Thèmes : art, aventure, mer, paquebot France, enquête
Sortie : septembre 2022
Embarquez à bord du paquebot France pour une transatlantique mouvementée avec la Joconde
En 1962, le ministre d’Etat chargé à la Culture André Malraux convainc le président De Gaulle d’exposer La Joconde à New York en signe d’amitié. Le projet est risqué car il faut escorter le trésor du Louvre pendant la traversée à bord du France, le nouveau fleuron des chantiers navals français. Une équipe de sécurité accompagne le Ministre, mais celui-ci, en pleine crise paranoïaque due à sa consommation excessive de stupéfiants, rend l’affaire délicate…
Telle est l’intrigue de cette bande dessinée dont tout le scénario se déroule à bord du paquebot France. Un voyage qui permet de se projeter dans l’histoire. Depuis Le Havre où a embarqué la Joconde à bord du paquebot France et où l’on retrouve des décors emblématiques : le fumoir, lieu de toutes les causeries, la passerelle de commandement, les cabines dont l’appartement Artois de première classe M79 où logeait la Joconde, la salle de restaurant, lieu des dîners de galas mémorables qui ont fait les grandes heures du paquebot et bien plus encore. C’est une transatlantique mouvementée que proposent les auteurs pour cette bande dessinée qui projette le lecteur dans une enquête délirante jusqu’à New York.
Du XVIIe siècle à nos jours – voire à demain, car cet ouvrage ouvre de nombreuses perspectives, François Bellec dresse un tableau édifiant de la place de la France dans l’histoire mantime universelle.
Une place immense quand on sait que notre pays possède la plus vaste mer du monde, derrière les Etats-Unis, à travers une Zone économique exclusive de plus de 10 millions de mètres carrés.
De batailles navales en avancées scientifiques, de la découverte de nouvelles terres à celles des fonds sous-marins, de la Polynésie rêvée à l’Antarctique désirée, des premiers paquebots aux croisières de masse, de la naissance des arsenaux à l’ingénierie du futur, des goélettes aux trimarans Ultime des skippers actuels… cette fresque impressionnante embrasse toutes les marines, de guerre, de commerce et de plaisance, toutes les géographies, tous les métiers aussi.
Par une approche à la fois sensible et érudite, elle n’oublie pas le talent de tous les artistes fascinés par les ondes, qu’ils soient peintres, écrivains, musiciens, et dont la quête a été d’approfondir, sans trêve, le grand mystère de la mer.
Si le savoir se fait ici encyclopédique, il est porté par le style élégant et le souffle souvent épique du contre- amiral François Bellec qui éclaire, avec une compétence non dénuée de ferveur, les grandes pages de cette vaste épopée de la marine qu’il connait d’autant mieux qu’il en a été, à sa mesure, l’un des protagonistes.
Ancien directeur du musée national de la Marine, l’auteur relate, dans un dernier chapitre, l’histoire mouvementée de cette institution qui rouvrira ses portes au public dans quelques mois après avoir vécu une métamorphose sans précèdent. Cet ouvrage passionnant, et remarquablement illustré, accompagne donc la redécouverte des collections du palais de Chaillot. L’un et l’autre affichent une seule ambition rendre plus sensible un univers porteur de rêves, mais aussi de conquêtes technologiques et stratégiques à travers les siècles, passés et prochains.
L’auteur
Le contre-amiral François Bellec est né à Brest en 1934. Il entre à l’École navale en 1954 tout en suivant les cours de l’École des Beaux-Arts. Après une carrière effectuée en partie dans le Pacifique et l’océan Indien, il dirige le musée de la Marine de 1980 à 1997. Membre de l’association des Peintres officiels de la marine, il en devient le président en 1980.
Il est également membre fondateur et secrétaire général du groupe des écrivains de la Marine en 2003 et préside l’Académie de marine entre 2002 et 2004, Il est membre de l’académie des Sciences d’Outre-Mer, sociétaire de la Société nationale des Beaux-Arts, administrateur-trésorier de l’Institut océanographique de Monaco, membre du Yacht-Club de France et vice-président de la fédération des Salons historiques.
Auteur d’une vingtaine de livres, et ayant contribué à de nombreux ouvrages collectifs, c’est un conférencier recherché, adepte de « la vulgarisation douce mais rigoureuse » pour ses travaux qui ont trait à l’histoire de la navigation, des découvertes, de l’exploration du monde, ou à la peinture d’inspiration maritime.
Ce que j’en pense…
Ce très beau livre est un cadeau idéal pour les amoureux de la mer, des navires et de l’histoire. Richement illustré de belles photos, cartes et gravures, l’ouvrage développe l’histoire passionnante et fascinante du monde maritime du XVIIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Il évoque les grandes épopées maritimes, les explorateurs et l’art qui entoure cet univers aussi vaste et riche que l’océan.
Fascinante et mystérieuse, la mer a souvent été témoin de grands moments historiques ! Des combats féroces, des tragédies lors de batailles navales mémorables et de longues traversées aventureuses menant à des découvertes essentielles… Les fonds marins regorgent de trésors historiques mis à jour régulièrement.
Des radeaux précaires de la Préhistoire aux grands paquebots industriels du XXe siècle, de l’Hermione au France en passant par la Méduse et le Titanic, de nombreux navires ont sillonné les mers. À leur bord : Christophe Colomb, James Cook, La Fayette, André Gide, Pablo Neruda ou Elizabeth II, ont parcouru le globe et façonné notre histoire.
L’auteur
Journaliste, Sophie Dubois-Collet a enseigné l’histoire. Dans cet ouvrage, elle nous invite à bord des plus célèbres navires du monde, à travers 30 récits incroyables qui se sont déroulés en marge de l’Histoire, et qui vous étonneront !
Ce que j’en pense…
Voici le livre idéal à lire sur un transat lors d’une journée de mer sur un paquebot ou tout simplement pour s’évader en mer quelques instants grâce à des histoires courtes et passionnantes qui vous transporteront à bord de navires mythiques des grands explorateurs ou à bord des paquebots de légende. Titanic, Lusitania, l’Afrique, Andrea Dauria, Normandie, France, Queen Mary, United States… ne sont que quelques-uns des paquebots dont Sophie Dubois-Collet nous livre les moments historiques et anecdotes.
Île-de-France, Normandie, France – Trois paquebots mythiques
Prix : 20€
152 pages
Format : 15,5 x 22 cm
Editeur : La Geste
Auteurs : Eric Lescaudron et Bruno Rossetti
Sortie août 2020
Trois lancements ont marqué la construction navale à Saint-Nazaire : en 1926, l’Île-de-France, en 1932, le Normandie et en 1960, le France. À cette époque, leur mise à l’eau constituait un événement exceptionnel. Cette phase cruciale, minutée, donnait lieu à des fêtes grandioses qui marquent la mémoire collective.
La réalisation de ces paquebots était l’occasion de mettre en valeur le savoir-faire, le génie et la créativité des ingénieurs français. Ces paquebots de prestige ont fait connaître leurs créations au-delà de l’Atlantique. Ce savoir-faire est toujours le point fort des Chantiers de l’Atlantique. L’époque des grands paquebots transatlantiques est révolue, mais il nous reste des témoignages. Vous découvrirez, dans ce livre, combien les liens avec l’Italie sont importants. Comme dans un polar, une saga italienne forme un véritable fil rouge qui illustre le lien toujours vivant entre la France et L’Italie.
Les auteurs
Eric Lescaudron a achevé sa carrière professionnelle en 2008 comme ingénieur export chez Man Diesel à Saint-Nazaire après avoir débuté comme apprenti traceur de coques aux Chantiers de l’Atlantique. Il vit à Pornichet.
Bruno Rossetti est un descendant de la communauté italienne qui émigra à Saint-Nazaire en 1924. Son grand-père a travaillé aux Chantiers de Penhoët sur Île-de-France et Normandie, quant à son père, il poursuivit la tradition familiale sur le paquebot France. Sa carrière l’a amené à être responsable commercial auprès des marchés des professionnels du groupe Ouest France-Infomer. Son univers c’est donc l’information, c’est cette passion qui l’a poussé à raconter avec enthousiasme cette épopée de la construction navale, confondue avec sa propre histoire.
A lire également :
Les chantiers navals de Saint-Nazaire – Le goût des défis
Prix : 20€
152 pages
Format : 15,5 x 22 cm
Editeur : La Geste
Auteurs : Eric Lescaudron et Florence Le Roux
Sortie 2019
Depuis plus de 150 ans, les Chantiers ont acquis une position de leader sur le marché international de la construction navale, mais leur histoire est émaillée de nombreuses difficultés que les directions successives ont eu à cœur de résoudre. Après de multiples changements d’actionnaires, le site a retrouvé, en juillet 2018, son appellation : Chantiers de l’Atlantique, appellation qui a provoqué la joie des Nazairiens qui ont toujours gardé dans leur cœur un fort attachement à leurs Chantiers. Ces derniers bénéficient d’une belle vitalité et d’un remarquable savoir-faire, les carnets de commande sont pleins comme ils ne l’ont jamais été, avec du travail assuré pour dix années, du jamais vu dans la construction navale. Mais à l’heure où nous écrivons ces lignes, alors qu’une nouvelle confirmation de commande de paquebot géant vient d’être annoncée et que la charge sature les moyens de production jusqu’en 2029, la question reste posée: quel avenir pour les Chantiers de l’Atlantique ? Le temps des paquebots de croisière ne sera pas éternel comme on l’a vu avec les pétroliers et les méthaniers, la concurrence est acharnée et la course à l’excellence va se poursuivre. L’innovation et la diversification resteront les moteurs du développement et la clé du succès ; engagés et solidaires, les trois mille collaborateurs des Chantiers savent mieux que personne que le temps des défis n’a pas de fin.
Ce que j’en pense…
Ces deux ouvrages mettent à l’honneur le savoir-faire des chantiers navals français mais aussi et surtout les hommes sans qui les paquebots mythiques construits à Saint-Nazaire ne seraient pas aussi légendaires. Les nombreuses illustrations dans chacun de ces livres apportent un complément documentaire très intéressant. Voici une belle idée de cadeau pour enrichir la bibliothèque de tout passionné de paquebots et de croisières.
Le paquebot France, devenu Norway, n’est plus. Mais ce paquebot mythique a créé sa propre légende.
L’extrémité de son étrave a pu être sauvée du démantèlement. Elle est aujourd’hui exposée sur le site Paris Yacht Marina, Port de Grenelle, point de départ d’une nouvelle histoire, celle du nouveau paquebot FRANCE.
Le projet de construction du nouveau paquebot FRANCE est piloté par Didier Spade depuis mars 2009. Ce navire aux formes élancées ne disposera que de suites, toutes extérieures avec balcon à l’instar des paquebots de luxe 5 étoiles qui existent aujourd’hui.
Caractéristiques techniques
796 passagers
500 membres d’équipages
Environ 340 suites doubles et 18 singles. 100% des suites possèdent un balcon pouvant parfois atteindre 30 m2
Longueur : 255 m
Largeur : 32 m – Panamax*
Tirant d’eau 6,80 m
Jauge : 64 000 GT
Vitesse de croisière : 20/21 nœuds
18 ponts réservés aux passagers
9 restaurants
12 salons et bars
2 piscines, jacuzzis
Spa de 1 500 m2 : centre bien-être avec salles de soins, sauna, hammam
Ecole de cuisine
Piste de pétanque, simulateur de golf…
Boutiques
Espace virtuel 4D
Salle de spectacle et casino
* Navire de classe Panamax, c’est-à-dire dont les dimensions permettent de passer les écluses du Canal de Panama.
Etude du projet par le chantier STX de Saint-Nazaire
Après une première étude sur l’aspect extérieur du navire réalisée par les Chantiers STX de Saint-Nazaire en 2009/2010, une seconde étude des ingénieurs nazairiens en juin 2011, a validé les principaux aspects techniques et réglementaires du navire.
Une ligne épurée radicalement différente
Les lignes du nouveau FRANCE, précurseur d’un nouveau concept de navire, sont en rupture totale avec le design des autres paquebots. Plus futuristes, plus élancées, elles lui confèrent une silhouette insolite.
Deux imposantes superstructures en forme de cheminée comprennent des espaces de vie et de bien-être, salons, restaurants, spa. Elle viennent rappeler les deux cheminées mythiques de l’ancien France.
La maquette du paquebot
La société BERTHO spécialiste de la maquette navale, installée dans la banlieue nantaise, a réalisé au 160ème, cette maquette du nouveau FRANCE qui mesure près de 2 mètres de long. Elle reprend le design optimisé des plans du navire et intégre un pont supplémentaire au niveau de la coque. Elle illustre l’architecture ambitieuse des cheminées avec les fameuses ailettes panachées rouge et noir.
Embarquement virtuel
Un paquebot qui a tout d’un yacht
Son faible tirant d’eau (6,80 mètres) lui permettra d’aller dans des endroits où beaucoup d’autres navires de croisières n’ont pas accès.
La proue du navire est accessible aux passagers. A l’arrière une succession de ponts descendent par paliers vers la mer pour aboutir, en contrebas d’une grande piscine à débordement, à une plage où les passagers pourront s’adonner aux plaisir des sports nautiques, dériveur, jet ski, ski nautique, sous-marin de poche…
Projet d’aménagement intérieur
Plusieurs créateurs français talentueux collaborent au projet d’aménagement intérieur du navire : Danièle Chopard, Agnès Comar, Stéphanie Coutas, Matali Crasset, Jacques Garcia, Patrick Jouin, Mathieu Lehanneur, Olivia Putman, Brigitte Saby, Jean-Michel Wilmotte, François Zuretti, le scénographe Jean Rabasse et l’architecte paysagiste Xavier Loup.
Le Cabinet Tillberg Design International en qualité de « lead architect » va coordonner et compléter le travail des designers français qui participent à la réalisation des aménagements intérieurs. Cette agence est l’une des plus renommées dans l’aménagement de paquebots.
Un partenariat a également été noué avec Thibault Tincelin, de Stirling Design International, cabinet d’architecture navale, établi à Nantes, pour l’optimisation des plans.
Les « cheminées »
Les deux cheminées sont une idée modernisée des liners des années 50, un style qui n’a pas été réinterprété depuis 50 ans. Entre les superstructures « cheminées », un jardin palmeraie s’étend sur plus de 1 200 m2, un peu comme si partir en croisière à bord du nouveau FRANCE revenait à séjourner sur une île paradisiaque. Au cœur de cet espace, un ruisseau d’eau vive alimente des vasques de relaxation. Le spa est un espace bien-être de 1 500 m2 sur deux niveaux.
Situé dans l’aileron vitré de la cheminée arrière, un bar permet de déguster un cocktail avec une vue verticale sur l’océan. On note également la présence d’une école de cuisine et d’un bar sous la mer « Le Nautilus » d’où l’on peut admirer la faune aquatique à travers les hublots. La salle de spectacle n’est pas en reste, cet espace-clé du navire dispose d’un dôme de 18m de diamètre, permettant une réelle immersion dans les mondes aussi variés que la découverte du cosmos, de la physique quantique, de l’évolution des espèces…
Pont 6, l’avenue des Champs Elysées
Sur le pont 6, une grande avenue : les « Champs Elysées » relie l’arrière à l’avant du bateau. L’arrière accueille les salons « rive droite » et « rive gauche » tandis qu’à l’avant, la place centrale du navire, nommée « L’Étoile », dessert la salle de spectacle, le salon Normandie, les boutiques des marques de luxe françaises, le casino et le spa. Neuf restaurants thématiques, ainsi qu’un bar à vins et fromages et de nombreux autres espaces originaux, agrémenteront le séjour des croisiéristes à la recherche de l’exception française.
Les suites « historiques » du pont 4
Pour les nostalgiques de la French Lines, il a été imaginé au pont 4, de reproduire quelques cabines des anciens paquebots de la grande époque des transatlantiques. Ces suites dites « historiques » seront pourvues de sabords. Certains passagers pourront ainsi réserver une suite dans le style de cabine Jules Verne du Normandie ou une cabine de 1ère classe du France de 1962. De quoi revivre le mythe dans la plus grande tradition.
Gastronomie à bord
Côté gastronomie, Didier Spade s’est rapproché d’Alain Ducasse pour lui confier toute la définition et l’organisation de la restauration.
« C’est le grand projet français du moment. En acceptant de définir et d’organiser les 9 restaurants du futur paquebot FRANCE, mon objectif est de véhiculer l’expérience française de l’art du bien vivre et du bien manger ». Alain Ducasse
Un navire respectueux de l’environnement
Avec une vitesse de croisière bien inférieure à celle du France (15 nœuds contre 31), le nouveau FRANCE se veut écologique. Les ingénieurs de Saint-Nazaire ont développé une carène effilée et pénétrante, pour consommer moins d’énergie. Le fuel lourd, plus polluant, a été banni au profit du gasoil et du Gaz Naturel Liquéfié (GNL), grâce à des moteurs pouvant fonctionner en bicarburation. La recherche systématique concernant la préservation de l’environnement dans la conception même du navire, a privilégié des systèmes innovants de récupération de chaleur pour chauffer les piscines. Un procédé de désalinisation de l’eau de mer limite l’utilisation d’eau douce.
Qui seront les clients du nouveau paquebot FRANCE ?
Le nouveau paquebot FRANCE se positionne sur le segment de marché des croisières de luxe. Il s’adressera à une clientèle très internationale mais sélective, amoureuse de l’art de vivre français et désireux de faire une croisière sur un paquebot mythique. Et pour le mythe il y a des toujours des clients ! Le prix d’une croisière en « all inclusive » est fixé aux alentours de 2 800€.
Quel sera le port d’attache du FRANCE ?
Cette question n’a pas encore été abordée. Didier Spade a personnellement une petite préférence pour Le Havre, qui vient dans la continuité du projet du « Grand Paris ». Le Havre est aussi un port mythique par rapport à la saga du France historique. Néanmoins, le port d’exploitation du navire sera lui, très vraisemblablement en Méditerranée, compte tenu de son programme de croisières.
Le financement du projet
Le projet de construction d’un nouveau paquebot FRANCE a fait l’objet, avec l’expertise de consultants spécialisés, d’une étude approfondie du marché de la croisière, de ses perspectives et préalablement à toutes autres investigations, d’une étude de la rentabilité de l’investissement qu’il représente.
Le coût du navire devrait se situer aux alentours de 450 M€. Sa capacité d’environ 800 passagers, sera sensiblement meilleure en terme de rentabilité qu’avec 600 passagers comme prévu dans les données de départ.
Concernant le financement du navire, la stratégie envisagée repose sur une mise sur le marché d’actions de la société propriétaire du navire une fois qu’il sera lancé : « le FRANCE doit être la propriété des français » précise Didier Spade. Entre temps, un investisseur intermédiaire est mis en place afin de financer la construction. Tous les investissements (études, communication) effectués depuis le démarrage sont aujourd’hui autofinancés par les protagonistes du projet.
Quelques nouvelles du projet
Interview de Didier Spade par Hedwige Chevrillon de BFM TV, jeudi 19 juin 2014 sur le Salon Planète PME au Palais des congrès.
Qui est Didier Spade ?
Issu d’une famille de décorateurs de paquebots, Didier Spade s’est tout d’abord attaqué à la navigation fluviale sur la Seine. En 1990, il créé la Compagnie des Bateaux à Roue qu’il revend en 2008 pour se lancer dans une nouvelle réalisation : Paris Yacht Marina, premier lieu dédié au yachting de prestige dans la capitale. Sa flotte se compose d’une flottille de petits yachts et d’un navire le Clipper Paris un luxueux yacht classique de 54 mètres qu’il a fait construire à Saint-Nazaire en 2007. Les entreprises et les particuliers peuvent l’affréter pour leurs événements. C’est à Saint-Nazaire qu’il renoue avec le monde des navires de croisières lorsqu’il découvre, au musée « Escal’Atlantique », la reconstitution du salon de musique du paquebot Liberté, agencé par son grand-père, Baptistin Spade.
Pourquoi je crois en ce projet ? « Tout d’abord l’évolution du marché de la croisière est en progression constante malgré la crise financière. Avec l’arrivée sur le marché de nouveaux clients, notamment asiatiques, le marché se développe. Au début le public était assez sceptique face à l’ambition du projet. Aujourd’hui je reçois le soutien de grands professionnels, industriels et personnalités qui sont tous enthousiasmés par cette aventure ». Didier Spade
Avis de l’auteur
La construction du nouveau paquebot FRANCE est certes un projet fou mais les rêves les plus ambitieux de tout un chacun ne sont-ils pas les moteurs des créations les plus innovantes ? Pour certain l’esthétique dérange, la nostalgie du passé sans doute, surtout quand le projet s’appelle FRANCE. Cependant, qui sait si ce paquebot ne sera pas à l’origine d’un nouveau concept de croisières tirant toutes les autres compagnies vers le haut et amenant à son tour d’autres projets plus fous encore.
Comme le précise très justement Jacques Hardelay, Directeur général des Chantiers STX de Saint-Nazaire :« le nouveau FRANCE a la singularité d’être un projet industriel franco-français : tous les partenaires associés au projet sont français et apportent une identité et un savoir-faire français ». Alors pourquoi ne pas en être fier ? Nous souhaitons bonne chance à ce projet qui montre qu’il faut toujours aller au bout de ses rêves et de ses envies.