La CLIA Europe révèlent que la contribution économique de l’industrie de la croisière a atteint un nouveau record à 40,2 milliards d’Euros en 2014, soit 2,2% d’augmentation comparé à 2013.
Les chiffres clés de l’économie de la croisière en France en 2014
593 000 français ont réservé une croisière en 2014 soit +14% par rapport à 2013.
- 50% ont embarqué en France soit une augmentation de 32%. 60% l’ont fait depuis un port Méditerranéen.
- La contribution économique directe à la France a atteint un nouveau record à 1,117 milliard d’Euros, soit une augmentation de 4%. C’est la 5ème contribution la plus élevée en Europe.
- 2,44 millions de croisiéristes ont fait escale en France, soit un peu plus de 1%.
- La France est le 5ème plus grands pays en destination de croisière en Europe.
- L’industrie de la croisière représente plus de 15 000 emplois directs dont 25% dans les chantiers navals. +4,4% par rapport à 2013.
- 6 paquebots de croisières sont en commande ferme auprès des chantiers STX de Saint-Nazaire, soit un total de plus de 5 milliards d’Euros :
- 2 pour Royal Caribbean – Harmony of the Seas, livraison en 2016 et Oasis 4, livrable en 2018
- 2 pour MSC Croisières – livraison des paquebots de classe Vista : Meraviglia en 2017, le suivant en 2019
- 2 pour Celebrity Cruises – arrivée des paquebots de classe Edge en 2018 et 2020.
Record du monde du taux de pénétration pour les DOM-TOM
- +41% de croisiéristes entre 2013 et 2014.
- Entre 6% et 8% des antillais partent aujourd’hui en croisière.
- En 2014, 17% des français ont embarqué depuis un port des Antilles.
Selon Georges Azouze, Président de CLIA France : « Les résultats de la contribution économique de l’industrie de la croisière en France et en Europe révélés aujourd’hui, démontrent une nouvelle fois la résilience certaine de notre industrie aux effets de la crise que nous subissons depuis 2008. L’engagement des compagnies dans la construction de nouvelles unités toujours plus innovantes et respectueuses de l’environnement, ainsi que les efforts réalisés par les ports français dans la qualité d’accueil des navires et des passagers, apporte à l’économie française une contribution économique croissante dont nous nous réjouissons. L’industrie de la croisière crée des emplois et participe pleinement au rayonnement de la France en matière de tourisme et d’art de vivre auprès des touristes étrangers découvrant notre pays au cours d’escales toujours plus nombreuses. »

Au 1er plan : Cédric Rivoire-Perrochat, directeur général de CLIA France, Antoine Lacarrière, directeur général de Croisières de France et Georges Azouze, président de CLIA France. L’équipe est entourée des représentants de compagnies de croisières et des ports de France membres de la CLIA
Les chiffres clés de l’économie de la croisière en Europe en 2014
- L’Europe compte 6 millions de croisiéristes, c’est le 2ème marché après les Etats-Unis.
- 42 compagnies de croisières sont domiciliées en Europe, exploitant 123 navires de croisières avec une capacité d’environ 146 000 lits.
- 60 navires supplémentaires avec une capacité d’environ 89 000 lits sont déployés en Europe par 18 compagnies de croisières non-européennes.
- 40,2 milliards d’Euros de contribution économique totale.
- 16,6 milliards d’Euros de dépenses directes par les compagnies (croisiéristes et équipages).
- L’industrie de la croisière représente 348 930 emplois.
- Les chantiers européens sont leaders sur le marché de la construction de paquebots de croisière.

Georges Azouze, président de CLIA France et Cédric Rivoire-Perrochat, directeur général.
Pierfrancesco Vago, président de CLIA Europe, a déclaré : « L’industrie de la croisière apporte une contribution économique vitale à la reprise économique en Europe. En 2014, l’industrie de la croisière a injecté près de 40 milliards d’Euros dans l’économie européenne et a soutenu près de 350 000 emplois européens, dont plus de 80 000 dans le secteur manufacturier. Ces résultats record proviennent de nos efforts collectifs que nous saluons et sur lesquels nous allons capitaliser. »
Mais d’ajouter précautionneusement, « Si une croissance future peut être réalisée en Europe, elle est pourtant loin d’être garantie. »
« Bien qu’un record de 6,4 millions d’Européens aient réservé une croisière en 2014, et que les chantiers européens avec des carnets de commande bien remplis restent au centre de la construction navale mondiale, il y a des tendances inquiétantes. Par exemple, le nombre de passagers ayant embarqué dans les ports européens a baissé de 3,6% à 5,85 millions. »
Il a conclu : « Cette tendance à la baisse de l’Europe en tant que destination est le fruit des sérieux obstacles à la croissance qui, si ils sont ignorés, risquent de laisser ce potentiel reclus et de paralyser la croissance économique annuelle que nous avons forgée. L’Europe doit les affronter en mettant en place une nouvelle législation environnementale, des procédures de visa allégées, en investissant dans les infrastructures côtières et en améliorant les installations portuaires. »

Infographie : Cap Croisières Voyages