Costa vient de réunir ses partenaires lors de deux événements complémentaires très attendus : le Costa Global Summit, lors duquel les nouveautés Costa ont été présentées et les Protagonisti del Mare, l’événement qui récompense les meilleurs agents de voyages et partenaires de la compagnie. Ce dernier s’est tenu à bord du Costa Smeralda du 13 au 15 décembre entre Marseille et Barcelone.
Le Costa Global Summit a été l’occasion pour la compagnie de présenter sa vision stratégique de la croisière ainsi que les nouveautés concernant les itinéraires, expériences immersives, la gastronomie et la flotte modernisée de la compagnie à près de 2500 partenaires, agents de voyages et médias du monde entier. L’événement était animé par Manel Fuentes, l’un des présentateurs les plus populaires de la télévision espagnole. Journaliste, animateur et producteur, qui est en quelque sorte le Nikos Aliagas espagnol. Il a d’ailleurs ouvert la cérémonie par un concert avec son groupe The Spring’s TeamBand.
Destinations exclusives : découverte de lieux emblématiques sous un nouvel angle
Costa a confirmé son rôle de référence dans l’évolution du tourisme expérientiel avec ce que la compagnie appelle les Sea & Land Wonder (Merveilles en Mer et à Terre). Une nouvelle manière de concevoir la croisière, où le voyage ne se limite plus aux escales et aux découvertes à terre, mais commence dès la navigation avec des moments forts à vivre en mer ou au mouillage et pensés comme de véritables destinations.
Une expérience au coucher du soleil en Sardaigne dans la baie de Golfo Aranci, où les passagers pourront profiter des eaux cristallines de l’île de Tavolara.
Une croisière spéciale pour observer l’éclipse solaire depuis la mer lorsque le navire sera au large des Baléares (août 2026).
Dans le sud de la France, les passagers pourront profiter d’une excursion en Méhari à Cassis.
À Rome une balade en Vespa offrira une découverte originale dans les rues les plus évocatrices de la ville.
Au printemps, la compagnie poursuivra ses mini-croisières de 3 à 4 jours en Méditerranée pour découvrir l’expérience Costa en format court.
Combiner visite des Geirangerfjord et Nærøyfjord classés à l’UNESCO et expériences immersives, comme une méditation à l’aube face à la cascade des Sept Sœurs en Norvège
Observer les aurores boréales lors d’une croisière Costa Club qui aura lieu à l’automne.
Le Costa Serena en Asie présentera :
Des itinéraires exclusifs, dont un tour du Japon.
Des navigations panoramiques dans des baies emblématiques.
Des expériences au coucher du soleil, dont un moment suspendu pour observer le volcan Sakurajima.
Les expériences originales dans les Caraïbes :
À bord du Costa Fascinosa et du Costa Pacifica, la compagnie introduira de nouvelles expériences pensées comme de véritables « destinations dans la destination », notamment à Cabo Rojo – Porto Rico et à Samaná en République dominicaine.
Ces itinéraires seront complétés par des temps forts en mer, comme une Sea Party dans la baie de Catalina.
Francesco Muglia, directeur commercial et senior VP : « Réinventer la croisière, c’est transformer le voyage en une expérience émotionnelle continue, qui relie naturellement la mer et la terre. La plateforme Sea & Land Wonder crée un lien cohérent entre ce qui se vit à bord et ce qui se découvre à terre, à travers des itinéraires, une gastronomie et une flotte pensés comme un ensemble. »
Une gastronomie immersive pour un voyage sensoriel signé par des chefs étoilés
L’expérience gastronomique Archipelago évolue elle aussi. Ce restaurant gastronomique signature que l’on retrouve à bord des paquebots Costa propose une expérience culinaire immersive créée par trois chefs étoilés. Au printemps 2026, les univers culinaires d’Ángel León, Bruno Barbieri et Hélène Darroze se réuniront pour la première fois autour d’un nouveau menu unique, inspiré des destinations Sea & Land. Chaque plat sera associé à une scénographie dédiée, transformant le dîner en une expérience sensorielle et immersive.
Costa mise sur la modernisation de sa flotte
Depuis 2021, Costa a investi plus de 200 millions d’euros dans la rénovation des paquebots de sa flotte : nouveaux espaces de restauration, modernisation des suites, refonte des espaces extérieurs… Objectifs :
Étendre les caractéristiques les plus appréciées à toute la flotte.
Améliorer l’efficacité énergétique des paquebots.
Faire de chaque navire un lieu d’expériences à part entière.
Le Costa Serena : de la mythologie grecque à la culture pop !
Le Costa Serena, récemment rénové, incarne cette évolution par la rénovation. Inspiré par le monde des dieux et réinterprété dans un langage pop, il conserve son identité tout en la renouvelant à travers des couleurs vives, des formes audacieuses et des matériaux innovants. L’atrium devient un véritable « Temple de la Lumière », tandis que de nouveaux espaces emblématiques, tels que la pizzeria Pummid’oro, Sushino at Costa ou un speakeasy (bar secret), viennent enrichir l’expérience à bord.
Les 30 ans des Protagonisti del Mare
En parallèle de ces annonces, Costa a célébré la 30ᵉ édition des Protagonisti del Mare, son rendez-vous emblématique qui célèbre les récompenses les agents de voyages et partenaires de la compagnie dans différents pays. L’événement a rassemblé 1 600 invités, dont des agents et des médias internationaux, et a permis de récompenser 76 agences pour leurs performances de l’année.
Cérémonie des Protagonisti del Mare animée parAurélie Soulat, directrice Commerciale Costa France et l’actrice et chanteuse Stéfi Celma
Prix Over the Top : Navitour voyages – Catherine de Reynal & Over the Top DROM : Penchard Voyages – Tania Penchard
Au-delà de la reconnaissance, ces journées ont offert aux professionnels l’opportunité de vivre concrètement l’expérience Costa, de découvrir les nouveautés 2026 et de mieux appréhender les évolutions de l’offre, afin de les transmettre de manière plus authentique à leurs clients.
Une stratégie tournée vers l’avenir
Mario Zanetti, Président de Costa Croisières : « Depuis près de 78 ans, le changement et la capacité à anticiper l’avenir font partie de notre ADN. Aujourd’hui, notre défi est de continuer à créer des expériences de voyage mémorables, qui relient la mer et la terre dans une offre unique. Costa est aujourd’hui une plateforme d’expériences flexible, capable de proposer le produit le plus adapté selon la saison, la destination et les attentes de chaque client. Cette approche séduit toutes les générations, des Millennials à la génération Z, tout en répondant aux aspirations des baby-boomers et de la génération X pour des voyages plus longs et axés sur le bien-être. Grâce aux investissements dans la flotte et aux Sea & Land Destinations, nous avons enrichi notre offre et amélioré significativement la satisfaction globale de nos clients. »
À travers ces deux événements, Costa Croisières confirme sa stratégie de placer l’expériencedu passagerau cœur du voyage, renforcer le lien entre navigation et destinations, investir dans une flotte plus moderne et plus durable et s’appuyer sur un partenariat solide avec les agents de voyages, acteurs clés de son développement. Une vision qui dessine clairement la croisière Costa de demain, pensée comme un voyage complet, émotionnel et accessible, pour tous les profils de voyageurs.
Embarquer sur cette croisière Celestyal reliant la Méditerranée orientale à la mer Rouge, c’est choisir un voyage où l’histoire, la culture et le dépaysement se mêlent à chaque escale. De port en port, les horizons changent, oscillant entre cités animées et paysages désertiques baignés de lumière. L’ambiance chaleureuse à bord du Celestyal Journey accompagne cette découverte de destinations parmi les plus emblématiques de la région.
Pendant 10 jours, l’itinéraire nous a conduit du Pirée à Jeddah, en passant par Marmaris, Port-Saïd, la traversée du canal de Suez, Sharm El Sheikh et Safaga. Un parcours riche et varié que nous vous proposons de revivre étape par étape, au fil des rencontres, des visites et des paysages qui ont marqué ce voyage exceptionnel.
Jour 1 – Embarquement au Pirée
Situé au cœur de la région d’Athènes, Le Pirée est l’un des points d’embarquement régulier des croisières Celestyal. Marinas élégantes, ruelles commerçantes et douceur du climat font que cette ville portuaire est animée toute l’année. L’aéroport d’Athènes se trouve à une quarantaine de kilomètres et Athènes à moins de 15 kilomètres.
Une fois au terminal de croisière. Les formalités sont fluides : dépôt des bagages, contrôles de passeports incluant la vérification des documents pour l’entrée future en Arabie Saoudite, puis remise de la carte d’embarquement.
Le plaisir d’embarquer sur le Celestyal Journey est immédiat : navire à taille humaine, ambiance chaleureuse, personnel souriant… et dès l’arrivée, une certitude : le français est omniprésent à bord.
Le Daily Program en français distribué en cabine
Les menus sont traduits
Les annonces sont faites aussi en français
Les réunions d’informations sont proposées en français
Une équipe d’hôtes francophones est dédiée aux passagers
Cette attention permanente fait toute la différence pour les voyageurs français. Seules les excursions dépendent du nombre de participants francophones, mais l’organisation et la qualité des guides permettent de se sentir parfaitement à l’aise même dans un groupe anglophone.
Après un déjeuner au buffet où l’on retrouve le célèbre Chef Monsieur Reda, la fête de départ commence sur le pont arrière avec l’équipe d’animation et les danseurs et chanteurs du navire.
13h – Le navire quitte le Pirée et met le cap vers la Turquie.
À 15h, le briefing en français, de l’hôtesse internationale Arasi, offre une présentation claire de l’itinéraire et des excursions. Puis, place à la détente : un cocktail dans l’un des salons, avant un dîner au restaurant Thalassa. La soirée se poursuit au Café Nation, où les chanteuses du Duo Smiley proposent un concert live très apprécié.
À 21h15, direction le théâtre pour un spectacle hommage à ABBA, dans l’esprit Celestyal : convivial, intergénérationnel et rythmé.
Jour 2 – Escale à Marmaris – Turquie
Située dans le sud-ouest de la Turquie, Marmaris est une station balnéaire très prisée l’été, au cœur d’une baie entourée de montagnes. Cette escale de 3h permet l’embarquement de nouveaux passagers. La matinée se déroule paisiblement : petit déjeuner au buffet, observation de la ville et du port depuis le pont… Face à la proue du navire, le fort de Marmaris a été restauré sous le règne de Soliman le Magnifique au XVIᵉ siècle. Ses remparts témoignent de l’histoire de la région et de l’époque ottomane.
10h – Le Celestyal Journey largue les amarres, la navigation scénique au milieu des montagnes et des forêts de pins fait partie des plus beaux moments de l’escale. Les eaux d’un bleu profond contrastent avec les reliefs abrupts et les petites criques se succèdent le long du littoral.
Le déjeuner au Greek Deli permet de déguster un délicieux gyros au poulet et tzatziki — idéal pour un repas typique avant de reprendre place sur un transat pour profiter d’un moment de détente près de la piscine. Avec les nombreuses activités proposées à bord : cours de danse, travaux manuels, quizz… la journée passe vite.
Le soir, découverte du Blue bar et sa carte impressionnante de cocktails : une véritable signature Celestyal. Ce sont de véritables créations artistiques : couleurs, textures, présentations spectaculaires, goûts originaux. Même en voyageant sur de nombreux paquebot, jamais nous n’avions vu autant de cocktails proposés dans les bars ! Cet hiver, il y a même une carte spéciale : « Arabian Bar Menu » pour la saison de croisières aux Émirats.
Cocktails Pearl Diver (sans alcool) & Coconut Treasures… les amateurs de cocktails seront conquis.
Après le dîner, vient la soirée de gala avec la traditionnelle photo avec le commandant, la présentation des officiers et un spectacle de cabaret. La nuit s’achève à la discothèque située au pont 12 avec une animation karaoké.
A droite, Vladimir le directeur de croisière
Jour 3 – Escale à Port-Saïd – Égypte
Port-Saïd a été fondée en 1859 par Saïd Pacha, gouverneur d’Égypte de l’époque. Située à l’embouchure d’un Canal de Suez au nord-est du pays, sa position géographie entre la Méditerranée et la Mer Rouge en fait l’un des carrefours maritimes les plus stratégiques du monde.
Pour ne pas manquer l’arrivée, nous montons d’abord au pont 11, au niveau de la salle de sport, où un accès extérieur offre une vue dégagée sur l’avant du navire, juste au-dessus de la passerelle. Autour de nous, des cargos patientent pour prendre leur tour dans le canal de Suez, tandis que des pêcheurs passent à proximité en saluant le navire. Le bateau pilote est en vue, le Celestyal Journey se dirige vers le port.
À notre arrivée, des enfants en tenue traditionnelle dansent pour souhaiter la bienvenue aux passagers qui partent en excursion. Pour nous ce sera « Classic Cairo » avec un magnifique programme entre les grandes pyramides et le tout récent Grand Musée Égyptien qui a ouvert il y a seulement quelques jours.
Le trajet vers Le Caire révèle un quotidien saisissant : routes qui se superposent et se croisent, étendues de terrains désertiques, maisons inachevées, circulation dense où voitures, charrettes tirées par des chevaux et pick-up surchargés se mêlent dans un concert de klaxons. Les trois heures de route pour rejoindre passent vite et donnent un premier aperçu de l’Égypte d’aujourd’hui : chaotique, dense et pourtant fascinante.
Le Sphinx du plateau de Gizeh
Le premier arrêt se fait devant le Sphinx, magnifié par une lumière dorée. Avec les pyramides en arrière-plan, sa grandeur le rend majestueux. Taillé dans un seul bloc de calcaire du plateau de Gizeh, c’est l’une des plus anciennes sculptures monumentales du monde. Long d’environ 73 mètres, haut de 20 mètres, il représente un lion couché à tête humaine, symbole de puissance et de protection. Son visage, probablement celui du pharaon Khéphren, surveille depuis plus de 4 500 ans l’entrée du complexe funéraire. Le corps érodé révèle les couches de calcaire plus fragiles, ce qui explique son aspect strié, tandis que la tête, sculptée dans une roche plus dure, a mieux résisté au temps. Le Sphinx a longtemps été ensablé ; seuls les travaux du XIXᵉ siècle ont permis de dégager entièrement la statue et de redécouvrir ses proportions impressionnantes.
La pyramide de Khéops
Édifiée vers 2 560 av. J.-C., la Grande Pyramide de Khéops est la plus ancienne et la seule des Sept Merveilles du monde antique encore debout. Haute à l’origine de 146 mètres (aujourd’hui 138 m), elle est formée d’environ 2,3 millions de blocs, dont certains pèsent plusieurs dizaines de tonnes. C’est la plus grande pyramide du complexe de Gizeh. Contrairement à l’idée préconçue d’un chantier réalisé par des esclaves, les archéologues s’accordent aujourd’hui à dire que des équipes d’ouvriers spécialisés vivaient sur place pour ériger ce monument exceptionnel. Sa structure interne comprend des galeries complexes, mais seule la chambre du Roi – au cœur de l’édifice – est accessible au public certains jours. Depuis l’extérieur, on distingue encore par endroits les vestiges du revêtement de calcaire blanc qui la faisait autrefois scintiller au soleil.
La grande pyramide de Khéops est entourée des tombeaux de la famille royale. Des barques solaires étaient enterrées dans des fosses à côté des chambres funéraires royales, car elles étaient censées transporter les défunts dans l’au-delà. Nous aurons l’occasion d’en voir une au Grand Musée Égyptien.
De retour au car, des paniers-repas très généreusement garnis sont distribués afin de pouvoir nous restaurer quand on le souhaite.
La pyramide de Mykérinos et sa visite intérieure
Plus modeste que celles de Khéops et Khéphren, la pyramide de Mykérinos culmine à environ 65 mètres et se distingue par ses proportions plus ramassées qui lui confèrent une élégance particulière. Construite vers 2 490 av. J-C, elle était autrefois partiellement habillée de granit rose d’Assouan dans ses niveaux inférieurs, un matériau plus rare et plus noble que le calcaire utilisé ailleurs sur le plateau. Sa visite intérieure (proposée moyennant un petit supplément par notre guide) offre un ressenti très différent des deux autres pyramides : le passage est très étroit et assez raide, mais l’atmosphère et le silence font de sa visite un moment exceptionnel. On accède à une chambre funéraire simple mais impressionnante, creusée profondément dans la masse, où se trouvait autrefois le sarcophage du pharaon. Même dépouillé, l’espace permet de mesurer la précision du travail des bâtisseurs et l’ingéniosité nécessaire pour édifier un tel monument dans un volume plus réduit mais tout aussi sophistiqué.
À la sortie, un dernier arrêt sur ce site offre un panorama splendide sur l’ensemble des pyramides au coucher du soleil. Quelques passagers s’offrent un tour en chameau pour immortaliser l’instant.
Pyramides de Kheops et Khéphren
Pyramides de Kheops, Khéphren et Mykérinos
Le Grand Musée Égyptien (GEM)
Le Grand Egyptian Museum, inauguré récemment, est appelé à devenir le plus grand musée archéologique du monde, avec plus de 100 000 pièces exposées. Son architecture moderne offre de vastes espaces baignés de lumière, dont un escalier monumental encadré de statues colossales provenant des grands temples de l’Égypte antique. L’un des points forts du musée est la présentation intégrale du trésor de Toutankhamon, pour la première fois regroupé dans un seul espace : coffres, lits funéraires, chars, sarcophages gigognes et bien sûr le masque funéraire en or, véritable chef-d’œuvre de l’art pharaonique. La mise en valeur des différents objets est magnifique et valorise le travail exceptionnel des artistes qui les ont réalisés.
Le musée expose également les artefacts du bateau solaire trouvé au pied de la pyramide de Khéops, méticuleusement reconstitué. L’embarcation vieille de plus de 4 600 ans est fascinante. Découverte en 1954, il avait été soigneusement démonté par les anciens Égyptiens puis enterré dans une fosse, à l’abri du temps. Long d’environ 43 mètres, construit en bois de cèdre du Liban et assemblé sans clous, ce chef-d’œuvre d’ingénierie a été restauré pièce par pièce, comme un gigantesque puzzle de plus de 1.200 éléments. Selon les croyances funéraires, ce bateau devait permettre au pharaon de voyager avec le dieu Rê à travers le ciel, accompagnant le cycle solaire après sa mort. Aujourd’hui exposé dans un écrin muséal spectaculaire, il impressionne par la finesse de ses courbes, la taille de ses avirons et l’extraordinaire savoir-faire qu’il révèle sur la navigation sacrée dans l’Égypte antique.
La visite s’achève en quittant le bâtiment par le grand escalier monumental. Puis notre convoi de cars reprend la route vers Port-Saïd. Nous rentrons au bateau les yeux encore émerveillés par tant de découvertes fantastiques. L’équipage du restaurant nous accueille en musique sur le quai au pied du bateau.
De retour à Port-Saïd, nous sommes accueillis en musique par l’équipe du restaurant du Celestyal Journey.
Ce soir, un buffet égyptien est proposé à bord, préparé par les cuisiniers originaires du pays : veau rôti, tajines, riz parfumé et pâtisseries orientales.
Cette journée restera sans doute l’une des plus fortes du voyage : immersion dans l’Égypte contemporaine et découverte de ses trésors millénaires.
Jour 4 – Navigation scénique sur le Canal de Suez
Ce matin, impossible de manquer le départ du Celestyal Journey qui doit s’engager dans l’un des passages maritimes les plus mythiques au monde : le Canal de Suez. Le soleil commence à peine à se lever lorsque nous prenons un café avant de rejoindre le pont 11, juste au-dessus de la passerelle, là où la vue est la plus dégagée pour assister aux manœuvres. À 7h30, une fois le pilote monté à bord et les amarres larguées, le navire se détache du quai de Port-Saïd.
Phare de Port-Saïd et l’ex-bâtiment de l’autorité du Canal de Suez
Le grand voyage commence, rythmés par les bacs qui traversent le canal d’une rive à l’autre, transportant voitures et piétons. Puis commence la navigation scénique, un terme qui prend ici tout son sens.
Le Canal de Suez, un ouvrage historique et stratégique
Inauguré en 1869 après dix années de travaux menés par Ferdinand de Lesseps, le Canal porte encore les traces de cette histoire : à Port-Saïd, subsiste encore le socle dont sa statue qui a été déboulonnée lors de la nationalisation du canal en 1956.
Le Canal de Suez a bouleversé le commerce mondial en reliant la Méditerranée à la Mer Rouge sans avoir à contourner l’Afrique. Long d’environ 193 km, il a été élargi et modernisé à plusieurs reprises, notamment en 2015, créant par endroits un second chenal qui permet désormais à deux convois de se croiser. Le canal reste aujourd’hui l’une des routes maritimes les plus stratégiques de la planète, traversée chaque année par plusieurs milliers de navires.
Une navigation entre désert, villages et postes militaires
Le Celestyal Journey atteint le premier embranchement pour rejoindre la voie principale. Plus loin, nous passons sous le pont à haubans d’El Qantara. Le paysage défile lentement, oscillant entre petites exploitations agricoles, dunes arides et postes militaires positionnés à intervalles réguliers. À chaque passage d’un check-point, les militaires échangent avec le navire un coup de sifflet. Même les trains qui longent le canal actionnent leurs klaxons en nous croisant, et le Celestyal Journey répond aussitôt d’un coup de sirène.
De part et d’autre du Canal, on observe régulièrement des blocs de ponts flottants qui permettraient de rétablir la circulation entre les deux rives cas d’urgence. Nous passons ensuite le pont tournant d’El Ferdan (pont ferroviaire) qui enjambe le Canal de Suez près d’Ismaïlia.
En arrivant à hauteur d’Ismaïlia, le navire emprunte la partie la plus récente du canal. Sur la rive orientale, une ville neuve s’étend, composée de larges avenues et de bâtiments modernes, à l’écart du centre historique. Plus loin des œuvres monumentales jalonnent le parcours. Elles représentent les moments historiques du canal. Parmi celles-ci : un mémorial marque l’endroit où le porte-conteneurs Ever Given s’est échoué en 2021, immobilisant le commerce mondial pendant plusieurs jours.
Le lac Amer ouvre la voie vers la dernière section du canal
Le convoi atteint ensuite le lac Amer, vaste étendue d’eau où les pêcheurs circulent en felouques entre deux lignes de cargos. Le contraste est saisissant : petites embarcations traditionnelles d’un côté, géants de l’industrie maritime de l’autre.
Le canal se resserre à nouveau à la sortie du lac et à mesure que le navire progresse dans sa traversée, la chaleur du désert se fait ressentir davantage. Il fait près de 30°C en plein mois de novembre. Des oiseaux en migration survolent le paquebot. Voir des ibis si souvent représentés dans les hiéroglyphes égyptiens millénaire en plein vol a quelque chose d’émouvant. Dans les marais situés non loin de là, quelques flamants roses se reposent immobiles, comme indifférents au passage des cargos géants.
Suez, la porte d’entrée de la Mer Rouge
Suez est en vue, apparaissent les premiers chantiers navals et les infrastructures industrielles. Le soleil descend lentement, la silhouette de la mosquée Badar se découpe dans la lumière du soir. Nous arrivons en Mer Rouge, le vent se lève légèrement, la nuit tombe. Quelle journée mémorable et unique pour les passagers.
Il est temps d’aller prendre un apéritif : les barmans, toujours créatifs, servent de nouveaux cocktails aussi beaux que délicieux : The Sorceress (sans alcool) et Forbidden Kingdom – . Après le dîner, la soirée se poursuit au théâtre avec le spectacle Circus et un concert live du Duo Smiley, clôturant en beauté cette journée hors du commun au cœur de l’une des voies maritimes les plus emblématiques du monde.
Jour 5 – Sharm el Sheikh et le monastère Sainte-Catherine
Sharm el Sheikh, porte d’entrée du Sinaï
Située à l’extrémité sud de la péninsule du Sinaï, Sharm el Sheikh est aujourd’hui l’une des stations balnéaires les plus connues d’Égypte. Longtemps simple village de pêcheurs, la ville s’est développée à partir des années 1980 pour devenir un haut lieu de plongée, grâce à ses récifs préservés, ses eaux translucides et sa proximité avec le parc national de Ras Mohammed. Entourée de montagnes arides et de plages dorées, elle sert aussi de point de départ vers les sites du Sinaï, dont le célèbre monastère Sainte-Catherine.
Sur la route des montagnes du Sinaï
Ce matin, nous avons rendez-vous à 6h45 au théâtre point de rendez-vous pour notre départ en excursion. Notre guide du jour, Mahmoud, nous accompagne sur les trois heures de route qui mènent au cœur des montagnes. Le lever du soleil illumine les reliefs : les roches passent du gris au rose, puis à l’ocre doré, transformant le trajet en véritable voyage géologique. Nos yeux émerveillés ne peuvent quitter ces paysages incroyables qui défilent sans jamais se ressembler.
La route serpente au milieu de montagnes figées ainsi depuis des millénaires. Une fois sur le site, la dernière partie du trajet se fait à pied (les personnes qui ont du mal à marcher ce dernier kilomètre peuvent l’effectuer en voiture moyennant quelques euros) . À mesure que l’on s’enfonce dans le massif, un sentiment de calme profond s’installe malgré l’agitation des visiteurs venus nombreux. Le monastère apparaît enfin, enclavé entre les sommets comme une forteresse hors du temps.
Nous longeons le verger du monastère, où poussent des oliviers et quelques cultures entretenues par la communauté, puis nous accédons à l’entrée, très étroite, qui conduit à l’intérieur de l’enceinte. Beaucoup de visiteurs sont déjà là car le site ferme en fin de matinée pour laisser place à la prière.
Le monastère Sainte-Catherine : 1 600 ans d’histoire
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le monastère Sainte-Catherine est l’un des plus anciens monastères chrétiens encore en activité. Depuis quinze siècles, une communauté de moines vit ici sans interruption. Fondé au VIᵉ siècle au pied du mont Sinaï – l’endroit où, selon la tradition, Moïse aurait reçu les Tables de la Loi – il appartient à l’Église grecque orthodoxe du Mont Sinaï, une petite Église autonome rattachée au Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem. Entouré de hautes murailles construites pour protéger les moines, le monastère abrite un ensemble exceptionnel : la basilique de la Transfiguration ornée de mosaïques byzantines, le puits de Moïse, le fameux buisson ardent — vénéré comme descendant de celui mentionné dans l’Exode. Le lieu conserve une atmosphère hors du temps, façonnée par quinze siècles de prière et d’isolement au cœur du désert du Sinaï.
Le monastère doit son nom à sainte Catherine d’Alexandrie, dont la dépouille aurait été retrouvée par des moines à la suite d’un rêve, plusieurs siècles après son martyre. Son sanctuaire se trouve aujourd’hui dans la basilique.
La visite commence par l’église principale, riche de mosaïques byzantines et d’icônes précieuses. Les jambes doivent être couvertes pour y entrer, et les photos sont interdites ; l’endroit se découvre en silence.
Nous visitons ensuite le petit musée, qui évoque la grande bibliothèque du monastère : la deuxième du monde chrétien en importance, juste après le Vatican, avec plus de 3 000 manuscrits et 5 000 livres. Icônes anciennes, parchemins multiséculaires et reliques témoignent du rôle spirituel et culturel exceptionnel du lieu.
Du temps libre dans l’enceinte du monastère est prévu. Une minuscule boutique vend des reliques et souvenirs religieux dont les bénéfices aideront la communauté dans son quotidien. Dehors, quelques bédouins proposent souvenirs et balades à dos de chameau, mais notre guide nous conseille de ne pas engager la conversation. Libre à chacun de marchander ou non quelques souvenirs avec eux.
Avant de repartir, nous montons sur les rochers dominant le site. La vue y est spectaculaire : le monastère paraît minuscule face aux montagnes du Sinaï, dont les lignes abruptes rappellent la rigueur du désert.
Dahab, oasis balnéaire du golfe d’Aqaba
Nous reprenons la route vers la côte orientale du Sinaï. Dahab apparaît comme une parenthèse lumineuse : longtemps village bédouin, la ville est aujourd’hui réputée pour ses fonds marins, ses écoles de plongée et ses plages bordées de palmiers où kitesurfeurs et véliplanchistes profitent des vents porteurs. Son atmosphère balnéaire contraste avec la vie monastique que nous venons de quitter.
Nous déjeunons à l’hôtel Jaz Dahabeya, face à une mer d’un bleu éclatant. Un buffet de spécialités locales a été dressé pour nous avec quelques salades, grillades et desserts arabes.
Retour à Sharm el Sheikh
Le soleil se couche derrière les montagnes du Sinaï, projetant une ombre douce sur la mer. L’air se rafraîchit : l’heure parfaite pour un cocktail au bar. Certaines créations sont de véritables œuvres d’art, comme celui servi dans une petite cage avec un verre en forme d’oiseau — une originalité maison qui fait partie des immanquables de Celestyal.
Soirée autour du monde
Ce soir, nous avons prévu un très bon dîner au restaurant de spécialité, le Steakhouse Grill Seekers. Le menu en 5 plats est proposé pour une cinquantaine d’euro. Cette brasserie de style méditerranéen propose des spécialités “terre et mer” comme des grillades de viandes, du poisson ou encore des fruits de mer. Parmi les plats proposés, on peut noter un plateau d’antipasti à l’italienne, le « Surf & Turf » (langouste et pièce de bœuf), du steak Picanha brésilien, du Wagyu , du bœuf Black Angus argentin, des côtelettes d’agneau australiennes… Une sélection de fruits de mer est également à la carte ainsi que du poisson frais de la mer Égée, du homard cubain et des crevettes géantes. L’offre de desserts comprend entre autres la Crêpe Suzette flambée, le baba au rhum et le Kunafeh chaud – une pâtisserie de la cuisine levantine réalisée à base de kadaif, de fromage, de beurre et de pistaches ou de noix et sur laquelle du sirop est ajouté. La réservation est conseillée car ce restaurant est très prisé.
La soirée se poursuit avec le spectacle Around the World, mêlant chants, danses et acrobaties inspirés des cultures du globe. Puis nous terminons la soirée à la discothèque du navire située au pont 14.
Jour 6 – Safaga : Louxor, Karnak, la Vallée des Rois et les bédouins
Située sur la côte ouest de la mer Rouge, Safaga est avant tout un un point de départ stratégique pour les grandes excursions vers Louxor, Karnak ou la Vallée des Rois. La compagnie propose d’ailleurs ces visites, auxquelles les passagers peuvent s’inscrire. Il faut compter environ trois heures de route pour rejoindre ces sites majeurs, véritables joyaux incontournables de tout voyage en Égypte.
Après plusieurs journées bien remplies, nous choisissons un programme détente à bord et une excursion dans l’après-midi pour profiter d’une immersion dans le désert avec la Sunset Bedouin Experience.
Cap sur le désert
Deux jeeps nous attendent au pied du navire. Nous ne sommes que huit participants, ce qui rend la sortie d’autant plus agréable. Les véhicules, rustiques et typiquement locaux, sont aménagés avec des sièges se faisant face : l’idéal pour partir à l’aventure en toute convivialité.
Le trajet débute par la traversée de Safaga puis d’Hurghada. Très vite, l’asphalte disparaît et laisse place à un désert rocailleux, dur, vibrant de chaleur, où la Jeep secoue dans tous les sens. Les montagnes sombres qui se découpent à l’horizon donnent au paysage une allure presque lunaire. Après environ une heure et demie, nous atteignons un petit camp bédouin installé à l’ombre d’une montagne. Le lieu est modeste, reconstitué pour l’accueil des visiteurs sans être touristique. C’est une expérience au sein d’une famille locale qui nous attend.
Rencontre avec les Bédouins
Les hommes du camp nous accueillent avec un thé. Nous sommes seuls avec cinq Bédouins et un jeune garçon, dont la spontanéité et la fierté de partager avec nous ce moment, rend l’expérience particulièrement authentique. Un peu plus loin, les femmes du village nous préparent le pain traditionnel sur un dôme chauffé à même les braises. Nous goûtons ce pain chaud, simple et délicieux, que nous partageons tous ensemble. Une petite visite nous permet ensuite d’approcher les animaux du camp : quelques chèvres et chameaux.
Après quelques photos avec nos hôtes, nous remontons en Jeep pour gagner un promontoire au cœur du désert, juste à temps pour assister au coucher du soleil.
Le paysage est grandiose : les montagnes forment une ligne sombre derrière laquelle le soleil disparaît lentement, teintant le ciel de rouge et d’orange, couleurs intenses qui embrasent les reliefs arides du désert.
Retour au navire
Le retour est tout aussi cahotant et folklorique qu’à l’aller, mais nous savourons cette aventure avec le sentiment d’avoir pu avoir une expérience unique et presque exclusive.
De retour à bord, nous profitons de la soirée avant que le navire ne quitte le port : détente, cocktails, dîner au restaurant et un spectacle consacré à la Grèce.
Les fêtes de Noël approchant, les bars proposent une carte de cocktails spéciaux sur ce thème. Nous optons pour un Winter’s Whisper, un cocktail gourmand à base de chocolat, servi avec de petites figurines de Noël, des chamallows et quelques chocolats. Idéal pour terminer la soirée au Café Nation. Pendant ce temps.
Jour 5 – Une journée en mer pour se laisser porter
Cette journée en mer est une parenthèse idéale pour se remémorer toutes les belles choses découvertes durant cet itinéraire. Sur le pont, la chaleur est déjà bien installée. Avec 28 °C, beaucoup profitent du soleil sur les transats autour des piscines.
Le Celestyal Journey propose tout au long de la journée un programme varié : cours de danse, jeux, travaux manuels (fleurs en papier, origami… ), quiz, animations autour des cocktails, démonstrations sculpture sur glace ou sur fruits. Cette diversité d’activités incarne parfaitement l’ambiance du navire : conviviale, décontractée, mais avec un vrai sens du divertissement.
On peut aussi en profiter pour faire les boutiques pour acheter ses derniers souvenirs avant la fin de la croisière (demain déjà 😢). C’est aussi l’occasion pour les joueurs de tenter leur chance au Casino !
Demain, nous arriverons en Arabie Saoudite. Des annonces diffusées en plusieurs langues – dont le français – invitent les passagers à venir récupérer à la réception la version imprimée de leur visa d’entrée. La compagnie accompagne très bien cette étape : en amont du voyage, nous avions reçu un e-mail détaillant clairement la démarche à suivre pour obtenir un visa à tarif préférentiel, spécialement prévu pour cette escale finale. Si les explications de Celestyal étaient limpides, la procédure sur le site officiel saoudien, entièrement en anglais, s’est révélée plus technique. Elle reste néanmoins avantageuse et permet aux citoyens français d’obtenir un visa à partir de 25 €, contre 125 € en temps normal.
Demain, une fois à terre à Jeddah, nous ne pourrons plus profiter du Wifi à bord (compris dans le prix de la croisière). Si comme nous vous décidez de prolonger le séjour en Arabie Saoudite après votre excursion, sachez que disposer du wifi vous permettra de réserver facilement un Uber à un prix ultra compétitif par rapport à la France ou encore de vous orienter facilement avec Google Maps par exemple. Nous profitons donc de cette journée en mer pour activer un forfait eSIM Holafly à moins de 5€/jour (5% de réduction sur votre forfait Holafly en cliquant ici). Une solution rassurante et confortable. De même une fois sur place, pour éviter les frais bancaires pour vos paiements par carte bancaire ou pour faire vos retraits d’espèces, n’hésitez pas à souscrire gratuitement à une carte chez Boursobank (bénéficiez d’offres spéciales et recevez jusqu’à 180€ en cliquant sur ce lien pour toute souscription). Sachez qu’en Arabie Saoudite, la carte bancaire est acceptée quasiment partout, y compris dans les souks.
Une soirée haute en couleurs
Le soir venu, nous testons nos derniers cocktails créatifs au bar du navire.
Puis nous prenons place pour le spectacle Arabian Night, une création haute en couleurs qui introduit l’atmosphère des futures croisières de Celestyal dans le Golfe. Costumes étincelants, musique orientale, danseurs talentueux : un avant-goût des destinations d’hiver de la compagnie, qui s’annonce prometteur et dépaysant.
Jour 8 – Jeddah : une dernière immersion dépaysante
Premiers pas en Arabie Saoudite
Le Celestyal Journey accoste à Jeddah, marquant la dernière escale de notre itinéraire. Une navette nous mène jusqu’au terminal croisière où s’effectuent les contrôles des passeports et visas d’entrée sur le territoire. Nous récupérons ensuite nos bagages qui seront placés dans notre car d’excursion.
Dès la sortie du terminal, un accueil chaleureux nous est réservé : café saoudien à la cardamome, dattes fraîches, chants et danses traditionnelles. Cette hospitalité, profondément ancrée dans la culture du Royaume, offre un premier contact très touchant avec le pays.
Dans le car, nous faisons la connaissance de notre guide Mahfouzz, accompagné de deux assistants, dont Ghufrān, une jeune femme qui échange volontiers avec les passagères sur leur vie quotidienne, leurs coutumes et la place des traditions dans la société saoudienne. Ces discussions improvisées apportent une dimension humaine et précieuse à cette journée de découverte. Comme nous le précise notre guide, ici seuls les saoudiens ont le droit d’exercer des professions en lien avec le tourisme, la culture et l’histoire du pays. Mahfouzz et ses deux accompagnateurs sont fiers de partager leurs connaissances. Ils ont a cœur de répondre à toute nos questions et ne manquent pas de nous montrer l’importance pour eux de l’échange entre nos cultures.
Nos guides Mahfouzz et Ghufrān
Jeddah, métropole ouverte sur la mer Rouge
Avec près de 4,5 millions d’habitants, Jeddah est la grande porte d’entrée du Royaume, profondément marquée par le commerce maritime et l’arrivée des pèlerins se rendant à La Mecque et à Médine les deux villes les plus sacrées de l’islam. Mélange de modernité et de traditions bien ancrées, la ville possède une identité propre au Hejaz, une région longtemps ouverte sur les cultures d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient.
Le musée Al Tayebat une visite hors du commun
Le musée Al Tayebat, ou « Ville internationale des sciences et du savoir Al-Tayebat », est un vaste complexe dédié à l’histoire de la ville, de l’Arabie saoudite et des civilisations islamiques. Ses bâtiments en corail et bois sculpté évoquent l’architecture traditionnelle locale et abritent des milliers d’objets sur 2 500 ans d’histoire, répartis en galeries thématiques : patrimoine saoudien, islamique, international, ethnographie, arts et traditions maritimes. C’est aussi un lieu d’éducation qui présente des salles dédiées aux sciences : l’espace, le corps humain, les animaux… Chaque salle y comporte une collection d’objets mis en scène de façon étonnante. On peut y voir une véritable ruelle commerçante reconstituées, l’intérieurs de différents types de maisons, des maquettes représentant des sites du monde entier, une jungle où l’on croise différents animaux empaillés… un lieu aussi unique qu’étonnant.
Fondé par le cheikh Abdul Raouf Khalil, homme d’affaires et collectionneur passionné, le musée est le fruit de plus de quarante ans de collecte d’objets qui l’ont conduit à transformer son palais en espace public à la fin des années 1980.
La Corniche nord et ses icônes modernes
La route se poursuit vers la Corniche nord, l’un des lieux les plus emblématiques de Jeddah, long ruban de promenade bordant la mer Rouge. Nous passons devant la célèbre mosquée flottante, posée sur des pilotis au-dessus de l’eau, avant de faire une pause photo devant le grand “Jeddah Sign”, devenu un point de repère incontournable de la ville. Cette partie moderne du littoral contraste fortement avec le centre historique que nous nous apprêtons à rejoindre.
Mahfouzz nous annonce que l’étape suivante sera un déjeuner dans un restaurant de cuisine traditionnelle saoudienne. Rien qu’à voir ses yeux pétiller à l’idée du repas, nous savons que nous allons découvrir quelque chose de spécial. Dès l’arrivée au restaurant Tofareya, l’accueil suit le rituel local : un café à la cardamome (qahwa) servi avec de petits sablés fourrés aux dattes et aux figues, probablement des maamoul. En entrée, nous goûtons un labneh au concombre, une crème fraîche et parfumée qui évoque un tzatziki, du jareesh, un porridge traditionnel de blé et de viande et du Gursan, un plat traditionnel saoudien à base de fines feuilles de pain sec imprégné d’un bouillon de viande et de légumes. Le plat principal est une kabsa, grand classique saoudien : un riz long parfumé au safran, à la cannelle et à la cardamome, servi avec du poulet tendre et garni d’amandes grillées. En dessert, les incontournables luqaimat, de petits beignets nappés de miel, apportent une touche sucrée parfaitement équilibrée. Une belle immersion dans la gastronomie locale, généreuse et pleine de saveurs.
Al-Balad, cœur historique classé à l’UNESCO
L’après-midi est consacré à Al-Balad, le quartier historique fondé au VIIᵉ siècle, aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Al-Balad dévoile ses ruelles labyrinthiques et ses superbes maisons anciennes, construites en corail et ornées de moucharabieh, des cloisons ajourée en bois sculpté qui permettent de voir sans être vu, tout en laissant passer l’air frais et en filtrant la lumière. Nous visitons l’une de ces demeures historiques, transformée en espace muséal, où sont exposés objets, meubles anciens et pièces liées à la culture locale.
Le quartier, en pleine restauration, mêle échoppes de souvenirs, petites boutiques d’épices et cafés où l’on peut savourer un thé ou un jus de fruits frais. C’est aussi l’occasion idéale d’acheter quelques spécialités locales et souvenirs avant la fin de la journée.
À la fin de la visite, le car ramène les passagers soit à l’hôtel qu’ils ont réservé avec Celestyal soit à l’aéroport. Les passagers qui ont réservé un hébergement par eux-mêmes sont également déposé dans cet endroit de la ville où il est très facile de trouver un Uber pour continuer la soirée.
Celestyal a toujours été précurseur pour proposer des itinéraires culturels vers les grandes destinations du patrimoine mondial. Celui que nous avons eu la chance de vivre en est une parfaite illustration : un parcours passionnant, riche en découvertes et que l’on espère vivement voir réapparaître dans les programmations futures de la compagnie. La traversée du canal de Suez est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie lorsque l’on aime voyager par la mer : un moment suspendu, chargé d’histoire et d’émotion. Quant aux escales en Égypte, elles offrent un accès privilégié aux grands incontournables du pays, de ceux qui marquent durablement un voyageur.
C’est la fin d’un voyage exceptionnel mais aussi le début de nouvelles aventures pour le Celestyal Journey qui est aux Émirats Arabes Unis pour l’hiver.
Deux paquebots Celestyal aux Émirats chaque hiver
Chaque hiver la compagnie a positionne ses deux paquebots avec des itinéraires qui apporteront soleil, détente et découverte à de nouveaux passagers. Cette saison, une vingtaine de croisières dans le Golfe Arabo-Persique sont prévues jusqu’en mars 2026. Aller/retour depuis Doha ou Dubaï (nuit à quai) et escales à Sir Bani Yas, Abu Dhabi ou Bahreïn pour le Celestyal Journey et pour le Celestyal Discovery, des croisières aller/retour de Abu Dhabi ou Dubaï avec des escales à Sir Bani Yas, Doha, Ras Al-Khaimah et Khasab (Oman).
Retour en Grèce dès le printemps
Au printemps, Celestyal déploiera ses deux navires sur différents itinéraires en Méditerranée orientale, avec des départs depuis Athènes et une belle diversité d’escales. Selon les programmes, les voyageurs pourront ainsi découvrir les trésors de Grèce : de Santorin à Mykonos, en passant par Milos, Patmos, Corfou, Rhodes, Katakolon, Héraklion ou encore Agios Nikolaos, mais aussi s’aventurer en Turquie à Kusadasi pour découvrir Ephèse, en Croatie avec Dubrovnik, au Monténégro avec Kotor, ou en Italie du Sud avec Bari. Une mosaïque de destinations qui illustre parfaitement la richesse culturelle et les paysages magnifiques que la compagnie propose de découvrir.
À la rencontre des membres d’équipage qui parlent français à bord
Travailler sur un navire de croisière, c’est bien plus qu’un métier : c’est une aventure humaine et culturelle hors du commun. À bord des bateaux Celestyal, nous avons pu échanger avec Arasi et Chas, les hôtes internationaux du navire. Tous deux viennent de l’île Maurice et parlent donc français. Arasi travaille dans le monde de la croisière depuis 7 ans, dont 6 chez Celestyal. Chas, lui, a rejoint la compagnie en 2022. Ils nous ouvrent les portes de leur quotidien et partagent leur passion pour la mer, les rencontres et les découvertes.
Arasi & Chas – Hôtes internationaux francophones chez Celestyal
Escale Croisière : Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de travailler dans la croisière ?
Arasi :« D’abord, le fait de rencontrer des personnes de différentes nationalités et d’apprendre de nouvelles cultures. On voyage beaucoup, c’est une vie hors du commun. Il faut aussi savoir vivre avec des collègues venus du monde entier : à bord, nous comptons environ 33 nationalités différentes. »
Chas :« Ce métier nous permet de découvrir et de rencontrer de nouvelles personnes chaque semaine. On échange beaucoup avec les passagers, ce qui m’a aidé à dépasser ma timidité. Avant, j’étais très réservé, mais aujourd’hui, grâce à mon rôle d’hôte international, je parle avec de nombreux passagers et je me sens à l’aise. »
Arasi :« Ce qu’on aime, c’est sortir de notre zone de confort. »
Escale Croisière : Quel est votre rôle à bord ?
Arasi :« Je suis hôtesse francophone, c’est ma première année dans ce rôle. J’accompagne les passagers francophones pour rendre leur séjour agréable, surtout ceux qui ne parlent pas anglais. Je suis aussi animatrice pour enfants : j’organise des activités créatives et des jeux pour qu’ils s’amusent. »
Chas :« En tant qu’hôte international, j’aide les passagers francophones qui ne parlent pas anglais. Je traduis les informations importantes et je réponds à leurs questions. S’il y a un problème, je fais le lien avec les autres départements du navire, comme les restaurants, pour que tout se passe bien. Mon rôle, c’est de les assister et de les orienter. »
Quelle est votre escale préférée dans les itinéraires Celestyal et pourquoi ?
Arasi :« J’adore Milos, dans les îles grecques. Même si je viens d’une île, Milos est très dépaysant avec ses paysages extraordinaires et ses eaux turquoise. C’est typiquement grec, encore sauvage et peu touristique. »
Chas :« Moi aussi, j’aime Milos, surtout le site de Sarakiniko. C’est un paysage presque lunaire, avec de grandes falaises blanches plongeant dans une mer limpide. On se croirait sur une autre planète. Même en ayant voyagé ailleurs, je n’avais jamais vu ça. C’est une excursion à faire absolument. J’aime aussi le Monténégro pour ses paysages verdoyants. Quand on fait escale là-bas, j’aime sortir des sentiers battus et monter jusqu’au sommet qui domine la ville. La vue sur la forteresse de Kotor est magnifique. »
Est-ce que vous avez une anecdote à partager ?
Arasi :« Une fois à Milos, j’ai rencontré un couple âgé qui avait des difficultés à se déplacer et ne parlait pas anglais. Ils m’ont confié qu’ils ne savaient pas quoi faire. Comme je sortais faire quelques achats, je leur ai proposé de m’accompagner, puis nous avons déjeuné ensemble au port. Nous avons partagé des spécialités grecques en bord de mer. C’était un moment simple mais très agréable, et ils étaient ravis. »
Sur les navires, les passagers habitués retrouverons sans aucun doute des membres d’équipage qu’ils connaissent. C’est ainsi que des liens forts se créent au fil des voyages. L’ambiance chaleureuse et décontractée des croisières Celestyal donne l’impression de retrouver une petite famille, ce qui fait partie des atouts les plus appréciés par les passagers. Alors n’hésitez plus à partir sur les petits navires de cette très belle compagnie.
Le MSC World Europa est le premier paquebot de la classe World. Avec ses sisterships, il fait partie des plus grands navires de la flotte de MSC Croisières. Avec son design inédit et ultramoderne, il propose de nouvelles expériences croisières. Construit aux Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, il est le premier paquebot au GNL construit en France. MSC Croisières le positionne comme le navire le plus innovant et le plus avancé sur le plan environnemental de sa génération. Sa silhouette futuriste, sa proue à 90 degrés en forme de flèche et son arrière en forme de Y lui donne un style impressionnant qui ne ressemble à aucun autre navire.
Avec ses nombreux aménagements et loisirs pour tous, le MSC World Europa s’adresse avant tout aux familles, personnes voyageant entre amis ainsi qu’aux groupes désireux de profiter des nombreux bars et restaurants.
Caractéristiques du MSC World Europa
Construit aux Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire
Type de navire : World Class
Pose de la quille : 29 juin 2020
Livraison: 24 octobre 2022
Baptême : 13 novembre 2022 à Doha Qatar
6 762 passagers
2 626 cabines dont 66 adaptées pour les personnes à mobilité réduite
2 138 membres d’équipage
Longueur : 333 mètres
Largeur : 47 mètres
Hauteur : 68 mètres
205 700 tonneaux
Ratio de 5,68 m2 par passager
Vitesse maximum : 22,7 nœuds
Propulsé au GNL
Stabilisé avec 2 ailerons
22 ponts
23 ascenseurs réservés aux passagers dont 4 panoramiques
40 000 m2 d’espaces publics
Moteurs : propulseurs GNL, moteurs à double combustible
13 espaces de restauration dont 6 restaurants de spécialités
20 bars et salons
7 piscines dont 1 piscine couverte, 1 réservée aux adultes et 1 au Yacht Club
13 bains à remous dont 1 au Yacht Club
Parc Aquatique avec toboggans
Toboggan géant (sec)
Sportplex : piste de roller, auto-tamponneuses, terrain de sports,
La World Promenade et son vertigineux toboggan en spirale
La World Promenade – Pont 8
C’est l’espace le plus impressionnant du navire. Avec un volume extérieur de 104 mètres de long dont une partie semi-couverte sous une hauteur de 7 ponts il s’ouvre sur l’arrière du navire avec une vue spectaculaire sur la mer. C’est le lieu idéal pour de beaux moments de détente et de divertissement en terrasse, de jour comme de nuit.
Le toboggan Venom Drop @ The Spiral – Pont 20
La pièce maîtresse de la World Promenade est le Venom Drop @ The Spiral, un véritable chef d’œuvre architectural haut de 11 ponts. Avec ses courbes élégantes en acier inoxydable, c’est aussi une source d’adrénaline pour les plus audacieux : avec ses 74 mètres tourbillonnants, le plus long toboggan sec en mer est résolument la façon la plus amusante et la plus rapide de rejoindre la promenade depuis le plus haut pont du navire. Un divertissement qui n’est pas sans rappeler d’autres paquebots.
La World Galleria – Ponts 6 – 7 – 8
Cette promenade intérieure s’étire sur 303m2 sous un dôme cinétique en LED. C’est le principal lieu de vie du navire. On y trouve des boutiques ainsi que de nombreux bars et restaurants dont la décoration vous transporte dans des univers magnifiques et qui invitent au voyage.
Boutiques
Des vélos pour recharger son téléphone – Boutique de la Fondation MSC
Barbier
Piscines et parc aquatique
Avec 7 piscines et 13 bains à remous situés dans des espaces dédiés du navire, chaque passager peut trouver son petit coin de paradis, qu’il soit paisible ou riche en sensations fortes.
Piscine principale – La Plage – Pont 18 & 19
C’est la piscine principale du navire. Avec son amphithéâtre c’est le lieu de rendez-vous de ceux qui cherchent à s’amuser et à se divertir sur une surface de 3 474 m2.
Zen pool, une piscine réservée aux adultes – Pont 18
Située à l’arrière du navire : ultra chic et dédié aux adultes, cet espace dispose de deux piscines, d’un solarium et d’une partie ombragée ; le tout situé sur le pont 18 pour offrir une vue spectaculaire sur la mer.
Piscine intérieure – Botanic garden pool – Pont 18
Avec son toit rétractable, on y trouve un bar tropical et un espace pour se détendre.
Top 20 – Jacuzzi, bar et solarium
Parc aquatique – Aurora Borealis Aquapark – Pont 20
Le Parc aquatique se trouve sur le pont 20. Il est le plus vaste de la flotte MSC Croisières. Il est équipé d’une technologie de réalité virtuelle et dispose d’une piscine dédiée aux enfants, de toboggans et de diverses installations pour toute la famille.
Les nouvelles expériences de divertissement du MSC World Europa
Les passagers peuvent découvrir des divertissements exclusifs avec de nouveaux spectacles immersifs, des activités interactives pour les familles dans l’arène futuriste duLuna Park ou encore des représentations surprises régulières dans les espaces publics du navire. Parmi les nouveautés les plus inédites chez MSC Croisières : les autos tamponneuses qui font le bonheur des enfants, petits et grands ou encore un espace disco-roller.
Sportplex
Cet espace polyvalent accueil les autos tamponneuses du MSC World Europa. C’est aussi un terrain multisport et une piste de disco-roller. Le café attenant – The Box Bar – propose des jeux de société et à l’étage supérieur on trouve des jeux d’arcade.
Théâtre – World Theatre – Pont 6 et 7
C’est la scène principale du MSC World Europa. Cette salle de spectacle de 1 153 places propose 5 nouvelles productions originales sur les thèmes de l’exploration, du voyage, de la mer, du théâtre et du développement durable. Ces spectacles ont des particularités surprenantes, des artistes hors-pair, des animations visuelles LED, des décors et des accessoires incroyables, ainsi que 350 costumes spectaculaires conçus sur-mesure.
Eko, avec des costumes conçus à partir de matériaux recyclés.
Le spectacle original d’Amelia Earhart avec des cascades en vélo électrique.
A Night on Broadway, avec ces célèbres reprises de comédies musicales.
Cadmo The Landwalker, sur le thème de l’exploration.
Yellow Submarine, un spectacle de cirque et de magie sur les plus belles chansons des Beatles.
Luna Park Arena – Pont 5 et 6
L’arène aux multiples facettes du Luna Park est un nouveau site multifonctionnel de divertissement. Cette salle modulable propose des projections de films, des spectacles de jeux interactifs, des activités dédiées aux enfants (comme la Doremi’s Wake Up Rave). En soirée, ce sont les concerts qui animent cette salle polyvalente futuriste de 300 places.
Pendant la journée, différentes activités adaptées à tous les âges sont proposées dans cette salle comme le nouveau concept VR Drone Academy ou encore Digital Dance Academy avec trois cours personnalisés « Dance with Flavia », animés par la gagnante de l’émission Strictly Come Dancing, Flavia Cacace-Misty. Des spectacles de jeux interactifs sont également organisés et tout au long de la croisière, les passagers peuvent relever toutes sortes de défis pour tenter de battre des records du monde Guinness.
Le soir venu, la salle s’anime à nouveau avec trois concerts-spectacles interactifs combinant technologie et visuels immersifs pour créer des expériences uniques.
Symphonic Ibiza : ambiance mystique et soirée musicale avec un orchestre sur écran géant, des musiques Dance modernes européennes, trois artistes spécialisés, des danseurs, un DJ, deux chanteurs et une fin de soirée disco.
Supershow : cette soirée K POP unique invite à se laisser aller au rythme de la musique pour apprendre de nouveaux pas de danse et chanter les plus grands tubes. Ce spectacle mettra à l’honneur des danseurs, des acrobates et des chanteurs. Les passagers peuvent se voir en direct sur l’écran géant grâce à une Boogie Cam.
Crimson Club : cette aventure active pour toute la famille comprend un spectacle de cascades de cinéma et des surprises. Les passagers choisissent leur camp et interagissent avec les caméras dans la salle et avec les acteurs qui se mêlent à la foule.
Panorama Lounge – Pont 6 et 7
Situé à la poupe du navire, le Panorama Lounge offre une vue panoramique sur la mer. Pendant la journée, les passagers peuvent faire appel à leur créativité en coloriant un sol lumineux interactif. Leurs dessins se transforment en livre géant pour une activité amusante intergénérationnelle.
En soirée, une fois les rideaux fermés, la baie vitrée se transforme en écran géant et le sol interactif lumineux transforme tout l’espace en lieu de spectacle étonnant où les artistes se produisent aussi bien sur la scène centrale que dans les airs suspendus aux lustres pour de magnifiques acrobaties.
Le soir, 4 expériences musicales immersives présentent l’évolution de la danse au fil des décennies et à travers les continents, de la samba au tango, de la valse au disco jusqu’au lindy hop et bien plus encore. Avec des musiciens, des danseurs, des trapézistes et des acrobates, chaque expérience a un thème dédié :
Let’s Go Loud dans une ambiance de fiesta latina sur les airs de « Despacito » et « Bailamos ».
Ultimate Disco avec des couleurs vives et de grands tubes comme « Boogie Wonderland » et « Turn the beat around ».
Bandstand Boogie rythme la soirée sur des airs old school et Rock Evolution pour danser le Rock’n’Roll sur « Girls Just Want to have Fun ».
Après le spectacle, lieu se transforme en discothèque pour « l’after ». Juste à côté du bar se trouvent des tables de billards. L’idéal pour quelques parties entre amis.
Les spectacles de rue du MSC World Europa
Des spectacles et autres divertissements interactifs ont lieu dans des espaces dédiés du paquebot mais de nombreuses représentations surprises auront lieu aux quatre coins du navire tout au long de la croisière. Des artistes, des acteurs, des musiciens et des structures gonflables font également partie des expériences et moments hors du temps qui rendent les passagers curieux.
Casino
Les restaurants du MSC World Europa
Les passagers pourront profiter de nouveaux concepts en matière de restauration. Le MSC World Europa compte 13 espaces de restauration, dont 6 restaurants de spécialités.
Restaurants principaux : Esagono / Hexagon / Bubbles – Pont 6 / La Foglia – Pont 5
Ces restaurants principaux sont accessibles à tous les passagers pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner sans suppléments de prix.
Restaurants principaux : Bubble et Exagon
Buffets ouverts 24h/24 : Il Mercato Buffet – Pont 18 et La Brasserie Buffet – Pont 19.
Restaurant Les Dunes – Pont 8
Ce restaurant est réservé aux passagers voyageant en ambiance Aurea.
Restaurant Chef’s Garden Kitchen – Pont 8
C’est le Chef Niklas Ekstedt, Chef suédois étoilé Michelin, personnalité des petits écrans et auteur qui a collaboré avec MSC Croisières sur ce concept du nouveau restaurant de spécialité. Dans sa cuisine, il met l’accent sur des ingrédients naturels et une approche éthique favorisant des circuits courts « de la ferme à la table ». Ce nouveau restaurant a la particularité d’être équipé du tout premier jardin hydroponique en mer pour offrir aux passagers une expérience immersive. Les micro-pousses cultivées dans le restaurant sont directement utilisées dans les plats des convives et constituent un très beau décor végétal. Les chefs à bord prépareront les créations exquises du Chef Ekstedt dans une cuisine ouverte avec vue panoramique sur la mer.
Le restaurant Chef’s Garden Kitchen propose des saveurs fraîches et saisonnières, en s’inspirant de la nature. Au menu : un ceviche de Saint-Jacques, chou rave mariné, pousses d’épinette, airelles et pamplemousse. En plat principal, on peut déguster notamment des queues de langoustines saisies, carottes, citron caviar et bouillon infusé. Les desserts ne sont pas en reste avec une recette de meringue, argousier, chocolat blanc et verveine.
Chef Ekstedt :« Ma collaboration avec MSC Croisières sur le développement d’un nouveau concept de restauration à bord du MSC World Europa a été une expérience passionnante. Nous avons réussi à créer ensemble quelque chose de très spécial et de vraiment unique. Le menu est fortement inspiré de ma philosophie la plus fondamentale : la genèse de toute création repose sur les meilleurs ingrédients naturels. Ainsi, les plats proposés dans ce restaurant sont simples mais savoureux et mettent à l’honneur les micro-pousses cultivées à bord, dans la salle de restauration. Ces ingrédients de choix viennent enrichir les saveurs, les textures et les couleurs. »
Restaurant de poissons et fruits de mer – La Pescaderia – Pont 8
C’est dans un décor de marché méditerranéen que les passagers peuvent choisir eux-mêmes leur poisson sur les étals ou commander des plats à emporter. Ce restaurant sert des plats traditionnels de la mer ainsi qu’une sélection de mezze méditerranéens, à savourer à l’intérieur ou en terrasse.
Luna Park Pizza & Burger – Pont 6
Cet espace buffet décontracté, à l’ambiance lumineuse et au design créatif offre une expérience interactive qui comprend des jeux pour toute la famille. D’un côté on peut déguster des pizzas et foccacias et de l’autre les grands classiques américains comme des « coney dogs », des burgers, des bretzels salés ou encore le fameux « funnel cake », beignet typique des Etats-Unis ou encore des donuts et des cup cakes.
Les restaurants incontournables de la compagnie sont également au rendez-vous à bord du MSC World Europa comme le steakhouse à l’américaine Butcher’s Cut ; le Kaito Teppanyaki & Sushi Bar pour une cuisine asiatique créative et un véritable dîner spectacle à déguster ; ainsi que le concept le plus récent : Hola! Tacos & Cantina, inspiré de la cuisine latino-américaine.
Restaurant Hola! Tacos & Cantina
Restaurant steakhouse Butcher’s Cut
Restaurant Kaito Teppanyaki & Sushi Bar
Bars et salons
5 nouveaux concepts rejoignent les bars habituels que l’on retrouve sur la flotte MSC Croisières.
Vidéo – Quels sont les bars incontournables du MSC World Europa ? Interview de Patrick Pourbaix, Directeur Général France de MSC Croisières
Brasserie Masters of the Sea – Pont 7
Ce Pub anglais signature de MSC Croisières a été revisité. Le lieu est désormais réparti sur deux niveaux et intègre un nouveau concept de micro-brasserie grâce à la collaboration avec Teo Musso, maître brasseur italien primé et fondateur de la brasserie agricole Baladin. Il a créé une gamme de bières artisanales signées MSC Croisières qui seront brassées en mer. Cette brasserie produira et servira la gamme de bières « Oceanic », élaborées exclusivement à bord avec de l’eau désalinisée.
Teo Musso, Maître Brasseur fondateur de la brasserie Baladin : « J’ai toujours aimé expérimenter et faire preuve de créativité avec mes bières. Ce partenariat avec MSC Croisières a été pour moi comme un beau cadeau. En effet, j’ai eu la chance de pouvoir non seulement créer trois nouvelles bières, mais aussi de le faire de la façon la plus romantique qui soit : en mer. Ces trois bières « Oceanic », nouvellement créées : une pils, une bitter et une bière de blé, chacune avec son propre bouquet de saveurs. Cette micro-brasserie signature offre aux clients de la compagnie la chance de découvrir de nouvelles saveurs tout en découvrant de nouvelles destinations. »
Bar à Gin – The Gin Project – Pont 8
Ce bar incontournable pour les amateurs propose plus de 70 gins artisanaux, des cocktails classiques préparés par des « gin-men » experts, ainsi que des shakers Crawley’s vintage mis à la disposition des passagers pour tester leurs talents en mixologie et préparer eux-mêmes leurs cocktails.
Coffee Emporium – Pont 8
Ce nouveau café chic et moderne se trouve sur la World Promenade. Les amateurs de grands crus pourront déguster certains des meilleurs cafés du monde, incluant entre autres un mélange de cafés signature, ainsi que le café Lavazza « Voix de la Terre For Planet » certifié Rainforest Alliance. Les passagers peuvent choisir la façon dont ils préfèrent que leur café soit préparé et servi : à la française, à l’italienne, à la turque ou à la marocaine et accompagné de petites gourmandises. Lavazza, l’un des plus grands torréfacteurs au monde a développé un « café signature MSC Croisières » qui est également disponible à la vente en paquet pour le déguster à la maison.
Salon de thé Raj Polo Tea House – Pont 8
Dans ce salon de thé inédit, on remonte le temps au siècle dernier, en Inde, dans un cadre tropical reposant où les traditions du thé indien et anglais se côtoient. Les passagers peuvent y savourer l’incontournable English Breakfast ou le fameux Tea Time de l’après-midi. La carte des boissons comprend aussi du thé infusé à froid, des thés glacés, des cocktails à base de thé ou encore des digestifs à base de thé. Dans un couloir qui mène a salon de thé, un espace muséographique permet d’en savoir plus sur les thés, leurs origines et leurs parfums.
Elixir – Mixology Bar – Pont 8
C’est LE bar du moment pour des cocktails branchés. Animé par des mixologistes talentueux, cet espace offre une magnifique terrasse pour y déguster un apéritif ou un digestif en admirant les plus beaux paysages, ainsi qu’un Liquor Corner pour savourer les meilleurs spiritueux.
Fizz – Champagne Bar – Pont 8
Ce bar à Champagne a été revisité par rapport aux autres navires de la flotte. Le champagne se savoure dans une ambiance élégante. Les verres peuvent être accompagnés d’une sélection de caviar, de fruits de mer frais et bien plus encore.
Chocolaterie & café Jean-Philippe Maury – Pont 6
Jean-Philippe Maury, pâtissier français mondialement reconnu et primé à de multiples reprises, partage son amour pour la pâtisserie et le chocolat. Les passagers peuvent retrouver ses créations à bord du MSC World Europa dans un concept “crêpes & glaces” et “chocolaterie” rassemblées dans un seul et même espace commun. Les glaces servies sur le navire sont préparées directement sur place.
Dolce Vita bar
Zest – Juice Bar – Pont 8
Ce bar propose des boissons healthy.
Malt Lounge – Pont 8
Ce salon est le lieu de rencontre des amateurs de cigares, de whisky ou de cognac. Il est situé juste à côté de l’Emporium café sur la World Promenade.
Sweet Temptations – Pont 8
On y sert des glaces, des yaourts glacés, des crêpes et des gaufres. Ce lieu est également situé sur la World Promenade et dispose d’un espace intérieur et extérieur.
Studio TV & bar
Espace bien-être
Spa
L’espace bien-être dispose d’un salon de coiffure et d’un spa haut de gamme avec un bassin de balnéothérapie, une salle pour des bains de pieds ioniques, cabine de neige, Sauna, Hammam, Transats chauffants, salle d’halothérapie avec une grotte de sel…
Salle de sport
La salle de sport offre une vue imprenable sur la piscine centrale. Elle est équipée d’équipements dernier cri ainsi que d’une salle spécifique pour des cours collectifs.
Le confort des cabines et suites du MSC World Europa
Que les passagers recherchent une meilleure vue sur la mer, des balcons plus grands ou des cabines plus spacieuses, avec 19 catégories cabines et suites, les options possibles à bord du MSC World Europa sont telles que chacun peut y trouver son bonheur. 65% des cabines ont un balcon, c’est le plus grand nombre de la flotte MSC Croisières.
De nouvelles cabines innovantes font leur apparition :
Les suites et cabines avec balcon qui donnent sur la promenade, conçues pour que les passagers puissent s’imprégner de l’atmosphère vibrante du navire.
Les suites Aurea : leur balcon spacieux est équipé d’un bain à remous privé
Les cabines Infinite Ocean View : une fois ouverte, leur fenêtre coulissante se transforme en balustrade.
Grande suite Aurea
Grande Suite Aurea 16253
Cabine balcon
Cabine balcon 1201
Cabine balcon avec chambre enfants
Cabine Deluxe balcon avec chambre enfants
Cabine intérieure
Cabine intérieure
Studios
Studio intérieur 14001 et Studio vue mer 14009
Cabine intérieure pour personne à mobilité réduite
Cabine intérieure personnes à mobilité réduite – 15066
Le MSC Yacht Club du MSC World Europa – Pont 19 – 20 – 21
Le MSC Yacht Club du MSC World Europa s’étend sur 2 ponts. C’est le plus vaste et le plus luxueux de la flotte MSC Croisières. Il dispose d’espaces publics plus nombreux, d’une partie extérieure plus étendue et de nouvelles suites élégantes en harmonie avec le design futuriste du navire.
L’expérience MSC Yacht Club
Les hôtes du MSC Yacht Club ont accès aux services et espaces privatifs qui leurs sont dédiés comme le lounge privé. Des boissons et des amuse-bouche y sont à disposition à toute la journée. Les hôtes trouveront également un restaurant gastronomique privatif ouvert pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. La carte comprend des spécialités du jour, un large choix de plats élaborés et une carte des vins très complète.
Les espaces du MSC Yacht Club au design futuriste offrent une vue imprenable sur la mer depuis l’avant du navire. Ainsi, après avoir savouré une coupe de champagne en écoutant un concert de musique live ou après une belle journée d’excursion à terre, les passagers peuvent se retirer dans leur cabine spacieuse et élégante. Le service à bord est personnalisé avec un majordome dédié et disponible à toute heure, qui apprend vite à connaître ses passagers pour répondre à toutes leurs envies. Un service de conciergerie est également disponible pour répondre à toutes les demandes, de la réservation d’une table au restaurant ou d’un soin au spa, à la livraison du journal chaque matin.
Pour que cette expérience exclusive soit complète, les espaces privatifs du MSC Yacht Club comprennent également un solarium, une piscine, des chaises-longues confortables, des cabanas ombragés, un bain à remous, ainsi qu’un bar et un grill.
Un solarium entièrement réinventé
Sur deux ponts, les passagers peuvent profiter d’une superbe vue mer depuis l’avant du navire. Le pont inférieur offre un cadre idéal pour déguster une coupe de champagne et une grillade, tandis que le pont supérieur est équipé d’une piscine, d’un bain à remous, de chaises-longues et de cabanes privatives pour profiter confortablement du soleil.
Deux nouvelles Suites Présidentielles très spacieuses
Ces suites font partie du concept des navires de la classe World. Chacune de ces suites luxueuses d’environ 150 m2, espace intérieur et extérieur inclus, dispose d’une chambre double avec un grand dressing, d’une salle de bains avec une grande baignoire et une douche séparée, ainsi qu’un espace salon-salle à manger baigné de lumière avec de grandes baies vitrées panoramiques. Et pour une expérience VIP par excellence, chacune de ces suites offre une grande terrasse privative avec une grande table et un jacuzzi.
Suite Duplex avec Double Balcon
Ces suites sur deux ponts offrent un cadre luxueux propice à la détente avec un espace salon-salle à manger et une salle de bains. À l’étage, la chambre principale dispose de sa propre salle de bains avec baignoire. Ces nouvelles suites duplex disposent de deux balcons privés : le balcon inférieur est équipé d’un jacuzzi et d’une grande table, tandis que le balcon supérieur offre des chaises-longues pour se prélasser au soleil.
Salles de massage dédiées du MSC Yacht Club
Les passagers qui choisissent une cabine ou une suite au MSC Yacht Club ont à leur disposition des salles de soins dédiées au MSC Aurea Spa. Ils bénéficient également d’un accès privilégié à l’espace thermal pour se faire plaisir tout au long de la croisière.
Des espaces dédiés pour les enfants – Pont 19
L’espace réservé aux enfants est lui aussi le plus vaste de la flotte. Ses 766m2 d’espace intérieur comptent 7 salles où les enfants se retrouvent par tranches d’âge (jusqu’à 17 ans). Le partenariat avec LEGO® et Chicco® permet de proposer de nombreux jeux bien connu des enfants. Une salle permet aux familles d’assister à des spectacles ou des jeux avec des buzzers. Un espace est dédié aux jeux vidéo, un autre propose des jeux de société ou encore du air hockey.
Le programme de divertissement pour les enfants et les adolescents s’est diversifié avec des jeux originaux et des concours de talents.
Grâce aux horaires d’ouverture prolongés des clubs enfants et adolescents et aux équipes dédiées à leur encadrement, les plus jeunes passagers peuvent profiter d’autres installations à bord du MSC World Europa comme le toboggan sec ou encore la salle de jeux vidéo et jeux d’arcades.
Vidéo : visite du MSC World Europa ship tour
La préoccupation environnementale au cœur de la conception du MSC World Europa
Le MSC World Europa est le premier paquebot propulsé au Gaz Naturel Liquéfié (GNL) de la flotte MSC Croisières. C’est également le plus avancé à date sur le plan environnemental. Le GNL est le carburant marin le plus propre disponible actuellement à l’échelle commerciale. Il jouera un grand rôle dans la décarbonation de l’industrie maritime. Il permet d’éliminer les émissions polluantes comme les oxydes de soufre ainsi que de réduire jusqu’à 85% les oxydes d’azote. Il permet également l’atténuation des rejets de CO2 jusqu’à 25%. Il ouvre ainsi la voie de l’utilisation, par l’industrie maritime, de carburants durables non-fossiles incluant entre autres l’hydrogène vert.
De plus, une pile à combustible installée à bord permet de tester la viabilité de cette technologie pour produire de la chaleur et de l’électricité de façon 30% plus efficace que les moteurs au GNL. Contrairement aux générateurs actuellement installés sur les paquebots, qui produisent de l’électricité grâce à la combustion d’un carburant, la pile à combustible produit directement de l’électricité générée par les réactions électrochimiques qui ont lieu au niveau de ses électrodes (oxydation d’un fuel à l’anode couplée à la réduction de l’oxygène contenu dans l’air à la cathode). Le démonstrateur Blue Horizon installé à bord de MSC World Europa est constitué de deux modules de 75 kW. La pile SOFC (Solid Oxide Fuel Cell) utilise des matériaux céramiques permettant un fonctionnement à haute température (800°C au cœur de la pile) qui assure un haut rendement électrique (de l’ordre de 60%). Positionnée dans la cheminée du MSC World Europa, cette technologie offre également la possibilité de valoriser la chaleur contenue dans les échappements, ce qui représente un grand intérêt sur les paquebots, permettant d’envisager à terme des rendements énergétiques globaux proches des 90%. Cette solution SOFC alimentée au gaz naturel permettra de réduire de l’ordre de 30% l’émission de gaz à effet de serre par rapport au moteur classique dual fuel équipant les navires alimentés au GNL, sans rejeter ni oxyde d’azote, ni oxyde de soufre, ni particules fines. De plus, elle offre l’avantage d’être compatible avec de nombreux combustibles (GNL/méthane, méthanol, ammoniac, hydrogène etc…), et permet ainsi d’envisager son application future avec des carburants à faible empreinte carbone. Elle représente un pas en avant important dans l’objectif ultime de MSC Croisières et Chantiers de l’Atlantique de construire des navires de croisière « zéro émission » net.
MSC World Europa dispose également des équipements suivants :
Systèmes de réduction catalytique sélective
Installations nécessaires pour se brancher au réseau électrique local à quai pour réduire les émissions dans les ports d’escale
Systèmes avancés de traitement des eaux usées en conformité avec les exigences de l’Organisation Maritime Internationale de l’ONU
Systèmes de recyclages des déchets à bord et des déchets alimentaires
Système d’atténuation du bruit rayonné sous-marin pour éviter toute nuisance éventuelle sur les mammifères marins
Vaste gamme d’installations et de systèmes visant à optimiser l’utilisation des moteurs pour réduire les émissions.
La compagnie s’est engagée à atteindre l’objectif zéro émission nette de ses opérations à l’horizon 2050. Cet objectif pourra être atteint grâce à l’investissement dans le développement et la mise en œuvre de technologies de pointe à l’échelle de la flotte.
MSC World Europa : un paquebot plus respectueux de l’environnement
Interview de Patrick Pourbaix, Directeur Général France de MSC Croisières
Les itinéraires du MSC World Europa
Le MSC World Europa propose chaque semaine des croisières de 7 nuits en Méditerranée depuis Marseille avec escales dans les ports italiens comme Gênes, Civitavecchia (Rome) et Messine ainsi qu’à La Valette à Malte et Barcelone en Espagne.
Une journée riche en symboles s’est tenue ce 12 novembre 2025 aux Chantiers de l’Atlantiqueà Saint-Nazaire, où MSC Croisières a célébré à la fois la mise à flot du MSC World Asia et la cérémonie de la pièce du MSC World Atlantic. L’événement a également été marqué par une annonce majeure : la commande de deux nouveaux navires World Class, portant à huit le nombre total d’unités prévues pour cette série emblématique.
Interview de Patrick Pourbaix
Deux nouvelles commandes pour un partenariat d’envergure
La compagnie a confirmé la construction des 7e et 8e paquebot World Class, qui seront livrés en 2030 et 2031. D’une valeur de 3,5 milliards d’euros, ces nouvelles commandes portent à près de 7 milliards d’euros le montant total des investissements directs de MSC Croisières en 2025 auprès des Chantiers de l’Atlantique.
Depuis plus de vingt ans, ce partenariat industriel franco-suisse s’impose comme un pilier de la construction navale européenne. Au fil des livraisons, il a généré plus de 100 millions d’heures de travail, mobilisant 500 fournisseurs français et soutenant 7 500 emplois directs dans la région de Saint-Nazaire. L’impact économique global est estimé à près de 24 milliards d’euros pour l’ensemble de l’écosystème industriel français. MSC Croisières demeure l’un des principaux contributeurs privés au développement industriel et à la balance commerciale de la France.
Célébration de la mise à flot du MSC World Asia
Le MSC World Asia est le troisième navire de la classe World. Cet événement vient célébrer la mise à flot effective du paquebot qui s’est tenue quelques jours plus tôt. La prochaine étape est la phase finale d’aménagement avant sa livraison en novembre 2026. Le MSC World Asia naviguera ensuite en Méditerranée occidentale, proposant des itinéraires de sept nuits vers Barcelone, Marseille, Gênes, Rome (Civitavecchia), Messine et La Valette.
L’événement qui s’est tenu à Saint-Nazaire a également été l’occasion de visiter le navire en construction.
Cérémonie de la pièce du MSC World Atlantic
La cérémonie symbolise une étape clé dans la construction de cette quatrième unité de la série World de MSC Croisières. Des pièces commémoratives ont été placées dans la quille du paquebot pour lui porter chance. Deux marraines ont été désignées pour cette tradition maritime :
Lynn Torrent, Présidente de MSC Croisières Amérique du Nord,
Agnès Sahores, Responsable du plan de progrès Smart Yard chez Chantiers de l’Atlantique.
Le MSC World Atlantic entrera en service en 2027 et sera positionné au départ de Port Canaveral pour une saison hiver 2027-2028 dans les Caraïbes.
Une vision ambitieuse pour la décennie à venir
Avec ces nouvelles commandes, la classe World comptera huit navires livrés d’ici 2031 : le MSC World Europa (2022), le MSC World America (2025), le MSC World Asia (2026), le MSC World Atlantic (2027), suivis des World Class 5 à 8.
Chacun d’eux sera une destination flottante, pensée pour offrir une expérience de croisière immersive et écoresponsable, dans la continuité de la stratégie de MSC Croisières visant la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Pierfrancesco Vago, Président exécutif de la Division Croisières du Groupe MSC : « La série World Class est le symbole de notre vision pour le futur des croisières. Ce sont parmi les navires les plus efficients au monde sur le plan énergétique et nous poursuivons notre engagement en faveur du GNL, afin d’être prêts pour les futurs carburants renouvelables. Nous nous réjouissons de continuer notre collaboration innovante et fructueuse avec Chantiers de l’Atlantique, notre partenaire de longue date depuis plus de 20 ans. »
Laurent Castaing, Directeur général des Chantiers de l’Atlantique : « Nous sommes profondément reconnaissants à MSC Croisières pour sa confiance renouvelée. Ce que notre chantier naval accompli aujourd’hui est exceptionnel : quatre nouveaux navires commandés en 2025 ! La série World Class, qui compte désormais huit navires, témoigne de l’expertise de nos équipes et de la vision de la compagnie MSC. Elle illustre notre engagement commun à améliorer l’expérience des passagers tout en améliorant les performances environnementales. »
La classe World, entre design visionnaire et croisière durable
La classe World de MSC Croisières s’adresse particulièrement aux familles et aux nouvelles générations avides de voyager tout en profitant de nouvelles expérience tant en matière de gastronomie que de loisirs. Véritables destinations flottantes, ces paquebots allient innovation, élégance et confort, offrant à chaque passager une nouvelle vision du voyage. Chaque nouveau paquebot apporte sa touche d’originalité pour faire de la croisière une expérience toujours plus inoubliable. Le MSC World Asia sera par exemple doté de nombreux espaces évoquant l’Asie comme le toboggan en forme de dragon géant qui permettra aux passagers de descendre 11 ponts – 74 mètres – en quelques secondes.
Les paquebots de la classe World représentent une nouvelle génération de paquebots à la fois spectaculaires et responsables. Ils sont équipés de moteurs à double carburant au GNL (gaz naturel liquéfié) et conçus pour être compatibles avec les carburants renouvelables de demain. Les technologies développées conjointement par MSC Croisières et Chantiers de l’Atlantique visent à réduire l’empreinte carbone et à préparer la transition énergétique du secteur maritime.
À Saint-Nazaire, MSC Croisières et les Chantiers de l’Atlantique ont une fois encore prouvé que l’avenir de la croisière européenne s’écrit ici. Entre savoir-faire industriel, innovation technologique et vision durable, la classe World s’affirme comme le symbole d’une nouvelle ère pour le voyage en mer.
Cécile Walson, Directrice des Opérations commerciales MSC Croisières France et Patrick Pourbaix, Directeur Général MSC Croisières France
Chaque année, MSC Croisières réunit ses meilleurs partenaires à bord de l’un de ses navires pour célébrer les All-Stars of the Sea, un événement dédié à l’excellence et à la réussite. L’édition 2025 a une nouvelle fois combiné cérémonies, échanges et festivités, dans une atmosphère à la fois professionnelle et conviviale.
Un rendez-vous incontournable pour les partenaires MSC Croisières
L’événement All-Stars of the Sea récompense les agences de voyages et partenaires qui se distinguent par leurs performances. Cette nouvelle édition a rassemblé une centaine de professionnels venus de toute la France et d’Outremer. Invités à partager une mini croisière Marseille – Gênes – Civitavecchia à bord du MSC World Europa, les participants ont pu vivre une expérience à la fois festive et inspirante, au cœur du savoir-faire de la compagnie.
Un programme rythmé entre conférences et détente
Parmi les temps forts de cette édition :
La cérémonie de remise des trophées, saluant les meilleures performances des partenaires.
Le dîner de gala avec un menu d’exception.
Les échanges avec les équipes MSC Croisières France, favorisant le networking et la découverte des projets à venir.
L’exploration du MSC World Europa, permettant de découvrir toutes ses installations.
Des excursions à Gênes pour découvrir la ville ou encore un cours de cuisine italienne dans un magnifique Palazzo
🏆 Palmarès des All-Stars of the Sea 2025 :
Réseau de Distribution 🥇 Havas 🏅 Salaün 🏅 CEDIV
Meilleures Ventes Groupes 🥇 Syltour 🏅 Navitour 🏅 La boutique des groupes
Meilleures Ventes Individuelles 🥇 Le cercle des vacances 🏅 Cap croisières 🏅 O Plaisir
Meilleure Agence World Cruise 🥇 Croisiland
Meilleure Progression MSC Yacht Club 🥇 Central cruise
Prix Best Booking MSC Yacht Club 🥇 Planète croisières
Meilleure Online Travel Agency 🥇 Les experts du voyage 🏅 Planète croisières 🏅 Central cruise
Région Grand Est 🥇 Top voyages
Région Nord 🥇 Voyage autour de nous
Région Centre 🥇 Atelier des voyages
Région Provence – Côte d’Azur 🥇 Cap croisières
Région Occitanie 🥇 Collection voyages
Prix d’Honneur 🏆 Valérie Ambroise Présidente EDV Antilles Guyane
Le commandant Stefano Battinelli a salué les participants à la cérémonie qui ont ensuite pu participer au traditionnel photo call.
Patrick Pourbaix, Directeur Général MSC Croisières France – Stefano Battinelli, Commandant du MSC World Europa – Cécile Walson, Directrice des Opérations commerciales MSC Croisières France – Luigi Tronfo Hotel Director du MSC World Europa
Nouvelles destinations, nouveaux paquebots… la croisière veut séduire le plus grand nombre
L’événement des All-Stars of the Sea a été l’occasion pour Escale Croisière d’interroger Patrick Pourbaix, Directeur Général France de MSC Croisières, afin d’évoquer avec lui les temps forts et les perspectives de la compagnie sur le marché français mais également de lui demander comment il compte séduire des voyageurs qui n’aurait pas encore essayé ce type de vacances.
Interview de Patrick Pourbaix
Avec cette nouvelle édition des All-Stars of the Sea, MSC Croisières confirme sa volonté de valoriser ses partenaires et de célébrer la réussite collective. Un événement à la fois festif et inspirant, symbole d’un avenir que la compagnie souhaite toujours plus ambitieux… et toujours plus tourné vers la mer.
Moins de 2 ans après son lancement, la compagnie Exploris a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nantes le 29 octobre 2025. Cette décision intervient un mois après l’ouverture d’une procédure de redressement, faute de solutions de reprise jugées suffisamment solides.
La cessation définitive des activités est prévue pour le 7 novembre 2025.
Toutes les croisières programmées pour 2026 et 2027 sont donc annulées.
Dans un communiqué daté du 30 octobre, Exploris évoque : « une situation brutalement aggravée à la suite de l’annulation d’un contrat d’affrètement majeur », tout en soulignant « la qualité unanimement reconnue de son produit d’expédition et l’esprit de convivialité et de passion du voyage » partagé avec ses passagers et partenaires.
Lancée en décembre 2023, la compagnie ambitionnait d’incarner une croisière d’expédition francophone, à taille humaine, axée sur la découverte et la responsabilité environnementale.
L’entreprise a tenu à remercier ses partenaires et clients pour leur confiance, tout en assurant un accompagnement administratif jusqu’à la fermeture de ses bureaux.
Depuis le 30 septembre 2025, Damen Brest accueille un hôte d’exception : le Disney Fantasy. Confié aux équipes de Damen Shiprepair Brest, ce paquebot fait l’objet d’un arrêt technique d’une ampleur inédite en France.
On vous en dit plus sur ce chantier hors norme qui illustre à la fois l’expertise du site brestois et sa place croissante dans le domaine de la réparation et de la rénovation de navires de croisière.
Un chantier d’envergure pour un paquebot emblématique
Long de près de 340 mètres et doté de 18 ponts et 1 250 cabines, le Disney Fantasy est l’un des plus grands navires de la flotte Disney Cruise Line.
Arrivé à Brest pour plusieurs semaines de travaux, il mobilise des moyens considérables :
Plusieurs centaines de personnes travaillent chaque jour autour du navire : équipes de Damen, sous-traitants, fournisseurs et membres d’équipage.
Plus de 700 camions ont livré pièces et matériaux, soit près d’une centaine de conteneurs.
Les opérations les plus spectaculaires concernent le remplacement complet du bulbe d’étrave, une pièce de plus de 160 tonnes, et l’application sur la coque de revêtements au silicone sans biocides, des opérations destinées à réduire la consommation de carburant et les émissions.
À bord, l’aménagement intérieur bénéficie aussi d’une vaste remise à neuf : 40 km de moquette remplacés, modernisation de zones passagers et actualisation des espaces techniques.
Ce bloc de 160 tonnes, fabriqué en coopération avec le chantier Meyer Werft vient se fixer à l’avant du navire. Ce nouveau bulbe d’étrave améliore la glisse dans l’eau, réduit la consommation de carburant et permet de limiter les émissions.
Ronan Scolan, Directeur commercial de Damen Shiprepair Brest : « Notre capacité à mener à bien ces transformations ambitieuses repose sur les compétences de nos équipes, la qualité de nos infrastructures et la force de nos collaborations. Des clients fidèles tels que Disney Cruise Line – et bien d’autres – nous ont fait confiance pour 50 projets de navires de croisière au cours de la dernière décennie. Notre coopération avec Meyer RE, avec qui nous travaillons main dans la main sur des projets d’ingénierie complexes, ainsi qu’avec notre réseau solide de sous-traitants locaux avec lesquels nous avons construit des partenariats durables, constituent également un élément clé de notre réussite. Cette expertise collective est notre véritable moteur et nous permet d’accompagner la transition du secteur maritime vers plus de durabilité. »
Le chantier du Disney Fantasy s’achèvera le 28 octobre 2025, avant le retour du navire aux États-Unis pour sa saison hivernale.
Damen Brest : le savoir-faire français en rénovation de paquebots
Situé à la pointe bretonne, Damen Shiprepair Brest fait partie du groupe néerlandais Damen Shipyards, reconnu mondialement pour la construction et la réparation navale. Le site brestois dispose d’atouts rares en Europe :
Trois cales sèches, dont la plus grande (420 × 80 m) peut accueillir les plus imposants paquebots du monde.
Des ateliers spécialisés dans la chaudronnerie, la tuyauterie, la mécanique, la peinture et l’usinage, ainsi qu’un réseau dense de sous-traitants locaux.
Une expérience reconnue dans le secteur de la croisière, avec des projets menés pour des compagnies prestigieuses telles que Cunard, Royal Caribbean, Costa, CFCCroisières ou encore Disney Cruise Line.
Ces dernières années, le chantier a accueilli plusieurs rénovations majeures :
Queen Elizabeth (Cunard) en 2019, programme achevé un jour avant la date prévue, incluant peinture, stabilisateurs et travaux intérieurs ;
Explorer of the Seas (Royal Caribbean) en 2020 pour des opérations techniques lourdes sur la propulsion ;
Renaissance(Compagnie Française de Croisières) en 2023, modernisé et mis aux normes environnementales avant sa mise en service.
Une expertise au service de la transition maritime
Au-delà de l’entretien classique, les chantiers de Damen Brest accompagnent les compagnies dans leurs enjeux environnementaux et énergétiques :
Optimisation hydrodynamique : remplacement de bulbes d’étrave, carénage haute performance, peintures à faible friction ;
Réduction des émissions : installation de systèmes de traitement des fumées (scrubbers) et d’eaux de ballast ;
Efficacité énergétique : maintenance des azipods, modernisation des propulseurs, amélioration des systèmes électriques ;
Revalorisation intérieure : refonte des espaces passagers selon les nouvelles normes de confort et de design.
Ce savoir-faire intégré — technique et hôtelier — place Brest parmi les rares chantiers européens capables de rénover intégralement un navire de croisière, de la quille au pont soleil.
Après Brest, cap sur les Caraïbes pour le Disney Fantasy
Après plusieurs semaines de travaux à Brest, le Disney Fantasy quittera le chantier le 28 octobre 2025 pour reprendre la mer. Sa première croisière post-refit débutera à Southampton le 3 novembre, direction Port Canaveral avec des escales en Galice (La Corogne, Vigo) et dans l’archipel de Madère avant de traverser l’Atlantique.
À partir du 16 novembre, le paquebot entamera sa saison d’hiver dans les Caraïbes, enchaînant les itinéraires familiaux vers les Bahamas, avec escales à Lighthouse Point, le nouvel îlot privé de Disney Cruise Line, et à Castaway Cay, destination emblématique de la compagnie.
Ainsi, après ce passage remarqué par le chantier de Damen Shiprepair Brest, le Disney Fantasy reprendra sa mission première : faire rêver petits et grands sur les mers du monde.
Le Scenic Eclipse, mis en service en septembre 2019, est présenté par Scenic Cruises comme le tout premier Discovery Yacht™ au monde. Selon la compagnie, son design s’inspire des lignes épurées d’un voilier, une esthétique pensée pour renforcer son identité unique. À bord, les passagers découvrent une expérience ultra-luxueuse, où confort exceptionnel, atmosphère intimiste et service cinq étoiles se conjuguent. Les croisières proposées privilégient une immersion authentique dans la nature et la culture locale, avec des voyages tout compris qui incluent les excursions, à l’exception des sorties en hélicoptère et en sous-marin dont le navire est équipé. Dans ce nouvel article, partez à la découverte de l’univers raffiné du Scenic Eclipse.
Caractéristiques du Scenic Eclipse
Construit au chantier Uljanik de Pula en Croatie
Livraison et entrée en service : août 2019
Baptême : 10 septembre 2019 à New York
Marraine : l’actrice américaine Dame Helen Mirren
228 passagers (200 en Antarctique)
172 membres d’équipage – Ratio équipage/passager (~1 : 1) parmi les plus élevés du secteur
114 suites de 32 m² à 247 m² (Pont 5 à 9)
Longueur : 168 mètres
Largeur : 21,5 m
Tirant d’eau : 5,3 m
Tonnage : 17 545 tonneaux
Vitesse de croisière : 17 nœuds
Polar Class 6 (Ice Class 1A Super)
10 ponts dont 8 réservés aux passagers
10 expériences culinaires
9 bars et salons
1 bain extérieur public et jacuzzis
Théâtre
Spa Senses de 550 m²
Studio de yoga et de Pilates
Salle de sport équipée de vélos, rameurs…
Boutique de luxe
2 hélicoptères
1 Sous-marin U-Boat Worx
Zodiacs pour les sorties en expéditions
Kayaks et paddles
Plan des ponts du Scenic Eclipse
Escale inaugurale à Honfleur
19 septembre 2025 – Le Scenic Eclipse a effectué sa toute première visite à Honfleur (Calvados), marquant la dernière escale inaugurale de la saison pour le port normand. La cérémonie d’échange de plaques entre le commandant Radomir Novosel et les autorités locales s’est tenue dans le salon principal du navire.
Kathryn Moon, Cruise Director & Scenic Eclipse Hotel Manager – Radomir Novosel, Commandant du Scenic Eclipse – Christophe Buisson, président de l’Office de Tourisme de Honfleur – Laurent Laemlé, Grand Port Maritime de Rouen – Julie Demoré, Office du Tourisme de Honfleur
Passerelles de commandement
La passerelle est accessible aux passagers en navigation et un salon leur est réservé pour profiter de la vue sans gêner l’équipage. Elle reste fermée lors des manœuvres, situations complexes ou lorsque la mer est agitée. Une longue vue et des jumelles sont à disposition pour observer la mer.
Le Scenic Eclipse dispose d’une passerelle principale au pont 7 et d’une passerelle de secours au pont 10 pour garantir des navigations en sécurité lors des expéditions dans les glaces en Arctique et Antarctique.
Cabanes privées et Jacuzzi
Les bars et salons
Scenic Lounge Bar & Guest Service
Avec ses fauteuils et canapés en velours gris, le Scenic Lounge bar met en valeur les créations de l’artiste australien Mitch Gobel. Inspirées par la nature, ses œuvres poétiques et abstraites aux couleurs de l’océan offrent un voyage artistique original.
Restaurants
Azure Bar & Café – On peut s’y restaurer à l’intérieur ou en plein air à tout moment et profiter de viennoiseries, snacks et de différentes options culinaires.
Parmi les restaurants asiatiques on trouve le Koko’s Asian Fusion dont les murs arborent des œuvres du street artiste britannique mondialement connu Carl Hush ou encore le Sushi & Sake Bar et le Night Market où le Chef Teppanyaki cuisine devant les convives pour un véritable dîner spectacle.
Le restaurant Lumière met en valeur une œuvre d’art originale : une robe glamour composée de 5 400 cuillères en argent avec des grains de caviar. Elle a été créée par l’artiste canadien François Bertrand. Dans ce restaurant gastronomique spécialisé dans la cuisine française et le champagne, les passagers peuvent choisir entre un dîner à la carte ou un menu dégustation dans un cadre élégant.
Elements est le restaurant principal du navire. Il propose une carte à dominante italienne, ainsi qu’une variété de cinq plats de viande et de fruits de mer. Les passagers peuvent y découvrir l’univers pictural de Charles-Édouard Jeanneret, plus connu sous le nom de Le Corbusier, en se restaurant aux milieux des peintures et lithographies originales de style “puristes” du célèbre architecte et peintre français.
Au sein de ce restaurant se trouve la Chef’s Table. Les passagers peuvent profiter ici d’une expérience culinaire exclusive sur invitation uniquement au cours de laquelle le Chef exécutif et son équipe présentent un menu dégustation – accords mets et vins – en 11 plats.
Boutique
L’unique boutique du navire présente des produits de luxe comme des sacs Chanel, bijoux, parfums, articles de mode ou encore des souvenirs des différentes escales.
Théâtre et Discovery Centre
Le théâtre du Scenic Eclipse dispose de fauteuils en cuir ultra luxe équipée d’une commande spéciale pour allonger ses jambes ou régler l’assise. Les passagers assistent ici à des projections de films, des spectacles ou encore à des concerts.
Pour mieux connaître les destinations, des experts naturalistes, historiens ou explorateurs accompagnent les voyageurs qui peuvent assister à des conférences dans ce Discovery Center.
Yoga & Pilates Studio – Salle de sport
Hélicoptères
Le hangar situé au pont 8 abrite deux hélicoptères de type Airbus H130-T2, sélectionnés pour leur faible niveau sonore, leur faible consommation de carburant et leur confort. Un vol en hélicoptère coûte entre $395 pour 20 minutes et $775 pour 40 minutes (tarifs 2025).
Parmi les aventures proposées aux passagers, la découverte des profondeurs dans le sous-marin Scenic Neptune. Ce dernier peut accueillir un pilote et six passagers qui peuvent profiter d’une vue à 280 degrés grâce à des sièges pivotants. Le submersible peut aller jusqu’à 100 mètres de profondeur. Compter un budget de $250 pour 20 minutes d’aventure dans les profondeurs et $495 pour 40 minutes (tarifs 2025).
La compagnie Scenic Cruises a été créée en 1986 par l’entrepreneur australien Glen Moroney. Initialement spécialisée dans les voyages en autocar haut de gamme, ses activités se sont ensuite développées dans les circuits touristiques et la croisière de luxe fluviale – 2006 en affrètement puis 2008 avec la construction du Scenic Sapphire. En 2019, la compagnie se lance dans les croisières maritimes et fait construire son premier yacht le Scenic Eclipse qui sera suivi par la construction du Scenic Eclipse II en 2023.
Ilma – qui signifie « eau » en maltais – est le deuxième paquebot de la flotte de The Ritz-Carlton Yacht Collection.
Cette compagnie de croisières de luxe a été lancée par le groupe hôtelier Marriott International à travers sa marque emblématique The Ritz-Carlton.
La compagnie est entrée dans le monde des croisières en 2022 avec Evrimaen proposant une alternative intimiste aux paquebots classiques, privilégiant un style digne des plus grands palaces sur terre au charme discret et luxueux. Elle transpose en mer le raffinement et le service qui ont fait la réputation des hôtels de la marque, en proposant des voyages intimistes sur des super yachts conçus comme de véritables résidences flottantes.
Caractéristiques du navire
Construit aux Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire
Livraison : 2 septembre 2024
Entrée en service : septembre 2024 en Méditerranée
Baptême : 11 décembre 2024 à Port Everglades en Floride
448 passagers
374 membres d’équipage – Ratio équipage/passager (~1 : 1,2) parmi les plus élevés du secteur
224 suites, toutes avec terrasse privée avec vue sur la mer
Longueur : 242 m
Largeur : 29 m
Tirant d’eau : 6,2 m
Tonnage : 46 750 tonneaux
11 ponts dont 8 réservés aux passagers
5 restaurants
5 bars et salons dont espace bibliothèque
2 piscines
Spa : centre bien-être avec salles de soins, sauna, hammam
Salle de sport équipée de vélos, rameurs…
Boutiques de luxe
Espace enfants : The Ritz Kids
Design extérieur : studio Aivan (Helsinki)
Design intérieur : AD Associates (Londres) avec éclairage DPA
Dimanche 7 septembre 2025 – Ilma fait escale pour la première fois à Honfleur. La cérémonie d’échange de plaques entre les autorités locales et le commandant Keith Falconera été l’occasion d’accueillir officiellement le navire dans le port normand dont le charme est de plus en plus remarqué par les compagnies de croisières de luxe qui y font escale.
Keith Falconer Commandant de l’Ilma – Laurent Laemlé du Grand Port Maritime de Rouen – Julie Demoré, Office du Tourisme de Honfleur – Christophe Buisson, président de l’Office de Tourisme de Honfleur
La passerelle de navigation
Marina & Aft Terrace
Au cœur de l’expérience yachting, la Marina propose une terrasse avec de larges baies vitrées, des portes latérales s’ouvrant au-dessus de l’eau et une plateforme hydraulique la reliant directement à la mer. C’est un lieu idéal pour les activités nautiques ou pour dîner les pieds dans l’eau.
Design & Ambiance
Le navire a été conçu pour créer une atmosphère intimiste. Pourtant les espaces, coursives et salons offrent des volumes généreux. Les salons sont cosy avec coins bibliothèque ou jeux de société. Tout rappelle les luxueuses résidences privées américaines.
The Observation Terrace
Piscine et solarium – Pont 10
Un vaste espace en plein air dispose d’une piscine centrale, d’un bar avec écran LED extérieur. C’est le lieu de détente par excellence, parfait pour profiter des panoramas marins.
Piscine arrière – Pont 5
Restaurants & Bars
Mistral bar et restaurant : des spécialités méditerranéennes sont proposées dans ce restaurant situé à deux pas de la piscine du pont 10. La cuisine ouverte permet de voir les chefs préparer les plats devant les convives.
Beach House (Chef Michael Mina) : on y trouve une cuisine pan-latine et on se restaure dans une ambiance chic façon beach-club d’inspirations caribéennes avec vue à 180° sur la mer.
Parmi les autres restaurants proposés à bord, on peut noter :
Seta su Ilma (Chef Fabio Trabocchi) : cuisine italienne raffinée en menus dégustation, accompagnés d’une cave à vins d’exception.
Tides : menus saisonniers inspirés des régions traversées.
Dining Privée : espace intime pour dîners privés et événements spéciaux.
Wine Vault : cave à vins exclusive.
The Living Room : lieu de vie convivial, café et pâtisseries le matin, cocktails et musique live en soirée.
Spa & Fitness
Le navire dispose d’un espace bien-être de haut niveau avec 11 cabines, dont 5 en extérieur, proposant des soins signés ESPA, 111SKIN et Pisterzi. On trouve également à proximité un barbier ainsi que trois zones de fitness distinctes : studio de mouvement, cycle studio et salle cardio/poids.
Boutiques
Avec Ilma, The Ritz-Carlton Yacht Collection repousse encore les limites du voyage en mer, mariant le raffinement hôtelier et l’art de vivre du yachting. Ce superyacht de luxe est pensé pour offrir une expérience personnalisée et immersive. Il ouvre une nouvelle ère pour les croisières haut de gamme.
Avec ses côtes escarpées, ses villages perchés, ses eaux turquoise et son maquis sauvage, la Corse se dévoile comme une terre de contrastes. Embarquer sur La Belle des Océans, de la compagnie CroisiEurope, c’est découvrir la Corse par la mer avec une perspective inédite, où chaque escale révèle une facette différente de cette île de beauté : paysages uniques, nature préservée et patrimoine authentique.
Avec Nice pour port d’attache de cette boucle insulaire, La Belle des Océans fait escale à Ajaccio (2 jours avec une nuit à quai), Bonifacio, Porto-Vecchio, Bastia et Île-Rousse.
Jour 1 : Embarquement à Nice départ du Tour de Corse
Le départ en début de soirée de La Belle des Océans permet de déposer les bagages directement au bateau et d’en profiter pour visiter Nice et ses alentours.
L’accueil à bord de La Belle des Océans se fait avec le sourire par Alvaro, le commissaire de bord. Les cartes de cabine nous sont remises et on nous attribue notre table au restaurant. Ce sera la même à chaque repas pris au restaurant du bateau. Nous retrouverons ainsi les mêmes serveurs à chaque repas.
Nous en profitons pour découvrir le navire et ses différents espaces. Avec ses ponts extérieurs à la vue imprenable sur la mer, ses salons confortables et ses espaces chaleureux, La Belle des Océans offre immédiatement une atmosphère conviviale. Sur les ponts supérieurs, le solarium invite à la détente.
Les valises sont déjà devant la porte de la Suite 603. Avec ses 26 m2, elle est particulièrement bien équipée : nombreux rangements, petit bureau, coiffeuse avec sèche-cheveux, canapé convertible, télévision à écran plat, mini-frigo, thé/café, petit balcon équipé de chaises et d’une petite table… Le journal de bord présente les temps forts de l’itinéraire et rendez-vous est pris pour le traditionnel exercice de sécurité obligatoire pour tous les passagers avant le départ.
En fin d’après-midi (comme chaque jour), une réunion d’information permet aux passagers d’en savoir plus sur le programme du jour suivant. Le programme des excursions est disponible en cabine et un mini guide « Que voir et que faire » sur chaque destination ainsi que des plans des villes sont disponibles à chaque escale à la réception du bateau.
Le soleil décline lentement sur la Baie des Anges lorsque les passagers prennent un cocktail sur le pont avant d’aller dîner. Puis, le navire quitte le port de Nice pour une traversée de nuit vers Ajaccio. La soirée se poursuit dans la contemplation des lumières de la côte qui s’éloignent peu à peu. Cap sur la Corse !
Jour 2 : Ajaccio – Sur les traces de Napoléon
Ce matin, le paquebot fait escale à quelques mètres du marché d’Ajaccio où les senteurs de fromage de brebis, de charcuterie et de Canistrelli (gâteau Corse) se mêlent à l’accent local des camelots dans une ambiance qui donne le ton des vacances.
Le port entouré de maisons colorées est idéal pour une promenade. Les nombreux bistrots où chante l’accent Corse sont parfaits pour se rafraîchir ou prendre un café et profiter de l’ambiance matinale. Dans les rues et ruelles du centre-ville : rue Fesch, Cour Napoléon… On trouve des artisans, des boutiques de souvenirs, des antiquaires ou encore des enseignes de mode et des bijouteries.
Parcourir Ajaccio, c’est suivre les pas de Napoléon : de sa maison natale aux statues qui ponctuent la ville, chaque recoin évoque l’Empereur – entre mémoire familiale et légende historique. Voici quelques incontournables d’une promenade sur les pas de Napoléon à Ajaccio :
Maison Bonaparte : lieu de naissance de Napoléon, aujourd’hui musée national (rue Saint-Charles).
Place Foch : statue de Napoléon en toge romaine, sur la fontaine aux lions, devant l’Hôtel de Ville.
Place d’Austerlitz : monument commémoratif où Napoléon aurait rêvé de conquêtes enfant.
Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption : là où il fut baptisé en 1771.
Rue du Cardinal Fesch : artère piétonne avec le musée Fesch (collections napoléoniennes), du nom de son oncle, archevêque.
Place du Diamant : grande place face à la mer avec la statue équestre de Napoléon entouré de ses quatre frères.
Excursion Ajaccio et les îles Sanguinaires – Durée 4h
Après le déjeuner sur le bateau, cette excursion offre un panorama sur l’essentiel de la ville en car climatisé. La guide expérimentée nous communique d’intéressantes informations sur la Corse ainsi que sur les hauts lieux de la ville et son lien avec Napoléon.
Terre convoitée depuis l’Antiquité, la Corse a vu se succéder de nombreuses civilisations : les Grecs, les Étrusques, les Romains, puis les Génois qui y ont laissé un héritage architectural durable, notamment ses nombreuses tours sur le littoral. L’île a longtemps lutté pour son indépendance, notamment sous l’impulsion de Pasquale Paoli, père de la nation corse au XVIIIe siècle, avant d’être cédée à la France en 1768. Entre traditions farouches, culture bilingue et fierté de ses racines, la Corse continue de cultiver son caractère unique, entre Méditerranée et montagne.
Fondée par les Génois au XVe siècle, Ajaccio s’est développée autour de sa citadelle et de son port naturel, protégée par le golfe du même nom. Elle devient célèbre en 1769 comme ville natale de Napoléon Bonaparte, dont la présence marque encore profondément la ville à travers musées, statues et lieux de mémoire et dont l’histoire rejaillit encore aujourd’hui sur l’identité insulaire. Au fil du temps, Ajaccio s’est imposée comme capitale politique et administrative de la Corse.
La route des Sanguinaires dévoile une autre facette d’Ajaccio. Les pointes rocheuses plongeant dans la mer, les plages sauvages et les panoramas ouverts sur le large dessinent un paysage changeant. La visite se poursuit avec une jolie balade nature à pied. Depuis la tour de la Parata, le regard embrasse l’archipel des îles Sanguinaires, refuge d’oiseaux marins. Ces dernières ont été rendues célèbres par Alphonse Daudet, qui y situe la nouvelle Le Phare des Sanguinaires dans ses Lettres de mon moulin : une fiction inspirée par l’isolement réel du gardien de phare posté sur ces îlots battus par les vents.
Ce soir, l’équipage nous est présenté lors du cocktail qui précède le dîner. Les officiers se font un point d’honneur à trinquer avec chaque passager en leur adressant un petit mot de bienvenue.
Au menu du dîner Corse de ce soir quelques spécialités : moules à la Corse, assortiment de charcuteries locales, sauté de veau aux olives, filet de Maigre et pain perdu d’aubergines avec une bolognaise de seiche sauce aux crevettes ou cannellonis aux épinards et au Brocciu, assiette de fromages Corses et confiture de clémentine, Fiadone et sa crème glacée à la pistache.
La soirée « Chansons Corses » avec le groupe Isula Bella est fantastique. Avoir la chance de voir se produire ces très bons chanteurs avec autant de proximité dans le salon de La Belle des Océans permet d’assister à un concert unique pour un moment privilégié au plus près de la culture Corse.
Nous passons la nuit à quai, les noctambules peuvent ainsi profiter du marché nocturne et de ses stands d’artisans sur la place Foch à deux pas du bateau.
Jour 3 – Les Calanques de Piana et Porto depuis Ajaccio
La journée est consacrée à l’une des excursions phares du tour de Corse : Porto et les célèbrescalanques de Piana (durée 9h). La route qui serpente à travers l’intérieur des terres offre un premier spectacle grandiose : crêtes boisées, villages perchés, maquis… Une halte permet d’apercevoir le fameux cochon corse qui évolue ici en liberté. La guide apporte des explications sur la vie rurale corse, les spécificités de la végétation méditerranéenne et les traditions montagnardes de l’île.
Au col de San Bastiano, la vue s’ouvre sur le golfe de Sagone. Plus loin, les nuances géologiques de la région se dévoilent à mesure que l’on approche de Porto : les forêts cèdent peu à peu la place à des formations rocheuses impressionnantes aux couleurs chaudes.
En chemin, une pause dans le village d’Evisa, en pleine montagne révèle un bistrot typique, où trois anciens discutent en Corse pendant que le patron, observe la scène d’un œil tranquille derrière son comptoir patiné.
Niché au fond d’un golfe spectaculaire, Porto est un petit village de la côte ouest. Son histoire est marquée par la présence génoise, comme en témoigne sa tour carrée du XVIe siècle, bâtie pour défendre la côte contre les incursions barbaresques. Entouré des célèbres calanques de Piana et de la réserve de Scandola, Porto a progressivement trouvé une nouvelle vocation touristique attirant les voyageurs en quête de nature et de paysages grandioses. Son petit port et ses maisons aux teintes ocre s’intègrent harmonieusement dans cet environnement minéral.
Pendant 1h30, c’est d’ici que nous allons découvrir les calanques de Piana en bateau. Ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO constitue l’un des joyaux naturels de la Corse. Situées entre le village de Piana et le golfe de Porto, les calanques forment un paysage spectaculaire de falaises de porphyre rouge, aux formes sculptées par l’érosion : arches, aiguilles et promontoires où nichent des espèces protégées comme le balbuzard pêcheur. Leur beauté tient à la palette de couleurs qui évolue selon la lumière du jour, contrastant avec les eaux turquoise en contrebas.
De retour à terre, le déjeuner est servi face à la mer au restaurant El Toro. Depuis la terrasse, la vue embrasse le golfe les embarcations de plaisance amarrées au port.
Le retour vers Ajaccio s’effectue par la route côtière avec de nouveaux panoramas sur les calanques, les criques et les villages accrochés à flanc de montagne, baignés par la lumière changeante de l’après-midi.
Ce soir, c’est un cocktail en musique sur le pont supérieur qui marque le départ de La Belle des Océans. Lors du point d’information quotidien, un changement de programme est annoncé : en raison de conditions météorologiques agitées dans les bouches de Bonifacio, l’escale prévue dans la cité perchée est remplacée par une nuit supplémentaire à Porto-Vecchio. Le programme reste inchangé avec seulement une vingtaine de minutes de trajets en car depuis Porto-Vecchio.
Le navire quitte Ajaccio, les îles Sanguinaires qui disparaissent lentement à l’horizon. Le soleil décline, baignant la côte d’une lumière dorée. Un temps idéal pour un dîner en extérieur sur le pont. L’expérience du Grill est très conviviale. On peut choisir entre un service à l’assiette ou la cuisson de viande ou poisson à la plancha, directement à table. C’est un délice. Un service en rotation permet à chacun de profiter de repas à ciel ouvert.
Après le dîner, plusieurs options pour la soirée : concert de la chanteuse du navire, ou projection du film L’Enquête Corse dans le salon du pont 5 — également accessible depuis les télévisions en cabine. Pendant la nuit, le navire met le cap sur Porto-Vecchio.
Jour 4 – Bonifacio et les Îles Lavezzi entre falaises déchiquetées et citadelle imprenable
À l’aube, La Belle des Océans accoste à Porto-Vecchio. Après le petit-déjeuner pris au buffet, direction le sud de l’île en car.
Bonifacio doit son nom au marquis toscan Boniface II, qui fit ériger une première forteresse au IXe siècle pour protéger la pointe sud de la Corse des invasions sarrasines. Grâce à sa position stratégique sur un promontoire calcaire, à l’entrée des redoutées Bouches de Bonifacio, la cité s’est rapidement imposée comme un bastion militaire et commercial majeur en Méditerranée. Elle passe sous domination génoise au XIIe siècle, une période qui façonnera durablement son identité : remparts, citadelle, ruelles étroites, escaliers taillés dans la roche, tout rappelle l’architecture défensive typique de la République de Gênes.
Convoitée pour sa situation entre la Corse et la Sardaigne, Bonifacio fut aussi le théâtre de nombreux affrontements, notamment face aux Aragonais et aux pirates barbaresques. Son port naturel, dissimulé dans une étroite calanque, en faisait à la fois une base navale et un abri précieux pour les marins. À l’époque moderne, la ville conserve un rôle militaire avant de s’ouvrir progressivement au tourisme au XXe siècle, sans jamais renier son âme de citadelle imprenable.
Arrivés à Bonifacio, l’embarquement se fait sur une vedette locale pour une navigation qui révèle l’un des plus beaux panoramas de la Corse : depuis la mer, la citadelle semble suspendue au-dessus des falaises de calcaire.
La mer, fouettée par les vents, offre un spectacle à la hauteur de la réputation des Bouches de Bonifacio. Au fil de la navigation, les paysages défilent : falaises déchiquetées, grottes marines, reliefs torturés par l’érosion.
En quittant Bonifacio, juste à la sortie du goulet, se cache une curiosité naturelle : la grotte du Chapeau de Napoléon. Accessible uniquement par bateau, cette cavité spectaculaire doit son nom à la forme de son ouverture, qui évoque le célèbre bicorne de Napoléon Bonaparte.
Avec sa forme caractéristique sculptée dans la falaise au début du XXe siècle, le « Gouvernail de la Corse » abrite à son sommet un ancien poste militaire d’observation et de défense. Ce site stratégique, invisible depuis la mer, comprend un tunnel d’environ 168 marches qui mène à une casemate dissimulée dans la roche, avec une ouverture orientée vers le large. Il permettait aux militaires de surveiller discrètement le détroit, de repérer d’éventuelles menaces maritimes, et – en temps de guerre – de coordonner la défense de la côte.
Son nom poétique de – Gouvernail de la Corse – fait référence à sa position avancée et dominante, semblable à celle d’un gouvernail dirigeant l’île. Aujourd’hui ouvert aux visiteurs, ce lieu offre un point de vue spectaculaire sur les falaises, le goulet de Bonifacio, l’île de Cavallo et, par temps clair, jusqu’à la Sardaigne.
Taillé à même la falaise calcaire, l’escalier du Roy d’Aragon (ligne en biais sur la photo) est l’un des sites les plus spectaculaires et insolites de Bonifacio. En 1420, le roi Alphonse V d’origine aragonaise, est maître de la Sardaigne et du Royaume des Deux-Siciles, tente de s’emparer de Bonifacio, alors sous domination génoise. La ville est solidement fortifiée, perchée au sommet d’une falaise calcaire quasi imprenable depuis la mer. Bien que la légende attribue la création de l’escalier aux troupes du roi, il est plus probable qu’il ait été taillé par les habitants eux-mêmes pour accéder à une source d’eau potable en contrebas. Aujourd’hui, on peut toujours emprunter les 189 marches abruptes équipé d’un casque et avec de bonnes chaussures. Il offre une descente vertigineuse… et une montée inoubliable !
Suspendue au bord de la falaise, la vieille ville de Bonifacio impressionne autant qu’elle fascine. Ce village fortifié a été bâti au sommet d’un promontoire calcaire de 70 mètres de haut, pour mieux résister aux invasions venues de la mer. Entourée de remparts, la cité génoise offrait ainsi un refuge sûr à ses habitants tout en dominant le détroit stratégique entre Corse et Sardaigne. À l’intérieur, la vie s’organisait autour de petites ruelles étroites, pensées pour se défendre et se préserver du vent marin. Les maisons, aux façades sobres mais solidement ancrées dans la roche, semblent défier le vide.
Situé à l’extrémité sud-ouest de l’entrée du port de Bonifacio, le phare de la Madonetta (construit en 1854) est juché sur un piton rocheux, directement au-dessus de la mer. Il marque l’entrée du goulet et guide les navires à travers les Bouches de Bonifacio, réputées pour leurs courants puissants, leurs vents violents et leurs récifs. Le nom Madonetta vient d’une petite statue de la Vierge installée à proximité pour protéger les marins.
Puis apparaissent les îles Lavezzi, chaos granitique baigné d’eaux translucides, classé réserve naturelle. Parmi les blocs de pierre, une pyramide se dresse : c’est le monument à la mémoire des marins de la Sémillante, frégate de la marine impériale naufragée ici en 1855, emportant près de 700 hommes. Une tragédie maritime que la mer, impassible, semble garder prisonnière en ce lieu.
Un peu plus loin, on longe l’île de Cavallo, surnommée « l’île des milliardaires ». Privée, discrète, elle abrite quelques villas somptueuses appartenant à de grandes fortunes, célébrités et hommes d’affaires. Le contraste avec les paysages vierges des Lavezzi est frappant.
La vedette prend ensuite la route du retour en longeant les plages immaculées de Sperone, où le sable blanc tranche avec l’azur de la mer.
De retour à Bonifacio, nous avons deux heures de temps libre pour visiter la ville. L’ascension jusqu’à la citadelle peut être rude, mais le petit train touristique permet de l’éviter tout en profitant d’un aperçu global de la ville. En haut, les ruelles typiques déroulent leurs façades claires, jalonnées de petites places, d’églises et d’ateliers d’artisans. Le cimetière marin, avec ses chapelles face à la mer, est l’un des plus impressionnants de Corse. Depuis les remparts, la vue embrasse toute la vieille ville, le port et les falaises.
De retour à Porto-Vecchio, tandis que certains s’installent au soleil sur les transats du pont ou profitent de la piscine, d’autres assistent à une conférence: « La Corse d’hier et d’aujourd’hui », un moment d’échange autour de l’histoire, de la langue et des traditions insulaires. Plus tard des animations sont proposées dans le salon principal : pliage de serviettes, fabrication de cocktails…
Le soir venu, tous les passagers sont conviés à une soirée corse dans l’auberge traditionnelle Pozzo di Mastri, nichée dans la campagne près de Figari. L’accueil y est chaleureux avec de grandes tables dressées en extérieur à l’ombre des chênes liège. Un groupe local entonne les chants corses, mêlant guitare et voix puissantes. Dans les assiettes : aubergines à la Bonifacienne, sauté de veau aux olives et polenta au brocciu, suivis d’un plateau de fromages corses généreux et d’un fondant à la châtaigne. Un dîner authentique et convivial, qui conclut cette très belle journée.
Retour au bateau dans la soirée. La Belle des Océans reste à quai à Porto-Vecchio, prête à dévoiler le lendemain une autre facette de l’île de Beauté.
Jour 5 – Porto-Vecchio : un balcon sur la mer
Les passagers ont le choix entre profiter d’une journée à la plage et visiter la ville de Porto-Vecchio. Pour le transfert vers la magnifique plage de Palombaggia – célèbre pour ses pins parasols, son sable blanc et son eau turquoise – la compagnie a tout prévu : prêt de parasols, serviettes de plage et même pique-niques.
L’excursion « visite de Porto-Vecchio » permet d’en savoir plus sur le cœur historique de la ville avec ses remparts qui dominent le golfe et les salines. La visite débute dans la ville haute. Fondée au XVIe siècle par les Génois, Porto-Vecchio occupe une position stratégique entre mer et montagne. Elle doit son surnom de « Cité du Sel »à ses marais salants qui ont longtemps constitué une activité économique majeure. Le développement de la ville a longtemps été limité par la malaria qui sévissait dans les zones humides, et ce n’est qu’au XXe siècle, après l’assèchement des marais, que Porto-Vecchio a connu un essor touristique et urbain important.
En se promenant dans les ruelles étroites de la vieille ville, on remarque un détail architectural typique : des pierres dépassent sur certaines façades, indiquant la possibilité pour les habitants de prévoir une extension. Les grandes barres de granit qui dépassent, permettent quant à elle d’envisager la création d’un balcon. Une manière ingénieuse pour les familles d’anticiper l’évolution de leur foyer sans tout reconstruire. C’est un témoignage discret mais qui évoque la vie locale d’autrefois.
Au cœur de la vieille ville, la Place de la République dispose de nombreuses terrasses ombragées. Un arbre monumental attire immédiatement l’attention : un Belombra, aussi appelé Ombu (Phytolacca dioica). Originaire d’Amérique du Sud, c’est une véritable curiosité botanique. Malgré sa silhouette massive, cet arbre n’a pas de bois dur et appartient en réalité à la famille des herbacées.
L’église Saint-Jean-Baptiste date du XIXe siècle mais repose sur un lieu de culte plus ancien. Derrière sa façade sobre en granit se cache une décoration intérieure en trompe-l’œil : marbre, moulures et même les colonnes ne sont qu’illusion.
Juste en face se trouve la chapelle de la Sainte-Croix. Son allure austère cache un haut lieu de spiritualité pour les Porto-Vecchiais. Fondée par une confrérie de pénitents au XVIIe siècle, elle est encore aujourd’hui au cœur des traditions religieuses locales. C’est en effet d’ici que partent les processions de la Semaine Sainte, dans une ferveur qui traverse les générations.
La Porte Génoise est l’une des anciennes entrées de la ville fortifiée. Elle permettait de contrôler l’accès à la citadelle. Aujourd’hui encore, elle marque symboliquement l’entrée dans la vieille ville.
Les fortifications avec leurs cinq bastions datent de la fondation de la ville en 1539. Le bastion de France, le plus célèbre, fut terminé en 1542. Les Génois le baptisèrent U Baluardo di a marina car il était affecté à la garde du port. Aujourd’hui, il accueille un petit musée qui retrace l’histoire de la ville.
La terrasse panoramique du bastion offre une vue exceptionnelle sur le golfe de Porto-Vecchio, les marais salants, le port de plaisance et les montagnes corses. Un spot parfait à explorer pendant le temps libre prévu dans l’excursion afin de capturer la ville sous un autre angle.
Après la découverte des lieux emblématiques, le temps libre permet de profiter de la vieille ville à son rythme. On pourra également y revenir dans l’après-midi après le déjeuner à bord, ou encore se promener sur le port.
En fin d’après-midi, La Belle des Océans largue les amarres au coucher du soleil et prend la direction de Bastia.
Jour 6 — Bastia et le Cap Corse, entre patrimoine et paysages sauvages
Bastia se dévoile au petit matin, baignée d’une lumière dorée. Depuis le pont, on aperçoit les silhouettes des églises baroques, les façades colorées de la vieille ville et les ferries déjà à quai. Nichée entre mer et montagne, Bastia, fondée au XIVe siècle par les Génois autour d’une « bastiglia » (citadelle), fut longtemps la capitale de la Corse.
Programme de la journée : excursion « Le Cap Corse » – 9h de découverte entre histoire, littoral et traditions. La visite commence par une promenade commentée à pied dans la ville de Bastia. Près de la place Saint-Nicolas, vaste esplanade bordée de palmiers face à la mer, se trouve un monument hors du commun : la réplique du kiosque de l’emblématique sous-marinCasabianca.
En novembre 1942, alors que la flotte française de Toulon se sabordait pour ne pas tomber aux mains des Allemands, le Casabianca, sous les ordres du commandant Jean L’Herminier, prit une décision audacieuse : désobéir et s’échapper en mer. Son évasion spectaculaire marque le début d’une série de missions secrètes vers la Corse occupée. Le sous-marin livre des armes, débarque des agents de la Résistance, exfiltre des blessés… Grâce à ses interventions, la Résistance corse s’organise. Il devient l’un des piliers de la libération de l’île, qui intervient en septembre 1943 — faisant de la Corse le premier territoire français libéré.
Sur la place Saint-Nicolas – 300 mètres de long sur 90 mètres de large, soit près de 27 000 m² – se dresse la statue de Napoléon en empereur romain et un kiosque à musique qui évoque les grandes heures de la ville bourgeoise du XIXe siècle. Elle répond alors aux critères urbanistiques de l’époque, inspirés des places à la parisienne, conçues pour structurer l’espace public, accueillir les rassemblements, les foires, les marchés… et les promenades bourgeoises. Autour, les élégants immeubles témoignent de l’urbanisme impulsé sous le Second Empire. Aujourd’hui encore, elle reste le cœur vivant de la ville moderne et continue d’accueillir des rassemblements populaires : foires, concerts…
Nous longeons ensuite l’ancien couvent des missionnaires lazaristes, fondé au XIXe siècle qui est aujourd’hui le lycée Jean Nicoli. Ce lieu d’enseignement porte le nom d’un héros de la Résistance corse. Né près de Porto-Vecchio, Jean Nicoli, instituteur et militant engagé, a dirigé le réseau clandestin du Front national corse sous l’occupation italienne. Arrêté, torturé, il fut fusillé en 1943 sans jamais trahir les siens. À quelques semaines près, il ne verra pas la libération de l’île qu’il avait contribué à préparer. Ici, l’histoire s’invite au cœur même de la vie quotidienne : ce bâtiment, autrefois religieux, devenu bastion du savoir, incarne aussi la mémoire vive d’un engagement courageux pour la liberté.
Sur la place du marché, l’ancienne mairie rappelle le Bastia d’antan. Construite au XVIIIe siècle, elle accueillait les délibérations municipales, au cœur du quartier populaire et vivant du Vieux Port. Sur le fronton, le blason de Bastia représente la forteresse bâtie en 1380 sur ordre du gouverneur génois Leonello Lomellini. Appelée alorsCastello della Bastia, cette bastide donna naissance à la ville, dont elle demeure le symbole historique et stratégique.
Avec ses deux clochers jumeaux, l’église Saint-Jean-Baptiste est la plus grande de Corse. Curieusement, lorsqu’on se trouve à ses pieds, l’édifice semble presque effacé par les constructions environnantes. Il faut se placer sur les quais du vieux port pour apprécier pleinement sa silhouette majestueuse.
L’oratoire de l’Immaculée Conception se trouve à quelques rues de là. Construit en 1589, le contraste entre sa façade austère et son décor intérieur surprend. Dorures, marbres, boiseries sculptées et murs ornésde velours écarlate habillent sa nef. Au plafond, la voûte peinte dans le style baroque met en scène l’Immaculée Conception entourée des Apôtres et des Évangélistes.
Ce lieu de culte fut aussi un haut lieu politique : entre 1794 et 1796, il accueillit les sessions du Parlement Anglo-Corse. À cette époque, le trône du roi George III d’Angleterre était installé au cœur de la nef, rappelant l’éphémère alliance entre la Corse et la Couronne britannique.
Après un peu de temps libre dans le vieux Bastia, nous reprenons le car pour emprunter la route panoramique qui longe le littoral vers le Cap Corse. Les vues se succèdent : falaises abruptes, criques turquoise, villages perchés…
Le long de la route on devine Erbalunga, ancien port de pêche devenu repaire d’artistes. À la Marine de Pietracorbara, une tour génoise domine la plage. Édifiée au XVIe siècle pour repousser les invasions, elle abrite aujourd’hui un petit musée. Du sommet, on peut profiter d’une très belle vue sur la plage. À deux pas, une paillote typiquement corse accueille le groupe pour un déjeuner bien agréable, presque les pieds dans l’eau.
La route se poursuit vers Cagnano et Porticciolo, de petits ports traditionnels, puis on traverse les villages de Pino, Cagnano, Luri… nous sommes sur la Route des chapelles. Dix-huit chapelles romanes, baroques… se cachent dans la verdure face à la mer. Des fresques parmi les plus anciennes de Corse, à l’oratoire de la fille de Gustave Eiffel, en passant par le mystérieux bénitier des chevaliersde Canari ou encore la légende du mariage mystique de sainte Catherine à Pietracorbara. Chaque chapelle révèle un fragment d’histoire, de foi et de légende insulaire.
Mausolée de la famille Piccioni à Pino où reposent les cendres de Valentine Eiffel, fille de Gustave Eiffel et épouse du diplomate Camille Piccioni, fils d’Antoine Piccioni, maire de Bastia en 1865.
C’est également sur cette route que se dévoilent les exubérantes “maisons des américains” – « I Palazzi di l’Americani » en Corse. Ces villas construites au XIXe siècle, furent édifiées par des Corses partis faire fortune aux Amériques avant de revenir au pays. On en compte près de 140 dans cette région. Influencés par l’époque coloniale, ils firent bâtir ces demeures extravagantes, souvent entourées de cyprès et de palmiers.
La route continue entre mer et maquis, offrant des points de vue sublimes sur la côte déchiquetée de Barrettali, puis vers Canari, où l’on évoque l’histoire singulière de la mine d’amiante exploitée jusque dans les années 1960. La plage de sable noir formée par les résidus miniers reste visible, contraste frappant avec le bleu profond de la mer.
Après Ogliastro et Nonza, le paysage change peu à peu. Les collines se couvrent de vignes. Une halte à Patrimonio, haut lieu viticole, permet de découvrir un terroir d’exception au domaine U Mortone. Jean-Luc Santini nous y accueille pour déguster des vins corses accompagnés de charcuterie locale (saucisson corse, coppa, lonzu…) ou encore la liqueur de myrte qui rappelle le parfum unique du maquis.
Sur la route du retour, un dernier arrêt a lieu au col de Teghime. C’est ici que se trouve le monument du 2e Groupe de Tabors Marocains qui rend hommage aux soldats marocains qui livrèrent un combat décisif pour libérer la Corse des forces allemandes en octobre 1943. Ces goumiers, réputés pour leur courage, ont pris ce passage stratégique, ouvrant la voie vers Bastia. Premier territoire français libéré grâce à ses propres forces, la Corse garde ici la mémoire de cette alliance entre les combattants corses et marocains.
La vue panoramique sur Bastia et la mer Tyrrhénienne conclut cette excursion dense et riche d’histoire et de culture corse.
En fin d’après-midi, peu après notre retour, La Belle des Océans largue les amarres. Nous avons la chance exceptionnelle d’assister à la manœuvre depuis la passerelle de commandement, en présence du commandant Gjuro Vidak et du pilote. Une manœuvre orchestrée dans le silence et la concentration, alors que les ferries s’activent tout autour. Le pilote quitte ensuite le navire qui contourne cette fois le Cap Corse par la mer pour rejoindre Île-Rousse, dernière escale de cet itinéraire.
La journée s’achève avec le cocktail et le dîner de gala. Un menu raffiné a été concocté par le Chef ce soir : terrine de foie gras et chutney d’abricot en entrée, filet de bœuf basse température sauce aux morilles, légumes glacés et parmentier truffé, suivi d’un provolone tiède sur confiture de tomate et d’un galet givré au citron.
Une soirée dansante, animée par la musicienne du bord, prolonge cette ambiance festive, tandis que dans un autre salon certains passagers assistent à la projection de la comédie corse « Permis de construire » pour clore cette magnifique journée.
Jour 7 – D’Île-Rousse à Calvi, dernière escale en Corse
À l’aube, La Belle des Océans entre dans la baie d’Île-Rousse. On aperçoit la ville entre les collines verdoyantes de la Balagne et les îlots qui lui ont donné son nom. Ces rochers ocre, frappés par le soleil, prennent des teintes rousses à l’aube et au crépuscule, d’où le nom poétique attribué à ce port fondé au XVIIIe siècle par Pascal Paoli qui tente alors de couper le trafic maritime entre Gênes et Calvi.
Pour cette dernière journée, l’excursion « Visite guidée de Calvi » (4h) va nous permettre d’en savoir davantage sur cette cité fortifiée. Nous prenons le car qui nous mène au promontoire de Notre-Dame de la Serra. Ce sanctuaire du XIXe siècle abrite une statue de la Vierge, protectrice des marins et des habitants. De là, la vue panoramique est saisissante : la citadelle de Calvi entourée par la mer, avec en toile de fond les montagnes du Monte Cinto.
De retour à Calvi, la visite commence par la citadelle génoise. Bâtie au XVe siècle, ses remparts, ruelles pavées, bastions et anciennes casernes racontent l’histoire d’une ville longtemps sous domination génoise. C’est ici que serait né Christophe Colomb, selon une légende locale encore débattue. La citadelle abrite aussi le 2e régiment étranger de parachutistes de la Légion étrangère, installé à Calvi depuis les années 1960. La présence de cette unité d’élite renforce encore le lien entre la ville et l’histoire militaire contemporaine. L’excursion prévoit du temps libre pour se perdre dans le dédale des ruelles typiques de la ville.
Phare de la Revelatta depuis Calvi
De retour au bateau, après le déjeuner, les passagers peuvent s’inscrire pour une visite de la passerelle de commandement. Ce moment privilégié permet de découvrir l’envers du décor : instruments de navigation, cartes marines, radar, communication avec les ports…
L’après-midi est libre. Certains choisissent d’aller à la plage qui se trouve à quelques minute du bateau à pied ou la piscine du navire, d’autres partent explorer Île-Rousse. Le centre-ville s’organise autour de la place Paoli, dominée par la statue de ce père de la nation corse. À deux pas, se trouve le marché couvert (il a lieu chaque mardi, jeudi et dimanche matin). Les ruelles commerçantes de la ville sont l’occasion pour les passagers de faire leurs derniers achats de souvenirs de Corse.
On peut également voir la gare où se trouve le « U Trinichellu ». Ce petit train des plages relie Île-Rousse à Calvi sur une ligne côtière avec des arrêts à différentes plages du littoral.
Près du bateau, on peut se rendre sur l’île de la Pietra qui offre une belle promenade. Un phare et un sémaphore y veillent sur les bateaux et une tour génoise témoigne de l’importance stratégique du site.
À 17h, La Belle des Océans quitte la Corse. La visibilité est exceptionnelle : à bâbord, la côte corse s’éloigne lentement ; à tribord, les reliefs du continent se dessinent déjà à l’horizon. Sur le solarium, on savoure ce moment suspendu. Le clapotis de l’eau, le silence doré de la mer… et soudain, des dauphins bondissent près du navire.
À 19h, le cocktail d’au revoir réunit l’équipage, les passagers et le commandant dans une ambiance chaleureuse. Le dîner en plein air, sur le pont est appréciable. Après le coucher de soleil, le ciel s’obscurcit puis laisse la place à un lever de lune rousse sur les montagnes corses qui s’éloignent. Un spectacle de dernier jour inoubliable.
La soirée se termine en musique : un karaoké est organisé dans l’un des salons. Certains préparent aussi les valises. Sur ce petit navire, inutile de sortir les bagages la veille au soir, quelques minutes avant de débarquer suffiront. Nous passons notre dernière nuit, bercés par les flots, avec dans les yeux les images de cette île de beauté qui porte bien son nom.
Jour 8 – Retour à Nice, clap de fin de ce Tour de Corse
Au lever du jour, La Belle des Océans retrouve la baie de Nice. Après une semaine rythmée par des paysages plein de contrastes, le retour sur le continent marque la fin d’un voyage où chaque escale a révélé une facette singulière de l’île. Des villages perchés aux cités portuaires, des plages de cartes postales aux vignobles confidentiels, les excursions organisées ont su révéler la richesse d’une culture insulaire farouchement préservée.
Le Tour de Corse proposé par CroisiEurope est un voyage authentique, réellement centré sur la culture locale. Les passagers apprécient particulièrement les chants Corse proposés lors des soirées, les différents repas Corse proposés par le Chef de La Belle des Océans, dans l’auberge près de Figari (sans supplément) ainsi que dans les restaurants lors des excursions.
Avec les différents choix d’excursions proposés, incluant également des transferts vers les plus belles plages de l’île, les passagers peuvent profiter d’un voyage culturel mais aussi de moments de détente. La Belle des Océans étant un petit navire où l’on parle français, il permet non seulement de découvrir des escales où les gros paquebots ne vont pas, mais également de tisser des liens, que ce soit entre passagers ou avec l’équipage.
Nous avons d’ailleurs échangé longuement avec Alvaro Moreira, commissaire de bord, au sujet de ce Tour de Corse.
🎙️ Interview : Alvaro Moreira, commissaire de bord de La Belle des Océans
Alvaro Moreira est portugais. Il est arrivé chez CroisiEurope en 2006 comme serveur sur La Belle de Cadix, il a ensuite gravi les échelons en devenant maître d’hôtel puis commissaire de bord. Aujourd’hui, il est responsable des commissaires à bord de trois navires de la compagnie : La Belle des Océans, La Belle de l’Adriatique et La Belle de Cadix. « Ce que j’aime ici, c’est l’esprit familial, la proximité avec les passagers. On partage bien plus qu’un simple voyage…« , précise-t-il. Rencontre avec un professionnel passionné, témoin privilégié de l’esprit CroisiEurope.
Escale Croisière : Quelles sont les excursions les plus appréciées des passagers pendant le Tour de Corse ?
Alvaro Moreira :« Les calanques de Piana et Porto sont vraiment les plus demandées. C’est une excursion incontournable. Le site offre des paysages exceptionnels et il est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il y a aussi le Cap Corse qui est très apprécié et évidemment Bonifacio et ses magnifiques falaises. Les îles Lavezzi séduisent aussi beaucoup, ainsi que la journée à la plage de Palombaggia. Les passagers bénéficient d’un vrai service : mise à disposition de serviettes de plage, pique-niques, parasols, tout est prévu pour qu’ils profitent d’une belle journée. C’est une approche simple, mais que les passagers adorent. »
Escale Croisière : Le Tour de Corse est une exclusivité CroisiEurope. Qu’en pensent les passagers ?
Alvaro Moreira :« Beaucoup nous disent qu’ils ont choisi cet itinéraire précisément pour ça. Le vrai Tour de Corse, avec autant d’escales en une semaine, ça n’existe pas ailleurs. On fait Nice, Ajaccio, Bonifacio, Porto-Vecchio, Bastia, L’Île-Rousse, et on revient à Nice. Cela permet d’avoir un bel aperçu de l’île, et parfois, ça donne envie d’y revenir, pour explorer un coin en particulier. C’est une belle porte d’entrée vers la Corse. »
Parcourir la Corse par la mer, c’est s’offrir une lecture unique de l’île de Beauté, entre reliefs escarpés, villages perchés et plages paradisiaques. À bord de La Belle des Océans, CroisiEurope propose bien plus qu’une croisière : une expérience immersive alliant confort, découverte et authenticité, où tout est compris : boissons, wifi, dîner dans une auberge corse à Figari. Des atouts qui permettent de profiter pleinement du voyage sans se soucier de suppléments imprévus. Grâce à un programme d’excursions soigné, mené par des guides passionnés, chaque escale devient une rencontre avec la nature, l’histoire, la culture et les saveurs corses. L’atmosphère chaleureuse, l’attention de l’équipage et la qualité des services offrent un cadre idéal pour vivre cette parenthèse insulaire, où chaque jour révèle une facette différente de la Corse, aussi sauvage qu’attachante.
Dans son numéro 174, la revue 303 – Arts, recherches et créations consacre un dossier complet aux paquebots et Chantiers de Saint-Nazaire. Ce numéro propose une lecture différente de ce que l’on trouve habituellement sur le thème : plus artistique que technique, plus sensible qu’anecdotique. Une belle découverte !
On y retrouve la trace des grandes figures comme le Normandie ou le France, mais surtout une réflexion sur l’impact culturel des paquebots, qui ont marqué à la fois le paysage industriel et l’imaginaire collectif.
Une revue ancrée dans le territoire
Publiée par les Éditions 303, cette revue culturelle met en lumière le patrimoine de la région des Pays de la Loire. Il était donc naturel qu’elle s’intéresse aux paquebots, tant leur histoire est liée à celle de Saint-Nazaire. Ce numéro ne se contente pas de retracer les grandes heures de la construction navale. Il explore les liens entre les paquebots et la création artistique, qu’elle soit visuelle, littéraire, sonore ou architecturale.
Au fil des pages, plusieurs thématiques s’entrecroisent, offrant une vision panoramique et nuancée :
Une histoire industrielle revisitée : les chantiers de Saint-Nazaire sont au cœur du propos, mais abordés avec un regard patrimonial et humain. Le rôle des ouvriers, la mémoire des constructions, les mutations du port : autant d’aspects qui enrichissent la compréhension du sujet.
Des créations contemporaines inspirées par les paquebots : photos, installations, peinture… L’art prend le large et dialogue avec le monde maritime.
Des récits et des textes choisis : on découvre comment écrivains et penseurs se sont emparés du thème du voyage en paquebot, entre nostalgie et fascination.
Un focus sur le design et l’architecture navale : salons Art déco, innovations techniques, aménagements pensés pour le rêve et le confort.
Un patrimoine à valoriser : entre muséographie, conservation et transmission, la revue s’interroge sur la manière de préserver cette mémoire collective.
L’ensemble est bien documenté, avec une iconographie soignée et des articles passionnants. Cette revue s’adresse aux curieux, prêt à explorer d’autres facettes de l’univers des paquebots.
Un sommaire riche et original
Dossier
Editorial Daniel Sicard, conservateur du patrimoine, ancien directeur de l’Écomusée de Saint-Nazaire
L’industrie navale de Saint-Nazaire. Un territoire estuarien Daniel Sicard
Saint-Nazaire : des chantiers navals aux hydravions Marion Weckerle, historienne des techniques
Les gars des chantiers Frédérique Letourneux, journaliste
« Monsieur Jean Dunand a distinguished French artist« Hubert Cavaniol, responsable du prêt des œuvres et de la coordination des expositions au Petit Palais
Gastronomie et arts décoratifs à bord des grands transatlantiques français Jean-Baptiste Schneider, docteur en histoire contemporaine
Migrer pendant la Seconde Guerre. Un témoignage photographique de Germaine Krull Éric Jennings, professeur d’histoire contemporaine
Traverser les océans. Des paquebots aux croisières François Drémeaux, historien
« C’est ici que ça se passe. » Les Chantiers de l’Atlantique aujourd’hui Entretien de Jean-Louis Kerouanton, enseignant-chercheur à Nantes Université avec Laurent Castaing, directeur des Chantiers de l’Atlantique
Échos / Paquebots et Chantiers de Saint-Nazaire Jean-Louis Kerouanton, Sabrina Rouillé, Daniel Sicard
Carte blanche
Photographe invité : Sylvain Bonniol
Les Chantiers, un vaisseau spécial Bernard Renoux, photographe-auteur
Ce numéro présente les paquebots autrement. Sans nostalgie ni technique, il offre un regard différent sur un sujet passionnant, en croisant les thématiques et les points de vue. Il s’adresse autant à ceux qui s’intéressent à l’histoire navale qu’à ceux qui apprécient l’art, l’architecture ou les récits de voyage. C’est une revue que l’on explore à son rythme, comme on découvre un paquebot, pont par pont à la recherche de secrets cachés.
Construit en Allemagne et lancé en 1997, le MS Hamburg a d’abord navigué sous le nom de Columbus pour Hapag-Lloyd, avant d’être repris par Plantours Kreuzfahrten en 2012. Depuis, il porte fièrement le nom de son port d’attache et sillonne les mers du globe, des Grands Lacs d’Amérique du Nord à l’Arctique, en passant par la Méditerranée et l’Asie. Sa petite taille lui permet d’accéder à des ports exclusifs, offrant à ses passagers une expérience de croisière intime et personnalisée. Aujourd’hui, le MS Hamburg incarne la philosophie de Plantours : proposer des itinéraires originaux et une atmosphère conviviale, tout en garantissant un haut niveau de confort et de service à bord.
Escale inaugurale du MS Hamburg au Havre
9 mai 2025 – Le Havre accueille la toute première visite du paquebot MS Hamburg (sous ce nom) dans le port normand, marquée par la traditionnelle cérémonie d’échange de plaques entre le commandant du navire, Igor Gaber, et les autorités havraises. Cet événement symbolise le lien entre le port du Havre et la compagnie Plantours Kreuzfahrten, opérateur du navire.
Cérémonie d’échange de plaques entre les officiers du Hamburg et les autorités havraises
Caractéristiques techniques du paquebot MS Hamburg
Construit en Allemagne au chantier MTW Schiffswerft GmbH de Wismar
Mise en service : 1997
Entrée en service pour Plantours : 2012
Longueur : 144 m
Largeur : 21,5 m
Tirant d’eau : 5,15 m
Tonnage : 15 000 tonneaux
197 cabines
400 passagers
170 membres d’équipage
6 ponts
Vitesse de croisière : 16 nœuds
Classe glace : GL E2
2 restaurants
5 bars et salons
1 piscine
Centre de fitness avec sauna
Bibliothèque
Boutique duty-free
Passerelle de commandement du Hamburg
Captain Igor Gaber
Un petit paquebot intimiste idéal pour découvrir les destinations
À bord, les passagers allemands peuvent profiter d’espaces lumineux, d’une piscine, d’un centre de fitness, d’un sauna, d’une bibliothèque, d’une boutique et d’un grand salon accueillant conférences et spectacles. Son ratio équipage/passagers élevé – 170 membres d’équipage pour 380 passagers – garantit un service attentionné.
Le MS Hamburg incarne l’esprit de la croisière intimiste et témoigne de l’attrait croissant pour des croisières avec des escales au cœur des villes avec un accueil et un service personnalisé.