
Embarquer sur cette croisière Celestyal reliant la Méditerranée orientale à la mer Rouge, c’est choisir un voyage où l’histoire, la culture et le dépaysement se mêlent à chaque escale. De port en port, les horizons changent, oscillant entre cités animées et paysages désertiques baignés de lumière. L’ambiance chaleureuse à bord du Celestyal Journey accompagne cette découverte de destinations parmi les plus emblématiques de la région.
Pendant 10 jours, l’itinéraire nous a conduit du Pirée à Jeddah, en passant par Marmaris, Port-Saïd, la traversée du canal de Suez, Sharm El Sheikh et Safaga. Un parcours riche et varié que nous vous proposons de revivre étape par étape, au fil des rencontres, des visites et des paysages qui ont marqué ce voyage exceptionnel.

Jour 1 – Embarquement au Pirée
Situé au cœur de la région d’Athènes, Le Pirée est l’un des points d’embarquement régulier des croisières Celestyal. Marinas élégantes, ruelles commerçantes et douceur du climat font que cette ville portuaire est animée toute l’année. L’aéroport d’Athènes se trouve à une quarantaine de kilomètres et Athènes à moins de 15 kilomètres.
Une fois au terminal de croisière. Les formalités sont fluides : dépôt des bagages, contrôles de passeports incluant la vérification des documents pour l’entrée future en Arabie Saoudite, puis remise de la carte d’embarquement.

Le plaisir d’embarquer sur le Celestyal Journey est immédiat : navire à taille humaine, ambiance chaleureuse, personnel souriant… et dès l’arrivée, une certitude : le français est omniprésent à bord.
- Le Daily Program en français distribué en cabine
- Les menus sont traduits
- Les annonces sont faites aussi en français
- Les réunions d’informations sont proposées en français
- Une équipe d’hôtes francophones est dédiée aux passagers
Cette attention permanente fait toute la différence pour les voyageurs français. Seules les excursions dépendent du nombre de participants francophones, mais l’organisation et la qualité des guides permettent de se sentir parfaitement à l’aise même dans un groupe anglophone.
Découvrez le Celestyal Journey en détail avec cette visite du navire : cliquez ici

Après un déjeuner au buffet où l’on retrouve le célèbre Chef Monsieur Reda, la fête de départ commence sur le pont arrière avec l’équipe d’animation et les danseurs et chanteurs du navire.
13h – Le navire quitte le Pirée et met le cap vers la Turquie.
À 15h, le briefing en français, de l’hôtesse internationale Arasi, offre une présentation claire de l’itinéraire et des excursions. Puis, place à la détente : un cocktail dans l’un des salons, avant un dîner au restaurant Thalassa. La soirée se poursuit au Café Nation, où les chanteuses du Duo Smiley proposent un concert live très apprécié.
À 21h15, direction le théâtre pour un spectacle hommage à ABBA, dans l’esprit Celestyal : convivial, intergénérationnel et rythmé.

Jour 2 – Escale à Marmaris – Turquie

Située dans le sud-ouest de la Turquie, Marmaris est une station balnéaire très prisée l’été, au cœur d’une baie entourée de montagnes. Cette escale de 3h permet l’embarquement de nouveaux passagers. La matinée se déroule paisiblement : petit déjeuner au buffet, observation de la ville et du port depuis le pont… Face à la proue du navire, le fort de Marmaris a été restauré sous le règne de Soliman le Magnifique au XVIᵉ siècle. Ses remparts témoignent de l’histoire de la région et de l’époque ottomane.



10h – Le Celestyal Journey largue les amarres, la navigation scénique au milieu des montagnes et des forêts de pins fait partie des plus beaux moments de l’escale. Les eaux d’un bleu profond contrastent avec les reliefs abrupts et les petites criques se succèdent le long du littoral.



Le déjeuner au Greek Deli permet de déguster un délicieux gyros au poulet et tzatziki — idéal pour un repas typique avant de reprendre place sur un transat pour profiter d’un moment de détente près de la piscine. Avec les nombreuses activités proposées à bord : cours de danse, travaux manuels, quizz… la journée passe vite.









Le soir, découverte du Blue bar et sa carte impressionnante de cocktails : une véritable signature Celestyal. Ce sont de véritables créations artistiques : couleurs, textures, présentations spectaculaires, goûts originaux. Même en voyageant sur de nombreux paquebot, jamais nous n’avions vu autant de cocktails proposés dans les bars ! Cet hiver, il y a même une carte spéciale : « Arabian Bar Menu » pour la saison de croisières aux Émirats.




Cocktails Pearl Diver (sans alcool) & Coconut Treasures… les amateurs de cocktails seront conquis.
Après le dîner, vient la soirée de gala avec la traditionnelle photo avec le commandant, la présentation des officiers et un spectacle de cabaret. La nuit s’achève à la discothèque située au pont 12 avec une animation karaoké.



A droite, Vladimir le directeur de croisière

Jour 3 – Escale à Port-Saïd – Égypte

Port-Saïd a été fondée en 1859 par Saïd Pacha, gouverneur d’Égypte de l’époque. Située à l’embouchure d’un Canal de Suez au nord-est du pays, sa position géographie entre la Méditerranée et la Mer Rouge en fait l’un des carrefours maritimes les plus stratégiques du monde.
Pour ne pas manquer l’arrivée, nous montons d’abord au pont 11, au niveau de la salle de sport, où un accès extérieur offre une vue dégagée sur l’avant du navire, juste au-dessus de la passerelle. Autour de nous, des cargos patientent pour prendre leur tour dans le canal de Suez, tandis que des pêcheurs passent à proximité en saluant le navire. Le bateau pilote est en vue, le Celestyal Journey se dirige vers le port.




À notre arrivée, des enfants en tenue traditionnelle dansent pour souhaiter la bienvenue aux passagers qui partent en excursion. Pour nous ce sera « Classic Cairo » avec un magnifique programme entre les grandes pyramides et le tout récent Grand Musée Égyptien qui a ouvert il y a seulement quelques jours.
Le trajet vers Le Caire révèle un quotidien saisissant : routes qui se superposent et se croisent, étendues de terrains désertiques, maisons inachevées, circulation dense où voitures, charrettes tirées par des chevaux et pick-up surchargés se mêlent dans un concert de klaxons. Les trois heures de route pour rejoindre passent vite et donnent un premier aperçu de l’Égypte d’aujourd’hui : chaotique, dense et pourtant fascinante.
Le Sphinx du plateau de Gizeh

Le premier arrêt se fait devant le Sphinx, magnifié par une lumière dorée. Avec les pyramides en arrière-plan, sa grandeur le rend majestueux. Taillé dans un seul bloc de calcaire du plateau de Gizeh, c’est l’une des plus anciennes sculptures monumentales du monde. Long d’environ 73 mètres, haut de 20 mètres, il représente un lion couché à tête humaine, symbole de puissance et de protection. Son visage, probablement celui du pharaon Khéphren, surveille depuis plus de 4 500 ans l’entrée du complexe funéraire. Le corps érodé révèle les couches de calcaire plus fragiles, ce qui explique son aspect strié, tandis que la tête, sculptée dans une roche plus dure, a mieux résisté au temps. Le Sphinx a longtemps été ensablé ; seuls les travaux du XIXᵉ siècle ont permis de dégager entièrement la statue et de redécouvrir ses proportions impressionnantes.


La pyramide de Khéops

Édifiée vers 2 560 av. J.-C., la Grande Pyramide de Khéops est la plus ancienne et la seule des Sept Merveilles du monde antique encore debout. Haute à l’origine de 146 mètres (aujourd’hui 138 m), elle est formée d’environ 2,3 millions de blocs, dont certains pèsent plusieurs dizaines de tonnes. C’est la plus grande pyramide du complexe de Gizeh. Contrairement à l’idée préconçue d’un chantier réalisé par des esclaves, les archéologues s’accordent aujourd’hui à dire que des équipes d’ouvriers spécialisés vivaient sur place pour ériger ce monument exceptionnel. Sa structure interne comprend des galeries complexes, mais seule la chambre du Roi – au cœur de l’édifice – est accessible au public certains jours. Depuis l’extérieur, on distingue encore par endroits les vestiges du revêtement de calcaire blanc qui la faisait autrefois scintiller au soleil.
La grande pyramide de Khéops est entourée des tombeaux de la famille royale. Des barques solaires étaient enterrées dans des fosses à côté des chambres funéraires royales, car elles étaient censées transporter les défunts dans l’au-delà. Nous aurons l’occasion d’en voir une au Grand Musée Égyptien.
De retour au car, des paniers-repas très généreusement garnis sont distribués afin de pouvoir nous restaurer quand on le souhaite.

La pyramide de Mykérinos et sa visite intérieure

Plus modeste que celles de Khéops et Khéphren, la pyramide de Mykérinos culmine à environ 65 mètres et se distingue par ses proportions plus ramassées qui lui confèrent une élégance particulière. Construite vers 2 490 av. J-C, elle était autrefois partiellement habillée de granit rose d’Assouan dans ses niveaux inférieurs, un matériau plus rare et plus noble que le calcaire utilisé ailleurs sur le plateau. Sa visite intérieure (proposée moyennant un petit supplément par notre guide) offre un ressenti très différent des deux autres pyramides : le passage est très étroit et assez raide, mais l’atmosphère et le silence font de sa visite un moment exceptionnel. On accède à une chambre funéraire simple mais impressionnante, creusée profondément dans la masse, où se trouvait autrefois le sarcophage du pharaon. Même dépouillé, l’espace permet de mesurer la précision du travail des bâtisseurs et l’ingéniosité nécessaire pour édifier un tel monument dans un volume plus réduit mais tout aussi sophistiqué.


À la sortie, un dernier arrêt sur ce site offre un panorama splendide sur l’ensemble des pyramides au coucher du soleil. Quelques passagers s’offrent un tour en chameau pour immortaliser l’instant.


Pyramides de Kheops et Khéphren

Pyramides de Kheops, Khéphren et Mykérinos
Le Grand Musée Égyptien (GEM)


Le Grand Egyptian Museum, inauguré récemment, est appelé à devenir le plus grand musée archéologique du monde, avec plus de 100 000 pièces exposées. Son architecture moderne offre de vastes espaces baignés de lumière, dont un escalier monumental encadré de statues colossales provenant des grands temples de l’Égypte antique. L’un des points forts du musée est la présentation intégrale du trésor de Toutankhamon, pour la première fois regroupé dans un seul espace : coffres, lits funéraires, chars, sarcophages gigognes et bien sûr le masque funéraire en or, véritable chef-d’œuvre de l’art pharaonique. La mise en valeur des différents objets est magnifique et valorise le travail exceptionnel des artistes qui les ont réalisés.





Le musée expose également les artefacts du bateau solaire trouvé au pied de la pyramide de Khéops, méticuleusement reconstitué. L’embarcation vieille de plus de 4 600 ans est fascinante. Découverte en 1954, il avait été soigneusement démonté par les anciens Égyptiens puis enterré dans une fosse, à l’abri du temps. Long d’environ 43 mètres, construit en bois de cèdre du Liban et assemblé sans clous, ce chef-d’œuvre d’ingénierie a été restauré pièce par pièce, comme un gigantesque puzzle de plus de 1.200 éléments. Selon les croyances funéraires, ce bateau devait permettre au pharaon de voyager avec le dieu Rê à travers le ciel, accompagnant le cycle solaire après sa mort. Aujourd’hui exposé dans un écrin muséal spectaculaire, il impressionne par la finesse de ses courbes, la taille de ses avirons et l’extraordinaire savoir-faire qu’il révèle sur la navigation sacrée dans l’Égypte antique.

La visite s’achève en quittant le bâtiment par le grand escalier monumental. Puis notre convoi de cars reprend la route vers Port-Saïd. Nous rentrons au bateau les yeux encore émerveillés par tant de découvertes fantastiques. L’équipage du restaurant nous accueille en musique sur le quai au pied du bateau.




De retour à Port-Saïd, nous sommes accueillis en musique par l’équipe du restaurant du Celestyal Journey.
Ce soir, un buffet égyptien est proposé à bord, préparé par les cuisiniers originaires du pays : veau rôti, tajines, riz parfumé et pâtisseries orientales.



Cette journée restera sans doute l’une des plus fortes du voyage : immersion dans l’Égypte contemporaine et découverte de ses trésors millénaires.
Jour 4 – Navigation scénique sur le Canal de Suez
Ce matin, impossible de manquer le départ du Celestyal Journey qui doit s’engager dans l’un des passages maritimes les plus mythiques au monde : le Canal de Suez. Le soleil commence à peine à se lever lorsque nous prenons un café avant de rejoindre le pont 11, juste au-dessus de la passerelle, là où la vue est la plus dégagée pour assister aux manœuvres. À 7h30, une fois le pilote monté à bord et les amarres larguées, le navire se détache du quai de Port-Saïd.



Phare de Port-Saïd et l’ex-bâtiment de l’autorité du Canal de Suez
Le grand voyage commence, rythmés par les bacs qui traversent le canal d’une rive à l’autre, transportant voitures et piétons. Puis commence la navigation scénique, un terme qui prend ici tout son sens.


Le Canal de Suez, un ouvrage historique et stratégique
Inauguré en 1869 après dix années de travaux menés par Ferdinand de Lesseps, le Canal porte encore les traces de cette histoire : à Port-Saïd, subsiste encore le socle dont sa statue qui a été déboulonnée lors de la nationalisation du canal en 1956.

Le Canal de Suez a bouleversé le commerce mondial en reliant la Méditerranée à la Mer Rouge sans avoir à contourner l’Afrique. Long d’environ 193 km, il a été élargi et modernisé à plusieurs reprises, notamment en 2015, créant par endroits un second chenal qui permet désormais à deux convois de se croiser. Le canal reste aujourd’hui l’une des routes maritimes les plus stratégiques de la planète, traversée chaque année par plusieurs milliers de navires.


Une navigation entre désert, villages et postes militaires
Le Celestyal Journey atteint le premier embranchement pour rejoindre la voie principale. Plus loin, nous passons sous le pont à haubans d’El Qantara. Le paysage défile lentement, oscillant entre petites exploitations agricoles, dunes arides et postes militaires positionnés à intervalles réguliers. À chaque passage d’un check-point, les militaires échangent avec le navire un coup de sifflet. Même les trains qui longent le canal actionnent leurs klaxons en nous croisant, et le Celestyal Journey répond aussitôt d’un coup de sirène.



De part et d’autre du Canal, on observe régulièrement des blocs de ponts flottants qui permettraient de rétablir la circulation entre les deux rives cas d’urgence. Nous passons ensuite le pont tournant d’El Ferdan (pont ferroviaire) qui enjambe le Canal de Suez près d’Ismaïlia.



En arrivant à hauteur d’Ismaïlia, le navire emprunte la partie la plus récente du canal. Sur la rive orientale, une ville neuve s’étend, composée de larges avenues et de bâtiments modernes, à l’écart du centre historique. Plus loin des œuvres monumentales jalonnent le parcours. Elles représentent les moments historiques du canal. Parmi celles-ci : un mémorial marque l’endroit où le porte-conteneurs Ever Given s’est échoué en 2021, immobilisant le commerce mondial pendant plusieurs jours.





Le lac Amer ouvre la voie vers la dernière section du canal
Le convoi atteint ensuite le lac Amer, vaste étendue d’eau où les pêcheurs circulent en felouques entre deux lignes de cargos. Le contraste est saisissant : petites embarcations traditionnelles d’un côté, géants de l’industrie maritime de l’autre.

Le canal se resserre à nouveau à la sortie du lac et à mesure que le navire progresse dans sa traversée, la chaleur du désert se fait ressentir davantage. Il fait près de 30°C en plein mois de novembre. Des oiseaux en migration survolent le paquebot. Voir des ibis si souvent représentés dans les hiéroglyphes égyptiens millénaire en plein vol a quelque chose d’émouvant. Dans les marais situés non loin de là, quelques flamants roses se reposent immobiles, comme indifférents au passage des cargos géants.

Suez, la porte d’entrée de la Mer Rouge
Suez est en vue, apparaissent les premiers chantiers navals et les infrastructures industrielles. Le soleil descend lentement, la silhouette de la mosquée Badar se découpe dans la lumière du soir. Nous arrivons en Mer Rouge, le vent se lève légèrement, la nuit tombe. Quelle journée mémorable et unique pour les passagers.

Il est temps d’aller prendre un apéritif : les barmans, toujours créatifs, servent de nouveaux cocktails aussi beaux que délicieux : The Sorceress (sans alcool) et Forbidden Kingdom – . Après le dîner, la soirée se poursuit au théâtre avec le spectacle Circus et un concert live du Duo Smiley, clôturant en beauté cette journée hors du commun au cœur de l’une des voies maritimes les plus emblématiques du monde.



Jour 5 – Sharm el Sheikh et le monastère Sainte-Catherine


Sharm el Sheikh, porte d’entrée du Sinaï
Située à l’extrémité sud de la péninsule du Sinaï, Sharm el Sheikh est aujourd’hui l’une des stations balnéaires les plus connues d’Égypte. Longtemps simple village de pêcheurs, la ville s’est développée à partir des années 1980 pour devenir un haut lieu de plongée, grâce à ses récifs préservés, ses eaux translucides et sa proximité avec le parc national de Ras Mohammed. Entourée de montagnes arides et de plages dorées, elle sert aussi de point de départ vers les sites du Sinaï, dont le célèbre monastère Sainte-Catherine.
Sur la route des montagnes du Sinaï
Ce matin, nous avons rendez-vous à 6h45 au théâtre point de rendez-vous pour notre départ en excursion. Notre guide du jour, Mahmoud, nous accompagne sur les trois heures de route qui mènent au cœur des montagnes. Le lever du soleil illumine les reliefs : les roches passent du gris au rose, puis à l’ocre doré, transformant le trajet en véritable voyage géologique. Nos yeux émerveillés ne peuvent quitter ces paysages incroyables qui défilent sans jamais se ressembler.
La route serpente au milieu de montagnes figées ainsi depuis des millénaires. Une fois sur le site, la dernière partie du trajet se fait à pied (les personnes qui ont du mal à marcher ce dernier kilomètre peuvent l’effectuer en voiture moyennant quelques euros) . À mesure que l’on s’enfonce dans le massif, un sentiment de calme profond s’installe malgré l’agitation des visiteurs venus nombreux. Le monastère apparaît enfin, enclavé entre les sommets comme une forteresse hors du temps.
Nous longeons le verger du monastère, où poussent des oliviers et quelques cultures entretenues par la communauté, puis nous accédons à l’entrée, très étroite, qui conduit à l’intérieur de l’enceinte. Beaucoup de visiteurs sont déjà là car le site ferme en fin de matinée pour laisser place à la prière.
Le monastère Sainte-Catherine : 1 600 ans d’histoire

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le monastère Sainte-Catherine est l’un des plus anciens monastères chrétiens encore en activité. Depuis quinze siècles, une communauté de moines vit ici sans interruption. Fondé au VIᵉ siècle au pied du mont Sinaï – l’endroit où, selon la tradition, Moïse aurait reçu les Tables de la Loi – il appartient à l’Église grecque orthodoxe du Mont Sinaï, une petite Église autonome rattachée au Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem. Entouré de hautes murailles construites pour protéger les moines, le monastère abrite un ensemble exceptionnel : la basilique de la Transfiguration ornée de mosaïques byzantines, le puits de Moïse, le fameux buisson ardent — vénéré comme descendant de celui mentionné dans l’Exode. Le lieu conserve une atmosphère hors du temps, façonnée par quinze siècles de prière et d’isolement au cœur du désert du Sinaï.

Le monastère doit son nom à sainte Catherine d’Alexandrie, dont la dépouille aurait été retrouvée par des moines à la suite d’un rêve, plusieurs siècles après son martyre. Son sanctuaire se trouve aujourd’hui dans la basilique.
La visite commence par l’église principale, riche de mosaïques byzantines et d’icônes précieuses. Les jambes doivent être couvertes pour y entrer, et les photos sont interdites ; l’endroit se découvre en silence.




Nous visitons ensuite le petit musée, qui évoque la grande bibliothèque du monastère : la deuxième du monde chrétien en importance, juste après le Vatican, avec plus de 3 000 manuscrits et 5 000 livres. Icônes anciennes, parchemins multiséculaires et reliques témoignent du rôle spirituel et culturel exceptionnel du lieu.
Du temps libre dans l’enceinte du monastère est prévu. Une minuscule boutique vend des reliques et souvenirs religieux dont les bénéfices aideront la communauté dans son quotidien. Dehors, quelques bédouins proposent souvenirs et balades à dos de chameau, mais notre guide nous conseille de ne pas engager la conversation. Libre à chacun de marchander ou non quelques souvenirs avec eux.
Avant de repartir, nous montons sur les rochers dominant le site. La vue y est spectaculaire : le monastère paraît minuscule face aux montagnes du Sinaï, dont les lignes abruptes rappellent la rigueur du désert.

Dahab, oasis balnéaire du golfe d’Aqaba
Nous reprenons la route vers la côte orientale du Sinaï. Dahab apparaît comme une parenthèse lumineuse : longtemps village bédouin, la ville est aujourd’hui réputée pour ses fonds marins, ses écoles de plongée et ses plages bordées de palmiers où kitesurfeurs et véliplanchistes profitent des vents porteurs. Son atmosphère balnéaire contraste avec la vie monastique que nous venons de quitter.
Nous déjeunons à l’hôtel Jaz Dahabeya, face à une mer d’un bleu éclatant. Un buffet de spécialités locales a été dressé pour nous avec quelques salades, grillades et desserts arabes.


Retour à Sharm el Sheikh
Le soleil se couche derrière les montagnes du Sinaï, projetant une ombre douce sur la mer. L’air se rafraîchit : l’heure parfaite pour un cocktail au bar. Certaines créations sont de véritables œuvres d’art, comme celui servi dans une petite cage avec un verre en forme d’oiseau — une originalité maison qui fait partie des immanquables de Celestyal.



Soirée autour du monde
Ce soir, nous avons prévu un très bon dîner au restaurant de spécialité, le Steakhouse Grill Seekers. Le menu en 5 plats est proposé pour une cinquantaine d’euro. Cette brasserie de style méditerranéen propose des spécialités “terre et mer” comme des grillades de viandes, du poisson ou encore des fruits de mer. Parmi les plats proposés, on peut noter un plateau d’antipasti à l’italienne, le « Surf & Turf » (langouste et pièce de bœuf), du steak Picanha brésilien, du Wagyu , du bœuf Black Angus argentin, des côtelettes d’agneau australiennes… Une sélection de fruits de mer est également à la carte ainsi que du poisson frais de la mer Égée, du homard cubain et des crevettes géantes. L’offre de desserts comprend entre autres la Crêpe Suzette flambée, le baba au rhum et le Kunafeh chaud – une pâtisserie de la cuisine levantine réalisée à base de kadaif, de fromage, de beurre et de pistaches ou de noix et sur laquelle du sirop est ajouté. La réservation est conseillée car ce restaurant est très prisé.



La soirée se poursuit avec le spectacle Around the World, mêlant chants, danses et acrobaties inspirés des cultures du globe. Puis nous terminons la soirée à la discothèque du navire située au pont 14.
Jour 6 – Safaga : Louxor, Karnak, la Vallée des Rois et les bédouins

Située sur la côte ouest de la mer Rouge, Safaga est avant tout un un point de départ stratégique pour les grandes excursions vers Louxor, Karnak ou la Vallée des Rois. La compagnie propose d’ailleurs ces visites, auxquelles les passagers peuvent s’inscrire. Il faut compter environ trois heures de route pour rejoindre ces sites majeurs, véritables joyaux incontournables de tout voyage en Égypte.


Après plusieurs journées bien remplies, nous choisissons un programme détente à bord et une excursion dans l’après-midi pour profiter d’une immersion dans le désert avec la Sunset Bedouin Experience.
Cap sur le désert
Deux jeeps nous attendent au pied du navire. Nous ne sommes que huit participants, ce qui rend la sortie d’autant plus agréable. Les véhicules, rustiques et typiquement locaux, sont aménagés avec des sièges se faisant face : l’idéal pour partir à l’aventure en toute convivialité.
Le trajet débute par la traversée de Safaga puis d’Hurghada. Très vite, l’asphalte disparaît et laisse place à un désert rocailleux, dur, vibrant de chaleur, où la Jeep secoue dans tous les sens. Les montagnes sombres qui se découpent à l’horizon donnent au paysage une allure presque lunaire. Après environ une heure et demie, nous atteignons un petit camp bédouin installé à l’ombre d’une montagne. Le lieu est modeste, reconstitué pour l’accueil des visiteurs sans être touristique. C’est une expérience au sein d’une famille locale qui nous attend.



Rencontre avec les Bédouins
Les hommes du camp nous accueillent avec un thé. Nous sommes seuls avec cinq Bédouins et un jeune garçon, dont la spontanéité et la fierté de partager avec nous ce moment, rend l’expérience particulièrement authentique. Un peu plus loin, les femmes du village nous préparent le pain traditionnel sur un dôme chauffé à même les braises. Nous goûtons ce pain chaud, simple et délicieux, que nous partageons tous ensemble. Une petite visite nous permet ensuite d’approcher les animaux du camp : quelques chèvres et chameaux.




Après quelques photos avec nos hôtes, nous remontons en Jeep pour gagner un promontoire au cœur du désert, juste à temps pour assister au coucher du soleil.

Le paysage est grandiose : les montagnes forment une ligne sombre derrière laquelle le soleil disparaît lentement, teintant le ciel de rouge et d’orange, couleurs intenses qui embrasent les reliefs arides du désert.

Retour au navire

Le retour est tout aussi cahotant et folklorique qu’à l’aller, mais nous savourons cette aventure avec le sentiment d’avoir pu avoir une expérience unique et presque exclusive.

De retour à bord, nous profitons de la soirée avant que le navire ne quitte le port : détente, cocktails, dîner au restaurant et un spectacle consacré à la Grèce.
Les fêtes de Noël approchant, les bars proposent une carte de cocktails spéciaux sur ce thème. Nous optons pour un Winter’s Whisper, un cocktail gourmand à base de chocolat, servi avec de petites figurines de Noël, des chamallows et quelques chocolats. Idéal pour terminer la soirée au Café Nation. Pendant ce temps.
Jour 5 – Une journée en mer pour se laisser porter
Cette journée en mer est une parenthèse idéale pour se remémorer toutes les belles choses découvertes durant cet itinéraire. Sur le pont, la chaleur est déjà bien installée. Avec 28 °C, beaucoup profitent du soleil sur les transats autour des piscines.

Le Celestyal Journey propose tout au long de la journée un programme varié : cours de danse, jeux, travaux manuels (fleurs en papier, origami… ), quiz, animations autour des cocktails, démonstrations sculpture sur glace ou sur fruits. Cette diversité d’activités incarne parfaitement l’ambiance du navire : conviviale, décontractée, mais avec un vrai sens du divertissement.




On peut aussi en profiter pour faire les boutiques pour acheter ses derniers souvenirs avant la fin de la croisière (demain déjà 😢). C’est aussi l’occasion pour les joueurs de tenter leur chance au Casino !




Demain, nous arriverons en Arabie Saoudite. Des annonces diffusées en plusieurs langues – dont le français – invitent les passagers à venir récupérer à la réception la version imprimée de leur visa d’entrée. La compagnie accompagne très bien cette étape : en amont du voyage, nous avions reçu un e-mail détaillant clairement la démarche à suivre pour obtenir un visa à tarif préférentiel, spécialement prévu pour cette escale finale. Si les explications de Celestyal étaient limpides, la procédure sur le site officiel saoudien, entièrement en anglais, s’est révélée plus technique. Elle reste néanmoins avantageuse et permet aux citoyens français d’obtenir un visa à partir de 25 €, contre 125 € en temps normal.
Demain, une fois à terre à Jeddah, nous ne pourrons plus profiter du Wifi à bord (compris dans le prix de la croisière). Si comme nous vous décidez de prolonger le séjour en Arabie Saoudite après votre excursion, sachez que disposer du wifi vous permettra de réserver facilement un Uber à un prix ultra compétitif par rapport à la France ou encore de vous orienter facilement avec Google Maps par exemple. Nous profitons donc de cette journée en mer pour activer un forfait eSIM Holafly à moins de 5€/jour (5% de réduction sur votre forfait Holafly en cliquant ici). Une solution rassurante et confortable. De même une fois sur place, pour éviter les frais bancaires pour vos paiements par carte bancaire ou pour faire vos retraits d’espèces, n’hésitez pas à souscrire gratuitement à une carte chez Boursobank (bénéficiez d’offres spéciales et recevez jusqu’à 180€ en cliquant sur ce lien pour toute souscription). Sachez qu’en Arabie Saoudite, la carte bancaire est acceptée quasiment partout, y compris dans les souks.
Une soirée haute en couleurs
Le soir venu, nous testons nos derniers cocktails créatifs au bar du navire.
Puis nous prenons place pour le spectacle Arabian Night, une création haute en couleurs qui introduit l’atmosphère des futures croisières de Celestyal dans le Golfe. Costumes étincelants, musique orientale, danseurs talentueux : un avant-goût des destinations d’hiver de la compagnie, qui s’annonce prometteur et dépaysant.



Jour 8 – Jeddah : une dernière immersion dépaysante

Premiers pas en Arabie Saoudite
Le Celestyal Journey accoste à Jeddah, marquant la dernière escale de notre itinéraire. Une navette nous mène jusqu’au terminal croisière où s’effectuent les contrôles des passeports et visas d’entrée sur le territoire. Nous récupérons ensuite nos bagages qui seront placés dans notre car d’excursion.
Dès la sortie du terminal, un accueil chaleureux nous est réservé : café saoudien à la cardamome, dattes fraîches, chants et danses traditionnelles. Cette hospitalité, profondément ancrée dans la culture du Royaume, offre un premier contact très touchant avec le pays.
Dans le car, nous faisons la connaissance de notre guide Mahfouzz, accompagné de deux assistants, dont Ghufrān, une jeune femme qui échange volontiers avec les passagères sur leur vie quotidienne, leurs coutumes et la place des traditions dans la société saoudienne. Ces discussions improvisées apportent une dimension humaine et précieuse à cette journée de découverte. Comme nous le précise notre guide, ici seuls les saoudiens ont le droit d’exercer des professions en lien avec le tourisme, la culture et l’histoire du pays. Mahfouzz et ses deux accompagnateurs sont fiers de partager leurs connaissances. Ils ont a cœur de répondre à toute nos questions et ne manquent pas de nous montrer l’importance pour eux de l’échange entre nos cultures.


Nos guides Mahfouzz et Ghufrān
Jeddah, métropole ouverte sur la mer Rouge
Avec près de 4,5 millions d’habitants, Jeddah est la grande porte d’entrée du Royaume, profondément marquée par le commerce maritime et l’arrivée des pèlerins se rendant à La Mecque et à Médine les deux villes les plus sacrées de l’islam. Mélange de modernité et de traditions bien ancrées, la ville possède une identité propre au Hejaz, une région longtemps ouverte sur les cultures d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient.
Le musée Al Tayebat une visite hors du commun

Le musée Al Tayebat, ou « Ville internationale des sciences et du savoir Al-Tayebat », est un vaste complexe dédié à l’histoire de la ville, de l’Arabie saoudite et des civilisations islamiques. Ses bâtiments en corail et bois sculpté évoquent l’architecture traditionnelle locale et abritent des milliers d’objets sur 2 500 ans d’histoire, répartis en galeries thématiques : patrimoine saoudien, islamique, international, ethnographie, arts et traditions maritimes. C’est aussi un lieu d’éducation qui présente des salles dédiées aux sciences : l’espace, le corps humain, les animaux… Chaque salle y comporte une collection d’objets mis en scène de façon étonnante. On peut y voir une véritable ruelle commerçante reconstituées, l’intérieurs de différents types de maisons, des maquettes représentant des sites du monde entier, une jungle où l’on croise différents animaux empaillés… un lieu aussi unique qu’étonnant.







Fondé par le cheikh Abdul Raouf Khalil, homme d’affaires et collectionneur passionné, le musée est le fruit de plus de quarante ans de collecte d’objets qui l’ont conduit à transformer son palais en espace public à la fin des années 1980.






La Corniche nord et ses icônes modernes
La route se poursuit vers la Corniche nord, l’un des lieux les plus emblématiques de Jeddah, long ruban de promenade bordant la mer Rouge. Nous passons devant la célèbre mosquée flottante, posée sur des pilotis au-dessus de l’eau, avant de faire une pause photo devant le grand “Jeddah Sign”, devenu un point de repère incontournable de la ville. Cette partie moderne du littoral contraste fortement avec le centre historique que nous nous apprêtons à rejoindre.


Mahfouzz nous annonce que l’étape suivante sera un déjeuner dans un restaurant de cuisine traditionnelle saoudienne. Rien qu’à voir ses yeux pétiller à l’idée du repas, nous savons que nous allons découvrir quelque chose de spécial. Dès l’arrivée au restaurant Tofareya, l’accueil suit le rituel local : un café à la cardamome (qahwa) servi avec de petits sablés fourrés aux dattes et aux figues, probablement des maamoul. En entrée, nous goûtons un labneh au concombre, une crème fraîche et parfumée qui évoque un tzatziki, du jareesh, un porridge traditionnel de blé et de viande et du Gursan, un plat traditionnel saoudien à base de fines feuilles de pain sec imprégné d’un bouillon de viande et de légumes. Le plat principal est une kabsa, grand classique saoudien : un riz long parfumé au safran, à la cannelle et à la cardamome, servi avec du poulet tendre et garni d’amandes grillées. En dessert, les incontournables luqaimat, de petits beignets nappés de miel, apportent une touche sucrée parfaitement équilibrée. Une belle immersion dans la gastronomie locale, généreuse et pleine de saveurs.





Al-Balad, cœur historique classé à l’UNESCO
L’après-midi est consacré à Al-Balad, le quartier historique fondé au VIIᵉ siècle, aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.







Al-Balad dévoile ses ruelles labyrinthiques et ses superbes maisons anciennes, construites en corail et ornées de moucharabieh, des cloisons ajourée en bois sculpté qui permettent de voir sans être vu, tout en laissant passer l’air frais et en filtrant la lumière. Nous visitons l’une de ces demeures historiques, transformée en espace muséal, où sont exposés objets, meubles anciens et pièces liées à la culture locale.


Le quartier, en pleine restauration, mêle échoppes de souvenirs, petites boutiques d’épices et cafés où l’on peut savourer un thé ou un jus de fruits frais. C’est aussi l’occasion idéale d’acheter quelques spécialités locales et souvenirs avant la fin de la journée.



À la fin de la visite, le car ramène les passagers soit à l’hôtel qu’ils ont réservé avec Celestyal soit à l’aéroport. Les passagers qui ont réservé un hébergement par eux-mêmes sont également déposé dans cet endroit de la ville où il est très facile de trouver un Uber pour continuer la soirée.
Celestyal a toujours été précurseur pour proposer des itinéraires culturels vers les grandes destinations du patrimoine mondial. Celui que nous avons eu la chance de vivre en est une parfaite illustration : un parcours passionnant, riche en découvertes et que l’on espère vivement voir réapparaître dans les programmations futures de la compagnie. La traversée du canal de Suez est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie lorsque l’on aime voyager par la mer : un moment suspendu, chargé d’histoire et d’émotion. Quant aux escales en Égypte, elles offrent un accès privilégié aux grands incontournables du pays, de ceux qui marquent durablement un voyageur.
C’est la fin d’un voyage exceptionnel mais aussi le début de nouvelles aventures pour le Celestyal Journey qui est aux Émirats Arabes Unis pour l’hiver.
Deux paquebots Celestyal aux Émirats chaque hiver
Chaque hiver la compagnie a positionne ses deux paquebots avec des itinéraires qui apporteront soleil, détente et découverte à de nouveaux passagers. Cette saison, une vingtaine de croisières dans le Golfe Arabo-Persique sont prévues jusqu’en mars 2026. Aller/retour depuis Doha ou Dubaï (nuit à quai) et escales à Sir Bani Yas, Abu Dhabi ou Bahreïn pour le Celestyal Journey et pour le Celestyal Discovery, des croisières aller/retour de Abu Dhabi ou Dubaï avec des escales à Sir Bani Yas, Doha, Ras Al-Khaimah et Khasab (Oman).









Retour en Grèce dès le printemps
Au printemps, Celestyal déploiera ses deux navires sur différents itinéraires en Méditerranée orientale, avec des départs depuis Athènes et une belle diversité d’escales. Selon les programmes, les voyageurs pourront ainsi découvrir les trésors de Grèce : de Santorin à Mykonos, en passant par Milos, Patmos, Corfou, Rhodes, Katakolon, Héraklion ou encore Agios Nikolaos, mais aussi s’aventurer en Turquie à Kusadasi pour découvrir Ephèse, en Croatie avec Dubrovnik, au Monténégro avec Kotor, ou en Italie du Sud avec Bari. Une mosaïque de destinations qui illustre parfaitement la richesse culturelle et les paysages magnifiques que la compagnie propose de découvrir.
À la rencontre des membres d’équipage qui parlent français à bord
Travailler sur un navire de croisière, c’est bien plus qu’un métier : c’est une aventure humaine et culturelle hors du commun. À bord des bateaux Celestyal, nous avons pu échanger avec Arasi et Chas, les hôtes internationaux du navire. Tous deux viennent de l’île Maurice et parlent donc français. Arasi travaille dans le monde de la croisière depuis 7 ans, dont 6 chez Celestyal. Chas, lui, a rejoint la compagnie en 2022. Ils nous ouvrent les portes de leur quotidien et partagent leur passion pour la mer, les rencontres et les découvertes.

Arasi & Chas – Hôtes internationaux francophones chez Celestyal
Escale Croisière : Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de travailler dans la croisière ?
- Arasi : « D’abord, le fait de rencontrer des personnes de différentes nationalités et d’apprendre de nouvelles cultures. On voyage beaucoup, c’est une vie hors du commun. Il faut aussi savoir vivre avec des collègues venus du monde entier : à bord, nous comptons environ 33 nationalités différentes. »
- Chas : « Ce métier nous permet de découvrir et de rencontrer de nouvelles personnes chaque semaine. On échange beaucoup avec les passagers, ce qui m’a aidé à dépasser ma timidité. Avant, j’étais très réservé, mais aujourd’hui, grâce à mon rôle d’hôte international, je parle avec de nombreux passagers et je me sens à l’aise. »
- Arasi : « Ce qu’on aime, c’est sortir de notre zone de confort. »
Escale Croisière : Quel est votre rôle à bord ?

Arasi : « Je suis hôtesse francophone, c’est ma première année dans ce rôle. J’accompagne les passagers francophones pour rendre leur séjour agréable, surtout ceux qui ne parlent pas anglais. Je suis aussi animatrice pour enfants : j’organise des activités créatives et des jeux pour qu’ils s’amusent. »

Chas : « En tant qu’hôte international, j’aide les passagers francophones qui ne parlent pas anglais. Je traduis les informations importantes et je réponds à leurs questions. S’il y a un problème, je fais le lien avec les autres départements du navire, comme les restaurants, pour que tout se passe bien. Mon rôle, c’est de les assister et de les orienter. »
Quelle est votre escale préférée dans les itinéraires Celestyal et pourquoi ?
- Arasi : « J’adore Milos, dans les îles grecques. Même si je viens d’une île, Milos est très dépaysant avec ses paysages extraordinaires et ses eaux turquoise. C’est typiquement grec, encore sauvage et peu touristique. »





- Chas : « Moi aussi, j’aime Milos, surtout le site de Sarakiniko. C’est un paysage presque lunaire, avec de grandes falaises blanches plongeant dans une mer limpide. On se croirait sur une autre planète. Même en ayant voyagé ailleurs, je n’avais jamais vu ça. C’est une excursion à faire absolument. J’aime aussi le Monténégro pour ses paysages verdoyants. Quand on fait escale là-bas, j’aime sortir des sentiers battus et monter jusqu’au sommet qui domine la ville. La vue sur la forteresse de Kotor est magnifique. »



Est-ce que vous avez une anecdote à partager ?
- Arasi : « Une fois à Milos, j’ai rencontré un couple âgé qui avait des difficultés à se déplacer et ne parlait pas anglais. Ils m’ont confié qu’ils ne savaient pas quoi faire. Comme je sortais faire quelques achats, je leur ai proposé de m’accompagner, puis nous avons déjeuné ensemble au port. Nous avons partagé des spécialités grecques en bord de mer. C’était un moment simple mais très agréable, et ils étaient ravis. »


Sur les navires, les passagers habitués retrouverons sans aucun doute des membres d’équipage qu’ils connaissent. C’est ainsi que des liens forts se créent au fil des voyages. L’ambiance chaleureuse et décontractée des croisières Celestyal donne l’impression de retrouver une petite famille, ce qui fait partie des atouts les plus appréciés par les passagers. Alors n’hésitez plus à partir sur les petits navires de cette très belle compagnie.

ARTICLE PUBLIÉ PAR CORINNE ANCION
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