

Le château – Castello – date du XIVe siècle. Le Palais du Grand Maître est l’un des premiers édifices construits par les chevaliers dans la vieille ville. L’imposante Tour de l’horloge, construite par Fehti Pacha en 1857

La vieille ville de Rhodes : le Castello et la tour de l’horloge

13h30 – Tous à bord.

14h – Trois coup de sirènes signalent notre départ sous un ciel bleu magnifique.

Le buffet est ouvert jusqu’à 15h. Tout est calculé pour que l’on profite au maximum de l’escale en ayant la possibilité de se restaurer au retour.

L’après-midi, différentes activités sont proposées aux passagers : confection de bracelets, préparation de cartes de vœux, réalisation de fleurs en papier, quizz, cours de langues… permettent de se divertir. Compte tenu du ciel bleu magnifique, l’option détente sur les transats du solarium est bien agréable au soleil. Pour poursuivre la détente, rendez-vous au spa pour un massage.

17h30 – Un buffet est dressé près de la piscine avec de jolies sculptures sur fruits et légumes. Du vin chaud et du chocolat sont servis aux passagers en accompagnement de quelques gâteaux pour le goûter. C’est notre dernière escale en Grèce.

Ce soir c’est la soirée grecque et le code vestimentaire est bleu et blanc. Les serveurs portent un petit gilet typique aux couleurs locales. Le spectacle Hellenic Voyage qui est joué ce soir retrace l’histoire de la vie traditionnelle grecque au travers de danses et chants interprétés par la troupe d’artistes du navire et orchestré par le groupe El Greco. On peut y voir la façon dont se déroule un mariage et la célèbre danse du sirtaki vient clôturer le spectacle.

Jour 5 – Escale à Limassol – Chypre

C’est sous un ciel gris que nous accostons à Limassol. Après le petit-déjeuner nous nous rendons vers notre bus pour l’excursion Panoramic Limassol et Curium (aussi appelé Kourion).

Limassol (Lemesos) est située sur la côte sud de Chypre. C’est la deuxième plus grande zone urbaine de l’île après Nicosie. Elle a été construite entre deux anciennes villes grecques, Amathus et Kourion. Pendant la domination byzantine, elle était connue sous le nom de Neapolis (nouvelle ville). Le centre historique de Limassol est situé autour de son château médiéval et du vieux port.

C’est en autocar que nous nous rendons sur le site de Kourion, à une vingtaine de minutes du terminal croisière. Les explications de notre guide sont passionnantes. Les vestiges archéologiques de Kourion, une des principales cités-royaumes de Chypre dans l’antiquité, sont les plus impressionnants de l’île. Des découvertes archéologiques ont révélé des indices suggérant que Kourion fut associée à la légende grecque d’Argos du Péloponnèse, et que ses habitants se considéraient descendants des migrants argiens. Ce royaume, autrefois prospère, fut finalement détruit par un important séisme en 365 après J.-C.

Le magnifique théâtre gréco-romain fut construit au IIe siècle avant J.-C. et agrandi au IIe siècle après J.-C. Il a été restauré et accueille aujourd’hui des représentations musicales et théâtrales en plein air. C’est l’un des cadres les plus prisés pour l’accueil de prestigieux événements culturels.

Les vestiges archéologiques de Kourion

À l’est du théâtre se trouvent les vestiges d’une construction proéminente, la Maison d’Eustolios, initialement une villa privée, qui fut convertie en un centre de loisirs au cours de la période paléochrétienne. La villa était de taille modeste, mais bien équipée et richement décorée. Ses vestiges consistent en quatre panneaux de belles mosaïques du Ve siècle ornant le sol de la salle centrale et en un complexe de thermes.

Nous quittons le site archéologique pour nous rendre à la Marina de Limassol pour une visite à pied de la vieille ville. La guide nous montre le château de Lemesos et sa grande forteresse. Il a été construit au XIIIe siècle à l’emplacement d’un ancien château Byzantin. Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre et chef de la 3e croisade, y aurait épousé Bérangère de Navarre en 1191. En 1570, les Ottomans s’emparent du château et le convertissent en garnison et en prison. Durant la période britannique, il servira de poste de police et brièvement de lieu de détention. Aujourd’hui, il abrite le musée médiéval de Chypre.

Le château de Lemesos

Nous passons près de la Mosquée Kebir qui a été construite au XVI e siècle. C’est aujourd’hui l’un des principaux lieux de de culte pour les musulmans de Limassol.

La mosquée Kebir

Un peu plus loin, nous visitons l’église Agia Napa. La construction de l’église remonte au XIIe siècle, mais elle a été rénovée et agrandie à plusieurs reprises au cours des siècles suivants. Elle a été consacrée comme une cathédrale en 1228. Dédiée à la Vierge Marie, elle doit son nom, d’après la légende, à une icône de la Vierge retrouvée dans une vallée (Napa signifie forêt en latin). Une autre source prétend qu’elle le doit à une église construite durant la période franque, elle-même dédiée à la nappe sacrée de Sainte-Bérénice une martyre chrétienne du IVe siècle. L’église Agia Napa est un exemple remarquable de l’architecture byzantine à Chypre, avec des fresques murales datant du XIIe au XVIe siècles. Elle est considérée comme l’une des plus importantes églises byzantines de Chypre. Elle est classée monument historique et est ouverte au public pour les visites.

L’église Agia Napa

La guide nous explique ensuite où se trouve la rue commerçante et nous laisse 1h40 de temps libre.

12h50 – Le bateau largue les amarres pour prendre la direction d’Alexandrie.

17h – Tous les passagers ont rendez-vous au bar Horizon pour récupérer les passeports déjà tamponnés pour la descente à Alexandrie. Nous allons ensuite écouter des chansons grecques près de la piscine avec le groupe El Greco.

18h – La soirée de gala commence par un apéritif réservé aux clients fidèles au bar des sports. Nous y retrouvons quelques officiers.

Après le dîner de gala, le commandant présente ses officiers au salon Muse avant un spectacle de cabaret.

Jour 6 – Alexandrie / Le Caire – Égypte

Ce matin le réveil sonne avant l’aube pour pouvoir profiter d’une très belle excursion qui va nous permettre de voir les emblématiques et mystérieuses pyramides de Gizeh ainsi que le musée du Caire. Après le petit-déjeuner, les passagers ont rendez-vous au salon Eros à 6h45 pour l’excursion Classic Cairo. Aucun visa n’est nécessaire pour l’Égypte. Le contrôle du tampon sur les passeports se fait à la sortie du bateau juste avant de descendre. Cette opération rend les formalités plus rapides.

7h30 – Départ des cars pour Le Caire qui se trouve à 220 Km d’Alexandrie. Notre guide profite du trajet pour nous raconter l’histoire de l’Égypte et pour nous donner des informations sur les pyramides.

Malgré son classement dans le top 30 des plus grands pays avec ses 1 million de kilomètres carrés de terres, 99% de la population égyptienne n’en n’utilise que 5% de la superficie totale. L’Égypte est divisée en 26 gouvernorats composés de villes, cités et villages. La population égyptienne est d’environ 100 millions d’habitants, ce qui en fait l’un des pays les plus peuplés d’Afrique. La majorité de la population vit dans les régions côtières le long du Nil et dans les grandes villes comme Le Caire, Alexandrie et Gizeh. La population égyptienne est majoritairement arabe, mais il y a également des minorités ethniques comme les berbères, les nubiens et les coptes. Les coptes sont un groupe chrétien d’Égypte qui remonte à l’époque romaine et qui représente environ 10% de la population égyptienne.

Après 3h de route nous arrivons à Gizeh. Voisine du Caire et deuxième plus grande ville d’Égypte, Gizeh est située sur la rive ouest du Nil. C’est une destination incontournable pour voir la plus grande et la seule des sept merveilles du monde encore debout aujourd’hui.

Cette excursion offre une expérience unique dans une vie, car voir les pyramides de Gizeh, c’est l’occasion pour chaque visiteur de marcher sur les traces des anciens Égyptiens. Il fait particulièrement beau et la température de 20/25°C est très agréable. En cette saison, il n’y a que des touristes locaux et la faible fréquentation du site est vraiment une chance.

Les pyramides de Gizeh : Khéops, Khéphren et Mykérinos

La plus grande des trois pyramides est celle de Khéops. Elle mesure 140 mètres de haut et repose sur une base de 230 mètres. La pyramide de Khéphren est la deuxième plus grande d’Égypte, juste derrière celle de Khéops. C’est la seule pyramide qui conserve encore une petite partie de son ancien revêtement en calcaire blanc au sommet. La pyramide de Mykérinos est la plus petite. Elle a une hauteur de 66 mètres et sa base mesure plus de 100 mètres de long.

En plus des trois pyramides principales, on peut voir d’autres pyramides plus petites, ce sont celles des épouses et des sœurs de Khéops.

Nous passons 2h30 sur le site des pyramides avec une visite en trois étapes. La première se déroule en plein milieu des pyramides. C’est particulièrement bien organisé. Ceux qui le souhaitent peuvent se promener librement, faire des achats de souvenirs, monter à dos de dromadaires et notre guide propose même d’entrer à l’intérieur de la pyramide de Khéphren moyennant 5€.

Les claustrophobes et personnes ayant des difficultés motrices s’abstiendront mais sentir le poids de cet ouvrage monumental construit des mains de l’homme en parcourant l’étroit tunnel d’une soixantaine de mètres pour rejoindre la chambre funéraire est une expérience à faire. La chambre n’est qu’une simple pièce vide où l’on peut voir l’emplacement du sarcophage et la date de sa découverte par Belzoni en 1818.

Quelque minutes de car plus tard, nous voici sur un point haut avec vue sur les trois pyramides avec un nouvel arrêt photos.

L’arrêt suivant n’est pas très loin et offre un point de vue exceptionnel pour photographier le Sphinx et les pyramides en arrière-plan.

Le Grand Sphinx est le plus grand des mystères de l’Égypte ancienne. C’est la plus grande statue monolithique et la plus ancienne sculpture monumentale connue au monde. Quand a-t-il été construit ? Dans quel but ? Quel pharaon représente-t-il ? Comment son nez s’est-il cassé ? Les égyptologues n’ont trouvé aucune preuve concluante des théories qui sont avancées sur ce sujet. Ce qui est certain, c’est que le Grand Sphinx de Gizeh est une merveille à voir absolument.

Le Grand Sphinx

Tout autour du site, des marchands du temple vendent des souvenirs ou proposent des tours à cheval ou en dromadaire. Les marchands ambulants sont les plus insistants pour vendre leur camelote. Une parole et c’est déjà le début de la négociation. Certains n’hésitent pas à vous mettre les objets en mains pour mieux vous convaincre. Ce petit jeu se fait sans agressivité mais avec une forte insistance. Pour ne pas perdre du temps en palabres le mieux est de les ignorer.

Gizeh est en passe de devenir l’emplacement du plus grand musée archéologique du monde après l’inauguration du Grand Musée Égyptien (GEM), situé sur le plateau de Gizeh. Il abritera plus de 50 000 artefacts, dont de nouvelles pièces et des objets déjà célèbres telles que la collection Toutankhamon. Son ouverture est perpétuellement reportée depuis des années mais lorsqu’il ouvrira ses portes, il faudra de nombreuses heures pour découvrir tous les trésors qui y seront présentés.

13h – Nous déjeunons à l’hôtel Helnan. Un grand buffet a été dressé dans cet hôtel de luxe. On y sert à la fois de la cuisine locale et internationale.

14h – Nous quittons l’hôtel pour nous rendre au Musée du Caire. Il faut compter une heure de trajet entre Gizeh et Le Caire mais le temps passe vite en observant l’incroyable vie égyptienne. Nos yeux d’occidentaux en prennent plein la vue tant cette ville est étonnante, fascinante et surprenante. Autour des routes principales on trouve d’immenses terrains vagues remplis de sable et de gravats derrière des murs immenses. L’autoroute comporte au moins deux fois trois voies mais aucune n’ont de marquage au sol et pour changer de direction, on peut même traverser le terre-plein central en terre. Cela ne pose aucun problème. Pour construire l’autoroute au milieu des immeubles, les égyptiens rasent la partie qui gêne et laisse l’autre debout, tout en laissant les intérieurs des anciens appartements apparents. Partout des immeubles en briques délabrés et aucune construction n’est achevée afin d’éviter de payer des taxes. Sur la route des voitures récentes côtoient de vieux tacots qui roulent encore malgré leur état plus que douteux. On voit aussi des ânes tirer des charrettes de légumes ou des personnes en dromadaires. Les taxis collectifs déposent leurs passagers au milieu de l’autoroute. On peut les voir traverser le flot des voitures avec succès. Cette ville est hallucinante… Plus loin nous longeons des échoppes d’enjoliveurs, de pots d’échappement, de tapis en cuir de vache ou encore de produits d’assistance médicale : chaises roulantes par dizaines et lits médicalisés… On est vraiment dans un autre monde.

15h – Nous arrivons place Tahrir pour la visite du Musée égyptien du Caire avec notre guide. C’est l’idéal pour voir les pièces maîtresses du musée et en savoir plus sur les trésors qu’il recèle. Il s’agit du plus ancien musée archéologique du Moyen-Orient. Il abrite une vaste collection d’antiquités égyptiennes anciennes dans son bâtiment néoclassique unique, allant de la période prédynastique à la période gréco-romaine. Beaucoup de pièces sont en train d’être transférées au Grand Musée égyptien. Pour autant, des pièces exceptionnelles sont à ne manquer sous aucun prétexte.

Le musée égyptien du Caire

À l’étage, on peut voir une collection de momies et de nombreux sarcophages ainsi que le mobilier des tombes de Youya et Thouya. Mais la visite incontournable reste le trésor de Toutankhamon (XVIIIe dynastie), découvert intact en 1922 par l’égyptologue anglais Howard Carter. Les photos sont interdites à cet endroit du musée. Le masque d’or de Toutankhamon pèse 11 Kg. Il est incrusté de lapis-lazulis et de pierres semi-précieuses. Toutankhamon est mort à l’âge de 19 ans en 1324 avant J.-C. après un bref règne de 9 ans.

Après un tour à la boutique du musée, nous reprenons la route. C’est la fin d’après-midi et donc l’heure de pointe. Le car a de grandes difficultés à avancer. Mais quand on a autant de choses à observer autour de soi, ce n’est pas vraiment un problème. La route longe le Nil et l’on peut même voir quelques felouques lorsque le soleil se couche. Nous arrivons à la boutique de papyrus. On nous présente la façon dont sont fabriquées les feuilles avant d’être peintes. La boutique juste à côté est un bazar qui vend des souvenirs : bijoux, statuettes, répliques d’œuvres égyptiennes…

18h15 – Après 30 minutes d’arrêt shopping, le car reprend le chemin du retour. Les bouchons sont impressionnants. Quand on voit un capharnaüm pareil on se dit que les parisiens n’ont pas le droit de se plaindre. La nuit est tombée et il est malheureusement moins facile d’observer l’étonnante vie des égyptiens dans ce cahot de véhicules qui klaxonnent gentiment pour se frayer un chemin millimètre par millimètre. D’un seul coup, ça roule enfin. Plus un bruit dans le car… tout le monde s’est endormi !

21h30 – Nous arrivons à Alexandrie. Les rues sont très animées et toutes les boutiques sont ouvertes. C’est un grand marché à ciel ouvert qui se trouve près du bateau.

De retour au terminal croisière, une belle surprise nous attend. Les serveurs du restaurant nous offrent un joli chant de Noël. À bord, des buffets ont été installés dans les trois restaurants du bateau. Ils sont ouverts jusqu’à 23h.

Jour 7 – Escale à Alexandrie

Aujourd’hui nous avons pris l’excursion Hauts lieux d’Alexandrie. Ce serait dommage de faire escale à Alexandrie et de ne pas découvrir la deuxième métropole d’Égypte après Le Caire. La côte s’étend sur 70 km, du côté nord-ouest du delta du Nil au lac Mariout à l’est. La situation de cette région est idéale pour les échanges en Méditerranée et c’est Alexandre le Grand qui y a fondé un port stratégique pour le commerce en 332 avant J.-C.

Détruite à de multiples reprises, Alexandrie a gardé peu de traces de son passé Romain mais des travaux archéologiques ont permis de retrouver quelques vestiges comme le Théâtre Romain. Situé près de la gare, c’est le premier arrêt de notre excursion. Construit au début du 4e siècle, c’est le seul théâtre romain d’Égypte.

Vestige du théâtre Romain d’Alexandrie

Nous allons ensuite au Palais d’Al-Haramlek dans les jardins de Montaza. La découverte de la zone d’Al-Montazah remonte à l’époque du Khédive Abbas Hélmy II. Fasciné par le bord de mer, les plantes et les arbres rares, le jardin a été créé par son grand-père Mohamad Ali. Le Khédive Abbas Helmi II, qui régna sur l’Égypte de 1892 jusqu’à 1914, décida d’y construire un palais pour y passer les vacances d’été en famille.

En 1925, le Roi Fouad Ier fait construire un nouvel édifice, le Palais Al-Haramlek. Ce sera le dernier palais royal construit dans l’histoire de la famille alaouite. Construit par les ingénieurs et architectes Ferrucci (italien) et Hassan Al-Adawi (égyptien) son architecture s’inspire de  l’art byzantin.

Le Palais d’Al-Haramlek

La superficie totale du palais est de 46 481 m2 et celle du jardin est de 43 680 m2. L’art gothique, l’art classique et l’art islamique font partie du style de ce palais hors du commun. La décoration intérieure est composée d’antiquités françaises. Farouk est le cinquième enfant et l’héritier du Roi Fouad Ier. Devenu Roi d’Égypte en 1936, le palais d’Al-Montazah prend d’autres fonctions. Ce n’est plus seulement une résidence estivale pour la famille royale, c’est aussi un lieu d’où le roi règne sur le pays. Après l’exil du Roi Farouk en 1952, les jardins sont ouverts au public et le lieu devient palais présidentiel. Sous la présidence de Nasser, de petites villas modernes ont été ajoutées au palais pour les membres du Conseil du commandement de la révolution de 1952. Pendant près de 50 ans, le lieu a été fréquenté par les grands hommes d’État, les intellectuels et l’élite de la société égyptienne.

Malheureusement la visite du palais n’est pas prévue mais vous pouvez le visiter dans cette vidéo.

Nous reprenons le car et traversons le Pont de Stanley orné de ses petites tourelles puis rejoignons la nouvelle bibliothèque d’Alexandrie ou Bibliotheca Alexandrina afin de pouvoir la prendre en photo depuis l’extérieur. C’est aujourd’hui la plus grande bibliothèque du monde méditerranéen. Elle a été construite sur les ruines de l’ancien édifice antique. A terme, elle devrait pouvoir accueillir environ 5 millions de volumes dont des milliers d’anciens manuscrits. À côté des salles de lecture décorées de colonnes se trouvent des musées, des instituts de recherches et des salles d’expositions.

Le pont de Stanley

La nouvelle bibliothèque d’Alexandrie ou Bibliotheca Alexandrina

Notre guide nous explique l’histoire de l’antique bibliothèque d’Alexandrie. À la mort d’Alexandre le Grand en 323 avant J.-C., Ptolémée Ier Sôter devient roi et décide de faire d’Alexandrie la capitale culturelle du monde hellénistique. En 288 avant J.-C., Démétrios de Phalère, philosophe et homme d’état athénien exilé à Alexandrie, le persuade de concevoir un lieu qui pourrait rassembler tous les trésors manuscrits de toutes les cultures antiques. On ne construit pas seulement une bibliothèque, mais un grand Mouséion  – « Musée », sanctuaire des Muses – avec une vaste cour à péristyle où on lisait à voix haute en se promenant. L’édifice comportait aussi des réfectoires, des logements ainsi qu’une exèdre (une cour garnie de sièges pour la conversation). Selon Galien, pour constituer le fond de la bibliothèque, Ptolémée fait recopier tous les livres trouvés sur les bateaux qui accostent au port d’Alexandrie. De même, il achète aux Grecs le droit de reproduire, sur les meilleurs papyrus, de précieux manuscrits, mais malgré sa promesse, il conserve les originaux. On fait venir des copistes bilingues de tous les pays, car tous les ouvrages sont traduits en grec. À son apogée, la bibliothèque aurait contenu jusqu’à 400 000 rouleaux de papyrus. On ne sait pas quand exactement la Bibliothèque d’Alexandrie a pris feu. Il est probable qu’elle a subi des désastres successifs. Tout d’abord une partie des collections est détruite par la faute de César qui avait mis le feu à la flotte égyptienne. Les bibliothèques d’Athènes et de Pergame essayeront de remplacer les fonds perdus. Ensuite l’empereur Caracalla provoque de nombreux dégâts dans la ville et après lui d’autres conflits ont eu lieu au IIIe siècle. Puis Théodose ordonne la destruction de tous les temples. La conquête arabe a pu aussi ruiner ce qui avait été préservé. Enfin, certains pensent que des séismes ont eu raison des derniers volumes.

Après cet arrêt, le car longe la corniche d’où l’on peut admirer la baie d’Alexandrie en forme de croissant. Tout au bout, se dresse l’ancien fort du Sultan Qytbay.

Le Fort du Sultan Qytbay, emplacement de l’ancien Phare d’Alexandrie

C’est ici que se dressait l’antique Phare d’Alexandrie. Érigé sur l’île de Pharos par Sostrate de Cnide au IIIe siècle avant J.-C. sous Ptolémée II Philadelphe, il mesurait 130 mètres de haut et le feu à son sommet pouvait être visible jusqu’à 100 milles. Surmonté par une statue, ses étages prenaient différentes formes : carré, octogonal et circulaire. Dans l’antiquité, il était considéré comme l’une des sept merveilles du monde. Sa position sur l’île de Pharos lui doit d’être l’ancêtre de tous les phares modernes. Aujourd’hui, l’archéologie sous-marine continue de retrouver des vestiges du phare antique.

La promenade vers le fort du sultan Qaitbey est très animée. Beaucoup de locaux et scolaires viennent visiter le musée qui se trouve dans la forteresse. Le long du bord de mer, on trouve de nombreux marchands de souvenirs. Après la pause photo, notre guide nous emmène dans un restaurant pour déguster quelques pâtisseries et prendre un café ou un thé. L’hiver est doux, il fait une vingtaine de degrés au soleil et la terrasse est bien agréable avec sa vue sur les bateaux au mouillage en toile de fond.

Le dernier arrêt de cette excursion sera la Mosquée Abu Al-Abbas Al-Mursi. C’est l’heure de la prière et les fidèles sont nombreux sur le parvis. Il s’agit de la plus grande mosquée d’Alexandrie. Sa façade couleur crème, ses quatre grandes coupoles, ses arabesques et son grand minaret de style Ayoubides qui culmine à 73 mètres de haut en font un monument incontournable à voir à Alexandrie. Elle a été construite en 1775 sur la tombe d’un érudit et saint andalou afin de commémorer sa mémoire. C’est l’une des mosquées les plus visitées de la côte méditerranéenne car c’est aussi un lieu de pèlerinage pour de nombreux musulmans d’Égypte et du Maroc qui passent par Alexandrie sur leur chemin vers et depuis La Mecque. Cinq autres mosquées se trouvent autour de la mosquée Abu Al-Abbas Al-Mursi.

La Mosquée Abu Al-Abbas Al-Mursi

De retour au terminal croisière, les passagers font leurs derniers achats de souvenirs égyptiens auprès des marchands installés dans l’enceinte du port.

13h – C’est l’heure du départ. Le Celestyal Crystal longe le Palais de Ras el Tin. C’est l’un des plus beaux palais royaux et présidentiels d’Égypte. C’est Mohamed Ali qui a lancé sa construction en 1834. L’architecte Yezi Bek a été chargé de concevoir et de construire ce palais de style Romain. 13 ans ont été nécessaires pour réaliser ce magnifique palais. À l’époque du Khédive Ismael, le palais Ras El Tin est devenu la résidence d’été de la dynastie Mohamed Ali. Il a été modifié et rénové sous le règne du roi Fouad Ier en 1920.

Le Palais de Ras el Tin

Ce midi une animation crêpes est proposée au buffet près de la piscine. Succès garanti pour le dessert ! Nous passons ensuite l’après-midi au soleil au bar Thalassa à l’arrière du pont 5. C’est l’endroit idéal pour se détendre face à l’océan.

18h – Cette fois c’est une animation vin chaud, gaufres et marrons chauds qui est proposée gratuitement aux passagers. Pendant ce temps, le groupe El Greco joue de la musique grecque et les passagers grecs du bateau enchaînent les danses traditionnelles. Il y a de l’ambiance près de la piscine.

20h30 – Dîner au restaurant

22h30 – Le show de ce soir s’appelle Odyssea et c’est un tour du monde musical qui va animer notre soirée.

Jour 8 – Escale à Haïfa et visite de Jérusalem

9h30 – Nous avons rendez-vous au salon Éros pour le départ en excursion à Jérusalem. Nous avons été prévenu hier soir pendant le spectacle, qu’il faudra faire preuve de patience car le passage de l’immigration peut être long. Nous sommes agréablement surpris car finalement nous avons mis moins d’une heure entre la sortie du bateau et le départ du car.

10h30 – Nous quittons Haïfa et le trajet est l’occasion pour notre guide de nous donner des informations sur Israël et sur les sites que nous allons visiter à Jérusalem.

La création de l’État d’Israël est liée à l’histoire séculaire des juifs, qui ont maintenu un lien spirituel et culturel avec la Palestine, leur terre d’origine biblique. Au cours du XIXe siècle, de nombreux juifs ont immigré en Palestine, stimulés par le mouvement sioniste qui prônait la création d’un foyer national juif. Après la Première Guerre mondiale et la fin de l’Empire Ottoman, la Palestine est devenue un mandat de la Société des Nations sous la tutelle de la Grande-Bretagne. Les tensions entre les immigrés juifs et les Palestiniens arabes ont augmenté au cours des années 1920 et 1930. En 1947, l’Organisation des Nations Unies a adopté une résolution appelant à la partition de la Palestine en deux États, un juif et un arabe, ce qui a été rejeté par les Palestiniens. Le 14 mai 1948, le Premier ministre David Ben Gourion a proclamé l’indépendance d’Israël, c’est ainsi que l’État d’Israël est né. Depuis sa fondation, Israël a été en conflit avec les Palestiniens et les pays arabes voisins. Les accords d’Oslo de 1993 ont entamé un processus de paix entre Israël et les Palestiniens. Les pourparlers entre les deux parties ont été organisés à plusieurs reprises, mais aucun accord définitif n’a été conclu. La situation actuelle reste complexe et tendue.

Mur Palestine

C’est en Palestine près de Bethléem que nous nous arrêtons dans une auberge locale. Pour gagner du temps nous déjeunons tôt. La frontière est impressionnante avec son mur de plusieurs mètres de hauteur. Des messages peints ornent les murs. Partout au loin dans le paysage on peut voir cet immense mur. Nous sommes ici face à l’histoire, les check-points comme celui que nous traversons ont pour objectif de maintenir la sécurité des citoyens et de limiter les mouvements des Palestiniens.

Bethléem est une ville palestinienne située en Cisjordanie, à environ 10 km au sud de Jérusalem. Elle est considérée comme l’une des villes les plus anciennes du monde et est mentionnée dans la Bible comme étant le lieu de naissance de Jésus. Bethléem a une histoire riche et complexe qui remonte à l’époque romaine et à l’époque biblique. La ville a été occupée par différentes puissances au cours des siècles, notamment les Romains, les Byzantins, les Arabes et les Ottomans. Aujourd’hui, Bethléem est un lieu de pèlerinage important pour les chrétiens et est également un lieu symbolique pour les Palestiniens dans leur lutte pour l’indépendance.

Après un déjeuner aux saveurs d’épices (de la cuisine internationale est également proposée), nous faisons un crochet à la boutique de souvenirs juste à côté. L’endroit est moins touristique et d’après le guide, il est plus pratique de faire ses achats ici.

Notre car traverse ensuite Bethléem qui est juste à côté. Beaucoup de pèlerins vont visiter l’église de la nativité. La ville est très embouteillée pour les fêtes de Noël.

Arrivés à Jérusalem, nous nous arrêtons juste en face du Mont Zion, connu pour être le lieu où se trouve la tombe de roi David, l’endroit où se tenait la dernière Cène de Jésus. Nous allons pouvoir profiter de 3h de visite à Jérusalem et grâce à notre guide, nous allons gagner un temps fou pour voir les hauts lieux de la ville. C’est magnifique et magique de faire cette visite en ce 24 décembre. La vieille ville n’est pas si fréquentée que nous l’imaginions, nous avons de la chance de pouvoir faire la visite dans ces conditions.

Jérusalem est considérée comme l’une des villes les plus sacrées au monde pour les trois religions monothéistes : le judaïsme, le christianisme et l’islam. La vieille ville est entourée de remparts et divisée en quatre quartiers : juif, arménien, chrétien et musulman.

Nous entrons par la Porte de Sion qui donne accès au quartier juif. C’est l’une des huit portes de la vieille ville de Jérusalem. Elle est considérée comme l’une des portes les plus anciennes de la ville. Elle est également connue sous le nom de « Porte de la Piscine » car elle pourrait être à proximité de l’ancienne piscine de Bethzatha. Selon la Bible, c’était un lieu où les malades se rassemblaient dans l’espoir d’être guéris par un miracle. Elle est mentionnée dans l’Evangile de Jean dans lequel Jésus guérit un homme qui était paralysé depuis 38 ans au bord de cette piscine. C’est un lieu de pèlerinage important pour les chrétiens qui cherchent à se connecter à l’histoire de la ville et pour les croyants qui cherchent à se rappeler des guérisons miraculeuses mentionnées dans la Bible. La Porte de Sion est également considérée comme un lieu saint pour les juifs. C’est en effet à travers cette porte que les Maccabées sont entrés dans la ville pour libérer les juifs de l’occupation grecque. C’est aussi à travers cette porte que les juifs ont accédé au Temple de Salomon, qui se trouvait sur le mont du Temple.

Porte de Sion

Nous traversons les magnifiques petites ruelles de la ville. Nous passons sous des arches de pierre puis nous arrivons au Cardo maximus. C’était le nom donné aux grandes artères commerciales du temps des romains. C’est l’un des sites archéologiques les plus importants de la ville car il est l’un des rares vestiges de l’époque romaine qui subsiste à Jérusalem. Construit en 130 av. J.-C. sous les directives d’Hadrien, cette grande rue était bordée de boutiques et de tavernes. C’était un lieu de rencontre pour les commerçants et les voyageurs. Une partie de la rue a été restaurée pour montrer à quoi elle ressemblait à l’époque romaine.

Cardo maximus

Les ruelles de la vieille ville de Jérusalem

Plus loin, nous arrivons à la synagogue Hurva. D’un style néo-byzantin, elle est considérée comme l’une des plus grandes et des plus anciennes synagogues de Jérusalem. Elle a été construite en 1700 par les Ashkénazes de la communauté juive de Jérusalem, pour remplacer la précédente. Hurva signifie ruines et elle porte bien son nom car elle a été détruite à plusieurs reprises. Sa dernière reconstruction date de 2010.

Synagogue Hurva

Depuis un point de vue, on peut voir le Mont des Oliviers, il est considéré comme un lieu saint pour les trois religions. Il est également censé être le lieu où Jésus a passé ses dernières heures avant sa crucifixion.

Mont des Oliviers

Un peu plus loin, depuis un autre point de vue, on peut voir le Mur occidental derrière lequel se trouve l’Esplanade des mosquées que l’on appelle aussi le Mont du Temple ou encore Haram Al-Sharif (littéralement « le Noble Sanctuaire »). Ce complexe religieux de 150.000 m2 comprend plusieurs édifices, dont le Dôme du Rocher et la Mosquée Al-Aqsa. Ce lieu de pèlerinage important est considéré comme le troisième lieu saint de l’islam après la Grande mosquée de La Mecque et la mosquée du Prophète à Médine.

Haram Al-Sharif avec le Dôme du Rocher et la Mosquée Al-Aqsa

Le Dôme du rocher est un édifice religieux. Situé sur le mont Moriah, il a été construit au 7e siècle par les musulmans omeyyades. Il est recouvert d’une coupole dorée et de mosaïques bleues, et est entouré de neuf portiques. Il est aussi considéré comme l’un des symboles les plus importants de Jérusalem. Il est édifié sur l’emplacement où, selon la tradition juive, Abraham a été appelé à sacrifier son fils Isaac. Pour les musulmans, son histoire est liée à l’ascension nocturne (Mi’raj) du prophète Mahomet au ciel. Il est dit qu’il a été emmené de La Mecque à Jérusalem pour prier à cet endroit avant de continuer son voyage jusqu’au ciel.

Dôme du rocher

Nous arrivons ensuite au Mur occidental ou Mur des Lamentations. La nuit est tombée, nous sommes samedi soir. C’est la fin du Shabbat. Nous pouvons ainsi faire des photos ce qui n’est pas autorisé pendant le Shabbat. Les hommes et les femmes accèdent au mur chacun de leur côté. Le mur est considéré comme le plus saint des lieux juifs car c’est le seul morceau du Temple de Salomon qui est resté debout après sa destruction par les romains. Le Temple de Salomon serait l’endroit où se trouvait l’Arche d’Alliance, coffre qui, selon la Bible contenait les Tables de la Loi données à Moïse sur le mont Sinaï.

Mur occidental ou Mur des Lamentations

Les juifs viennent prier devant le Mur des Lamentations depuis des siècles, et il est considéré comme l’un des lieux les plus importants pour la prière juive. Ils y déposent des prières dans les fentes entre les pierres du mur. Le Mur est également un lieu important pour les chrétiens et les musulmans, qui le considèrent comme un lieu de pèlerinage.

À la sortie, sur une table, des juifs viennent sentir des feuilles de menthe, du citron et de l’huile. Notre guide m’explique que cette tradition est principalement pratiquée par les juifs Ashkénazes (juifs d’origine européenne). Les feuilles de menthe symbolisent la fraîcheur et la pureté, le citron symbolise la joie et l’huile symbolise la bénédiction. Cette pratique vient célébrer la fin du shabbat.

Le shabbat est un jour de repos hebdomadaire pour les juifs, qui commence le vendredi soir et se termine le samedi soir. Il est considéré comme un jour saint où les juifs se concentrent sur la prière, la réflexion et la célébration de la vie et de la famille.

Nous prenons ensuite la Via Dolorosa (Chemin de la douleur). Cet itinéraire sacré représente le chemin emprunté par Jésus lors de sa dernière marche vers le Golgotha, lieu de sa crucifixion selon les évangiles. Modifié à plusieurs reprises, il ne repose sur aucun fondement historique mais il permet aux pèlerins de se représenter le chemin de Croix et de se rappeler de la souffrance de Jésus. Il commence à la Forteresse Antonia, où Jésus a été jugé par Ponce Pilate, et se termine au Saint-Sépulcre où il est enterré. La Via Dolorosa est composée de 14 stations qui correspondent aux événements qui ont eu lieu lors de la passion de Jésus comme celle où il a porté sa croix, sa rencontre avec Marie et sa crucifixion.

Via Dolorosa

Nous traversons des ruelles sinueuses où les marchands donnent l’impression que rien n’a changé depuis des siècles. Nous passons devant l’église luthérienne du Rédempteur, également connue sous le nom de « Evangelical Lutheran Church of the Redeemer ». Cette église protestante en pierre de taille au style néogothique a été construite en 1898 par la communauté allemande luthérienne de Jérusalem, en remplacement de l’église précédente qui datait de 1849. Juste à côté se trouve le Muristan ou Arch Street Market. Il s’agit d’un quartier historique situé entre la Porte de Jaffa et la Via Dolorosa. Le nom « Muristan » vient de l’arabe « Khan Muristan » qui signifie « hôtel des marchands » et se réfère à l’utilisation du quartier comme marché. Il est connu pour ses rues pavées, ses boutiques d’artisanat et ses lieux de culte historiques. Les arches qui le surplombent font partie des ruines d’un bâtiment romain découvert lors de fouilles archéologiques.

L’église luthérienne du Rédempteur et le Muristan ou Arch Street Market

Nous arrivons ensuite à la Basilique du Saint-Sépulcre qui est également la quatorzième et dernière station de la Via Dolorosa. Elle est considérée comme le lieu où Jésus a été crucifié, enterré et a ressuscité. La clé de la basilique est historiquement gardée par une famille musulmane afin de préserver le Statu Quo. En effet, l’espace intérieur est réparti entre les différentes communautés chrétiennes : arménienne, grecque orthodoxe, catholique romaine, éthiopienne, copte et syrienne. Chaque jour, le gardien musulman qui fait office d’intermédiaire neutre, vient donner la clé à l’un des membres de ces églises à tour de rôle afin de procéder à l’ouverture de la porte de la basilique à 4h du matin.

Basilique du Saint-Sépulcre

Voici quelques endroits importants de la basilique du Saint Sépulcre et qui nous sont présentés par notre guide :

Face à l’entrée se trouve la Pierre de l’Onction. Elle est considérée comme étant l’emplacement où le corps de Jésus a été lavé, enveloppé et oint avec de l’huile avant d’être placé dans son tombeau. Beaucoup de pèlerins viennent y frotter des tissus pour obtenir une bénédiction ou pour demander une guérison. Juste au-dessus, se trouve une magnifique mosaïque représentant le retrait de Jésus de la Croix et reposant sur la pierre.

Pierre de l’Onction

Le Rocher du Golgotha se trouve dans une chapelle grecque orthodoxe. Un autel commémore la douleur de Marie et juste à côté les pèlerins viennent voir le rocher dans lequel a été planté la Croix. Il se trouve juste sous l’autel (les photos ne sont pas autorisées).

Rocher du Golgotha

La Rotonde est décorée de mosaïques et de fresques qui représentent des scènes de la vie de Jésus. Elle abrite le Tombeau de Jésus. C’est ici qu’il a été enterré et où il est ressuscité. Une longue file d’attente permet d’y entrer (les photos ne sont pas autorisées à l’intérieur).

La Rotonde et le tombeau de Jésus

La Chapelle d’Adam serait l’endroit où se trouverait enterré le crâne d’Adam, premier homme selon la Bible. Les vestiges de cette chapelle datent du IVe siècle et sont les témoins de la basilique bâtie par Constantin.

Chapelle d’Adam

Cette visite de Jérusalem de nuit apporte vraiment une atmosphère particulière. Nous terminons en sortant par la Porte de Jaffa. Son histoire remonte à l’époque romaine. Elle a été reconstruite plusieurs fois au cours des siècles. Elle était utilisée pour contrôler l’entrée de la ville et pour protéger les habitants des invasions. Cet endroit permet d’admirer les remparts et les fortifications de la vieille ville.

Porte de Jaffa

Cette année Noël tombe en même temps que la fête juive de Hanoukka qui commémore la victoire des Maccabées sur les Séleucides (occupation hellénistique) et la récupération du Temple de Jérusalem au IIe siècle avant J.-C. La fête dure 8 jours et est célébrée à partir du 25 Kislev (premier jour d’Hanoukka). L’élément central de Hanoukka est l’allumage d’une menorah (un candélabre à 8 branches). On allume une bougie supplémentaire chaque soir jusqu’à ce qu’il y ait huit bougies allumées la dernière nuit. Les enfants reçoivent des cadeaux et des friandises. Des chants et des danses animent cette célébration. Hanoukka est également un temps pour la réflexion sur la résistance à l’oppression et la persévérance de la foi face à l’adversité.

Nous rejoignons le car en traversant l’avenue Alrov Mamilla, un grand mall commercial très moderne à ciel ouvert qui contraste avec la vieille ville. On y trouve de nombreux cafés et restaurants.

19h20 – Nous rejoignons le car pour retourner à Haïfa. Nous sommes le 24 décembre alors le guide nous met quelques musiques de Noël. Une passagère vient improviser une chorale de Noël reprise en cœur par tous.

21h45 – Arrivés à bord, dans les coursives qui mènent aux cabines, c’est déjà la fête. L’équipage de l’housekeeping (les cabiniers) nous accueille en nous applaudissant et en chantant. Tout le monde se souhaite Joyeux Noël. Nous nous préparons pour le dîner de réveillon.

22h – Nos serveurs Marlon, Michael et Dinara notre barmaid du Kirghizistan nous attendent pour le service malgré l’heure tardive. Notre menu de réveillon de Noël a des couleurs méditerranéennes :

  • Feuilles de vignes au saumon et à la feta
  • Canard à l’orange / Jambon fumé de Noël
  • Gâteau grec avec de la crème anglaise

Au salon Muse, c’est un spectacle de Noël qui nous attend avec des chants qui nous plongent dans l’ambiance de cette soirée spéciale loin de chez nous.

Jour 9 – Escale à Haïfa et visite de Jaffa et Tel Aviv

C’est Noël et nous avons rendez-vous à 7h pour le départ de l’excursion d’une demi-journée vers Jaffa et Tel Aviv. Il faut compter environ 1h30 de route pour rejoindre Jaffa. Nous traversons la Silicon Valley d’Israël en arrivant à Tel Aviv. Google, Orange, Microsoft et bien plus encore y ont leur siège local.

Nous partons depuis la Tour de l’horloge pour visiter la ville à pied. Elle a été construite XIXe siècle par les Ottomans pour célébrer le 25e anniversaire du sultan Abdul Hamid II à la tête de l’empire. Pour l’occasion, il avait ordonné de faire construire 100 tours et celle de Jaffa est l’une d’elles. Historiquement, quatre horloges ornaient les faces de la tour. Deux donnaient l’heure occidentale et les deux autres l’heure orientale. Ce bâtiment en pierre de trois étages a un style néo-islamique. Par le passé, il a été utilisé comme prison par les Ottomans, et plus tard par les Britanniques. Aujourd’hui, la tour a perdu trois de ces horloges et elle est devenue un lieu de rencontre et de promenade populaire. Elle possède encore le sceau ottoman en hommage au sultan Abdul Hamid.

La tour de l’horloge

Jaffa est l’un des plus anciens ports de la Méditerranée. La ville a joué un rôle important dans l’histoire de la région, en particulier pour les phéniciens, les grecs et les romains qui ont tous utilisé le port comme lieu d’escale pour les expéditions commerciales. Les croisés ont également construit des fortifications pour contrôler le port. De nos jours, Jaffa est une ville cosmopolite connue pour l’architecture de sa vieille ville.

La vielle ville de Jaffa

Nous passons devant la Mosquée Mahmoudiya. Elle a été construite en 1812 par les Ottomans et c’est l’une des plus anciennes mosquées de Jaffa. Elle est connue pour ses fresques intérieures, ses mosaïques et ses boiseries décoratives. Elle est souvent utilisée pour des cérémonies religieuses et des événements culturels. Par le passé, elle a été utilisée comme école pour les enfants de la communauté musulmane de Jaffa et plus tard comme entrepôt par les Britanniques. La partie la plus frappante de la mosquée est son sabil, une fontaine située sur le mur sud qui approvisionnait autrefois tous les habitants de la vieille ville en eau, un privilège pour l’époque. Ce cadeau du souverain à son peuple lui a donné le nom de « source du Sabil Suleiman ». 

Mosquée Mahmoudiya

Depuis le point de vue sur Tel Aviv, on peut voir des canons napoléoniens. Le panorama est magnifique. Un peu plus loin, on peut voir la Mosquée de la Mer qui était un lieu de culte important pour les pêcheurs.

Nous visitons ensuite l’Église Saint-Pierre. Consacrée à l’apôtre Saint-Pierre, ces fondations datent de 1654. Napoléon Bonaparte a séjourné dans l’une des salles de l’église en 1799 lors de sa campagne militaire en Égypte et en Syrie. L’église a été détruite à deux reprises au XVIIIe siècle puis a été reconstruite en 1894. Avec son style baroque latino-américain, son élément le plus caractéristique est son clocher dont la tour a servi de phare pendant des décennies. Elle signalait ainsi aux pèlerins et aux marins qu’ils arrivaient en Terre Sainte. Il reste aujourd’hui le point culminant de la vieille ville de Jaffa. En ce 25 décembre, on peut y voir une très jolie crèche.

Église Saint-Pierre

Dans le Jardin HaPisga, on peut traverser le Pont des vœux. Il suffit de se positionner sur son signe astrologique dessiné au sol, de faire un vœu puis de mettre la main sur la figure en bronze de son signe zodiacal sur la balustrade du pont en regardant la mer. On peut également voir une statue réalisée en pierre de Galilée par le sculpteur Daniel Kafri. Elle représente la Porte de la foi par laquelle les patriarches Abraham, Isaac et Jacob accèdent à la terre promise.

Jardin HaPisga : le Pont des vœux et la Porte de la foi

Nous traversons les ruelles sinueuses de la vielle ville pour rejoindre le vieux port qui est surplombé par de belles bâtisses qui datent de l’époque ottomane et du XIXe siècle. Elles ont été construites dans un style architectural méditerranéen et ont des toits en terrasse, des arcades, des cours intérieures et des balcons en bois. Il y a également des bâtiments de style arabe, qui ont des cours intérieures, des arcs en ogive et des décorations en céramique. Aujourd’hui la plupart des maisons du port sont des boutiques, des cafés et des restaurants.

De retour en ville, nous avons 30 minutes de visite libre pour prendre un café, faire du shopping ou encore visiter librement. À cette occasion nous découvrons les délices de la boulangerie Aboulafia. Elle est réputée pour ses produits frais artisanaux. La variété des pains typiques est impressionnante dans les vitrines : pain pita, lavash, samoun et bourekas (chaussons farcis). Nous dégustons un bagel de Jérusalem. Tout juste sorti du four, encore chaud, ce bagel sucré aux graines de sésame est un régal.

Boulangerie Aboulafia

Cette boulangerie a été fondée en 1879 par une famille juive marocaine qui a émigré à Jaffa. Elle est devenue l’un des principaux fournisseurs de pain artisanal de la région et est considérée comme l’une des meilleures boulangeries de la ville. C’est un lieu populaire pour les locaux et les touristes qui cherchent à découvrir la saveur de la ville de Jaffa. Les produits sont fabriqués à la main avec des ingrédients frais de qualité et sont cuits dans un four à bois traditionnel que l’on peut voir depuis la rue. Les produits sont si réputés qu’on les trouve également dans les supermarchés locaux, dans les épiceries fines et les restaurants.

Nous reprenons ensuite le car vers Tel Aviv où le guide nous propose un arrêt de 30 minutes pour que ceux qui le souhaitent puissent se restaurer d’un snack local. Au numéro 1 du boulevard Rothschild, notre guide nous présente une fresque en mosaïque de Nahum Gutman. Cet artiste israélien d’origine moldave a immigré en Palestine en 1905. Il a fréquenté la célèbre école Herzliya Gymnasium, sur laquelle se dresse aujourd’hui la tour Shalom. Achevée en 1979, la fontaine raconte l’histoire ancienne de Tel-Aviv et les histoires bibliques de Jaffa. Le pilier le plus à gauche représente l’histoire biblique de Jonas jeté par-dessus bord lors d’une tempête et avalé par une baleine. Le pilier central représente la nouvelle ville de Tel-Aviv, fondée en 1909, avec le gymnase Herzliya en évidence vers le haut du pilier. Le pilier le plus à droite représente l’ancien port de Jaffa, avec des ouvriers sur le quai.

La promenade se poursuit dans le quartier de Carmel Market. C’est l’un des marchés les plus anciens de la ville. On y trouve des stands de fruits et légumes frais, d’épices, de fromages et de pâtisseries mais aussi des bijoux, des vêtements et des souvenirs artisanaux. Dans les rues autour du marché on trouve beaucoup de petites boutiques de créateurs locaux. Le guide propose à ceux qui le souhaitent d’acheter une gourmandise dans le célèbre glacier Anita. Il est si populaire qu’à New York qu’il faut faire une queue interminable pour avoir le plaisir de déguster une glace artisanale fabriquée sur place. Inutile de dire que nous avons craqué sans regret et que c’était un délice ! Pour la petite histoire, Mama Anita battait des crèmes glacées au fouet pour ses amis et voisins, avec l’aide de son plus jeune fils. Il préparait la base de la glace pendant qu’elle confectionnait la confiture irrésistible à mélanger à la base pour donner à la glace Anita une saveur maison. C’est donc dans une petite cuisine méditerranéenne que sont nées ces glaces artisanales il y a presque 20 ans.

15h – Nous sommes de retour au bateau. Dans les fauteuils confortables du bar Thalassa nous profitons de la vue sur la ville et le port. Sur les hauteurs on peut voir les Jardins bahaïs et le mausolée du Bab. Situés sur le Mont Carmel, ils s’agit d’un lieu de pèlerinage important pour les adeptes du bahaïsme. Cette religion monothéiste fondée au XIXe siècle en Perse prône la paix, la justice sociale, la tolérance, l’égalité des sexes et l’unité de l’humanité indépendamment de la race, de la religion ou de la nationalité. Son fondateur, le Bab a été exécuté en 1850 et son corps repose désormais dans le mausolée de marbre blanc au dôme doré que l’on peut voir dans les jardins de bahaïs. Les jardins sont organisés en terrasses et s’étendent sur 19 niveaux, chacun ayant une signification symbolique.

Jardins bahaïs et le mausolée du Bab

16h30 – Nous larguons les amarres et quittons le port de Haïfa.

18h – Le père Noël arrive au salon Éros. Les enfants sont émerveillés de le voir pour lui remettre une carte qu’ils ont réalisée avec les animateurs et qui va lui permettre de retrouver son chemin vers le Pôle Nord. Pendant la séance photo, le père Noël remet des cadeaux aux enfants.

17h30 – Il y a de l’ambiance près de la piscine. Un sculpteur sur glace vient faire le spectacle et réalise un cygne qui viendra prendre place sur le splendide buffet de Noël prévu ce soir. De grands buffets sont dressés et un barbecue se prépare. Avec les décorations de Noël, c’est magnifique. Ces délices seront disponibles jusqu’à 21h30. Les passagers les plus gourmands auront également la possibilité de déguster quelques petits canapés supplémentaires au buffet de minuit qui se tient chaque soir de 23h à minuit.

22h15 – Le spectacle de ce soir est un concert de musique live intitulé My song is your gift.

Jour 10 – Une belle journée en mer

Cette journée en mer est la bienvenue dans cette très belle croisière. Prendre le soleil au bar Thalassa sur le pont 5 est un délice en plein mois de décembre. Le ciel est bleu azur et le soleil est bien agréable. L’occasion de se remémorer les plus belles escales, les meilleurs souvenirs et de se laisser porter sur l’océan les yeux dans les vagues pour mieux s’évader et se reposer.

Ce matin, nous avons la chance de visiter la passerelle du Celestyal Crystal. Un endroit de plus en plus inaccessible au public pour des raisons de sécurité. Cette opportunité va nous permettre de vous faire visiter ce lieu qui attise la curiosité de beaucoup de passagers. Nous sommes accueillis par l’officier de navigation Panagiotis Tassopoulos qui nous présente les instruments de navigation. Nous faisons route au 302° à une vitesse de 16 nœuds.

Ce midi, un grand buffet de fromages a été dressé près de la piscine. Reda, le Chef égyptien propose même de la fondue au fromage et Felix confectionne des paninis avec des garnitures à la demande. Des plats chauds et des salades sont également proposés dans les buffets du restaurant Leda et les passagers qui le souhaitent peuvent choisir des plats à la carte dans le menu des restaurants Amalthia et Olympus.

L’après-midi file doucement en profitant du soleil à différents endroits du navire et en écrivant ce journal de bord. Près de la piscine les animations s’enchaînent : jeux de ballon avec des obstacles à franchir, quizz musical, jeu pour gagner le cocktail du jour, cours de danse…

16h30 – C’est l’heure où apparait le groupe El Greco pour le dernier concert de musiques grecques. Une fois le tour de chant terminé, les passagers qui quittent le navire demain vont boucler leurs valises qu’il faudra déposer avant minuit devant la porte de la cabine. Certains vont quant à eux enchaîner avec la Croisière du Nouvel An.

20h30 – Pour ce dernier soir, nous choisissons de dîner au restaurant de spécialités Aura dont le menu grec en six plats a été créé spécialement par la cheffe grecque Diane Kochilas. Spécialiste de la cuisine grecque et méditerranéenne, elle anime l’émission de cuisine et voyage My Greek Table. Le menu premium « My Greek Table Six-Course Tasting Menu » que nous allons déguster comprend des ingrédients locaux et régionaux provenant de nombreuses îles visitées par Celestyal. En voici le détail :

  • Sélection de dips et pains spéciaux : pain Pita et pain Simit aux graines de sésame que l’on tartine de Syros Maintanosalata (pesto aux câpres et aux herbes), Kopanisti aux tomates rôties et Caviar d’aubergines fumées.
  • Carpaccio de poulpe crétois.
  • Soupe Avgolemono au safran du pêcheur égéen.
  • Homard de la mer Égée accompagné d’une mayonnaise de yaourt grec aux olives Kalamata servi avec du riz parfumé à l’Ouzo accompagné de pistaches, amandes et grenades.
  • Pappardelle de courgettes avec des tomates marinées, de la menthe et des pignons de pin grillés.
  • Kalogeros : pavé de bœuf sur lequel sont superposés du fromage de brebis, des tomates et de l’aubergine. Il est servi avec des pommes de terre de Naxos.
  • Salade de roquette, oignons rouges, Manouri grillé et crumble de Pasteli.
  • Sélection de fromages grecs servis au plateau.
  • Île grecque flottante sur un lit de vin de la mer noire accompagnée d’un digestif grec.

Ces plats sont un délice. Voilà qui termine bien cette croisière.

22h15 – Le spectacle de ce soir est un voyage Latino à travers le monde.

Jour 11 – Lavrion : dernière escale de ce voyage

Le Celestyal Crystal longe la côte au lever du soleil. Lavrion est située à environ 60 km au sud-est d’Athènes en Grèce. La ville est connue pour ses mines de cuivre datant de l’Antiquité. Elles ont été utilisées pour la première fois par les Athéniens pour financer leur armée et leur flotte pendant la guerre du Péloponnèse au Ve siècle avant J.-C. Elles ont également été utilisées par les Romains et les Byzantins. Aujourd’hui, Lavrion est réputée pour ses paysages et ses plages ainsi que pour ses sites archéologiques comme le Temple de Poséïdon. C’est une destination touristique très populaire en été.

Le petit déjeuner est idyllique avec un temps magnifique et une douceur incroyable. Nous prenons un copieux petit déjeuner au buffet. Felix fait des omelettes avec des garnitures à la demande et ceux qui préfèrent du sucré peuvent se régaler de pancakes.

Nous accostons tout près du Celestyal Olympia, l’autre paquebot de la compagnie Celestyal. Vous pouvez d’ailleurs découvrir le navire dans cet article, en cliquant ici.

Les passagers sont répartis dans les salons pour un débarquement échelonné. Les valises nous attendent au terminal croisière… L’aéroport d’Athènes n’est situé qu’à une vingtaine de minutes.

C’est la fin de ce très beau voyage qui nous aura amené à visiter trois continents en 11 jours. C’était une croisière passionnante, les sites visités sont des endroits incontournables qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie. Les guides nous ont permis de mieux nous imprégner de la culture et de l’histoire des destinations, tout en nous permettant d’optimiser notre temps pour visiter les hauts lieux de ces pays incroyables. De plus, partir en excursion c’est aussi se laisser porter sans avoir à se soucier de la moindre logistique, ce qui est aussi un avantage certain quand on veut profiter au mieux des vacances.

Celestyal Cruises est une compagnie formidable et dont l’âme authentique se ressent tout au long de la croisière par la gentillesse de l’équipage, par la qualité des prestations et de la gastronomie qui est vraiment très appréciable. Les buffets et animations culinaires sont vraiment uniques et apportent en complément un voyage culinaire aux saveurs méditerranéennes. Ce sont aussi des vacances où l’on tisse des liens particuliers et où chacun prend une place au cœur du voyage :

  • Sharon pour l’organisation des excursions.
  • Nos cabiniers dont les chansons le soir de Noël nous aurons transportées un peu plus dans les festivités de cette période particulière.
  • Felix, Reda pour leurs buffets impressionnants.
  • Adrian le directeur du restaurant et nos serveurs Marlon et Michael sans oublier Dinara qui nous présentera même sa sœur en fin de séjour.
  • Kamel, Chasdev et toute l’équipe d’animation auront été particulièrement attentionnés envers tous les passagers.
  • Les artistes qui nous aurons accompagnés : danseurs, chanteurs, acrobates…
  • Le groupe El Greco avec le sourire de la chanteuse Arletys et la douce mélodie du bouzouki de Vasileios.

Vous allez tous nous manquer, merci à vous tous. Après un tel voyage, nous n’avons qu’une envie : repartir et retrouver tout ce qui nous a plu dans ce voyage pour se créer de nouveaux souvenirs.

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION

Journal de bord : croisière yachting en Grèce sur Le Bougainville avec Ponant

Le temps des vacances est enfin arrivé, le confinement a été long et loin de l’océan mais l’envie de voyager est là, même s’il faut rester vigilant. Les voyages au sein de l’Europe deviennent exotiques après des mois de fermeture des frontières. Pourquoi ne pas profiter des paysages et de l’hospitalité de la Grèce pour des vacances au soleil ?

Après des semaines d’arrêt, les compagnies ont travaillé dur à la réalisation de protocoles de reprise et à la conception de nouveaux itinéraires. Elles doivent tenir compte de tout : respect des directives des organismes réglementaires internationaux et régionaux, réglementations des gouvernements des pays, évolution de la situation sanitaire, positionnement et réarmement des navires avec des équipages disséminés aux quatre coins du monde… même en étant le plus prévoyant possible et malgré les taux de vaccination qui augmentent de jour en jour, le risque zéro n’existe pas. Il faut en avoir conscience.

Pour sa reprise cet été 2021, la compagnie Ponant suit des protocoles stricts qui s’adaptent au fil du temps et selon les destinations – Consultez le site officiel ici. Lors de mon départ début juillet 2021, les personnes de plus de 16 ans à bord, passagers et membres d’équipage*, devaient être vaccinés. Il était également nécessaire de présenter un test PCR négatif de moins de 72h avant d’embarquer.

L’appel de la mer encore plus intense

Le Bougainville

Après une croisière d’expédition exceptionnelle en Bretagne réalisée l’été 2020, l’envie de partir plus longtemps et hors de France était encore plus intense. Désormais les tests PCR sont réalisés sans rendez-vous, sans ordonnance et avec des résultats obtenus dans les 24h ce qui est plutôt facilitateur pour préparer ce nouveau départ. Résultat négatif en main, il ne reste plus qu’à effectuer les démarches complémentaires : récupération du certificat Covid numérique européen certifiant de ma vaccination sur le site attestation-vaccin.ameli.fr et formulaire de localisation appelé PLF : Passenger Locator Form à remplir 24h avant d’arriver en Grèce – Important à savoir pour ne pas stresser inutilement le QR code n’est reçu que la veille du départ vers 23h/minuit. Ce document est indispensable à date car sans lui, impossible d’embarquer dans l’avion.

Tout est prêt, je prends la direction de l’aéroport pour un vol Paris – Athènes et enfin embarquer à bord du Bougainville. Pour éviter toute contrainte, je n’ai pas hésité à réserver le vol et le transfert avec la compagnie. Ainsi, je bénéfice de 2 excursions à Athènes l’une le jour de l’arrivée et l’autre le jour du départ.

Carte-Grece 2021-Le Bougainville

Jour 1 – Athènes
Jour 2 – Hydra
Jour 3 – Nauplie
Jour 4 – Délos & Mykonos
Jour 5 – Amorgos
Jour 6 – Folégandros & Navigation dans la caldeira de Santorin
Jour 7 – Patmos
Jour 8 – Symi
Jour 9 – Milos
Jour 10 – Syros
Jour 11 – Paros
Jour 12 – Athènes

Carte : Laurence Fischer / Studio Ponant/Italian Hydrographic Institute

Embarquement immédiat

Jour 1 Athènes

Après un tour panoramique en car à Athènes avec un arrêt au pied de l’Acropole, nous arrivons à 17h au port du Pirée. Pendant que nos bagages sont mis en cabine, nous devons réaliser un test antigénique rapide. Les résultats sont connus en une quinzaine de minutes. Le temps que chaque passager effectue sont test, ces formalités ont pris pas mal de temps mais dans le contexte sanitaire actuel elles sont nécessaires et indispensables.

C’est le moment de la découverte de ce petit yacht d’expédition de la classe des Ponant Explorers. Un navire de petite taille idéal pour naviguer dans les îles grecques au plus près de la mer. Pour en savoir plus sur le bateau, cliquez ici pour lire l’article.

Je découvre ma cabine, que dis-je, ma suite privilège… grand dressing, grand salon et grand balcon.

La réunion d’information au théâtre est suivie de l’exercice de sécurité. A l’écran, un message rappelle que la distanciation physique doit être respectée. Le masque est obligatoire lorsque l’on circule à bord, dans le théâtre, dans les cars en excursions mais en escale c’est la règle locale qui s’applique donc obligatoire dans les lieux fermés mais pas en extérieur. Je dois souligner que ce n’est clairement pas une contrainte au regard de toutes les beautés à découvrir sur cet itinéraire. Le médecin du bord précise qu’un système de prise de température par caméra est en libre accès à l’entrée du restaurant et qu’il est de notre responsabilité de lui signaler tout écart anormal.

Le Bougainville dispose d’un véritable hôpital embarqué avec entre-autres des tests rapides de dépistage de la COVID-19 et des cabines utilisables pour un isolement éventuel. De plus, nous ne serons jamais loin des côtes et tout le monde est vacciné et a été testé avant de partir. S’en suit l’exercice de sécurité.

Le Bougainville reste à quai pour le dîner, le commandant Jean-Edouard Perrot annonce que nous larguerons les amarres à 22h30. Ce soir, dîner en terrasse au coucher du soleil. Je découvre avec délice le menu du Chef Thierry Motsch : avocat chair de tourteau, mangue à l’huile de curry – Crevettes sautées, artichaut et olives Taggiasche – Fondant au chocolat & glace vanille.

Au programme de la soirée : musique dans le grand salon, mais tout le monde profite du départ pour voir Le Pirée s’éloigner. Le pilote quitte le navire, la croisière commence !

Jour 2 – Hydra

6h45 – Le soleil est déjà levé. Nous approchons de l’île de Hydra. Cette insolite escale des îles Saroniques se situe à l’est du Péloponnèse. Elle est dépourvue de circulation automobile. Nommée d’après l’île, la ville portuaire d’Hydra s’étage sur les versants d’une baie montagneuse. Les demeures en pierres apparentes font partie des traditions, de même que les caïques multicolores amarrés le long des quais. Plus loin sur le rivage, se trouve le petit musée des archives historiques de la ville.

9h30 – Le Bougainville se met en positionnement dynamique face au port. Ce système permet au navire de garder sa position sans avoir à jeter l’ancre. Le débarquement se fera en chaloupe.

Nous prenons le petit déjeuner sur le pont. Un vrai plaisir d’été que nous renouvèlerons chaque jour de cette croisière. Nous avons été trop longtemps enfermé pour ne pas en profiter au maximum cet été. Une zone buffet est installée, le service se fait à l’assiette et le serveur m’accompagne pour me servir : jus detox carotte orange, jus d’orange frais, viennoiseries, compote, salade de fruit, cake au citron. Il y a du choix. A la carte on trouve des gaufres, pancakes, omelettes, œufs Bénédicte…

10h – Nous prenons la chaloupe pour rejoindre le petit port d’Hydra. Ici, pas de voiture, des mulets se chargent de tout transporter : valises des touristes, packs d’eau pour les restaurants, matériel pour les hôtels… Derrière son style de petit village calme de bord de mer, Hydra n’en est pas moins touristique. Bien au contraire, bars, restaurants, boutiques de souvenirs, d’art ou bijouteries entourent le petit port où se côtoient yacht de luxe, bateaux de pêcheurs, petits ferries ou encore bateaux taxis.

La promenade vers le fort puis le long du port mène à de jolies petites terrasses au pied desquelles on trouve des espaces pour la baignade. On y descend via une échelle aménagée puis on se prélasse sur de discrètes plateformes en béton entre les rochers.

Le Bougainville - Hydra - Grèce

12h30 – Nous prenons la chaloupe pour déjeuner sur le bateau.

14h30 – Nous reprenons la chaloupe pour un dernier tour en ville. Se perdre dans les ruelles offre de belles vues : murs blancs des maisons entourées de bougainvilliers et de lauriers roses. Restaurants aux chaises bleues, tonnelles… Au milieu des terrasses du port, l’entrée de la cathédrale orthodoxe d’Hydra dissimule une magnifique cour intérieure.

Nous visitons le petit musée des archives historiques de la ville. On y trouve des maquettes et tableaux de navires. Des armes, portraits de pirates et personnalités maritimes de la ville mais aussi des armes et costumes anciens.

17h30 – Retour à bord via la dernière chaloupe. Les horaires sont données chaque jour à la réception et également consultables à quai là où les chaloupes s’amarrent.

19h – Pour la soirée de gala, l’apéritif au Champagne est servi près de la piscine. Le commandant Jean-Edouard Perrot présente les officiers du bord.

Le Bougainville - Etat Major

Après le dîner de gala, nous terminons la soirée sous les étoiles au salon observatoire. Le Bougainville jette l’ancre face à Nauplie. Cette première escale en Grèce est très appréciée : se promener en toute liberté sans forcément prendre d’excursion, prendre le temps de boire un café frappé ou une citronnade en terrasse et juste profiter de l’instant présent en se mêlant à la vie des locaux… pour moi c’est ça les vacances retrouvées ! Et que ça fait du bien.

Jour 3 – Nauplie

L’attrayante ville de Nauplie s’étage sur les reliefs verdoyants du golfe Argolique, dans l’est du Péloponnèse. Parmi les sites incontournables figurent l’agora antique sur le plateau d’Akronafplia, les arcades à l’italienne de la place Syntagma et la forteresse baroque de Palamidi, sur la colline du même nom. Au sommet, le panorama surplombant le golfe et les montagnes qui le bordent, est exceptionnel. Pour se détendre au bord de l’eau, la promenade d’Arvanitia mène à une belle crique ombragée de cèdres et de cyprès. Parmi les excursions proposées les croisièristes peuvent se rendre dans la cité antique de Mycènes et également visiter le theatre d’Epidaure.

De notre coté nous prenons la chaloupe pour être déposé sur le port et louer une voiture pour la journée afin d’aller jusqu’au Canal de Corinthe et découvrir la région. Le wifi gratuit a bord est bien pratique pour étudier le plan de la ville, se rendre compte des distances et préparer l’itinéraire de la journée.

Moins d’une heure plus tard, nous arrivons au Canal de Corinthe. La vue est magnifique lorsque l’on traverse les ponts réservés aux piétons. L’eau vert émeraude contraste avec la roche rose orangée. C’est un ouvrage incroyable et vraiment beau à voir. Dommage qu’il soit fermé à la navigation pour cause d’éboulements.

Canal de Corinthe - Grèce

15h – De retour à Nauplie, nous profitons d’être véhiculé pour visiter les remparts de la forteresse de Palamidi. Le panorama splendide sur Nauplie ainsi que sur Le Bougainville y est magnifique.

Nauplie - Grèce - Palamidi
Nauplie - Grèce

16h30 – Nous prenons la chaloupe pour retourner à bord afin de nous détendre sur les transats du balcon.

Le Bougainville - Théâtre

18h – Nous assistons à la conférence sur la suite des escales et des excursions. Finalement des escales sont inversées et nous ferons Delos et Mikonos demain.

19h – Nous prenons l’apéritif près de la piscine avant de dîner sur le pont. Après le dîner, un dauphin vient sauter près du bateau. La soirée file, la nuit est douce et il fait bon prendre son temps sur les ponts extérieurs.

Jour 4 – Délos & Mykonos

Délos

Cette escale mythique des Cyclades s’élève au sud-ouest de Mykonos, et on ne peut y accéder que par la mer. Etre au mouillage face à cette antique terre sacrée nous montre au combien cette croisière sur un petit navire Ponant offre le luxe d’être sur ce site d’exception avant l’arrivée des touristes. Ce site archéologique est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Il ne couvre pas moins de la moitié de l’île.

Délos - Grèce - Le Bougainville

6h15 – Le soleil se lève peu de temps avant l’arrivée à Delos. Le navire se met au mouillage. La première chaloupe quitte le bord à 7h30. A l’entrée du site, Amandine la responsable des excursions distribue les billets d’accès puis nous cheminons au milieu des vestiges historiques. Du portique d’Antigone à la terrasse des Lions aux animaux sculptés dans le marbre blanc, la promenade libre ou guidée par nos accompagnatrices guides et archéologues grecques permet d’aller de découverte en découverte, avec la mer Égée à l’horizon. À flanc de colline, les gradins du théâtre offrent un panorama particulièrement étendu sur le littoral.

Depuis le sommet du mont Cynthe on surplombe toute l’île et on peut voir jusqu’à Mykonos.

12h – Le Bougainville quitte son mouillage et prend la direction de Mykonos où nous arrivons vers 13h30.

Mykonos

Surnommée « la petite Venise », Mykonos est célèbre pour son quartier Alefkandra aux maisons construites à fleur d’eau. Leurs loggias multicolores symbolisent cette escale des Cyclades, au même titre que les pélicans du vieux port et les moulins à vent. Dans les rues pavées du centre piétonnier, des bougainvillées fleurissent les maisons aux façades immaculées.

14h30 – La chaloupe de la visite guidée part nous laissant presque le navire pour nous tout seuls. Vue la chaleur nous restons profiter de la piscine et du salon arrière.

Le Bougainville - Piscine

17h – Nous descendons à terre. Mykonos est bien calme et il y a très peu de touristes. Il faut souligner que pour le confort des passagers, le commandant Perrot a choisi de décaler l’escale à aujourd’hui afin d’être le seul navire de croisière en escale. Les ruelles habituellement très prisées sont très agréables à parcourir.

Vers 19h, les bars montent le volume de la musique attirant le public pour un début de soirée chic et branché mais l’arrivée des aficionados reste timide. Ce soir Le Bougainville quittera son mouillage à 23h laissant à loisir les passagers dîner à bord ou en ville.

Jour 5 – Amorgos

6h15 – Le soleil se lève, nous arrivons à Amorgos. Ce n’est pas par hasard si l’île a été choisie comme un des lieux de tournage du film Le Grand Bleu de Luc Besson. Cette île charmante est la plus orientale des Cyclades. Elle est réputée pour ses criques rocheuses aux eaux limpides et ses petits villages préservés.

Après le petit déjeuner, nous partons à 8h pour une excursion de 4h : Beautés sauvage d’Amorgos. Cette excursion comprend environ 2 heures de marche ponctuée d’arrêts.

Depuis le quai, nous prenons un car pour une visite d’un symbole de l’île. Après 15 minutes de trajet nous arrivons au monastère byzantin d’Hozoviotissa (ouvert tous les jours de 8h à 13h et de 17h à 19h). Situé en haut d’une falaise, il est nécessaire de monter un escalier de 269 marches pour y accéder. Une tenue décente est requise pour visiter l’intérieur du monastère. Les hommes doivent porter des pantalons (pas de short). Les femmes doivent avoir les épaules couvertes et porter soit une robe ou jupe longue, soit mettre un paréo long au-dessus de leurs shorts ou jupes courtes. Les moines peuvent prêter des vêtements à l’entrée.

Dédié au saint patron d’Amorgos, qui fut jeté dans un précipice depuis une falaise haute de 275 mètres, le monastère fut fondé par l’empereur byzantin Alexius Komninus en 1088 et abrite de précieuses icônes et des manuscrits rares.

On pénètre dans le monastère par une toute petite porte, puis un escalier étroit qui mène vers une salle d’accueil. Notre guide nous explique que l’accueil des visiteurs est apprécié par les moines qui nous offrent un verre d’eau, un verre de Raki (alcool local à base de miel et cannelle) et des loukoums. Le monastère ne fait pas plus de 5 mètres de large. La chapelle est creusée à même la roche et comporte de nombreuses icônes dont celle d’une vierge à l’enfant que l’on reconnaît facilement car y sont accrochés de nombreux ex-votos. Au pied du monastère, l’eau cristalline se décline en camaïeu de bleu.

Après une dégustation de pâtisseries locales accompagnées d’ouzo et de raki, la visite se poursuit à Chora, petit village emblématique des Cyclades, dominé par son château. Le long des rues bordées de maisons blanchies à la chaux, des églises byzantines ou préchrétiennes alternent avec des moulins à vent.

Nous prenons plaisir à déambuler librement pendant une heure dans le dédale des ruelles à la découverte de cette architecture typique des Cyclades. Nous avons même le temps de profiter des terrasses du paisible village pour un moment de détente à l’ombre d’un eucalyptus sur la place principale « Plateia Lozza ». Nous reprenons ensuite le car pour rejoindre le port de Katapola pour rejoindre Le Bougainville pour le déjeuner.

Amorgos – Chora – Grèce

En début d’après-midi nous ne résistons pas à l’appel de la piscine où nous sommes seuls à nous baigner avant de retourner faire un tour sur le port en fin d’après-midi lorsqu’il fait moins chaud.

Amorgos - Grèce - Le Bougainville

17h30 – Nous prenons la dernière chaloupe puis nous allons faire un test antigénique rapide (bâtonnet dans la bouche). C’est le gouvernement Grec qui impose aux compagnies de croisières que les passagers soient testés tous les 4 jours. Pas de nouvelle… bonne nouvelle. Cette formalité ne prend que quelques minutes, ce n’est vraiment pas une contrainte.

18h – Le Bougainville quitte son mouillage. C’est l’heure de la dégustation de Patta negra pour l’apéritif.

Le Bougainville - Dégustation Pata Negra

20h – Des dauphins nous escortent à nouveau pour le dîner. Le soleil se couche sur l’île de Los offrant un dégradé de couleur du rose orangé au violet. Beau spectacle de fin de journée. Chaque soir sont proposés des concerts ou spectacles dans le théâtre ou encore des retransmissions sportives lorsque c’est le cas comme cette année avec l’Euro 2020.

Le Bougainville - Piscine

Jour 6 – Folégandros & navigation dans la Caldeira de Santorin

Folégandros

Folégandros est un trésor caché de l’archipel des Cyclades. Cette île montagneuse est située au sud-est de la Grèce continentale. Le Bougainville se met au mouillage au large et les chaloupes accostent sur la jetée du petit port de Karavostasis. Sur les hauteurs, le village d’Ano Meria, entouré de cultures en terrasses, offre un magnifique panorama sur la mer.

Ponant a prévu des transferts gratuits en car pour rejoindre Chora, la ville principale de l’île de Folégandros. Dans les îles, toutes les villes principales s’appellent ainsi, ce qui n’est pas le cas sur le continent. Comme indiqué lors du briefing sur les excursions, il était nécessaire de s’inscrire à un créneau horaire aller/retour au bureau des excursions car il y a peu de moyen de transports sur l’île.

8h30 – Nous prenons la chaloupe puis le car pour nous rendre au village situé à une dizaine de minutes du port. Les belvédères permettent d’admirer le panorama s’ouvrant sur la mer Égée et le port de Karavostasis.

Folegandros - Chora - Grèce

Au-dessus du village un chemin pavé en zigzag serpente jusqu’à l’église de Panagia qui offre une vue panoramique sur le village et la Mer Egée.

Folegandros église de Panagia - Grèce

Chora fascine par ses maisons blanches et bleues construites sur un plateau escarpé en surplomb de la mer. Dans le village les ruelles sont toujours aussi typiques avec leurs maisons, bars et hôtels aux murs blancs, volets bleus et tonnelles entourées de lauriers roses et bougainvilliers.

10h40 – Nous prenons la navette retour pour le port. Nous avons encore le temps de nous promener en bord de mer et de nous détendre en terrasse. Certains iront se baigner à la plage toute proche.

Folegandros - Karavostasis - Grèce

11h30 – Chaloupe retour. Le vent s’est renforcé et avec la chaleur de l’été, ce n’est pas désagréable.

13h – Déjeuner près de la piscine. On ne se lasse pas de profiter de la vue sur les îles. Nous passons l’après-midi sur les transats de notre suite face à Santorin que nous rejoindrons dans quelques heures.

16h30 – Conférence de Julia de Funès, Docteur en philosophie, elle a travaillé dix ans en tant que salariée dans les RH, et intervient depuis dix ans en tant que conférencière auprès des entreprises. Julia a créé et présenté le programme quotidien Le bonheur selon Julia, 40 épisodes diffusés sur France 5 en 2012, et animé une chronique philo sur BFM business durant deux années dans le cadre de l’émission Club Media RH. Trois conférences sont prévues pendant la croisière.

Navigation dans la Caldeira de Santorin

17h30 – Le commandant annonce le début de la navigation scénique dans la Caldeira de Santorin avec les commentaires de nos guides grecques embarquées à bord durant tout l’itinéraire.

A mesure que Le Bougainville progresse dans la Caldeira, la lumière est de plus en plus belle. Un jour comme celui-ci et dans le contexte sanitaire actuel, la navigation est le moyen le plus agréable pour profiter de Santorin sereinement. En haut de la falaise, le village de Fira.

Santorin - Fira - Grèce

La navigation dans les eaux de la Caldeira de Santorin est saisissante. Le gigantisme de ce décor unique, la majesté des hautes falaises entourant cet ancien cratère envahi par les flots au IIe millénaire avant J.-C. est un moment fort de la croisière. Les dégradés de couleur des roches volcaniques, blanches, grises, rouges, le bleu de la mer Égée, les villages perchés immaculés constituent un spectacle unique et merveilleux.

19h30 – Nous sommes à toute petite vitesse lorsque nous passons sous le village de Oia. Nous prenons un cocktail face à une vue superbe avant de dîner en terrasse face au coucher du soleil.

Santorin - Oia - Grèce

Jour 7 – Patmos

Patmos représente une escale mythique du Dodécanèse : elle est l’île d’accueil de Saint Jean, auteur « présumé » du dernier livre de la Bible. La grotte de l’Apocalypse et le monastère de Saint Jean lui sont consacrés. Cette escale permet de découvrir ces sites majeurs inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco au sommet d’une colline plantée de vignes et de vergers. Sur le rivage, les anses cristallines de Kambos et de Lampi offrent des escales balnéaires de toute beauté.

Patmos - Grèce - Le Bougainville

Au petit matin, Le Bougainville vient s’amarrer à quai près des pêcheurs qui déchargent leurs poissons. Le quai n’est pas grand. La manœuvre est impeccable malgré un vent qui se renforce.

Nous prenons notre temps pour le petit déjeuner et profitons du navire pendant que les autres passagers sont en excursion avant de faire un tour sur le port. Il faut dire que nous connaissons déjà Patmos. Nous en profitons également pour échanger avec le commandant et visiter la passerelle en sa compagnie.

Echange avec Jean-Edouard Perrot, Commandant du Bougainville

D’origine bretonne, Jean-Edouard Perrot a été formé par les commandants emblématiques de la compagnie Ponant, notamment les commandants Marchesseau et Garcia qui ont su lui transmettre leur passion du métier.

Le Bougainville - Commandant Jean-Edouard Perrot

Escale Croisière : Qu’est-ce qui fait la particularité de la classe Ponant Explorers dont fait partie Le Bougainville dans un itinéraire comme celui-ci ?

Commandant Jean-Edouard Perrot : « Les Ponant Explorers offrent l’opportunité de par leur faible tirant d’eau d’accéder à des escales où seuls les petits navires peuvent se rendre que ce soit dans les ports ou au mouillage. Les commandants peuvent adapter l’itinéraire pour trouver des endroits où il y a moins de vent, proposer des baignades depuis la marina lorsque le mouillage le permet. Les Ponant Explorers peuvent accoster au cœur des villes, dans de petits ports, au plus près des plus belles visites. C’est le cas ici à Patmos et vous aurez l’occasion de le voir également prochainement à Symi. Ponant a cette souplesse de permettre aux commandants d’ajuster l’itinéraire pour le confort des passagers grâce à la connaissance de la destination. Lors de l’escale à Mykonos, la modification de jour nous a permis de proposer une escale où nous étions le seul navire de croisière en escale. Il y avait donc beaucoup moins de touristes en ville ce qui est tout de même plus agréable pour les passagers. Pour moi, la finalité est toujours la même, c’est de proposer le meilleur itinéraire pour la meilleure satisfaction des passagers et de toujours essayer de faire du mieux possible pour cela. La fibre maritime est au cœur de tout, si l’itinéraire donne satisfaction alors tout le reste suivra. » Voir la suite de cet échange dans cet article.

12h30 – Nous allons déjeuner au restaurant Grill face au port. Le saumon gravlax, rouget sur fondue de poireaux et le dessert praliné sont un délice

13h45 – Nous avons rendez-vous pour l’excursion Safari photo à la découverte des secrets de Patmos. Notre guide est écrivain et photographe. Avec le bus il nous dépose aux endroits clés de l’île pour des souvenirs en images des plus beaux points de vue de l’île.

Nous faisons un arrêt photo près de la grotte de l’Apocalypse. C’est ici que le dernier chapitre du Nouveau Testament fut révélé à l’apôtre Jean. Ce texte prophétique tire son nom du premier mot de l’ouvrage qui signifie « révélation », et lui fut inspiré par des visions à caractère symbolique ; il fut rédigé en grec. Cette grotte fut la maison de l’évangéliste, et maintenant est entourée d’un monastère et d’une école de théologie. A l’intérieur, on peut apercevoir le lieu où l’apôtre posait sa tête pour dormir, dessiné par un cercle d’argent. À droite, le rocher forme une sorte de pupitre naturel sur lequel le disciple de Jean, Prochoros, écrivait sous sa dictée. Les photos à l’intérieur sont interdites.

Nous entrons ensuite dans la ville de Hora (Chora) et parcourons les ruelles confidentielles au pied du monastère. Nous passons sous des porches soutenus par du bois flotté, sous des arcades, dans des ruelles minuscules entourées de fleurs et près de la maison de Michel de Grèce. Ce célèbre écrivain et historien est prince de Grèce et du Danemark. Né le 7 janvier 1939 à Rome, en Italie, il est membre de la famille royale de Grèce et descendant des Romanov et des Orléans.

Nous sommes au pied du monastère forteresse de Saint Jean qui domine le port de Skala et le sud de l’île. Ce monastère médiéval ressemble plus à une forteresse qu’à une maison de prières. Il fut construit pour résister aux attaques des pirates. En 95, Saint Jean l’Évangéliste fut banni d’Éphèse et exilé à Patmos, qui servait de lieu de bannissement à l’époque de l’Empire romain. En 1088, l’empereur byzantin Alexis Ier Comnène autorisa saint Christodule, un abbé venu d’Asie Mineure, à ériger un monastère en mémoire de saint Jean. Il céda l’île tout entière au monastère. La chapelle du Theotokos, adjacente à celle du monastère, possède des fresques datant du XIIe siècle. L’autre partie des trésors byzantins se trouve dans le monastère. Le monastère constitue aujourd’hui un véritable musée d’art byzantin grâce aux innombrables fresques, icônes, objets de culte et manuscrits qu’il renferme. Les photos y sont interdites.

Nous rejoignons ensuite les moulins de pierres qui se trouvent sur les hauteurs de la ville et depuis lesquels la vue est superbe.

Patmos - Grèce

Nous reprenons le car pour rejoindre un chantier naval traditionnel où des bateaux de bois sont en construction. Nous y prenons un rafraîchissement au bar installé en partie dans une coque de bateau.

Sur le trajet retour, on peut voir le rocher de Petra (Kallikatsou) où se trouve un ermitage. Nous faisons également un arrêt pour visiter deux minuscules chapelles secrètes ornées d’icônes.

Il est 17h lorsque nous arrivons à Skala, le port où nous sommes à quai. Le Bougainville appareille tardivement, le village du port est paisible et peu fréquenté. L’idéal pour les photos et le shopping. De retour au bateau, nous profitons d’une baignade salvatrice en piscine. Il fait très chaud cet été.

18h30 – Un groupe folklorique de Patmos a embarqué pour un petit concert et des danses traditionnelles grecques sur le pont arrière.

21h30 – Le Bougainville appareille de nuit. Le vent souffle et sur la piste de danse, les danseuses du bord invitent les passagers à les rejoindre. La chanteuse du Bougainville enchaîne les derniers tubes du moment et la soirée de fête commence.

Jour 8 – Symi

9h – Nous accostons à Symi et découvrons ce que signifie vraiment yachting de croisière avec cet accostage vraiment au cœur de la ville sur un quai qui peut tout juste nous accueillir.

Ravissante escale du Dodécanèse, Symi se situe au nord-ouest de Rhodes. Cette île aux forêts de cyprès, aux vignobles et aux champs d’oliviers possède une capitale du même nom, aussi colorée que la nature environnante. Le quartier portuaire de Gialos est plein de charme avec ses quais bordés de pittoresques maisons aux façades multicolores. Pour découvrir la ville haute, il faut longer la route en voiture ou gravir à pied les 500 marches de la rampe de Kali Strata. Cette seconde option offre de superbes points de vue sur la côte, qui recèle tout un éventail de criques aux eaux turquoise.

Simy - Grèce
Simy - Grèce

15h – Appareillage du Bougainville direction Milos. Symi s’éloigne lorsque le commandant nous annonce ce changement d’itinéraire. L’escale vient remplacer Sifnos en fin de croisière pour des raisons d’autorisation par le gouvernement grecque.

16h30 – Le nouveau programme est présenté par l’équipe des excursions. Nous serons en escale de 8h30 à 13h avec débarquement en chaloupe. L’excursion proposée ira sur le site de Sarakiniko et son paysage lunaire, Plaka ainsi que près d’un théâtre antique et sur le site où à été trouvé la statue de la Vénus de Milo.

19h30 – Nous prenons un cocktail au Grand Salon avant le dîner.

Le Bougainville - Piscine

Jour 9 – Milos

Milos est une île située au sud de Sifnos. L’île de la célèbre Vénus du Louvre est une véritable merveille géologique. Elle offre des paysages saisissants en raison de sa nature volcanique et grâce à la diversité de ses roches. Les falaises de Milos déclinent toutes sortes de couleurs et l’île comporte une cinquantaine de plages.

Milos - Grèce

9h30 – Nous prenons la chaloupe pour descendre au port de Adamas. Sans avoir pris de décision sur ce que nous allions faire aujourd’hui. Il faut dire que c’est la deuxième fois que nous venons à Milos et les sites de Sarakiniko et les falaises de Kleftiko sont des incontournables. Nous décidons finalement de prendre un taxi pour retourner voir Sarakiniko (20€ A/R). Le chauffeur nous laisse son numéro de téléphone pour l’appeler afin qu’il vienne nous rechercher. Après une dizaine de minutes nous arrivons sur le site. La tempête se déchaîne sur un paysage lunaire où l’eau turquoise vient se briser sur les falaises de craie sculptées par le vent.

Milos - Sarakiniko - Grèce

Nous parcourons le site à notre guise en prenant notre temps. Avec la tempête, des gerbes d’eau s’infiltrent par des cavités presque invisibles. Plus loin un pont s’est formé au-dessus de la mer. Un lagon invite à la baignade dans une crique entourées de falaises.

Milos - Sarakiniko - Grèce

De retour au port pour midi, nous reprenons la chaloupe pour aller déjeuner au bateau. A quai, l’officier nous annonce que le départ du Bougainville initialement prévu à 13h est retardé à 19h. Il y a 40 nœuds de vent avec de belles rafales et pour que la navigation soit plus agréable, le départ a été repoussé. Avec ce vent, il est peu probable que des bateaux partent pour les falaises de Kleftiko. A défaut nous restons faire un tour en ville jusqu’à la chapelle qui domine le village et nous profitons de la piscine pour l’après-midi avant d’effectuer notre troisième test antigénique au théâtre. Toujours pas de nouvelle… donc tout va bien et la croisière reprend comme si ces quelques minutes n’avais jamais existées.

Ce soir avant le dîner, le Chef nous propose une dégustation de caviar face à la mer près de la piscine et dans le Grand Salon.

Jour 10 – Syros

Pendant le petit déjeuner, nous naviguons le long de la côte de Syros. Sur bâbord avant d’entrer au port, on peut voir un magnifique phare qui a tout d’un phare de nos côtes bretonnes. Nous laissons passer deux ferries avant d’accoster.

Attrayante île des Cyclades, Syros se situe à l’ouest de Mykonos. Elle est habitée depuis la haute Antiquité. Le Bougainville accoste à Ermoupolis. Cette capitale construite en amphithéâtre s’étend sur deux collines. Le quartier historique comporte de belles demeures qui témoignent de la position commerciale stratégique de l’île, entre Orient et Occident. Parmi les incontournables : la superbe église Agios Nikolaos ou l’église de la Dormition de la Vierge. Plus loin, Anos Syros, le bourg médiéval, permet d’admirer de charmantes ruelles en escaliers, des passages voûtés, de petites maisons blanches fleuries de bougainvilliers, et de profiter de la douceur de l’air ambiant…

Notre promenade à terre commence par la quête d’un plan de la ville. Mais voilà, il n’y a aucun office du tourisme et dans les bars et agences de voyages du port personne ne sait me dire où en trouver un. Nous décidons donc de nous laisser guider par nos pas et découvrons la très belle place Miaouli et son immense Hôtel de Ville. Pour une somme dérisoire (4 euros), nous prenons un taxi afin d’atteindre la cathédrale de la résurrection du Christ au sommet de la colline qui domine la ville. Vue la chaleur bien nous en a pris. Juste en face sur l’autre colline se trouve une autre cathédrale. Orthodoxe et Catholique se font face mais s’entendent si bien aujourd’hui que des fêtes religieuses mènent les processionnaires ensemble dans les rues de la ville. La terrasse au pied de l’église offre un panorama imprenable sur la ville.

Syros - Grèce

Après avoir visité l’église richement décorée de nombreuses icônes, nous redescendons vers la ville en empruntant de belles ruelles piétonnes toutes pavées de marbre. La ville est paisible. Seuls quelques petits chats traînent ça et là dormant à l’ombre des maisons. Un peu partout les habitants leurs laissent des croquettes et un peu d’eau. Pour autant ces chats errants restent maigres et souvent balafrés.

Nous rejoignons le bord de mer et prenons un verre près du quartier de Vaporia. Depuis les terrasses où il fait bon se désaltérer, la vue sur le bord de mer et l’église Agios Nikolaos est très jolie. En contrebas dans les rochers, les grecs se baignent sur des terrasses aménagées entre les rochers. Nous sommes dimanche et la baignade est familiale. Des échelles permettent de se mettre à l’eau facilement.

Après le déjeuner à bord, nous profitons de la piscine et des transats. Nous ne redescendons à terre pour une nouvelle promenade sur le port et en bord de mer que lorsque le soleil sera plus bas et qu’il fera moins chaud.

18h30 – Nous assistons à la conférence de préparation de débarquement. Dommage, ça sent la fin…

19h – Le Bougainville appareille pour Paros où nous arriverons à 22h

Nous prenons un verre au bar avant de dîner au restaurant. Soirée face aux lumières de la ville de Paros où nous assistons au mouillage de nuit depuis le salon observatoire.

Jour 11 – Paros

Arrivés hier soir, ce matin nous profitons de la vue dans la baie face à Parikia pour le petit déjeuner. Réputée pour son marbre blanc, l’île de Paros se situe dans les Cyclades. Sur les quais de sa ville principale, Parikia, on découvre des églises byzantines et des demeures néoclassiques.

9h30 – Nous descendons en ville pour la découvrir. Beaucoup de monde ici. Le ballet des ferries et leurs passagers donne une impression de week-end alors que nous sommes lundi. Sur le port, un petit moulin restauré sert d’office du tourisme.

Nous nous perdons volontairement à travers le dédale des jolies ruelles aux pavés entourés de peinture blanche. Les maisons blanches aux volets bleus entourées de bougainvilliers sont toujours aussi charmantes. La ville a des airs de station balnéaire avec ses boutiques de souvenirs et ses bijouteries.

12h – Nous prenons la chaloupe pour retourner à bord pour le déjeuner car nous partons tôt en excursion.

13h15 – Notre chaloupe nous emmène au port où nous prenons un car pour rejoindre un Caïque sur une autre partie de l’île à une vingtaine de minutes de là.

L’accueil à bord est chaleureux et le petit navire nous emmène pour une baignade de 25 minutes sur un îlot lagon entre Paros et Antiparos. La seconde baignade à lieu sur Paros dans une toute petite crique entre les rochers où l’eau est vert émeraude. A bord des fruits sont servis pendant la baignade de 35 minutes. Enfin, sur la route du retour, une troisième baignade d’une vingtaine de minutes est proposée. L’eau y est plus fraiche car la zone est plus ventée. Le fond sableux donne une couleur turquoise à la mer.

17h30 – Nous retournons au bateau. Il faut faire les valises et se préparer pour la soirée de gala.

19h – Nous allons au pont piscine pour le discours d’au revoir du commandant et des officiers.

20h – Dernier dîner de gala. Au menu ce soir : saint jacques snackées, cookpot de homard/volaille farcie au foie gras, fromages, gâteau voiles Ponant praliné chocolat.

Pour la fin de soirée nous écoutons de la musique au Grand Salon, assistons au spectacle au théâtre puis terminons de boucler nos valises que nous déposons ensuite sur le pas de la porte de la cabine.

Jour 12 – Le Pirée – Athènes

Dernier petit déjeuner à bord, il est temps de saluer tout l’équipage qui a particulièrement bien pris soin de nous. Pour moi l’équipage fait vraiment partie du voyage et cela n’aura jamais été aussi vrai que durant cette croisière. A la fois attentionnés et discrets ils sont tous très professionnels et toujours à l’écoute.

Une fois débarqués, nous partons avec nos guides Peggy et Andromaque pour le musée de l’Acropole et un arrêt « shopping » de 45 minutes dans le quartier de Plaka. Le musée est toujours aussi magnifique et il n’y a pas grand monde dans le contexte actuel ce qui est fort agréable.

11h – Nous reprenons le car pour l’aéroport.

13h20 – Retour à Paris où le gris à remplacé le bleu azur du ciel des îles grecques.

Au cours de cette croisière, nous avons parcouru 964 milles, soit l’équivalent de 2 037 km.

  • Athènes ⇒ Hydra : 40 milles
  • Hydra ⇒ Nauplie : 49 milles
  • Nauplie ⇒ Délos : 135 milles
  • Délos Mykonos 10 milles
  • Mykonos Amorgos 52 milles
  • Amorgos Folégandros : 48 milles
  • Folégandros ⇒ Santorin : 25 milles
  • Santorin ⇒ Patmos : 83 milles
  • Patmos ⇒ Symi : 110 milles
  • Symi ⇒ Milos : 196 milles
  • Milos ⇒ Syros : 76 milles
  • Syros ⇒ Paros : 25 milles
  • Paros ⇒ Athènes : 103 milles

Ce superbe voyage en Grèce de 11 jours permet vraiment de profiter d’un voyage d’île en île à un rythme de vacances agréable. Les tests imposés par le gouvernement grec ne furent qu’anecdotiques et n’ont en aucun cas fait perdre de temps, en quelques minutes c’était réglé. Voyager avec des passagers et un équipage vacciné est particulièrement rassurant pour reprendre une vie « normale » et la liberté en escale est un plus non négligeable. Les excursions proposées nous ont mené vers des sites incontournables et les explications des guides ont permis d’en savoir plus sur l’histoire et la culture locale. Le Bougainville est vraiment un navire adapté pour visiter des îles intimistes où les touristes sont peu nombreux, en particulier dans un contexte comme celui-ci. Après ce séjour où chaque jour la croisière s’accompagnait d’un voyage culinaire particulièrement apprécié, le retour à la réalité du quotidien est difficile. Reste les photos et les vidéos pour se remémorer les meilleurs moment en attendant la prochaine croisière.

ARTICLE RÉALISÉ PAR CORINNE ANCION 

*Pour les membres d’équipage : objectif cible 100%, soumis aux contraintes en vigueur dans le pays de résidence, sinon test PCR négatif, quarantaine de 10 jours, puis nouveau test PCR négatif.

Journal de bord : Croisière d’expédition en Bretagne sur Le Jacques Cartier avec Ponant

Saint-Malo - Le Jacques Cartier

Repartir sereinement en croisière avec Ponant

Le confinement a été long et loin de l’océan. L’envie de voyager est là, même s’il faut rester vigilant. Après le déconfinement vient le temps des vacances, imprévues, près de chez soi…

Après des semaines d’arrêt, les compagnies ont travaillé dur à la réalisation de protocoles de reprises et à la conception de nouveaux itinéraires. Elles doivent tenir compte de tout : respect des directives des organismes réglementaires internationaux et régionaux, réglementations des gouvernements des pays, évolution de la situation sanitaire, positionnement et réarmement des navires avec des équipages disséminés aux quatre coins du monde… même en étant le plus prévoyant possible, le risque zéro n’existe pas. Il faut en avoir conscience.

Côté passagers, beaucoup d’interrogations : comment repartir en sécurité ? Faut-il se faire dépister avant de partir ? Aurais-je les résultats à temps ? Faut-il porter un masque tout le temps et si oui est-ce que ce sera une contrainte ? Qu’est-ce qui est prévu si je tombe malade ? Afin d’en savoir plus, voici mon retour d’expérience.

Ponant, l’une des premières compagnies de croisières au monde à reprendre son activité

Interview Hervé Bellaiche, Directeur Général Adjoint Ponant11 juillet 2020 – Les navires Ponant reprennent la mer depuis les ports de France ouvrant ainsi des perspectives aux croisiéristes. C’est l’une des premières compagnies de croisière au monde à reprendre son activité. Pour en savoir plus sur cette reprise dans un contexte inédit, Hervé Bellaïche, Directeur Général Adjoint de Ponant, répond aux questions d’Escale Croisière : voir l’interview ici. La compagnie s’est entourée d’experts pour la mise en place de protocoles de sécurité lui permettant de reprendre son activité. Consultez le protocole Ponant ici.

Une croisière d’expédition tout compris

En plus des protocoles mis en place pour envisager un départ plus sereinement, les croisières expéditions Ponant proposées pour la reprise sont tout inclus et donc sans surprise. Elles comprennent bien entendu la pension complète avec une gastronomie 5 étoiles, les boissons y compris le champagne et les cocktails (seules les boissons premium sont en supplément), les activités (randonnées à pieds et en zodiac, kayak, paddle…), l’encadrement avec les guides naturalistes, les conférences et concerts avec des personnalités de renom sur certains itinéraires.

L’appel de la mer dans un contexte inédit

L’appel de la mer et l’envie insatiable de voyager étant toujours là, c’est en confiance que j’ai réalisé le test PCR demandé par la compagnie. Il doit être fait 72h avant le départ avec l’ordonnance du médecin Ponant. Les résultats sont désormais fournis par les laboratoires très rapidement. Il est donc facile d’être dans les délais. Résultat négatif en main, je prends la direction de Saint-Malo pour une croisière de 8 jours, 7 nuits sur la route des phares de Bretagne à bord du navire d’expédition Le Jacques Cartier. Au programme :

  • Itinéraire Bretagne Ponant - Le Jacques CartierJour 1 – Saint-Malo
  • Jour 2 – Ouessant
  • Jour 3 – Archipel des Glénan
    ⇒ Île de Groix
  • Jour 4 – Golfe du Morbihan
  • Jour 5 – Houat
    ⇒ Belle-Île-en-Mer
  • Jour 6 – Tas de Pois
    ⇒ Anse de Morgat
  • Jour 7 – Bréhat
  • Jour 8 – Saint-Malo

Un itinéraire conçu comme un retour aux sources, évocateur du nom de la compagnie, avec une navigation dans les îles du Ponant. Embarquement immédiat.

Jour 1 Saint-Malo

Saint-Malo - Le Jacques Cartier

La compagnie a bien organisé les choses pour faciliter la vie des passagers à leur arrivée à Saint-Malo : parking à prix avantageux, navette privée gratuite vers le navire, consigne pour les bagages. L’embarquement n’étant qu’en fin d’après-midi, j’ai le temps de visiter la cité corsaire. Je préfère prendre les remparts pour éviter la proximité avec les nombreux touristes intra-muros. Je ne tiens ni à tomber malade, ni à remettre en question cette croisière tant attendue. Cette promenade est l’occasion d’aller voir la cité de haut : l’île du Grand Bé où est inhumé Chateaubriand, l’île du Petit Bé avec son fort du XVIIe siècle construit par Vauban, la piscine Bon Secours qui se découvre à marée basse et qui a été construite en 1937 par René Lesaunier et bien sûr, la statue de Jacques Cartier.

Au pied des remparts, Le Jacques Cartier a fière allure. L’arrivée des passagers est échelonnée pour favoriser la distanciation. Les valises et bagages à main sont désinfectés avant l’embarquement. Le médecin récupère nos déclarations de santé et les résultats de nos tests PCR, prend notre température puis nous pose quelques questions. L’équipage nous accueille avec les protections d’usage que nous portons également. Du gel hydro alcoolique est disponible un peu partout. Le Jacques Cartier devient notre “bulle de sécurité”.

Accompagné par un membre d’équipage, je m’installe dans ma cabine au design contemporain. Tout a été pensé pour le confort : grand balcon avec table et fauteuils, panneau coulissant pour voir la mer depuis la salle bain, produits Clarins (marque partenaire de la compagnie), écran géant, coiffeuse design, nombreux rangements, choix des oreillers possible auprès de la gouvernante (moelleux, à mémoire de forme…) et nouveauté liée au contexte : masques réutilisables Armor Lux avec logo Ponant et flacons de gel hydro alcoolique qui ne dessèche pas les mains.

C’est le moment de la découverte du bateau. Dernier-né de la compagnie, ce navire de la classe des Ponant Explorers est un navire d’expédition. Il va nous permettre de redécouvrir la France, si belle vue de la mer comme le précise le slogan de la compagnie. Pour en savoir plus sur le bateau, cliquez ici pour lire l’article.

Dans les salons près de la piscine chauffée, c’est une ambiance yachting que je découvre. Le cocktail de bienvenue est servi dans le Grand Salon.

Saint-Malo - Le Jacques Cartier

La réunion d’information au théâtre est suivie de l’exercice de sécurité. A l’écran, un message rappelle que la distanciation physique doit être respectée. Le nombre restreint de passagers permet aisément de respecter cette consigne. Le masque est obligatoire lorsque l’on circule à bord, dans le théâtre, en escale dans les villages. Je dois souligner que ce n’est clairement pas une contrainte au regard de toutes les beautés à découvrir sur cet itinéraire. Le médecin du bord précise qu’un système de prise de température par caméra est en libre accès à l’entrée du restaurant et qu’il est de notre responsabilité de lui signaler tout écart anormal.

Le Jacques Cartier dispose d’un véritable hôpital embarqué avec entre-autres des tests rapides de dépistage de la COVID-19 et des cabines utilisables pour un isolement éventuel. De plus, nous ne serons jamais loin des côtes et tout le monde (équipage comme passagers) a été testé avant de partir. S’en suit l’exercice de sécurité.

Le Jacques Cartier largue les amarres. Ce soir, dîner en terrasse. Je découvre avec délice le menu du Chef Florent Delfortrie. Chaque soir, le dîner est en placement libre de 19h30 à 21h.

Restaurant - Le Jacques Cartier - Ponant (3)

Après le passage de l’écluse, les remparts s’éloignent sous un soleil couchant au milieu des nuages. La magie du départ opère.

Au programme de la soirée : musique dans le grand salon, documentaire sur les Terres Australes au théâtre et un coucher de soleil éclairant les remparts d’une couleur dorée. Le ton de cette croisière est donné.

De retour en cabine, j’écoute la mer défiler sous la coque depuis mon balcon. C’est aussi ça un petit navire, se sentir proche des éléments, je m’endors bercée par les vagues.

Piscine - Le Jacques Cartier - Ponant (1)

Jour 2 – Ouessant

Petit-déjeuner - Le Jacques Cartier PonantCe matin, nous sommes en navigation. La terrasse du restaurant est idéale pour prendre son petit déjeuner face à la mer. En plus des petits pains et viennoiseries, la carte du petit déjeuner offre un grand choix : pain perdu, gaufres, pancakes, œufs aux plats, à la coque, Bénédicte avec saumon, bacon… charcuteries, fromages ou encore yaourts accompagnés de fruits frais, smoothie du jour…

Lors du briefing au théâtre. Nous faisons connaissance avec le commandant Xavier Rutten. Il nous présente l’itinéraire, tout en précisant qu’il dépendra bien entendu de la météo.

Entretien avec de Xavier Rutten, Commandant du Jacques Cartier

Commandant Xavier Rutten : « Le Jacques Cartier est un navire de petite taille : 131 mètres de long,  18 mètres de large, 4,7 mètres de tirant d’eau. Il peut vraiment aller là où les autres ne vont pas. Les passagers recherchent ici : l’intimité et des navigations « loin des sentiers battus ». « Small but beautifull » comme on dit. »

Positionné en Bretagne au départ Saint-Malo pour l’été 2020 dans un contexte très particulier et exceptionnel, Xavier Rutten nous présente ce qui fait l’originalité et l’attrait de cet itinéraire dans les îles du Ponant.

Commandant Xavier Rutten- Le Jacques Cartier - Ponant

Commandant Xavier Rutten

Commandant Xavier Rutten : « Avec cette croisière, on se retrouve sur des itinéraires côtiers, sans franchissement de frontières, donc du vrai cabotage. Pour Ponant, c’est un vrai retour aux sources. On note un réel intérêt des passagers dont les retours sont vraiment très positifs, y compris pour les bretons qui voyagent à bord et pour qui l’approche par la mer offre de belles surprises. J’ajouterai que pour cet itinéraire, on exploite le navire en mode expédition avec des sorties uniquement en Zodiac ce qui permet de donner un aperçu relativement complet des îles tout en étant respectueux de la nature. Nous essayons d’approcher la population locale en la convaincant que nous sommes animés de bonnes intentions. En effet, chez Ponant, la philosophie qui nous anime c’est à la fois le respect, l’authenticité, la curiosité et l’adaptabilité. »

Le briefing de ce matin est aussi l’occasion de la présentation de l’équipe de naturalistes qui partagera avec nous ses connaissances. Parmi eux, un géologue, des guides naturalistes, une ornithologue… Ils seront nos accompagnateurs lors des randonnées à terre comme en Zodiac.

Gérard, le chef d’expédition, car il s’agit bien d’une croisière d’expédition en Bretagne, nous délivre des informations importantes concernant les débarquements. Poignée du marin - Ponant - ZodiacIl nous explique la technique pour monter en Zodiac ainsi que la « poignée du marin », qui permet de se tenir au matelot par l’avant-bras afin d’assurer une descente sans risque depuis les embarcations. Des gilets de sauvetage au logo Ponant nous sont remis en fin de séance car ils sont obligatoires en zodiac pour pour une navigation en toute sécurité.

Chaque jour, différentes options sont proposées : grandes randonnées (5 à 7 km), petites randonnées (2 à 3 km), randonnées en Zodiac (parfois plusieurs par jour), sorties en kayaks ou paddles et pour ceux qui le souhaitent juste une descente à terre. Les inscriptions se font au bureau des excursions, idéalement la veille ou le matin pour l’après-midi. Cela permet à l’équipage de prévoir le matériel suffisant pour les activités. 

Zodiac - Expedition - PonantEn Zodiac, à terre dans les villages ou dans les navettes privées, le port du masque est obligatoire. Nous devons respecter à la fois cette consigne pour nous et pour notre sécurité dans cette période de pandémie mais aussi par respect pour nos hôtes. J’ajouterai qu’il en va de l’avenir de la croisière qui se doit d’être exemplaire. En randonnée et bien sûr si la distanciation physique le permet, il pourra être retiré. N’oublions pas que Ponant a créé une « bulle de sanitaire ». Nous avons tous été testés, certes mais il faut rester prudent.

Ouessant est en vue. L’île sentinelle de 7 km est la terre la plus occidentale de la France métropolitaine. Elle est reconnue réserve de la biosphère UNESCO depuis 1988.

Ouessant - Le Jacques Cartier - Ponant (8)

Avec son faible tirant d’eau, le navire s’approche aisément de la côte. Le paysage est idéal pour déjeuner en terrasse près de la piscine face au port et au phare du Stiff. Le commandant à choisi cet abri pour le confort des passagers mais aussi pour faciliter le débarquement. 

Ouessant - Le Jacques Cartier - Ponant

Pour le départ des participants aux différentes randonnées, le débarquement à la marina s’organise. Équipés de nos gilets de sauvetage et masqués, nous embarquons par groupe de six personnes afin de respecter la distanciation.

Marina - Le Jacques Cartier - Ponant

Le débarquement se fait pieds secs dans la cale du port du Stiff. Un caisson en bois facilite la descente à terre qui se fait toujours en sécurité avec l’aide des matelots. À chaque descente à terre, l’équipage nous remet un plan de l’île et garde nos gilets sur une bâche prévue à cet effet.

De petites navettes privées nous mènent jusqu’au phare du Créac’h. En présentant, nos cartes de cabines Ponant, nous pouvons visiter gratuitement le musée des phares et balises. On y découvre l’histoire de l’île et de ses habitants dont certains secrets avaient déjà été dévoilés par notre chauffeur. Surnommée l’île aux femmes, du fait qu’elles restaient seules à faire vivre l’île quand les hommes partaient en mer pour de longues campagnes, Ouessant a vu beaucoup de naufrages qui sont retracés dans le musée. De nombreuses lentilles sont exposées ainsi que des maquettes et des dioramas. 

A sa modernisation en 1939, le phare du Créac’h était le plus puissant du monde. Par temps clair, on peut voir ses éclats à plus de 40 milles de distance. Cette puissance lumineuse n’a toutefois pas été conçue pour porter le faisceau le plus loin possible mais pour transpercer au maximum la brume. Dans ces conditions, il n’éclaire alors pas plus qu’un simple feu de port par beau temps (7 milles au minimum). 

Après 45 minutes de visite, un timing parfait, nous rejoignons les guides pour la randonnée. La promenade est sans difficulté. Elle longe la pointe du Créac’h pour rejoindre Lampaul. La mer se fracasse sur les roches à fleur d’eau et sur les falaises de granit. Hélène, l’ornithologue, nous présente les oiseaux de la région et leurs particularités pour les reconnaître : goélands marins, goélands argentés, bruns, marins, mouettes rieuses, huîtriers pie, sternes, pipits maritimes…

Dans une crique, ce sont deux phoques gris que l’on observe de longues minutes.  Il fait « le bouchon » disent les spécialistes. On apprendra plus tard que c’est leur façon de se reposer ou de dormir. Nous resterons longtemps à les observer.

Arrivés à Lampaul, nous découvrons un petit village avec quelques commerces : un bar, une épicerie, un bureau de poste, un magasin de presse. Le clocher de l’église a été offert par la reine Victoria d’Angleterre en remerciement à la population d’avoir pris soins de trois rescapés ainsi que des dépouilles des passagers du paquebot Drummond Castle qui sombra le 16 juin 1896 dans le passage du Fromveur.

Nous rentrons avec la navette jusqu’au port du Stiff. Nous prenons le Zodiac pour retourner au bateau lorsque nous voilà bientôt en tête-à-tête avec un grand Dauphin. Les naturalistes ne tardent pas à faire les présentations. Il s’appelle Randy. Solitaire, il vit à proximité des hommes comme abandonné par ses congénères. Il reste sauvage et le nourrir ou jouer avec lui est proscrit. Randy a aussi été observé en Irlande, Angleterre, Belgique, Pays-Bas et sur une bonne partie du littoral atlantique français.

Ouessant - Dauphin - Randy (1)

Ouessant - Dauphin - Randy (1)

Ce soir, c’est la soirée de gala. Elle est animée par le directeur de croisière Simone Mele. Le commandant Xavier Rutten présente ses officiers. Après le dîner, le duo Vindotale donne un concert de musique et chants celtiques au théâtre. Un groupe breton bien choisi au regard de la thématique de cette croisière en Bretagne.

 

Piscine - Le Jacques Cartier - Ponant (8)

Fin de soirée au salon Blue Eye. L’ascenseur qui mène au pont 1 s’ouvre face à un vestibule dont l’escalier semble nous aspirer dans les profondeurs. Nous voici sous la mer, des méduses virtuelles évoluent en douceur sur les écrans autour du bar. Allongés sur les banquettes au design permettant de ressentir les sons dans tout le corps, le regard se plonge dans l’océan éclairé de lumière verte et bleue qui défile à travers le hublot en forme d’œil de baleine. L’ambiance sonore contribue à la sensation hypnotique qui se produit alors. C’est l’endroit idéal pour se détendre. Ludovic, le bar manager est toujours aussi fasciné et passionné par ce lieu unique qu’il n’hésite pas à présenter. Il active les écrans, montrant les vues des caméras sous-marines ainsi que la retransmission des hydrophones et n’hésite pas à montrer les vidéos qu’il a prises des dauphins jouant autour du bulbe ou des poissons et requins observés à l’autre bout du monde.

Jour 3 – Archipel des Glénan & Île de Groix

L’Archipel des Glénan est situé à une dizaine de milles du continent. Il s’agit d’une succession de sept îlots autour d’une mer intérieure au décor paradisiaque. A l’Est, Penfret abrite le phare, plus loin on trouve l’île du Loch, la plus grande, reconnaissable par sa cheminée, puis Cigogne et son fort, Drenec, Bananec, Guéotec et enfin Saint-Nicolas.

La sortie en Zodiac matinale permet de mieux profiter de l’archipel et d’éviter d’être en proximité avec les touristes qui arrivent du continent avec les bateaux à passagers. La mer est cristalline.

Excursions Zodiac - Le Jacques Cartier - Ponant (2)

Nous observons quelques oiseaux marins puis, après une heure de navigation autour des îlots et rochers, nous sommes déposés sur l’île Saint-Nicolas. Descente pieds secs sur l’escalier de la digue. La promenade est libre sur le sentier balisé. Tout est fait pour la préservation des espèces, en particulier le narcisse blanc des Glénan, une fleur endémique de l’archipel.

Depuis les rochers on découvre toute la beauté de l’archipel. Il n’y a personne sur la superbe plage de l’île Saint-Nicolas. Avec la marée descendante, nous découvrons une espèce translucide étrange sur l’estran. Il s’agit de salpes de mer (soestia zonaria), ce zooplancton filtre l’eau de mer en se nourrissant.

Salpe de mer - Archiel des Glénan

De retour en Zodiac, la marina est repliée pour prendre la direction de l’Île-de-Groix.

Images accélérées

Archipel des Glénans

Déjeuner près de la piscine

Lors du recap’ des observations du jour et du briefing sur les activités à venir, nous apprenons que la météo des prochains jours s’annonce idyllique.

Cet après-midi, le débarquement se fait pieds mouillés sur la plage de Groix. Je participe à la randonnée de 2h30 avec un guide du conservatoire du littoral. Il nous délivre des informations précieuses sur la flore, les dunes, les oiseaux et les formations géologiques.

Au-dessus des criques, sous les pins, on domine l’eau turquoise avec un panorama digne de la Méditerranée. Le guide nous apprend que la plage des Grands Sables est l’une des rares plages convexes d’Europe. Cette dérive littorale s’est façonnée avec le vent, les courants et la houle. Avec le temps, la plage se déplace. Le sable contient des paillettes de mica et surtout du grenat, d’où certaines plages de sable rouge.

Groix - Le Jacques Cartier - Ponant (23)

De Retour sur Le Jacques Cartier. Le chef Florent Delfortrie a préparé une dégustation de Pata Negra avec un gaspacho. Un délice, comme tout ce qu’il prépare.

Interview du Chef Florent Delfortrie

Chef Florent Delfortie - Le Jacques Cartier - Ponant (4)Chez Ponant depuis 4 ans, ce normand originaire de Sainte-Mère-Église maîtrise l’art de sublimer les plats pour que la cuisine à bord des navires Ponant soit partie intégrante du voyage. Le Chef Florent Delfortrie nous en dit plus :

Chef Florent Delfortrie : « L’équipe en cuisine est composée de 17 personnes. En tout début de croisière sont réceptionnés les fruits et légumes frais. Je fais également les marchés le plus possible pour transformer les produits locaux afin de faire plaisir aux clients. Par exemple sur la croisière Bretagne, dans le Golfe du Morbihan, je m’approvisionne en fraises de Plougastel ainsi qu’en  huîtres nées et élevées par un producteur local. Pour les menus, nous travaillons avec Ducasse conseil. Nous adaptons la trame des menus en fonction de la clientèle, de la nationalité, du lieu où l’on se trouve et de la saison. »

Menu - Restaurant - Ponant - Le Jacques Cartier

Vol-au-vent de veau, olives et champignons

Revisiter et sublimer les plats d’enfance en version gastronomique fait aussi partie des nombreux talents et anecdotes du Chef Florent Delfortrie.  Pour un passager qui en gardait de mauvais souvenirs d’enfance, il a revisité les « Bouchées à la Reine » en réalisant une entrée gastronomique et en mettant à la carte un « Vol-au-vent de veau, olives et champignons ».

Durant la croisière, des dégustations sont proposées en fin d’après-midi ou en début de soirée. Sur cet itinéraire en Bretagne, nous avons pu déguster des macarons, du caviar ou encore des huîtres.

Ce soir, c’est le concert de musique celtique du groupe Skilda qui se tient au théâtre. La guitare se mêle à la cornemuse électronique ou à la flute de Konan Mevel – bien connu pour ses collaborations avec le groupe Tri Yann.

Concert de Skilda - Konan Melvel - Ponant

Konan Mevel, Gurvan Mevel et la chanteuse Kohann

Le dîner est suivi d’un spectacle du ballet Paris C’Show sur le thème de New York.

Piscine - Le Jacques Cartier by night - Ponant

Jour 4 – Golfe du Morbihan

Le Golfe du Morbihan est situé au sud de la Bretagne. Il s’agit d’une véritable petite mer (du breton Mor-Bihan) intérieure de 12000 hectares où l’océan Atlantique pénètre. Créé en 2014, le parc naturel régional du Golfe du Morbihan abrite une biodiversité riche et diversifiée, en raison notamment de la grande variété des habitats naturels présents sur le site. Doté d’un microclimat doux, ce paysage enchanteur dévoile une quarantaine d’îles dont l’île aux Moines, « perle du golfe », qui fait partie de l’archipel des îles du Ponant.

Le Jacques Cartier - Ponant - Golfe du Morbihan

Au mouillage en Baie de Quiberon, face au port du Crouesty, nous profitons d’un ciel bleu limpide pour prendre le petit déjeuner en terrasse. Pendant que certains s’initient au paddle ou profitent de la plage de Port-Navalo, plusieurs randonnées en Zodiac sont prévues pour découvrir le Golfe du Morbihan. Les courants liés à la marée sont forts et la navigation sportive.

Nous passons devant le site mégalithique d’Er Lannic et ses menhirs en partie immergés. Ils forment un cercle (cromlechs) qui se découvre à marée basse. Le site témoigne de la remontée du niveau de la mer depuis le néolithique. L’îlot est également une réserve ornithologique interdite d’accès et donc visible uniquement depuis la mer.

Juste derrière se trouve le cairn de Gavrinis. Il mesure plus de 50 mètres de diamètre et 6 mètres de haut, pour un volume global de 6600 m3. Construit au néolithique, entre 4250 et 4000 ans avant J.-C. ce vestige d’un site funéraire recouvre un dolmen à couloir de 14 mètres de long. À l’intérieur se trouvent de nombreuses gravures uniques au monde.

Golfe du Morbihan

Cairn de Gravinis

Nous poursuivons la promenade vers une zone de pins maritimes. Ces reposoirs à cormorans ont fini par mourir intoxiqué par les fientes d’oiseaux. Nous verrons aussi des aigrettes et des chevaliers gambettes. Près de Larmor Baden, la promenade au milieu des îlots est magnifique. Des parcs à huîtres se dévoilent avec la marée descendante.

De retour sur Le Jacques Cartier, difficile de résister à la baignade et à la nage à contre-courant dans la piscine chauffée.

Piscine - Le Jacques Cartier - Ponant (29)

Ce soir, Le Jacques Cartier appareille pour se mettre au mouillage face à l’île de Houat. Nous profitons d’un superbe coucher de soleil pendant le dîner. Il sera suivi d’un concert classique au théâtre.

Jour 5 – Île-de Houat

L’Île de Houat est située entre Belle-Île-en-Mer et le Golfe du Morbihan, près d’Hoëdic. Elle appartient à Mor Braz, vaste ensemble maritime qui comprend les presqu’îles de Quiberon, Rhuys et Guérande.

La débarque sur l’île se fait pieds mouillés. La randonnée de 2 heures (environ 5 km) est prévue avant l’arrivée des touristes. 

Sur l’unique place du village une grande bâtisse abrite à la fois la Mairie, le bureau de poste et la gendarmerie. L’île mesure 4 km de long pour 1,5 km à l’endroit le plus large et compte 400 habitants qui y demeurent toute l’année.

Sur le chemin balisé, nous suivons Hélène, l’ornithologue. Nous aurons l’occasion d’observer des faisans, courlis, gravelots, huîtriers pie… La flore n’est pas en reste, des milliers d’immortelles parfument l’air d’une odeur qui rappelle le maquis. Le vent aura déposé un œuf de raie dans la lande, un sujet qui attisera la curiosité de tous.

De retour au village, pour regagner le Zodiac, nous croisons une foule de touristes venue du continent. Cela contraste avec notre petit groupe d’une dizaine de personnes. Quel privilège d’avoir ces conditions de visites exceptionnelles et respectueuses de la nature.

Le Jacques Cartier - Ponant - Belle île en Mer

Après quelques instants de navigation, nous sommes au mouillage face à Sauzon. Ceux qui le souhaitent peuvent débarquer quand ils veulent du Jacques Cartier, il y a toujours un Zodiac disponible pour faire la traversée. Au port, un minibus privé fait des aller/retour toute l’après-midi vers le phare des Poulains.

Nous débarquons du Zodiac à pieds secs dans la cale du port. C’est une randonnée de 6 km (2h30) qui mène au phare des Poulains qui attend les marcheurs. Il n’y a pas de difficultés particulières, seulement un peu plus de dénivelé. Le chemin côtier passe au-dessus de criques superbes dont l’eau turquoise inviterait bien à la baignade. La marche dissuade la foule et vu le contexte, ce n’est pas négligeable.

Le fort Sarah Bernhardt ainsi que l’espace muséographique qui lui est consacré se trouvent juste à côté. Sarah Bernhardt découvre Belle-Île en 1894, à l’âge de 50 ans. Son ami, le peintre Clairin, lui en a tant parlé qu’elle décide enfin de l’accompagner. Sous l’effet d’un véritable coup de foudre, elle fait l’acquisition d’un fortin militaire désaffecté à la pointe des Poulains. Durant 30 ans, elle y séjournera chaque année pour fuir la vie parisienne éprouvante et s’y reposer, escortée d’une foule d’artistes et de personnalités.

Pour retourner au port, nous prenons la navette privée Ponant – 15 minutes de trajet. Le chauffeur, un bellilois nous parle de la vie sur l’île. 

De retour à bord, on peut assister à une conférence sur les expéditions polaires ou à un concert au théâtre.

Après la randonnée, Chloé et son équipe nous accueillent au spa pour un massage détente. Enivré par les essences des huiles Clarins, c’est face à la mer que se déroule cette séance bien-être. 

Je passe la soirée à la bibliothèque du salon observatoire dont les livres invitent aux voyages dans les terres lointaines.

Piscine - Le Jacques Cartier by night - Ponant

Jour 6 – Anse de Morgat

Située entre la presqu’île de Crozon au nord et la pointe du Raz au sud, la baie de Douarnenez dessine un vaste bassin de navigation de plus de 16 km de large sur 20 km de long. Au nord, sur la presqu’île de Crozon, se trouve l’anse de Morgat.

C’est de bon matin que débute la navigation scénique face à la pointe de Pen-Hir. Elle se trouve sur la presqu’île de Crozon, au sud-ouest sur le territoire de la commune de Camaret-sur-Mer. Le passage du Tas de Pois (en breton Ar Berniou Pez) fait partie des temps forts de l’itinéraire. Passagers et naturalistes se retrouvent sur la terrasse panoramique à l’avant du navire pour quelques explications et observations.

Des fous de bassan survolent le navire. Les roches se dévoilent peu à peu dans la brume. Le Jacques Cartier s’approche avec prudence. Il y a une certaine atmosphère ce matin.

Fous de Bassan

Le rocher attenant à la terre s’appelle le Grand Dahouët, il est suivi en mer de 5 îlots qui portent les noms de Petit Dahouet, Penn-Glaz (tête verte), Chelott, Ar Forc’h (la Fourche) et Bern-Id (Tas de blé). C’est au XIXe siècle que les « Tas de Foin » prirent le nom de Tas de Pois.

C’est au briefing/récap de ce matin que le programme de l’après-midi nous est présenté. Deux sorties en Zodiac sont prévues (13h30 & 15h15) et pour ceux qui le souhaitent une descente en ville ou à la plage est possible.

Avant d’arriver à Morgat, je profite de la boutique pour ramener quelques souvenirs : sacs de mode recyclés avec les voiles du navire Ponant, polos…

Réception - Le Jacques Cartier - Ponant (5)

Au mouillage devant Morgat, nous profitons d’une météo exceptionnelle.

Gilets de sauvetage sur le dos, nous partons en Zodiac découvrir la côte rocheuse et escarpée. Nous naviguons au pied de falaises de grès rouge. Les formations rocheuses laissent apparaître des strates, arches et grottes que nous commente Benjamin, le géologue du bord. De magnifiques petites plages entourées d’eau couleur émeraude sont visibles depuis la mer. 

Plus loin, un Zodiac nous attend en embuscade près d’une grotte. Les photographes du bord immortalisent notre surprise. A bord, les barmans nous attendent avec des coupes de Champagne pour trinquer dans ce lieu paradisiaque. So’chic et tellement mémorable comme souvenir.

Ceux qui le souhaitent sont déposés dans le petit port de plaisance de Morgat.

Pendant le dîner, depuis la terrasse, nous aurons la chance de voir des dauphins, des baleines et même un poisson lune. Le soleil se couche offrant encore un beau spectacle. Il fait frais, les serveurs du restaurant, toujours aux petits soins, proposent des plaids pour se réchauffer. Des bancs de brumes se forment à la surface de la mer et dessinent comme une banquise. Il s’agit de brouillard d’advection. Il se forme lorsqu’une masse d’air chaud et humide se déplace sur une surface relativement froide. La tour radar du Stiff semble flotter au-dessus des nuages.

La navigation scénique se poursuit avec le passage du chenal du Four que le Préfet maritime nous a autorisé à emprunter. Les dauphins jouent avec la pilotine. La mer est si proche qu’on l’entend glisser sous la coque. La nature nous aura offert un magnifique spectacle ce soir.

Piscine - Le Jacques Cartier by night - Ponant

Jour 7 – Île de Bréhat

Bréhat - Le Jacques Cartier - Ponant (13)

L’île de Bréhat est longue de 3,5 km et large de 1,5 km. Avec l’interdiction de circulation pour les voitures, c’est le premier site naturel classé en France en 1907.

La randonnée matinale sur les sentiers nous mène au sémaphore puis au feu du Rosedo. Bréhat est surnommée l’île aux fleurs pour la variété de sa flore : agaves, echium, hortensias, mimosas, mûriers, eucalyptus, aloès, camélias, et ses emblématiques agapanthes. Elle profite toute l’année de l’influence du Gulf Stream qui lui assure un microclimat particulièrement doux, même l’hiver. C’est également le paradis des oiseaux avec 120 espèces différentes recensées.

La randonnée en Zodiac de l’après-midi nous fait longer des roches rouges jusqu’au feu du Paon.

Les guides naturalistes aux commandes des Zodiac communiquent ensemble par radio VHF ce qui permet de ne rien manquer. Les oiseaux sont donc signalés et identifiés rapidement. Des sternes viennent juste devant nous faire des piqués dans l’eau pour ramener quelques poissons.

Le Zodiac du chef d’expédition, Gérard, se met à prendre la direction du large suivi de notre petite flottille. À la VHF, le Zodiac d’encadrement des kayaks qui est aussi dans la zone, annonce qu’il y a des dauphins.

Les yeux écarquillés, nous cherchons leur souffle à la surface de la mer. Quand tout à coup, ils sont là juste à côté. Nous restons longtemps à les suivre, oubliant le programme initial et l’île de Bréhat pourtant toute proche.

Près des rochers, une autre surprise nous attend. En position d’équilibriste sur un énorme rocher, un phoque gris nous observe. Ce dernier jour aura été riche en mammifères marins pour le plus grand bonheur de tous. De retour sur Le Jacques Cartier nous sommes tous ravis.

Il est malheureusement temps de boucler les valises avant de prendre un verre dans le Grand salon. C’est le cocktail d’au revoir. Le Commandant nous attend avec tout son état-major. L’équipage au grand complet nous est présenté depuis les officiers et élèves officiers jusqu’aux matelots en passant par l’équipe machines, restauration, bar, spa, hôtellerie, danseuses, naturalistes… personne n’est oublié. Tous les passagers les saluent une dernière fois à grand renfort d’applaudissements. Il faut dire que le service, la qualité de la restauration et des prestations sont vraiment 5 étoiles. Nous faire découvrir ou redécouvrir la Bretagne et la gastronomie dans un contexte comme celui-ci et en sécurité doit être salué.

Grand Salon - Le Jacques Cartier - Ponant - Xavier Rutten - Cocktail d'aurevoir

Ce soir, le Chef a préparé un menu de  gala magnifique.

Le soleil se couche sur des souvenirs d’une Bretagne qui nous a montré ses plus belles couleurs.

Après le dîner, nous rejoignons le salon observatoire car nous approchons de Saint-Malo.

Il est presque minuit quand nous entrons dans l’écluse. Le Jacques Cartier s’amarre pour une dernière nuit à quai. C’est la fin de la croisière.

Au cours de cette croisière, nous avons parcouru 728 milles, soit l’équivalent de 1348 km.

  • Saint-Malo ⇒ Ouessant : 142 milles
  • Ouessant ⇒ Île-Saint-Nicolas – Archipel des Glénan : 107 milles
  • Île-Saint-Nicolas – Archipel des Glénan ⇒ Île de Groix : 24 milles
  • Île de Groix ⇒ Golfe du Morbihan : 76 milles
  • Golfe du Morbihan ⇒ Île de Houat : 9 milles
  • Île de Houat ⇒ Belle-Île-en-Mer : 14 milles
  • Belle-Île-en-Mer ⇒ Anse de Morgat : 136 milles
  • Anse de Morgat  ⇒ Île de Bréhat : 177 milles
  • Île de Bréhat ⇒ Saint-Malo : 43 milles

Jour 8 – Saint-Malo – Épilogue d’une croisière dans un contexte inédit

Dernier petit déjeuner à bord, il est temps de saluer tout l’équipage en particulier l’équipe du service restauration qui a particulièrement bien pris soin de nous. Pour moi l’équipage fait vraiment partie du voyage et cela n’aura jamais été aussi vrai que durant cette croisière. A la fois attentionné et discret ils sont tous très professionnels et toujours à l’écoute.

Restaurant - Le Jacques Cartier - Ponant

Manager, serveurs & chefs de rang

Les naturalistes partagent leurs savoirs avec pédagogie, n’hésitant pas à faire des recherches pour amener des compléments d’informations sur les trouvailles des passagers. Une fiche est disponible au bureau des excursions avec les caractéristiques de la faune observée et une liste des oiseaux et mammifères observés est mise à jour quotidiennement.

Guide expedition - Le Jacques Cartier - Ponant (2)

Fabrice, Christophe, Benjamin

Cette croisière dans une période inédite a permis de redécouvrir la France, si belle vue de la mer. Le port du masque est devenu une habitude pour protéger les autres et soi-même. Cela démontre aussi que si chacun respecte des gestes simples et un protocole strict et sérieux, partir en croisière redevient envisageable. L’homme a cette faculté de savoir s’adapter et nous n’avons pas d’autre choix pour le moment.

Prendre les bonnes habitudes à terre ou en mer, qu’est-ce que cela change ? Nous avons vécu des moments incroyables, fait des rencontres étonnantes et vu des paysages magnifiques. Il aurait été dommage de se priver de cette croisière et de ne pas être au plus proche de la nature comme nous l’avons été. « Voyagez moins, mais voyagez mieux » a dit Hervé Bellaiche, Directeur Général Adjoint de Ponant. Compte-tenu du contexte, cette citation prend tout son sens.

Cette croisière Ponant m’aura appris beaucoup de choses. Se reconnecter avec la nature et en apprendre davantage pour mieux la respecter fait partie du savoir-faire de la compagnie. Elle le fait vraiment avec respect, authenticité et un grand sens du partage. Il ne faut pas oublier qu’en croisière d’expédition, chaque débarquement est soumis à un protocole rigoureux, mobilisant une équipe dédiée, afin de limiter l’impact sur les lieux fréquentés. Avec ses navires certifiés « Clean ship » par Bureau Veritas, Ponant est la première compagnie au monde à avoir abandonné le fuel lourd pour l’utilisation de gasoil marin à faible teneur en soufre. 100% des déchets et des eaux usées sont triés et traités à bord.

Nous avons bien constaté le choix de la compagnie de faire débarquer ses passagers tôt le matin pour le plus grand bénéfice de tous : éviter la proximité entre individus, permettre de voir la nature au calme. La compagnie participe également à faire travailler le commerce local. Le Chef Florent Delfortrie, débarqué en Zodiac en escale pour aller chercher des huîtres locales pour une dégustation peut en témoigner.

Chef Florent Delfortie - Le Jacques Cartier - Ponant

Dégustation d’huîtres

J’ai régulièrement vu l’équipage au contact de la population locale pour s’informer mais aussi rassurer et accompagner cette reprise que tout le monde espérait sans pour autant imaginer comment elle se ferait. Les passagers sont d’ailleurs sensibilisés chaque jour au port du masque dans les villages.

Repartir en croisière c’est pour moi un contrat de confiance. La compagnie et ses équipages ont travaillé dur pour que cette reprise soit possible. Alors souhaitons bon vent à la reprise des croisières.

Le Jacques Cartier - Ponant

ARTICLE PUBLIÉ PAR CORINNE ANCION 

Journal de bord : la Grèce en 5 jours sur le Celestyal Olympia

Celestyal Olympia - Santorin

Partir en croisière, en profiter le plus possible malgré la contrainte de ne pouvoir partir longtemps et se sentir dépaysé. Voici ce que j’ai vécu lors de ma croisière de 5 jours à bord du Celestyal Olympia. Avec la Grèce pour destination, j’ai mis toutes les chances de mon côté pour avoir du soleil et pour profiter d’un séjour tout compris avec :

  • Deux excursions en français : Ephèse en Turquie ou visite de l’île de Samos et visite médiévale de la ville de Rhodes.
  • Un package boissons avec les principaux cocktails (Mojito, Ouzo, boissons et cocktails sans alcool, eau, vins, cafés…). Certains alcools forts et Champagnes sont payants ainsi que les jus de fruits frais, les milkshakes… Avec le package on ne paie qu’un petit supplément. Exemple : moins de 2€ pour le jus de fruit frais du matin.
  • Taxes portuaires incluses.
  • Pourboires compris.

Celestyal Olympia

Embarquement pour la croisière « Emblématique mer Egée »

J’ai embarqué sur le Celestyal Olympia au Pirée (le port d’Athènes) avec pour programme :

  • Jour 1 :
    • Le Pirée – Départ à 11h30
    • Mykonos : 18h – 23h
  • Jour 2 :
    • Samos : 5h – 15h30 (choix d’escale avec Kusadasi à faire lors de la réservation).
    • Kusadasi : 7h30 – 13h
    • Patmos – 17h45 – 21h30
  • Jour 3 : Rhodes 7h – 18h
  • Jour 4 :
    • Héraklion : 7h -12h
    • Santorin : 16h30 – 21h30
  • Jour 5 : Le Pirée – Arrivée à 7h

Dans ce journal de bord, je vais partager avec vous ma façon de profiter de ce court voyage pour en voir le plus possible tout en profitant au maximum de mon séjour. 

Jour 1 : Le Pirée – Mikonos

Départ du Pirée à 11h30

Celestyal OlympiaLe paquebot quittant le port à 11h30, le mieux est d’arriver la veille pour ne pas risquer de manquer le départ du bateau. Cela me permet d’arriver sereinement au port. Depuis l’aéroport, les taxis ont des prix fixes vers Le Pirée et Athènes. Il y a un peu moins de 50 km entre l’aéroport et le port mais le trafic est variable, il faut donc mieux être prévoyant. Je n’indiquerai pas le tarif ici car il est susceptible d’évoluer d’année en année mais je vous invite à regarder sur le site de l’office de tourisme ou de l’aéroport.

L’embarquement était rapide à la gare maritime. Il faut dire que les comptoirs d’enregistrement et le personnel sont nombreux. Je suis contente car ils parlent français, c’est un accueil bien agréable.

Une fois à bord, je visite un peu le navire en attendant que ma cabine soit prête mais le temps passe très vite. Visitez le Celestyal Olympia en détail ici.

Ma valise a été livrée, je m’installe donc dans ma cabine. Mon cabinier me souhaite la bienvenue et me précise que si je le souhaite, il peut faire un lit double à la place des lits jumeaux. Il s’assure que je ne manque de rien, j’apprécie. Je ne le saurais que plus tard, mais chaque soir, je retrouve un nouveau compagnon sur mon lit. C’est anecdotique, mais j’adore ces petits animaux confectionnés avec les serviettes.

Une fois l’exercice de sécurité effectué, le paquebot largue les amarres. J’adore les départs et celui-ci est vraiment top. Pour cause, sur le pont supérieur, on peut accéder à une grande plage avant qui a une vue imprenable sur la passerelle de commandement. Je peux donc assister à la manœuvre du commandant et du pilote.

Une fois en mer, je déjeune au buffet grec et je profite du solarium. C’est un moment de détente que j’apprécie beaucoup et cela tombe bien car il y a un peu plus de 6h de navigation.

Sur le journal de bord, il est indiqué que nous serons au mouillage pour l’escale à Mykonos. Pour descendre en chaloupe, les passagers sont invités à récupérer un ticket qui donnera l’ordre de descente. C’est bien pratique car les annonces se faisant par haut-parleurs cela permet de ne pas attendre dans un espace fermé, je peux donc continuer de profiter du pont et de la vue depuis notre mouillage. Près de la piscine centrale des cours de danse s’enchaînent : zumba, sirtaki…

18h – 23h : Escale à Mykonos

Les moulins de Mykonos se dessinent à l’horizon. Notre mouillage est face au port et les navettes nous déposent vraiment au cœur de la petite ville blanche.

C’est une ville dorée que je découvre avec la lumière du soir. Pendant que certains passagers filent en direction des restaurants, je préfère me promener sur le bord de mer. Les terrasses sont animées, le soleil décline. La vue sur le soleil couchant depuis les moulins est magnifique.

A la nuit tombée, je pars déambuler dans les ruelles. Les touristes sont moins nombreux car les autres bateaux de croisières ont quitté l’île. Les tenues de plages ont laissé place aux tenues de soirée. Je prends mon temps pour me perdre dans la ville qui a changé d’ambiance par rapport à la fin d’après-midi.

Avec un départ tardif du navire, j’ai le choix de dîner en ville ou sur le bateau. Il y a de nombreuses navettes qui font l’aller/retour ce qui permet d’en profiter vraiment et de ne pas attendre longtemps pour rentrer. La dernière liaison est à 22h30.

De retour sur le Celestyal Olympia, j’attends le départ et profite de la vue depuis le Thalassa bar.

Celestyal Olympia - Thalassa bar

Jour 2 : Kusadasi – Patmos

A l’aube, j’entends le navire qui ralentit. Nous sommes à Samos et les passagers qui ont choisi cette escale lors de leur réservation sont débarqués en chaloupe.

Escale à Kusadasi : 7h30 – 13h

Kusadasi - Turquie

Après avoir pris mon petit déjeuner sur le pont, je débarque à Kusadasi et prend mon bus pour l’excursion d’Ephèse. Notre guide parle très bien français et nous fait visiter le site qui est à moins de 20 kilomètres du port. Comme nous sommes arrivés tôt, il ne fait pas encore trop chaud.

A l’écoute du récit de notre guide je m’imagine à une autre époque. Nous visitons le quartier administratif de la cité, l’agora, l’odéon… Des chats ont pris possession du site et posent pour les touristes. Plus loin, des fouilles sont en cours dans les villas romaines. C’est incroyable de voir des mosaïques et des murs peints si bien restaurés. Puis j’arrive devant la bibliothèque de Celsus et termine la visite par le grand théâtre. Je suis impressionnée par le site.

De retour au port, notre guide nous donne quelques informations sur la ville. Kusadasi signifie l’île aux oiseaux. Sur le port on peut d’ailleurs voir une belle statue illustrant le nom de la ville. Je profite du temps qui me reste avant de repartir me promener dans le souk. Parmi les souvenirs à ramener, je préfère la nourriture plutôt que les bibelots. J’opte donc pour du thé à la pomme et de l’alva, une sorte de nougat à base de graines de sésame et de pistaches.

Face au port je fais quelques photos du caravansérail. Construit en 1619, c’est ici que les caravanes se reposaient à l’époque de l’empire Ottoman.

13h – le paquebot quitte le port et prend la direction de Samos où nous arrivons à 15h30 pour reprendre les passagers qui ont choisi cette escale ce matin.

Dans l’après-midi je me concocte un programme 100% détente entre bronzette au solarium et baignade en piscine. Après la belle excursion de ce matin, cette pause est la bienvenue.

Celestyal Olympia - Piscines

Escale à Patmos : 17h45 – 21h30

La navigation de fin d’après-midi est magnifique entre les îles. Le Celestyal Olympia s’approche de la côte et nous offre un mouillage magnifique à Patmos.

Cet après-midi j’ai choisi de faire l’excursion : Visite du monastère de Saint-Jean et de la grotte de l’Apocalypse. Les passagers en excursion sont les premiers à prendre leur chaloupe. Mon bus commence par prendre la route panoramique depuis le petit port de Skala.

Le monastère a été fondé en 1088 par Saint Christodoulos. Je découvre l’église byzantine de Saint-Jean ornée de bois sculpté, peintures et mosaïques. Le site est classé au patrimoine mondial de L’UNESCO.

Un peu plus loin, je visite la grotte de l’Apocalypse située juste derrière la chapelle Sainte Anne. On peut y voir la croix sculptée par Jean l’évangéliste ainsi que des trous dans la paroi. Il s’agit de l’endroit où Jean était allongé lorsqu’il écoutait Dieu lui dicter l’Apocalypse et qui lui servait également de lit.

Avant de quitter le port, je fais un tour sur le port dont les petites boutiques, bars et restaurants invitent à la flânerie.

De retour à bord, un grand barbecue m’attend près des piscines. Un groupe joue de la musique grecque tandis que des danseurs en tenue traditionnelle venus de Patmos font l’animation sur le pont.

A 21h30 le paquebot lève l’ancre sous un ciel magnifique.

Jour 3 : Rhodes 7h – 18h

Escale à Rhodes - Grèce

Il y a un peu de vent lorsque nous arrivons à Rhodes et comme il fait chaud, c’est agréable. Je prends mon petit déjeuner au buffet sur le pont arrière avant de partir découvrir la ville médiévale.

Avec le petit train municipal, on peut aller jusqu’à l’Acropole et au temple d’Apollon situé environ 3 km du port. Je conseille vivement d’utiliser le petit train ou un taxi pour s’y rendre car la route grimpe et il peu faire chaud. Le prix n’est pas très élevé dans les deux options.

Escale à Rhodes - Grèce - L'acropole

De retour en ville, je visite le palais des chevaliers. L’ancien palais a été partiellement détruit par un séisme en 1851 puis par l’explosion d’une poudrière ottomane en 1856. Sa restauration date de 1937. Elle a été réalisée par les autorités fascistes du Dodécanèse italien. A l’intérieur se trouve le musée byzantin que l’on visite surtout pour ses mosaïques de l’époque hellénistique et byzantine.

Dans la ville les boutiques, restaurants et bars sont très nombreux. Il est préférable de s’y promener en en fin d’après-midi car il y a moins de monde.

En longeant la mer, je me dirige vers les anciens moulins situés sur la digue du port de plaisance. Les chats y sont nombreux. Ils sont nourris et stérilisés par de bonnes âmes. Les touristes sont invités à déposer une obole dans une boîte cadenassée pour qu’ils continuent d’être soignés. Tout au bout, j’imagine le célèbre colosse de Rhodes qui étaient à l’entrée du port. Aujourd’hui, deux statues de daims en bronze le remplacent.

Cette escale longue me permet même d’aller me détendre à la plage et c’est bien agréable.

Rhodes - Grèce - plage

18h – Le Celestyal Olympia largue les amarres et après cette journée passée à terre, je n’ai qu’une envie me détendre et profiter des concerts donnés sur le pont.

Ce soir c’est le cocktail du commandant et tous les passagers sont invités à la présentation des officiers du navire.

Je vais dîner au restaurant et notre serveur nous dévoile ses talents de chanteur. Il met l’ambiance auprès des passagers en fin de repas. Pour terminer la soirée, j’assiste au spectacle donné au Muses lounge. La mythologie grecque est revisitée en chorégraphies par les danseurs et chanteurs du navire.

Dîner - Celestyal Olympia - Aegan restaurant

Jour 4 : Heraklion – Santorin

Escale à Héraklion : 7h -12h

Ce matin, j’ai choisi de faire l’excursion : Palais Minoen de Knossos (ou Cnossos). Le site est à environ 5 kilomètres du port. Pour moi c’est important d’avoir un guide. Cela me permet d’apprendre que Knossos est sans doute le berceau de la première civilisation d’Europe, celle des Minoens. Les fouilles se sont étalées de 1878 à 1930. Celles de l’anglais Sir Arthur Evans ont permis de dévoiler le palais minoen qui était aussi la maison du roi Minos.

Notre excursion se termine par un tour en ville pour voir les principaux monuments : l’église St Titus, la Town hall loggia, la fontaine Morosini, la fontaine Bembo et le fort de Koules sur le port.

Escale à Santorin : 16h30 – 21h30

Je déjeune au buffet et profite des quelques heures de navigation jusqu’à Santorin pour visiter la passerelle de commandement du Celestyal Olympia. La visite était proposée dans le journal de bord pour quelques euros. C’est une occasion unique pour les passagers.

Après un peu de détente au solarium, Santorin est en vue. Nous passons le long des îles volcaniques à l’entrée de la caldera. La navigation est superbe avec ce temps magnifique. Le paquebot se met au mouillage près du volcan de Paléa Kaméni dont les coulées de lave noires se jettent dans l’océan.

C’est en chaloupe que j’arrive au vieux port de Fira. Les courageux prendront le chemin muletier à pied pour rejoindre la ville. Ce n’est pas recommandé car il est très glissant et à dos de mules, il ne ménage pas le dos des pauvres bêtes. Je prends le téléphérique pour 6€ le trajet (tarif 2018) et en quelques minutes me voici en ville.

Maisons et églises blanches se découpent sur un panorama grandiose. Je me promène dans les ruelles ou boutiques et bars se succèdent. La ville est si belle avec ses villas blanches et ses piscines de couleurs turquoise qui se découpent sur le haut de la falaise. Je termine la journée par un verre en terrasse au coucher du soleil.

Celestyal Odyssey - Celestyal Olympia - Santorin

De retour à bord, un barbecue vient clore cette magnifique croisière. Des spécialités grecques sont proposées au menu de ce soir et avec la vue depuis le navire sur Fira, c’est vraiment une soirée inoubliable qui se termine avec un concert de musique grecque.

Avant de me coucher, je boucle tristement ma valise. La nostalgie me guette.

Jour 5 Le Pirée – Athènes

C’est au lever du soleil que j’arrive au Pirée. Je profite de mon dernier petit déjeuner sur le pont lorsque le paquebot entre dans le port.

Le Pirée - Celestyal Olympia

Il est temps de quitter le bateau et de saluer une dernière fois l’équipage qui a pris soin de moi pendant ce séjour. Le sens de l’hospitalité est vraiment une grande qualité chez Celestyal Cruises.

Escale au Pirée – Visite d’Athènes

Mon séjour ne serait pas complet sans une petite visite d’Athènes qui est situé à une dizaine de kilomètres du port. Il faut noter qu’il y a souvent des bouchons pour se rendre au centre historique. Comme il est encore tôt, je commence ma visite par l’Acropole et le Parthénon.

Je termine ma journée à Athènes par le musée de l’Acropole où l’on peut voir de nombreuses statues et vestiges retrouvés sur le site. C’est l’occasion d’en savoir plus sur ses œuvres et sur la vie dans l’Acropole.

Ce que j’en pense

Logo Escale CroisièreLe séjour aura été court mais je n’aurais jamais imaginé en profiter autant. La navigation entre deux escales est idéale pour allier détente et visites. Le navire fait escale à proximité des plus beaux sites, ce qui m’a permis de faire de belles promenades en ville.

Les excursions sont très bien organisées : bon timing, guide francophone et visites très intéressantes tant culturellement que pour les paysages magnifiques que j’ai pu découvrir.

Celestyal Olympia - Horizon Lounge

Je recommande vraiment ce voyage si vous recherchez le dépaysement sans pouvoir partir longtemps. Avec la Grèce comme destination, le soleil est quasiment assuré pour découvrir les îles.

Parmi les points forts de Celestyal Cruises : le tarif tout compris pour une croisière sans surprise, l’ambiance grecque et bien sûr l’itinéraire.

Si cette croisière vous a fait envie, sachez que vous avez la possibilité de profiter d’un bon plan Escale Croisière auprès de cette compagnie, pour en savoir plus, cliquez ici.

PUBLIÉ PAR CORINNE ANCION